Fin de semaine , début d’une autre

Parle doucement, maman !

Dans la cuisine, mon fils plaisante à moitié.

Est-ce que le Kremlin va m’entendre m’énerver contre son… comment dire ça poliment… le monstre qui  l’habite ?

Je suis révoltée.

Révoltée par l’inaction du monde.

Révoltée par  les actions,d’un seul homme et de ses répercussions sur son peuple, sur l’Ukraine  et par extensions sur le monde entier.

Alors c’est clair, un type capable de tant d’horreurs, d’un mépris absolu envers les siens, de tant de mensonges aussi.. doublé d’un pouvoir atomique… ça fait peur.

Alors bien sur, ce n’est pas à moi de dire aux russes ce qu’ils doivent faire.

Ce n’est pas mon enfant non plus qui est envoyé faire une guerre qui n’est pas la sienne.

Je peux dormir tranquille.

Si ça lui plait à ce guguss de faire construire un palais , avec des canapés à plusieurs centaines de milliers de francs dans tout les coins, une piscine discothèque et une patinoire, entre autre.. grand bien lui fasse.

C’est son argent après tout.

Son argent ? pas tout à fait.

Mais là encore, c’est au peuple russe de se révolter, pas à moi.

Qu’est-ce qu’on ferait, nous, si un type du genre se présentait chez nous… ?

Mais ce n’est pas là que je veux en venir.

J’ai eu une intuition.

En général, mes intuitions sont plutôt bonnes.Alors, je vais vous en faire profiter.

C’est presque une prédiction.

Rien n’est capable d’arrêter Poutine ?

Si, il y a la mort.

La mort qui viendra d’une manière inattendu, ridicule pour un grand dirigeant comme lui .Genre une maladie du … enfin vous voyez quoi.

Un truc contre lequel on ne peut rien.

Un minuscule microbe qui mettra la pagaille dans son organisme jusqu’à ce qu’il meurt dans d’atroces souffrances.

Là, vous avez peur ?

Et si  les russes avaient créé un système qui repère tout les gens qui disent du mal de leur chef chéri sur internet ?

Vous êtes en train de me lire, donc, par extensions, dans le système poutinesque, vous êtes coupables aussi.

Bientôt, une armée de tueurs aux gueules patibulaires va débarquer à Bienne, avec des caisses de Novitchok.

Vous ne connaissez pas le Novitchok ?

C’est son arme fétiche pour se débarrasser de ses opposants.

Un truc qui s’infiltre par la peau, et débranche vos connexions nerveuses, une à une.

L’horreur absolue.

C’est ce qu’il mériterait, Poutine.

Mais ne vous inquiétez pas, vous ne risquez rien.Nous sommes énormément à détester ce type, d’ici à ce qu’il nous élimine tous, on a de la marge.

D’autant que je prédis qu’il va disparaitre.

Je vais vous dire pourquoi.

Il suffit de se rappeler quelques faits historiques.

Le Mur de Berlin.

Si vous avez vécu à l’époque de cette construction maudite, rien ne laissait croire qu’un jour elle soit détruite

Et pourtant .

Tout peut changer.

Après l’effroi vient toujours l’espoir

L’apartheid… ce système effroyable qui séparait les noirs des blancs, avec Nelson Mandela en prison.

Qui aurait cru qu’il devienne président du même pays qui l’avait condamné ?

Barak Obama président ? Un noir à la Maison Blanche ? .. et pourtant.

Lech Walesa, cet humble ouvriez devenu président de la Pologne.

Plus près de nous l’actuel président de l’Ukraine.

Après l’effroi, vient toujours l’espoir.

Tandis que ceux qui voulaient conquérir le monde entier,  d’Alexandre le Grand à Hitler, malgré leurs armées, personne n’a jamais réussi.

Dans le cas d’Alexandre, c’est, déjà, un tout petit microbe qui l’a terrassé à l’âge de 32 ans.  Quand à Hitler, d’après les dernières découvertes, lui aussi était atteint au niveau de  ce qui pendouillait entre ses jambes .

Il se serait suicidé, à ce qu’on sait, mais il y serait passé de toutes façons.

De toutes façons !

Et ce sera pareil pour Poutine.

Le microbe ou le temps, il périra.

Et le monde s’en portera mieux.

La nature sera toujours plus puissante que les hommes.

Le bien aura toujours son mot à dire.

En attendant, il serait facile de dire que les russes n’ont qu’à se révolter.

C’est plus compliqué que ça.

Il suffit de voir les interviews réalisées dans les rues russes.

Personne ne veut répondre aux questions.

La terreur, le système de délations de mensonges et de punitions est bien rodés.

Personne ne veut finir en prison ou pires… dans les camps de travail forcés.

Nous vivons dans un pays normal.

J’allais dire.. nous avons la chance de..

Mais non !

C’est normal d’avoir le droit de penser !

C’est normal de d’avoir le droit d’une opinion différente.

Vous vous rendez compte un peu ?

Avoir peur de ses propres pensées ?

Avoir peur des mots qui peuvent sortir de sa propre bouche ?

Avoir peur de opinion de sa famille, de ses amis ?

De peur d’être amalgamé ?A force de vivre, dans un pays comme ça.. ça devient un réflexe– la peur.

Voilà pourquoi, quoi il s’en ira pour de bon… petit microbe fait ton oeuvre, Poutine ne laissera en héritage qu’une immense libération.

J’espère que le palais , (allez visiter le palais! les ouvriers se sont amusés à prendre des photos qui circulent sur le net) sera reconverti .

Que ses immondes canapés seront revendus ou mieux distribués gratuitement  histoire qu’ils servent enfin à quelque chose d’autre que d’être là… dans ces immenses pièces vides.

Vous croyez qu’il a des amis Poutine ?

Seulement un entourage qui a peur aussi, de faire un faux pas.

Eux, seront les premiers à se réjouir de sa disparition.

Jusqu’à ce que la justice leur fasse payer leurs détournements et pot de vin.

Mais c’est une autre histoire.

Je ne suis là pour juger personne.

Nous souffrons à peine des conséquences de la guerre, en apparence.

A condition de ne pas oublier que si les médicaments et autres produits sont en pénurie, que si le prix de l’éléctricité, le bois etc– à tellement augmenté, cêst une conséquence de la guerre contre l’Ukraine.

On à l’air de l’oublier, ou de ne pas s’en rendre compte, mais à travers l’Ukraine , c’est à nous, le reste du monde qu’il s’en prends.

Je ne le hais pas Poutine, ce serait trop d^honneur.

Il me dérange, comme un vieux chewing gum , comme un peu de crotte sous ma chaussure, ça colle, ça pue, c’est désagréable, mais ça ne m’empêche pas de vivre.

Je me sens un peu lâche quand même.

Comme tout le monde, j’ai fait mon petit geste pour l’Ukraine.

J’ai donné des habits, acheté des biscuits.. mais bon.

On répare les conséquences, on accueille les réfugiés  et on fait bien.

Mais est-ce que ça suffit ?Bon, il y en a qui font plus, et finalement c’est comme ça que ça doit être, chacun fait ce qu’il peut.

L’essentiel c’est de ne pas rester indifférent.

Forcément, on se dit, ou on devrait se dire ; et si ça nous arrivait ?

Est-ce qu’on aimerait pas que le monde entier viennent à notre secours ?

Je ne veux pas vivre dans la peur.

Nous avons tous nos soucis grands ou petits, personne ne veut se retrouver à trembler pour ce qui pourrait arriver.

Alors qu’il suffit d’un tout petit microbe…

 

 

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