Vous avez remarqué que ceux qui vous reprochent de ne pas assurer n’assurent pas non plus ?
Ou alors ils se tuent dans des trucs foireux….
Je déteste être culpabilisée.
Pour quoi que ce soit.
Ca me fatigue.
M… à la fin.
Quel précieux temps on gagnerait à être compréhensif !
bref..
J’ai la grippe.
Mais je fais avec.
c’est comme un signe pour me dire, ne va pas trop vite.
Prends ton temps si tu ne veux pas foncer dans le mur.
Cette semaine, le bois de chauffage que j’ai commandé l’année passé va arriver.
J’en suis bien contente.
Je comprends tout à fait qu’avec les fêtes les livraisons sont retardées.
Et heureusement pour moi, les gens comprennent que moi aussi, j’ai besoin de passer ce temps tranquille.
Même si ce n’est pas totalement la vérité, puisqu’en réalité je m’occupe de remplir mes obligations familiales, qui sont, on le sait,, un brin particulières.
même si moi, je trouve on ne peut plus normal de faire passer sa famille avant tout.
J’ai la grippe, mais je me soigne.
Exceptionnellement j’ai acheté des gouttes pour le nez, et ma copine infirmière m’a apporté de quoi calmer les douleurs dentaires.
Les fêtes c’est pas le moment idéal pour aller chez le dentiste.
J’espère que la facture ne sera pas trop élevée..
Mais vu l’état pitoyable de mes dents, je doute.
J’ai peur aussi.
Honte aussi… de m’être laissée aller de ce côté la.
Il y a des raisons certes, et je ne peux pas retourner en arrière.
Je m’en occupais bien pourtant…
Il a suffit d’une année…
Et comme je ne suis pas aux oeuvres sociales, je devrai payer ma facture moi-même…
Donc il est temps de me remettre sérieusement au travail.
Mais d’abord, me remettre en forme….
C’est un peu un cercle vicieux.
Je dois travailler pour payer mes soins,
mais être en forme pour ça…
Et comme ce n’est pas la forme, etc….
Mais bon ,je me connais, je vais me battre,
admettre qu’on doit se soigner c’est déjà un grand pas.
Je pourrais masquer la douleur longtemps, mais ça empirerait.
Là ce ne sont encore que des vieux plombages cassés.
Et un bon nettoyage.
Je veux retrouver le sourire.
Un vrai sourire.
Et je ne veux pas la charité.
Je veux travailler.
Parfois on est freiné par d’autres choses, qui semblent ridicules.
au point qu’on a honte d’en parler.
Ou même de l’admettre.
Mais je sais comment faire.
Je sais ce que j’ai à faire.
Et je me promets que j’y arriverai.