Dans le froid qui commence…part.1 La révélation

Bon voilà, nous sommes le 11 octobre , il est 8h04 du matin et j’ai froid.
Je n’ai plus assez de bois pour faire le feux.
Comme chaque année, nous avons tous chopé la crève.
Nous ,c’est à dire, mon fils , ma petite-fille qui est là pour les vacances, et moi, bien sûr.
Les chats , ça va.
J’ai ma couverture la plus chaude sur les genoux et le radiateur électrique qui chauffe à moitié.
Je ne peux pas le mettre à fonds, sinon la prise chauffe et ça peut être dangereux.
J’en ai parlé avec un ami électricien qui m’a expliqué pourquoi.
Notre appartement n’est pas équipé pour une forte consommation d’énergie..

Ce qui est dingue, ce que je viens de comprendre, c’est qu’ainsi, j’ai la preuve irréfutable que nous n’étions pas responsables
des factures délirantes qui m’ont causé tant de soucis.
Et m’en causent encore aujourd’hui.

Quand j’ai pris l’appartement, j’étais encore soutenue par les oeuvres sociales.
Mon bailleur me présentait les factures d’électricité que je donnais à mon assistante sociale pour qu’elle les règle.
Je ne faisais pas spécialement attention au montant, puisque jamais auparavant je n’ai eu de problème avec ça.

Sauf que là, il y a eu un gros hic…
Ces factures étaient énormes.
Elles dépassaient de loin la consommation d’un foyer normal.
Donc, il y a eu une enquête.

Les conclusions de cette enquête ont révélé que j’étais responsable.

J’aimerais bien savoir qui a fait cette enquête, et comment .
Parce que moi, je n’ai jamais vu cette personne.
Je doute même qu’elle se soit rendue chez moi.
Et surtout, j’ai de gros doutes sur ses compétences.

Si elle c’était rendue chez moi, si elle avait été compétente,
elle aurait vu que ce n’est pas possible.
Pour une raison simple :
mon appartement n’est pas équipé pour consommer beaucoup d’énergie.

D’ailleurs c’est bien simple, aujourd’hui encore, on ne peut pas brancher deux appareils éléctriques en même temps dans la cuisine : ça fait pêter les plombs.

Mais alors, puisque ce n’est pas moi, qui consomme toute cette énergie ?
Il ne faut pas chercher loin.
J’y reviendrai.

Pour l’instant je suis fâchée.

Quand vous êtes accusé à tort, c’est un peu le ciel qui vous tombe sur la tête.
Si seulement j’avais pu me défendre correctement !
Mais je n’ai pas pu.
Je n’ai pas su.
Je n’avais ni la force, ni les capacités pour me défendre.
J’étais seule, même quand j’ai demandé l’aide ( payante ) de l’Asloca ;
Il faut croire que j’étais abonnée aux incompétents.

C’est terrible d’être accusé à tort.
Ca vous prends, ça vous suffoque.
Il n’y a plus de logique.
Vous devez vous défendre doublement :
pour ce qu’on vous reproche
et pour votre intégrité.

Je n’ai pas su, pas pu.
J’avais d’autres préoccupations plus importantes encore :
deux grands ados à la maison.
Dont un, plus particulier.

La vérité fini toujours par éclater.
Elle était là, depuis le début.
Sous le nez de tout le monde, dans mes escaliers.

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