La vie comme on veut qu’elle soit … et comme elle est. Reflexions autistiques

La vie ne va pas toujours comme on veut, on sait tous ça.
Pour les autistes, par exemple, c’est le principal motif de frustration.
Ils ont énormément de peine, voir carrément pas la capacité de le comprendre.

L’autisme est à la mode…
Ca semble un peu fou, pour les parents , comme moi, de constater ce phénomène.
Il y a à peine 30 ans, on savait à peine que ça existait,
et voilà que, tout à coup, tout le monde est plus ou moins autiste.

Pour les parents, donc, qui ont fait le dur chemin avec leurs enfants différents,
il y a comme une forme d’injustice.
Je ne suis toujours pas reconnue officiellement par l’A.I. comme proche aidante,
pourtant cette même A.I. à déclaré mon fils incapable de travailler à 100%.
Alors quoi…
On me demande souvent pourquoi je ne réclame pas l’aide sociale.
Je vais vous dire.
Je l’avais fait, mais les conditions étaient devenues de plus en plus dégradantes.
Jusqu’à ce qu’on me dise carrément d’aller travailler, de laisser mon enfant qu’on allait placer dans un centre…
Sans tenir compte du fait que de nombreuses tentatives infructueuses ont été réalisées dans ce sens auparavant.
.
Vous voyez la contradiction ?
Ca ne sera pas possible, mais il faudra le faire quand même ?

Pour certaines forme d’autisme, l’aide d’un centre spécialisé est certainement bénéfique.
Mais pas pour toutes.
Quelqu’un qui rejette la société dans son ensemble, pour qui chaque mot , chaque attitude est une source de souffrance potentielle
ne peut se sentir relativement bien ailleurs que dans le cadre qu’il a choisi.
Ou alors, il faudra le bourrer de médicaments.
Ce que lui et moi avons toujours rejeté.
Nous avons eu la grande chance de trouver un thérapeute exceptionnel.
Une personne humaine et compétente. qui année après année, à son rythme,
permet à mon enfant de progresser.
On ne peut pas retourner en arrière, si on le pouvait, est-ce que j’arriverais à me battre davantage pour empêcher l’état de « bien faire » avec ses tentatives de placement ?
Elles ont conduit mon fils au bord du suicide.
quant à moi, je me demande encore comment j’ai tenu le coup.

quand je vois, aujourd’hui, qu’il est enfin capable de faire de petites sorties.
Qu’il n’a lus besoin de se protéger derrière une casquette, une grosses veste et des lunettes de soleil.
c’est une immense victoire.

Si il avait eu la chance depuis tout petit d’être vite diagnostiqué, si on n’avait pas perdu toutes ces années à me reprocher d’être responsable de son état..
Eh oui, il y a eu ça aussi… tant d’années perdues.
Tant de chemin à parcourir dans l’autre sens.
Tant d’incompétence.
De « bonnes intentions ».

Je suis toujours là aujourd’hui et je vais mieux que jamais.
Peut-être que tout ce chemin m’a fortifiée, au final.
J’ai un peu de la peine à être reconnaissante envers ceux dont les décisions nous ont causé tant de souffrances.
Mais je ne les déteste plus aussi fort.
Parallèlement, mes propres choix de vie, qui sont certainement incompréhensibles pour la plupart des gens, se renforcent aussi.
J’assume pleinement mes différences qui ne sont pas toutes conséquentes des erreurs commises par d’autres.
J’aime mon époque, et si je peux, par l’écriture la parole et l’exemple, faire évoluer un tant soit peu les mentalités, alors, je me battrai pour ça.

Parallèlement à mes activités bijoutières, je vais donner cette année, plus de place à l’écriture et la photo.
J’ai un beau projet dans un sens.
Beau mais délicat.
Je n’en parle pas encore, mais j’y travaille déjà.
Je crois que nous avons tous une sorte de mission.
La mienne, c’est de décorer la vie.
De montrer que quoi qu’il se passe, elle peut être belle.
Voilà.
Bon dimanche à tous

Connectés

J’aime notre époque.
Pour moi, nous vivons la meilleure période.
Nous sommes enfin connectés.
Pas tous, d’accord, mais ce mot  » connecté * qui se dit presque pareil en anglais ( connected ) est désormais utilisé fréquemment.
Je me souviens même quand j’ai commencé à l’utiliser pour parler de ce sentiment d’être relié à une personne, par la pensée.
Il faut bien se rendre compte, qu’il n’y a pas si longtemps, croire en l’existence de la télépathie n’allait pas de soi.
Aujourd’hui, nous avons , pour beaucoup, fait l’expérience de se sentir connecté, avec ou sans ordinateur.
Quand je dis ordinateur, j’inclus nos téléphone, qui sont ,en fait, de véritables petits ordinateurs, qui nous relient par la parole et la vision.

Il me semble que nous sommes passés de la coïncidence à l^évidence. ;
quand nous pensons à quelque chose en même temps que notre contact, par exemple.
Je crois que , en s’habituant à en faire l’expérience, nous développons nos capacités d’inter-connexions.
En ayant pleinement conscience de notre connexion, nous assistons à une évolution certaine de l’humanité.

Avoir pleinement conscience signifie pour moi, ressentir que nous sommes , en réalité, connectés à tout ce qui existe. à existé ou existera.
Ca donne le tournis quand on y pense.

Méditer aussi n’est plus réservé à quelques originaux.
Ca me semble évident, nous sommes en train de nous transformer.

Nous vivons une nouvelle ère passionnante.
Nos esprits s’ouvrent à de nouveaux concepts.
Peu à peu, pas tous en même temps, , ni de la même façon,
mais ça bouge.
Les frontières entre la science et les croyances s’écroulent.
De plus en plus de médecins admettent qu’il existe des phénomènes de décorporation avérés, et étudiés.
La mort elle-même à quitté ses habits noirs de faucheuse, pour un tout nouveau monde qui reste à explorer.
Je parle en globalité, parce que bien sûr, il y a des peuples, des individus, précurseurs.
Comme il reste des septiques qui ne veulent entendre parler de rien.

Ce que je dis c’est qu’avec l’invention et l’utilisation d’internet nous développons à la fois nos capacités, et nos informations.
Nos connexions.
Nos obtenons le vocabulaire pour en parler, et l’occasion de le faire.
Ainsi nous avançons.
Nous changeons.
Et nous n’en sommes qu’au début.

En développant nos capacités, je suis persuadée que nous améliorerons notre qualité de vie.
Je l’espère en tout cas.
En résumé, je veux croire , fermement et permettez moi l’expression , que l’être humain deviendra moins con.

C’est vrai que nous avons encore de la marge…
Ca va prendre du temps.
On n’efface pas si vite des siècles d’obscurantisme, de ravages causés par l’interprétation erronée des religions.
Et puis, il y a cette indécrottable bêtise humaine, cet égoïsme , cette soif de pouvoir et d’argent qui devrait perdre un sens que, dans le fond, elle n’a jamais eu.
On devrait le savoir que ça ne mène à rien de vouloir asservir son prochain,
que tout ceux qui ont essayé ont mal fini
Voilà pourquoi, je suis heureuse qu’avec internet, nous avons découvert nos facultés de connexion.

Je vais vous dire ce que je crois :

Notre âme n’est pas enfermée quelque part dans notre tête.
C’est exactement le contraire.
Nous sommes tous contenu dans une infinie âme collective.
D’où cette connexion évidente.
Nos esprits, par contre, notre capacité de faire des choix, sont individuels.
Nous avons, chacun de nous, une sorte de mission à accomplir.
Développer ce pour quoi on est doué.
Pratiquer ce qui nous plaît le plus, le partager.
Ca peut être aussi bien faire la cuisine que construire des maisons.
Ou faire rire les autres.
C’est notre vocation, ce qui nous défini.
Comme si nous étions tous une partie d’un immense et infini puzzle , qu’il nous fallait découper et décorer nous mêmes pour qu’il s’assemble et prenne du sens.

Jusqu’ici, il y en aura à qui ça parle et d’autres qui vont abandonner la lecture.
Je ne dis pas que j’ai raison.
Je dis que c’est ce que je crois.
Il reste encore tellement de mystères , de questions dont je n’aurais jamais la réponse sur cette terre.
Mais je suis sûre , qu’une fois passée de l’autre côté, j’aurai les réponses.

Je crois aussi que pour accomplir ma mission, une vie ne suffira pas.
Je crois encore, que j’ai eu des vies précédentes, dont je n’ai pas le souvenir.
Par contre, j’ai des indices.
des indications.
Des actes que je fais correctement, automatiquement, alors que je ne les ai pas appris dans cette vie.
Si je rassemble ces indices, j’en arrive à la conclusion que j’étais une sorte de chamane, de prêtresse qui dansait autour des feux et fabriquait des potions pour soigner gens et animaux.
J’avais des vêtements de cuir et une ceinture qui frappait mes cuisses quand je dansais..
Je l’a senti.
J’étais là pour accompagner les mourants et leur famille et je savais ce qu’il fallait faire ou dire pour assurer cette mission.
J’interprétais les signes et j’avais des visions d’avenir.

J’étais en contact avec d’autres femmes qui étaient comme moi, avec chacune leurs spécialités.
Et je les retrouve d’une vie à l’autre, puisque , dans mon entourage, j’ai toujours été étonnée par la grande proportion de mes amies qui sont soignantes.

Je crois encore que le hasard et les coïncidences existent, en tant que signes qui ont de l’importance.
Que ces signes sont des indications sur notre mission.
Qu’ils peuvent apparaîtrent dans nos rêves.

Je crois que nous sommes tous professeurs et élèves, les uns des autres.
Que le plus instruit d’entre nous peut apprendre de quelqu’un qui n’a jamais étudié.
Les signes, ça peut être un livre, un film, quelque chose qui résonne en vous, comme une évidence.
Quand vous SAVEZ que c’est juste,, au tréfonds de vous, vous sentez que c’est la vérité.

Voilà ce que je crois.
Je crois au final qu’il faut être très prudent avec ce qui nous est encore invisible.
Surtout, ne pas chercher à contacter des esprits, par exemple.
Quel que soit le moyen.
Par contre, vous pouvez demander de l’aide à vos proches disparus, qui se feront un plaisir de vous aider.
Vous voyez la différence ?
Dans l’invisible , tout n’est pas bienveillant.
C’est une question de motivation .
En ouvrant n’importe quelle porte, on risque de ne pas pouvoir la refermer.
J’insiste, parce que je l’ai déjà constaté de mes yeux, et si vous y réfléchissez, certainement, dans votre vie, vous aussi vous avez l’exemple d’une personne qui a tellement changé, en mal, qu’on dirait quelqu’un d’autre.
Donc j’insiste, évitez même d’y penser ou d’en parler.
Et si quelqu’un le fait devant vous, coupez la conversation, ou partez si nécessaire.
vous comprenez a quel point ça me fait peur ?
Si quelqu’un m’écrit pour me raconter une expérience de ce type ( avec la planche ouija par exmeple ) je ne la lirai même pas.

Par contre, la connexion que nous avons avec les êtres que nous aimons ne disparaît pas avec eux.
Là ou ils sont, ils ont la possibilité, et le désir de nous aider, et ils le feront si on le demande gentiment.
En utilisant cette connexion que nous avons déjà avec eux.
Ca me semble évident que nos animaux aussi sont dans cet invisible magnifique que nous rejoindrons un jour.
Qu’ils seront là pour nous accueillir.
Parce que la connexion que nous avons avec eux est aussi réelle .
Si les êtres que nous aimons veulent nous dire quelque chose, ils trouveront le moyen.
Il est même possible qu’ils décident d’utiliser un ,e médium pour ça.
Attention : une médium bienveillante qui ne vous réclamera pas d’argent, qui ne vous garantira pas de résultat ,
qui peut-être, pendant votre conversation ressentira quelque chose, et vous sentirez au fonds de vous que c’est vraiment la personne que vous connaissez qui veut vous adresser un message.
Ensuite, parce qu’il ou elle doit bien vivre, à vous de la récompenser suivant vos moyens.
J’ai eu l’occasion d’en faire l’expérience.
Avec mon amie Nora qui est médium.
Elle a beaucoup étudié pour le faire correctement.
Je la connais depuis toute petite.
On parlait de tout autre chose, quand soudain, quelqu’un que j’aime a voulu me transmettre un message bien spécifique.
Un message que mon amie ne pouvait pas inventer.
Ce qu’elle n’aurait de toutes façons pas fait, vu que c’est mon amie.
Ce message m’a fait un bien immense.

Ca me fait penser au but, au sens de notre existence ; l’Amour.
c’est ce que nous recherchons depuis tout petits.
Ce qui nous connecte avec les autres.
Ce qui nous fait grandir et ce que nous devons faire grandir en nous accomplissant.

Comment savoir quelle est notre mission ?
Grande et importante question.
Je n’ai pas toutes les réponses, mais je crois que si on commence déjà à y penser alors les éléments vont nous apparaître petit à petit le plus souvent, et parfois d’un coup.

L’autre jour j’ai regardé une vidéo sur Youtube, et il y avait un papy que je voyais pour la première fois, et tout ces éléments que je viens de citer, il en parlait, avec ses mots, mais dans le même sens que moi,
Ca m’a rappelé comme c’est important d’accomplir sa mission et de sentir nos connexions.
Ca m’a redonné une énergie qui me manquait ces derniers temps.

On veut toujours aller trop vite.
Moi en tout cas, je suis comme ça.
Si tout ne va pas comme je veux, je me sens vite frustrée.
A deux doigts d’abandonner.
Par contre, quand je me souviens qu’avec de la patience, de la persévérance, on est récompensé,
que toute l’énergie dont j’ai besoin est en, et autour de moi, que je n’ai qu’à me servir,
alors, ça va mieux.

Il me reste encore tellement à apprendre. et c’est tant mieux.
Je m’ennuierais dans un monde qui n’a pas de mystère.

J’aimerais dire encore que même si l’autre monde est infiniment plus beau et enchantant, ce que j’ai à faire dans celui ci est important.
Que le quitter sans que ce soit mon heure n’est pas une bonne idée, sauf si la souffrance est telle que ça devient intolérable.

Voilà, je voulais poser tout ça, ici et maintenant.
La compilation de mes croyances.
Pour chacune, j’ai les expériences qui vont avec.

J’aime sentir que je fais partie d’un ensemble de personnes, beaucoup de femmes qui soignent.
Quel que soit la façon.
Depuis le home de personnes âgées à l’hôpital, aux soins particuliers, et même simplement des femmes bienveillantes dans leur vie quotidienne qui n’ont peut-être pas conscience du bien qu’elles font.
j’en connais.
Je me méfie comme de la peste des gourous en tout genre qui prétendent détenir la vérité, quelle qu’elle soit.

Celui qui sait,
devrait aussi dire qu’il ne sait pas.

sur ce , je vous souhaite une excellente journée

Lakelive 2024 avec Katia et Nemo

Or donc, mon amie Katia, m’a fait la grande joie de m’inviter , le 31 juillet pour assister, avec elle au concert de notre cher Nemo national.
Et, c’était d’autant plus émouvant, qu’en plus d’être suisse Nemo est biennois.
Un vrai biennois, fier de sa ville et voyageur aussi.
Parce que, ne l’oublions pas, ce qui fait la force de notre ville, c’est son côté international et multi-culturel.
Le biennois est de Bienne avant d’être de Suisse.
Le biennois voyage, ou a voyagé.
Il s’exporte parfaitement à l’étranger.
Quand à l’étranger, lui, si il en a les capacités, il s’intégrera et aimera Bienne, aussi fort, voir plus, que si il y était vraiment né.

Bienne est magique.
D’ailleurs, ma copine Katia, qui est tessinoise mais habite dans le canton de Vaud, s’est senti très à l’aise, chez nous.
Ce qui m’a fait très plaisir.
J’avoue que j’étais fière, spécialement fière, de lui faire découvrir notre si beau festival du Lakelive, et la mentalité de ceux qui l’animent.
Organisateurs et participants.
Aux caisses et à la sécurité, beaucoup de suisses -allemands, qui se donnent la peine de parler en français, en étant cool et accueillants.
Ce qui à étonné notre visiteuse, c’est la diversité des participants présents.
Le nombre d’enfants surtout.

Il faut dire qu’au Lakelive, les enfants ont toute leur place.
Contrairement a beaucoup d’autres, ce Festival les considère comme des personnes à part entière, qui ont le droit d’être de la fête, au lieu de les exclure ou de les parquer dans une garderie.
Tout est fait pour qu’ils se divertissent
sans ruiner leurs parents, puisque l’entrée est gratuite jusqu’à 10 ans.
Comme c’était attendrissant de les voirs acclamer Nemo, danser sur sa musique, et rayonner de joie de partager ça avec leurs parents.
Un souvenir qu’ils garderont sûrement précieusement au fond de leurs coeurs.
Au Lakelive, on voit des gens de tout les âges, de tout les styles.
La place réservée au handicapés en chaise roulante se trouve juste au-dessous de l’espace V.I.P. une large place, surélevée, où ils peuvent profiter du spectacle.
L’espace V.I.P. c’est l’endroit ou nous étions.
Un peu éloigné de la scène, certes, mais avec une belle vue sur l’ensemble, et les écrans géants.
On peut s’installer sur des fauteuils ou s’accouder debout , à la rambarde.
On se sent bien, en sécurité.
Tout est fait pour ça.
Katia, c’est une festivaleuse aguerrie, avec des gouts écléctiques.

Elle à vu Mika à Nyon, elle voulait voir Nemo à Bienne.
Nemo at Home.
C’était le nom du concert.
Celui qui ornait nos bracelets d’entrée, que j’ai précieusement conservé, en souvenir de cette soirée magique avec mon amie Katia.
Comment mieux débuter cette version 2024 du Lakelive, que par un concert de Nemo?
Nemo qui nous a rapporté une victoire inespérée à l’Eurovision, propulsant notre petite ville, dans la galaxie de cette cérémonie mythique.
Nemo qui est né ici, qui a cultivé son jeune talent à l’école de musique de note ville.
Avec l’aide de parents aimants qui l’ont soutenu dans sa vocation.
Contrairement à ce que certaines mauvaises langues s’imaginent.
Nemo n’a pas été fabriqué exprès pour l’occasion.
C’est un artiste ultra-complet, un grand travailleur, qui aime la scène, performer, rendre les gens heureux.
Unir les gens, même, je dirais, dans son monde musical, joyeux. énergique, et surtout tolérant.

Le monde de Nemo est authentique, comme lui, on le sent.
Son seul défaut, ‘est qu’il chante beaucoup en suisse-allemand et que j’aurais bien aimé comprendre les paroles.

Mais en même temps, c’est le signe qu’il ne renie pas son identité.
Qu’il la cultive, au contraire.
J’ai aimé aussi son groupe.
La complicité avec la jeune guitariste à couettes.
Bon, je vais me faire reprendre par les ultra-fans.
Je devrais dire iel, au lieu de il.
Mais j’avoue que ça me fatigue un peu.
Puisque Nemo est non-binaire, c’est à dire qu’il refuse d’être déterminé par un genre ou un autre.
Et il le revendique haut et fort.

Nemo débute le concert en pantalon à paillette.

Et voilà que soudain, après deux ou trois chansons, il surgit sur la scène, en virevoltant dans une splendide robe bleue, pas rose, bleue façon Sissi, avec des cerceaux.
A cet instant, je vous jure, on a tous ressenti un courant d’énergie nouvelle qui s’est répandue comme une trainée de poudre depuis la scène, parcourant tout le public pour arriver jusqu’à nous.
Comme un coup de baguette magique.
A ce moment là, pour tout es enfants présents, spécialement pour tout les petits garçons qui se sentent différents, et pour toutes les petites filles qui adorent ce genre de robe,
voir un artiste qui assume de porter ce qu’il a envie :
ça avait du sens.
Katia et moi, on adore Sissi.
On adore ce genre de robe.
Et Nemo aussi, visiblement.
On le comprends.
Alors, bien sûr qu’il a le droit d’en porter une !
En plus, ça lui va très bien.
Nemo était ravissant, tournoyant dans son splendide costume , heureux d’être là.
Rien ne m’a semblé plus naturel.

Cette image là, cette sensation, rien que d’y penser, je la ressens encore dans mon coeur.
C’était magique.
Quelque chose qu’on ne pourrait pas ressentir, si c’était fabriqué pour être à la mode de l’air du temps LGBTQIA etc…
Nemo est authentique.
Son message, sa vision, son chemin, ce qu’il veut apporter au monde, c’est un message de liberté et de joie.
A la base, je suis une personne tout ce qu’il y a de plus conventionnelle.
Mais c’est vrai que, je préférais grimper aux arbres que jouer à la poupée.
Que dans les Trois Mousquetaires, c’est à D’Artagnan que je m’identifie, pas aux personnages féminins, que je trouvais fades et gnan-gnans.
Il a fallu longtemps, avant que le cinéma nous amènent des personnages féminins forts, à la Sarah Connor (Terminator).
Exception faite de Sissi justement, qui réussissait à la fois d’être plus charismatique que tout ce qui gravitais autour d’elle, tout en portant des tenues , et des coiffures fabuleuses.
Tout en préférant courir les bois de sa Bavière natale.

Retout au Lakelive
Comme la cerise sur le gâteau, le spectacle de drônes en l’honneur de notre fête nationale.
Avec en immense sur le lac , le nom de Nemo qui volait en lumière-

J’imagine son émotion .

Nul n’est prophète en son pays ?

Pas chez nous.

Merci Nemo, Katia et le Lakelive.
J’ai passé une soirée inoubliable.

Merci Bienne, ma ville que j’aime ou rien n’est comme ailleurs.

Modestie helvétique

La Miss Suisse, , il fut un temps, devait répondre à ce critère : être humble-
Parce que si il y a une chose qui ne se fait pas chez nous, c’est bien ça : manquer d’humilité.
Etre gonflée, se vanter de ses actions, c’est mal vu.
Très mal vu.
Ca ne se fait pas, Point.
On ne réfléchit pas plus loin. tant c’est un fait établi.

Moi, je suis à moitié française.
Les français sont très différents des suisses,
Je m’en rendais compte chaque fois que nous allions visiter ma famille de l’autre côté de la frontière.
Autant côté suisse on restait pudique et relativement discret,
autant côté français,c’était exactement le contraire.
Ce qui me rendait mal à l’aise, et je détestais y aller.
Mes cousins cousines étaient plutôt gentils, j’en garde un bon souvenirs, mais les adultes… c’est une autre histoire.
Bref, que je le veuille ou non, dans mon £A.D.N. il y a quand même un peu, voir beaucoup de France.
Pourquoi je parle de ça ?

Parce que je vais énoncer une phrase, une affirmation qui me positive concerne.
Sur mes capacités.
Vous allez voir comme c’est contradictoire :
Oser se glorifier soi-même, c’est plus français que Suisse.
Par contre, j’ai peur que, si je le fait, le ciel me tombe sur la tête.
Ce qui est aussi tout.à.fait gaulois.

Bon allons-y.

Je trouve que j’écris bien.
Pas tout le temps, certes, mais parfois, quand l’inspiration me prends, je me relis et je suis contente de moi.
Une sorte de satisfaction : celle d’avoir *fait juste*.
Je me permets cette réflexion
à cause de l’inspiration justement.
Il me semble que je n’ai pas grand mérite.
C’est facile pour moi : les mots sont comme dictés dans ma tête.
Je n’ai qu’à retranscrire.
Pire : je peux le dire de plusieurs façons différentes.
Je choisis la première, généralement.

J’aime les adverbes.
Les mots qui finissent par « ment*.
J’en mets partout.
Des sortes de tics d’écritures.
Qui ne servent pas toujours.
Enfin bref, j’écris bien.
Et alors ?
Je sais que ce n’est pas donné à tout le monde et j’aimerais en faire la seule chose qui s’impose : écrire un livre.
C’est là que je bloque.
J’en ai déjà écrit un , mais est-ce que c’est ça que je devrais présenter au monde?
Ensuite, l’univers de l’Edition est plus complexe qu’on ne pense..
Des milliers de manuscrits… des milliers de maisons d’éditions.
comment émerger dans cette mer de mots?
Cet océan de phrases qui cherchent des lecteurs ?
Qu’est.ce que j’ai envie d’écrire ?
Qu’est-ce que vous avez envie de lire?
Je ne manque pas d’idées, au contraire.
J’en ai trop et je ne sais pas quoi choisir.

Mais ça commence à me démanger.
Ca devient insupportable,
Je pourrais passer ma journée à écrire.
Ecrire et écrire bien, c’est la trace que je veux laisser.
C’est ce que j’aimerais écrit sur ma tombe.

Alors quoi ?
Qu’est-ce que j’attends ?

J’attends la certitude que ce que j’écris va être remarquable.
Dans le sens, digne d’être remarqué-

Ca finira par arriver.
Je crois que je suis tout près.
Qu’est-ce que ce sera ?
Un roman ?
Des contes ?
Une autobiographie ?

Je cois que ça va parler de Bienne et des gens que je connais.
C’est bien possible.
Bienne est une ville tellement hors du commun.
Tout est possible ici.

Il va falloir aussi que je garde une sacré confiance en l’Univers, pour assurer mes besoins.
Je vends quelques bijoux, je fais un shooting de temps en temps, et si le marché avait été un succès au lieu de se retrouver sous la pluie, ça irait.
Mais là… il y a comme un gros trous dans mon budget.
Ensuite, tout est relatif.
J’ai un toit sur ma tête, et de quoi me faire des crêpes.
Le bol de mes chats est rempli de croquettes.
Quand à mon fils, une personne de l’extérieur, officiellement nommée et payée pour ça, gère admirablement ses besoins.
Je ne veux pas qu’il s’inquiète à mon sujet, et objectivement, ça va, franchement, j’ai vu pire.

Donc, je vais garder confiance, m’accrocher.
Avoir cette foi bizarre dont je parlais hier.

Et faire ma vaisselle en attendant.
Le soleil brille.

Mon espèce de foi

Vous croyez en quoi, vous ?
Avec le temps, j’ai développé sur les restes de mon éducation catholique, une fois que j’ai fait mon tri, une espèce de foi bizarre et personnelle.
Curieusement, en discutant avec d’autres personnes, j’ai constaté qu’il y en avait de quasi similaires.
En gros, c’est ça :
Je crois qu’il existe une sorte de grand mystère, d’immense et infini mystère constitué de tout et de rien.
On en fait partie.
C’est indissociable.
Si Dieu existe, alors, nous en sommes aussi une partie.
Comme tout ce qui nous entoure.
Donc, nous sommes reliés.
Les uns aux autres déjà, ainsi qu’à tout ce qui existe, à existé ou existera.

Je veux bien croire qu’il y aie des tas de dimensions parallèles, avec des gens qui s’amusent à piquer nos ciseaux.
Par exemple.
A les faire disparaitre, et réapparaître.
La minute d’avant ils étaient introuvables, et voilà qu’ils ont là, oû on avait déjà cherché.
Ca à l’air impossible, on se dit qu’on a du être distrait.. et si c’était autre chose ?
Ca marche aussi avec les télécommandes, les magazines qu’on a envie de lire.
Bref, c’est un mystère qui s’explique facilement, si effectivement, les objets peuvent passer d’une dimension à une autre.
Je rigole, mais allez savoir ?
L’Univers a certainement le sens de l’humour.

Et Jésus.. pauvre Jésus que l’on mets à toutes les sauces…
Comme Mohamed le Prophète, Bouddhas etc…

bien sûr qu’ils ont existé, ces gens hors du commun qui n’ont pas forcément été compris dans leur temps.
Si on s’en souvient tant d’années après, c’est forcément qu’ils étaient exceptionnels, non ?
Après, il y a beaucoup de manières d’être exceptionnel.

On peut être exceptionnellement mauvais aussi.
La fameuse obscurité qui révèle la Lumière.
En tout cas, une chose est sûre, personne ne détient la Vérité Absolue.
Ou alors, on la détient tous, mais elle nous dépasse.

On la ressent parfois, les soirs d’été quand, couchés dans l’herbe, nous regardons les étoiles et qu’un étrange bonheur nous envahi.
Voilà ma foi.

Elle repose parfois sur des sortes de superstitions personnelles à base de chiffres, de signes…
D’impressions diverses.
Ca n’a pas besoin d’ètre très clair.
Ce que je constate, par contre, c’est que, lorsque j’arrive à garder confiance, en nous, je suis plus forte, et
il se produit des sortes de petits et grands miracles.
Je crois que nos âmes ne peuvent pas mourir.
Parce que c’est logique.
Si nous sommes une part de Dieu, nos âmes aussi..
Elles sont perméables, assemblables, mélangeables, tout en restant unique.
Un truc de fou.
Qui contient tout, mais que rien ne peut contenir.
Nos âmes ne peuvent pas être enfermées, dans rien.
Et c’est logique.
Puisque tout est constitué de Dieu et que Dieu constitue tout.

Je dis Dieu, parce que c’est le premier mot que j’ai appris qui définissait un début de réponse.
Une explication, un sens à tout ça.
Tout devient si logique, pour moi en tout cas.
Par exemple quand on fait du mal, ça nous retombe dessus,
Forcément, puisque nous sommes tous contenu et contenant de la même matière.

Matière est un bien pauvre mot que j’utilise parce qu’à part le mot Dieu, je n’ai pas de mot qui voudrait dire :
Tout et Rien en m’eme temps sur une infinité de plans , de temps, d’espace etc…
Une sorte d’Energie suprême capable de tout, avec sa volonté propre et mystérieuse.
Ca donne le tournis si on médite dessus.
comment parler de Dieu sans évoquer l’Amour ?
La Nature.
Si on observe nos liens, si on observe la Nature même alors, non seulement on ne peut être que conscient de la fabulosité mystérieuse de l’Existence toute entière,
mais on peut aussi la comprendre, à défaut de pouvoir l’expliquer.
J’aime que ça reste mystérieux.
J’aime qu’on se questionne, qu’on recherche du sens en appliquant dans nos vies.
Je déteste qu’on force des gens à s’agenouiller, que l’on juge , que l’on tue en utilisant Dieu comme pretxte.
Comme si quiconque connaissait sa volonté.

Et déjà ?
Est-ce que Dieu a une volonté ?
Ca reste à prouver.

Je déteste ceux qui s’imaginent parler à Dieu comme si c’était un privilège qui leur était accordé.
Que ce n’était possible que dans certains endroits consacrés.
Et pire, ceux qui manipulent les crédules de cette manière.

Il n’y a pas d’Elu.
Il n’y a pas ni d’exclus.
Seulement des êtres humains différents, mais égaux.
chaque seconde, chaque action, chaque pensée transformée en action amènent d’autres question.
>’a-t-il un sens à tout ça ?
Pourquoi ?
Comment ?
On ne sait toujours pas.

Par contre on peut s’améliorer.
Améliorer nos vies et celles de ceux qui nous entourent.
Nous pouvons être inspirants, inspirés, les deux en même temps.
Nous pouvons être tout ce que nous voulons.
Je pense souvent à Freddie Mercury, si je dois donner un exemple.
Et ça m’entraîne vers de nouvelles réflexions.
Sur le génie, le talent, les épreuves de la vie.
Est-ce qu’on choisi nos vies ?
Est-ce qu’un mystérieux destin nous attends?

Pourquoi certains sont-ils éprouvés encore et encore.
Franchement, je n’en sait rien.
Mais je suis heureuse d’avoir l’imagination et la liberté de me faire mes propres idées.

Sur ce, je vous souhaite la meilleure des journées

comment je me remonte le moral

Franchement, avec cet été pourri, il y a de quoi déprimer.
C’est un fait.
Mais se laisser aller à la déprime, c’est dangereux.
Ca mène direct à la dépression, la vraie.
Celle qui s’installe et peut durer des années.
Donc, on se prends au sérieux et on réagit.
Pas besoin de se secouer trop fort.
Il suffit d’une petite pensée de départ, qui va dans le bons sens.
Vous allez voir comme c’est simple, quasi magique et à la portée de tout le monde.
Désolée pour ceux qui aimeraient vous faire dépenser vos sous. moi y compris,
mais remonter son propre moral, c’est tout ce qu’il y a de plus facile à faire par soi-même et surtout :
c’est gratuit.
Une petite pensée.
Voyez la comme le maillon de la chaîne qui va vous servir à remonter.
La marche d’escalier si vous préférerez .
Ou alors, pour les alpinistes, le rocher propice à s’y accrocher.
Et c’est quoi cette petite pensée ?
C’est personnel.
Propre à chacun d’entre nous.
Pourvu qu’elle vous élève.
Et bien entendu qu’elle soit positive.
Tenez moi, hier, par exemple, je n’avais pas trop le moral.
J’ai commencé par me rappeler que je savais comment remonter.
Remonter son moral, c’est comme le vélo.
Une fois qu’on sait, on ne l’oublie plus.
A soi-même d’y veiller.
Ensuite, j’ai pensé que je pourrais écrire sur le sujet.
Autre action positive.
Ce qui m’a entraîné dans d’autres pensées.
Sur mes capacités.
Sur ce que je peux apporter aux autres.
Et petit à petit sont arrivés , de l’extérieur, des éléments que j’ai pris.
Un paquet que j’attendais depuis longtemps.
Des idées pour mon travail.
Cette vidéo que j’ai fait hier.
La fierté d’être capable de calculer des densités pour les pierres.
Ca aussi, c’est simple.
Mais quand on est atteint de dyslexie, ça se complique tout-de-suite.
J’ai du recommencer, persévérer, et au final, j’ai réussi.
J’étais si fière que j’en ai fait une vidéo
Vidéo qui à son tour à du rendre fiers ceux qui me connaissent.
Peut-être que ça les a inspiré.
Donner envie de faire quelque chose.
Ou que ça les as fait rire.
C’est déjà quelque chose.

Voici le principe, le secret de tout :

NOS PENSEES SONT DES ACTIONS.

Il s’agit de faire exactement le contraire de ce qui vous amène à la déprime.

Se rappeler vos actions positives, s’en réjouir au lieu de ressasser vos problèmes.

Ca à l’air si évident.
Parce que ça l’est.
C’est ainsi que ça fonctionne.

vous me direz peut.être, mais comment être positif, quand , par exemple, vos amis vont mal ?
Tout bonnement, parce que ça ne va pas les aider que vous rajoutiez votre peine à la leur.
Ca va l’alourdir au contraire.
bien sûr, il faut un moment pour compatir.
Mais ensuite, le meilleur moyen de soutenir un ami dans l’épreuve, c’est d’aller bien.
De lui transmettre votre joie.
Quelqu’une que je connais qui a ramassé salement ces derniers temps me disait alors que je l’accueillais en souriant :
-Au moins toi tu tire pas la gueule.
Et voilà, parfois , quand c’est trop simple, ça nous échappe.
Mais je vous assure ça fonctionne.
Nourrissez vous de vos pensées positives.
Comme d’une benzine.
Bien sûr, nous avons tous nos problèmes.
Mais s’inquiéter ne sert pas à grand chose d’autre que nous plonger dans le désespoir.

Vous voyez le principe ?
Tandis que vous engrangerez tout ce que vous pouvez de positif, il va se produire deux choses :
D’abord, c’est la loi de l’attraction, d’autres choses positives arriveront de l’extérieur.
Prenez les !!! Accumulez, faites des réserves.
Parce qu’il arrivera aussi un gros trucs négatif-
C’est une sorte de test?
Je le vois plutôt comme un régulateur.
Le positif c’est bien, trop de positif amène à l’exaltation.
On peut se perdre autant dans le positif que dans le négatif quand il y en a trop.
Vous voyez le Yin et le Yang.
Cette figure symbolique de l’équilibre entre ces deux forces.
Il faut un peu de mal dans le bien et vice-versa.
Donc, si une m… arrive, prenez là aussi et transformez la en régulateur.
Ca va vous calmer, et en vous appuyant sur tout le positif engrangé précédemment, faire un équilibre pour vous diriger vers
ce que vous vouliez faire juste avant que ça ne se produise.

Un exemple concret.
Je me sentais prête à faire ma vidéo.
Il me faut du courage pour ça.
Entre ma timidité naturelle et ma dyslexie.
Quand soudain, la porte à sonné.
Je vous épargne les détails, mais croyez moi, ce qui se trouvait derrière était désagréable.
Injuste dans le présent, le passé et le futur.
Mais j’étais joyeuse,.
Alors, je n’ai rien montré d’autre que mon sourire et ça c’est bien passé.
Pendant quelques minutes, j’ai ressassé les conséquences négatives de cette visite.
Et puis, je me suis repris.
Je devais faire cette video, je n’allais pas me laisser déposséder de mes forces.
Mieux encore, ce sale type, j’allais en faire un allié,
pour redescendre un peu de mon excitation précédente.
Ma vidéo n’en serait que meilleure.
Il y a différentes manières d’accueillir une mauvaise nouvelle.

Le tout c’est de ne pas la laisser prendre toute la place.
Surtout si on ne peut rien y faire.
Après, c’est une question de pratique.
Il faut s’entraîner.
On garde le cap du positif, et quand le négatif surgit, on le transforme, on relativise.
Je sais bien que parfois c’est extrêmement difficile.

Je n’essaie en aucun cas de minimiser l’impact d’une mauvaise nouvelle ou d’un acte de méchanceté.
Je dis seulement qu’il est vital, indispensablement vital, de ne pas lui donner toute la place.

Ensuite, j’ai fait ma video, je me suis bien amusée , et j’en étais contente.
C’est un exemple, pour le processus.
J’espère que ça vous a un peu aidé..
On ne devrait jamais l’oublier : nos pensées sont des actions.
Elles ont des conséquences physiques.
Si nous sommes très sensibles, elles seront encore plus fines.
A nous de voir ça comme une chance de mieux anticiper, de mieux comprendre, et d’ainsi, de mieux avancer dans les mystères de la vie.

Il n’y a pas de honte à se sentir atteint, à éprouver des sentiments.
Il m’arrive d’être jalouse, d’être envieuse, de juger durement les gens.
Et même d’être carrément méchante.
Mais je comprends, de mieux en mieux avec l’âge, que cette méchanceté, cette jalousie et cette envie ne font du mal qu’à moi.
Et je m’aime plutôt bien.

Je fais tout pour.
Je contemple mon ventre en me disant que c’est le lieu sacré de la vie.
De la mienne, de celles de mes enfants.
Je me réjouie d’avoir encore tant de choses à apprendre.
Je me réjouie d’avoir des ami,es si intéressantes, et si aimantes.
Au lieu de me lamenter d’être seule, je leur écris un petit mot gentil, juste comme ça en passant.
Chose que je n’aurais pas pu faire dans ma jeunesse sans internet.
Internet est un outil fabuleux.
On a tous des choses à apprendre les uns des autres.
Transmettre notre savoir, partager notre savoir.
Au lieu de copier coller les mêmes grandes phrases, ou poster un millionième selfie de soi.
Au lieu de démolir, de rechercher les failles chez les autres,
trouver plutôt ce qui nous uni.
Nous sommes des Terriens.
chaque jour, chaque minute, nous avons le pouvoir d’améliorer nos vies et celles de notre entourage.
Est-ce qu’il faut renoncer à la paix, parce qu’il y a des guerres ?
Est-ce que nous savons déjà tout sur tout ?

Hier soir, je repensais a tout ce que nous avons déjà accompli.
A quel point c’était parfois difficile, mais nous l’avons fait.
Nos cerveau sont d’une telle complexité.
nos organismes…
Nos sentiments.

Est.ce que nous aurons plus d’amour avec un ventre plat ?
Je dis ça pour rigoler un peu.
Pas besoin d’être trop sérieux tout le temps.
L’humour aussi est une formidable façon de célébrer la vie.
Nous sommes tellement impatients.
Alors que chaque seconde est une opportunité de s’améliorer, on voudrait que le temps passe plus vite pour obtenir ça ou ça…
Et quand ça vient enfin, ce n’est jamais vraiment ce que nous voulions.
Alors ?
Autant vivre l’instant.
Sans oublier de faire des provisions de positifs.

Imériale 2024 les pendules à l’heure

15h. La magnifique et si sympathique fête du village de St-Imier doit s’arrêter net , une décision prise en commun par le comité et les autorités communales , pour cause d’avis météo alarmant.
Certains ne sont pas contents.
Forcément, le manque à gagner sur les stands sera conséquent.
Mais que serait-il, en terme de perte matériel, voir de dommages humains, si , comme à la Chaux-de-Fonds récemment , le vent soufflait si fort qu’une grue s’est écroulée,
faisant 1 mort et une quarantaine de blessé ?
Sans aller jusque là, j’ai assisté, sur un ancien marché, avec quelle rapidité la tempête peut faire des dégâts.
Ma chère Doris, s’est retrouvée piégée entre deux stands, qui se sont pratiquement envolé.
Ses lunettes ont giglé de l’autre côté de la rue, et la barre qui est tombé sur son poignet aurait pu le casser.
Elle en a souffert pendant des semaines.
Juste un petit coup de vent, et quelques gouttes de pluie.
Alors, vous imaginez, une vraie tempête ?
Dans une rue étroite comme celle de St-imier, sans possibilité de se mettre à l’abri.
Ca aurait pu être une tragédie.

Une tragédie, nous l’avons connue, quelques années auparavant, à Bienne , pendant la fête de la gymnastique.
Je me souviens encore des hauts.parleurs avec l’annonce suppliant les gens de rentrer chez eux.

Souvenez vous .
C’était en juillet 2013.
L’alerte météo ne prévoyait pas une tempête aussi forte.
En quelques secondes, les vents ont balayé l’immense tente de la manifestation et tout ce qui s’y trouvait.
Bilan : 1 mort, une centaine de blessé et des millions de perte.

Sur ma terrasse, une couche de plusieurs centimètre de grelons.
Je n’en ai jamais vu, ni revu autant.
Quand le vent s’est levé, j’étais dehors, en vélo avec ma petite-fille .
J’ai vu un de ces gros parasol de terrasse traverser la rue, avec un vélo accroché après.
Je me suis dépêché de rentrer.
Le vent qui soufflait à 120 km heure a comme balayé l’air.
C’était étrange et contradictoire, on pouvait à peine respirer.

Le directeur de la manifestation n’a au final pas été inquiêté malgré la procédure contre lui.
Parce que l’alerte météo ne prévoyait pas une tempête aussi forte.

Sachant tout ça, qu’aurait du faire les organisateurs ?
Déjà, ce n’est pas eux qui prennent la décision seuls, les autorités communales interviennent aussi.
Par contre, ils doivent l’appliquer.
Ce que je trouve assez injuste.
Ou en tout cas difficile.
Parce que ,si beaucoup ont compris que c’était pour leur bien et ont sagement remballé leurs affaires,
d’autres se sont révolté.

Je précise que, ne faisant pas partie de l’organisation, même si je suis mandatée comme photographe, et ne venant pas de St-Imier, j’estime être une observatrice impartiale.
Ce que je dis n’engage que moi et personne ne m’a demandé d’écrire ce texte.

Voilà ce que j’ai vu et voici ce que je pense :
Chaque année, les jeunes organisateurs de l’Imériale finissent le week-end sur les genoux.
Le samedi déjà, j’en ai rencontré une qui avait les pieds en sang à force de sillonner la rue pour s’assurer du bon déroulement.
Quand je lui ai dit de rentrer chez elle, elle ne voulait pas.
Il fallait déjà prévenir tout le monde .

Personne n’était aussi déçu que ces gens qui ont passé l’année à planifier l’événement pour qu’il soit beau.
Ils travaillent bénévolement .
La fête était belle, sympathique, avec de jolies animations, des carrousels pour les enfants.
Des D.J. des chanteuses.
Les stands des commerçants locaux.
Le génial graffeur Soy qui partageait sa passion.
La bourse aux jouets pour les enfants.
Des jeux pour les enfants.
C’est de toutes les fêtes auquel j’ai assisté dans ma vie, dans tout les coins de Suisse, celle qui en fait le plus pour les enfants.

Le matin, le soleil brillait.
Il faisait chaud, de plus en en plus.
J’ai pu voir le concert au milieu de la rue, donné par le magnifique Corps de musique de St-Imier et son expressif chef- d’orchestre.
Musiciens talentueux, musiques choisies. C’était magnifique.

J’adore l’Imériale de St-Imier.
C’est l’occasion pour moi d’y retrouver des amis.
Émotionnellement c’est parfois si intense que quelques heures me suffisent.
J’y suis allée le matin.
J’ai photographié cette fête comme elle était, belle et sympathique.
Avec une bonne ambiance.
Les gens mangeaient, dansaient, se promenaient dans les stands et c’était parfait.
A 15h la pluie est tombée, comme prévu.
Moins fort que prévu, et c’est tant mieux.
Il aurait du y avoir des dégâts pour justifier la décision d’arrêter?
`Franchement ….
Soyez heureux de ces heures de joie.
Le week.end précédent, sur le marché de Bienne, la pluie est tombé pratiquement toute la journée.

Ca me permets de relativiser.
Après , chacun voit la vie à sa façon.
Il y a les bons et les mauvais perdants.
Des arguments qui se tiennent et d’autres qui suintent,,
Je sais une chose, les organisateurs font un travail remarquable, que personne ne fait, ni ne ferait à leur place.
Ils ne sont pas si nombreux.
Ils ont aussi des familles, des passions .
Ils se donnent à 100 pour 100 .

Quant à moi, je suis de Bienne, et pourtant, je préfère mille fois l’Imériale à la braderie qui a lieu le même jour.
Pourquoi ?
Parce qu’il me semble que la Braderie devrait mettre en avant les commerçants biennois.
Au lieu de ça, tout les deux mètres, je vois des péruviens qui vendent les mêmes m… euh.. choses.

Je suis une photographe biennoise reconnue pour photographier les gens de Bienne et Bienne , pourtant même après le magnifique article avec ma photo en première page
dans le Biel-Bienne, je n’ai à ce jour jamais été engagée par ma ville.
Je viens à St-Imier, parce que c’est ma région, parce que j’y ai habité aussi.
Mais surtout parce que j’apprécie le travail des organisateurs.

Au début, j’ai répondu à une annonce.
Je l’ai fait bénévolement , et ensuite j’ai reçu un défraiement pour mon train et mes frais.
Mais si je calcule mes heures de présence et mes heures de travail sur l’ordinateur pour trier mes centaines de photos, on en arrive à un travail bénévole.
Ce que je fais avec plaisir.
Perdre de l’argent sur un stand, je sais ce que c’est.
Il m’est arrivé de ne même pas gagner assez pour payer ma place .
Donc je compatis.
Rester positif, ce n’est pas donné à tout le monde.
Souvent ceux qui n’y arrivent pas affrontent déjà d’autres terribles difficultés.
Et ça aussi il faut le prendre en compte.

Tant qu’on a de la compréhension et du respect pour ceux qui rendent la fête si belle.

Mes Ladys et moi

J’ai des amies véritablement passionnantes.
Autant celles que j’ai depuis toujours que celles que j’ai trouvé en chemin et les nouvelles que je découvre.
Si vous saviez !
Elles sont si différentes, mais leurs points communs sont toujours : des histoires de vie riche et des blessures, parfois très graves autant physiquement que moralement, mais qu’elles ont réussi à surmonter avec un immense courage.
Ca me fait penser à ma cousine préférée.
Elle aussi est comme ça.
Ces femmes là, quand vous les voyez, elles n’ont en apparence, rien d’extraordinaire.
Pourtant ce sont des héroïnes, qui ont vaincu le cancer, par exemple.
Qui se sont relevée après avoir été abandonnées comme de vieilles chaussettes par un mari qui voulait plus de jeunesse.
Qui ont élevé seule leurs enfants, voir les enfants des autres.
Qui, prise au piège d’une relation toxique, ont su s’en défaire et recommencer une , voir plusieurs autres vies.
J’en ai même à qui il est arrivé des horreurs à peine croyables.
Quand je dis des horreurs, je n’exagère pas.
Je parle.. ne lisez pas plus loin si vous êtes sensibles !

Je parle de viols , de tortures psychologiques et physiques.
J’en connais même une qui après le pire des abus à été laissée pour morte et enterré vivante.
Et lorsqu’elle à enfin réussi à se dégager, et à rentrer à la maison,
multi.traumatisée et blessée… vous n’allez pas me croire et pourtant c’est vrai :
elle s’est fait engueuler pour être rentrée en retard.
Et le monstre court toujours.

Enfin, depuis le temps j’espère qu’il a eu ce qu’il mérite.
Ce que je veux dire, c’est que toutes ces épreuves dont je parle, j’en ai aussi connu quelques unes dont j’ai déjà parlé. je ne vais pas revenir là-dessus.
Ce n’est pas un concours, ni même un alignement de souffrances.
Voilà ce que je veux dire.
Quand on a vécu des événements traumatisant,
ou simplement parce qu’on sait qu’ils existent, alors, les petites vexations, les pointes, les manques de respect de la vie quotidienne nous atteignent,
mais nous semble sans importance.. en comparaison.
C’est justement l’erreur à ne pas commettre : sous-estimer le pouvoir destructeur des petites remarques.
Des petits gestes,
Les petites remarques et les petits gestes irrespectueux sont comme des doses de poison.
A force, on se croit immunisée.
Ou pire, on en souffre, mais on ose à peine en parler, par peur de passer pour une chochotte.
Une éternelle victime.
Et personne n’aime les éternelles victimes.

Voilà le point, nous avons besoin d’être aimée.
C’est un besoin humain, naturel,
On peut mourir du manque d’amour.
D’un coup, quand celui-ci nous est si brutalement retiré que c’est insupportable.
Ou petit à petit sombrer dans la déprime.
D’où l’importance de savoir bien s’entourer.
D’être aimable pour être aimé,e.

J’en reviens aux sales petites remarques, aux coups d’oeil salissants aussi, et autres gestes rabaissants.
Les pires viennent de nos propres familles.
Ce sont les pires parce qu’ils nous atteignent le plus.
Le manque d’écoute, l’indifférence.
Ca se manifeste aussi dans son travail, quand il n’est pas reconnu, quand on se sent ignoré, déconsidéré.
J’insiste profondément pour dire à quel point il est vital de refuser , voir de fuir ces comportements susceptibles de nous faire du mal.
Regarder quelqu’un et lui dire simplement : je n’apprécie pas que tu me parles comme ça… ça devrait être possible.
Si ça vous atteint, l’autre ne devraitrien trouver à y redire.
Ce sont vos sentiments,
Si vous êtres hyper-sensible comme moi vous savez de quoi je parle.
Le sujet est très vaste.
On en arrive aux spécialistes ; ceux qui arriveront à vous pousser à bout en faisant croire à tout le monde que c’est vous le coupable,
Parce que eux, ils sont « tellement gentils » et vous vous dites ce que vous pensez.
Bon je vais arrêter là pour aujourd’hui en finissant comme ça :
Je suis hyper fâché contre ceux qui passent leur temps à dénigrer les autres.
Surtout quand c’est de mes copines qu’il s’agit.
Elles en arrive à perdre confiance en elles.
Beaucoup de femmes sont comme ça.
D’hommes aussi, mais je vais parler de ce que je connais,
Le pire, c’est qu’à cause de ça, elles vont reporter leur manque de confiance sur leur image.
Leur physique.
Et fatalement sur leur esprit.
Alors que ce sont des femmes admirables, courageuses etc…
En gros, je dis que de petites remarques et des personnes mal intentionnées , voir inconscientes du mal qu’elles font , peuvent détruire le potentiel d’une femme.
Ca me rends dingue !
C’est un gaspillage énorme.
C’est presque un crime.

Heureusement, il y a des solutions.
La première consiste à se serrer les coudes.
A faire attention à ne pas devenir soi.même une agresseuse.
A cultiver les bonnes amitiés, avec des femmes d’expérience qui sauront quoi dire,

J’arrête là parce que je suis encore fatiguée.
Mais je sens ces dernières semaines comme une sorte de déblocage.
Comme dans un jeux vidéo, quand on a remporté la partie et qu’on arrive à un niveau supérieur.
Je n’ai plus cette impression de tourner en ronds que j’ai eu pendant des années.
J’ai enfin réussi à devenir végétarienne.
Je n’éprouve plus du tout le besoin de me maquiller,
J’aime mon ventre, parce qu’il est digne d’amour comme le reste de ma personne.
Je n’ai plus peur de ce qui pourrait arriver,
Je dors mieux.
Je ris plus souvent.
J’ai envie d’apprendre. Et il en reste tellement des choses à apprendre, tellement plus que ce que je connais déjà
Je sais que de belles choses vont encore m’arriver et j’ai hâte, mais en attendant, j’aime ma vie.
J’ai des amies formidables.. je vous disais.
Des enfants et une petite-fille fantastiques.,
Et une terrasse fleurie qui me sert de lieu de travail,
Franchement…
Je crois que je l’ai bien mérité.

Une journée au marché

Cette journée, quand j’y repense, je pourrais en faire un film.
Un beau film sur la résilience.
Sur les rencontres improbables.
Sur la multiculturalité qui se vit d’une manière si particulière chez nous à Bienne.
En vérité, quelque part, elle s’efface.
A Bienne, nous sommes biennois.
Au marché, nous sommes des marchands.
Ce jour là, nous sommes seulement des êtres humains.
Seulement ? Simplement ?
Ca peut être extraordinaire .
Hier, ça l’était, clairement.
Je vous raconte.
en résumé cette journée qui a commencé de manière si pénible et au final s’est révélée si riche.
Ca me prendra du temps pour le faire justement.
Alors je vais le faire, comme un aide-mémoire pendant que ma mémoire est fraiche.
Pour le garder comme un trésor que je vais exploiter, une mine plutôt.
Tant c’est inspirant.

Vous allez comprendre.

D’abord, le contexte.
Bienne 7h15 du matin.
Avec ma poussette ancienne bien chargée, je roule le long de la rue de la gare en direction de la place Centrale.
Je me félicite de n’avoir rien oublié,
Je fais la liste encore une fois dans ma tête quand surviens l’évidence …
Ma chaise !
J’ai oublié ma chaise!déboulant d’une rue adjacente, arrive Maryline et son chien.
Maryline qui habite tout près.
Maryline qui comprends tout de suite le problème.
Maryline, comme un signe que je devais être là, que la journée se passerait bien,, puisque , 5 minutes plus tard, j’ai une belle chaise mauve chargée sur ma poussette.

7h30 j’arrive sur la place Centrale,’
La grande majorité des artisans ont répondu présent, pour le marché de la place centrale, à Bienne.
Celui qui a lieu une fois par année.
L’ambiance n’est pas trop joyeuse, vu le temps.
On le sait.
Nous avons tous consulté nos applications météo qui disaient toutes pareilles.
Pluie et nuageux, dans le meilleur des cas.
Nous sommes venus quand même, remplis d’espoir.
Certains ont travaillé pendant des mois pour ce jour là.
Produit, créé.
Ceux qui ont de la chance sont soutenu.
Par le papa qui amène sa fille, qui fait de la pyrogravure, et l’aide à tenir son stand.
Par le copain, qui supporte sans rien dire, celle qu’il aime.
L’amie, la soeur, la mère.
Il y a beaucoup de femmes parmi les marchands.
La seule avec qui je ferais le marché n’était pas disponible cette année.
Mais ça ne me faisait rien.
Ce qui est appréciable entre autre, sur les marchés que j’ai fait à Bienne, c’est la solidarité.
Il n’est pas rare de se retrouver à tenir deux stands en même temps pendant que l’autre va au toilette ou se chercher à manger.
Bref.
Nous sommes tous là ou presque , à installer nos affaires, prêt à affronter cette journée pluvieuse.
Sachant aussi ce que ça signifie.
Pas de soleil , pas de client.
On garde espoir quand même.
On installe des bâches préventives.
Comme on peux.
A ce propos , j’ai appris quelque chose ; la bâche se fixe sur la barre du côté intérieur.
C’est ce que j’aurais du faire.
En même temps c’est la première fois que j’affrontais un orage pareil.
Celui qui s’est déversé sur nous alors que la plupart n’avait pas fini de s’installer.
Pendant 1 bonne heure on ne pouvait rien faire d’autre que protéger du mieux possible nos affaires,
et nous même.
Bilan, j’étais trempée.
Des pieds à la tête.
Heureusement, j’avais prévu le coup pour mes affaires.
Tout ce qui était fragile , je l0avais protégé préventivement par du plastique.
Alors, que faire d0autre que rester là, et espérer ?
Mettre à profit ce temps pour faire connaissance avec les autres marchands .
C’est ainsi que j0ai découvert deux femmes géniales.
Véronique de Bienne , qui vendait des bougies parfumées en face de moi sur la droite.
Et Hectorine de Madagascar qui proposait des épices de son pays en face de moi sur la droite .
Le stand d’à coté ?
Plus personne au bout de 30 minutes de pluie.
Madame n’a pas supporté, et monsieur a du tout replier.
Pourtant, elle aussi faisait des bougies qui ne risquait pas grand chose.
Par contre, sa jolie déco a ramassé.
Ses cornets en papiers aussi.
De très mauvaises humeur, Madame à donc ordonné à Monsieur de ranger, et rapidement,
J’ai essayé de les prévenir que le règlement du marché ne permettait pas de partir avant la fin.
Principalement parce que ça dérange les autres marchands, .
C’est aussi une question de respect.
Le nombre de place est limité.
Ceux-ci sont parti donc, sans avertir le policier de service qui veille au bon déroulement du marché.
Une petite parenthèse pour présenter Monsieur Günziger.
Sous ses dehors de policier sérieux, suisse-allemand, se cache une personne bienveillante .
Toujours respectueux et juste, Monsieur Günziger est apprécié par tout les marchands qui le connaissent.
Il n’y a pas beaucoup de règles à respecter, sur le marché.
Elles sont toutes justes et adaptées.
Le reste est une question de respect.
Sauf pour Monsieur et Madame qui se sont enfuis, comme des voleurs, sans dire au revoir à personne et surtout sans prévenir
Monsieur Günziger.
Grave erreur.
C’était leur premier et dernier marché des artisans biennois.
C’est ainsi.
Les places sont attribuées par décision.
On est accepté si on corresponds aux critères.
Elles ne coûtent que 50 francs et pour ce prix là, la ville fourni un beau stand couvert large de plus de deux mètres.
Pour 5 francs de plus on à même l’éléctricité.
Refermons la parenthèse avec Madame qui se ramasse deux litres d’un coup en décrochant la bâche,
Le Karma.

En même temps, devant leur stand, une flaque d’eau de 4 cm dissuade les rares clients de passer par là.
Ceux qui la voient font le tour.
Malgré tout ça, entre nos trois stands, la bonne humeur règne.
Spontanément, on se regroupe pour discuter un peu.
Véronique m’apprends que c’est son premier marché.
Tandis qu’Hectorine avec son compagnon son des habitués.
Les bougies de Véronique sont dans de ravissantes boites en métal colorées.
Les épices d’Héctorine dans des éprouvettes transparentes.
Pour quelques francs.

Les heures passent.
L’orage aussi.
Le soleil revient sous forme humaine.
c’est ma Véronique.
Avec sa soeur Pascale.
Je suis tellement heureuse de les voir, je plonge dans es bras comme un naufragé sur une île déserte qui voit arriver un bateau.
Sa voix, sa douceur, ses vibrations d0amie chère aimante et aimée me font un bien.
Je suis requinquée pour affronter la suite de la journée.
Après, c’est drôle, ce phénomène qui arrive souvent quand je fais le marché.
Les visites se succèdent, les unes après les autres.
Je suis fatiguée, j’ai peur d’en oublier.
Je vais garder ça pour quand je réécrirai cette histoire avec tout les détails.
Chacun à contribué à la rendre belle
J’ai pris des photos avec Doris, parce qu’elle m’a fait rire, ma Doris, qui est arrivé au ralenti avec le sourire, malgré la pluie, malgré ses circonstances particulières.
Elle est sorti et venue exprès pour moi.
Comme Véronique, comme Eliane qui est passé juste après faire une provision de cartes.
Des femmes qui sont capables de résilience et d’apporter du sourire aux autres tout en vivant des choses extrêmement difficiles.
Je constate que c0est le cas de toutes mes grandes amies.
Autant j’apprécie de les voir, autant je ne pourrais jamais leur en vouloir de ne pas venir, quel que soit la raison.
Etre avec moi, juste un moment par la pensée, c’est déjà beaucoup.
Dans ce monde ou nous sommes tellement sollicités, et qui peut être si superficiel, entretenir l’amitié lui donner sa juste valeur
s’explique avant tout par la pensée. Par les sentiments.
Le lien qui nous uni est dans notre coeur, invisible, mais tellement juste et vrai qu’il fait du bien , même à distance.

Je suis absolument convaincue que ces pensées m’ont portées ce jour là.
Sinon je ne sais pas comment j’aurais supporté ces dix heures à voir tout mon travail ruiné par le temps et tenir le coup
Sur le marché, j’ai aussi discuté avec un jeune homme qui fait commerce des pierres depuis plusieurs années.
J’ai vu son enthousiasme quand je lui ai parlé de mon projet.
Comme il m’a prise au sérieux et son envie de partager ses connaissances.
Signe que je suis sur le bon chemin.
J’ai parlé avec Pierre aussi.. un nom prédestiné 🙂 .
Lui, il a des connaissances dans énormément de domaines.
Et c’est pareil , je sais que je peux compter sur lui.
J’ai vu Chouchou, aussi, Jacqueline, qui vient toujours me faire son petit coucou qui fait du bien.

Ensuite, il y a eu Monica,
Et Kimberley, sa fille de 8 ans.
Monica est une amie de plusieurs années que j’ai connu grâce aux shootings que j’organisais sur et dans l’ancienne Coupole.
a fille a 8 ans.
A ce moment là de la journée, j’étais particulièrement trempée, Monica qui habite tout près m’a gentiment proposé de m’apporter un pull.

C’était aussi l’heure de payer sa place.
Monsieur Günziger nous laisse toujours le temps de gagner un peu d’argent.
50 francs le prix de la place et exactement la somme que j9ai gagné jusque lé.
Comme un reset…
Une remise à zéro. pour attaquer le stade suivant.
Le niveau supérieur.
Je me remets en boule assise sur le stand vide.
Piquant du nez sur un bracelet de perle que j0essaie de faire,
Tant je suis épuisée, par les deux nuits précédentes de stress ou j’ai à peine dormi.
Et les heures supplémentaires à tenir le coup, dégoulinante et gelée.
Je précise que je ne me plaint pas, je raconte seulement.
Vous vous rappelez ?
Au final ce sera une super journée.

Donc j’attends ,,, une accalmie, un éventuel client et l’orage est de retour, redoublant de violence.
Des trombes d’eau se déverse sur nous et nos affaires.

J’ai si froid, mes souliers sont tellement trempés, mon dos aussi que j’ai passé le stade du grelottement.
Je suis presque en transe,

Quand soudain…. arrive cet ange,
cette bonne fée d’à peine 8 ans .
Une fée qui ne parle pas ou presque,
Elle m’apporte un pull.
Et je vois aussi qu’elle s’est amené une chaise.
Je suis si fatiguée que je passe par dessus l’étonnement et l’étrangeté de la situation.
Je demande :
-Tu viens me tenir compagnie ?
Elle réponds seulement : oui.
Je lui demande si elle veut apprendre à faire des bracelets ?
Et pareil, elle me dit oui.
Je lui montre, je prépare le fil, l’aiguille spéciale.
Elle est d’une attention rare.
Elle à 8 ans je vous rappelle.
Elle scanne chacun de mes gestes pour les reproduire à la perfection.
Sa compagnie est tellement réconfortante.
On ne parle presque pas.
Juste pour l’essentiel,
et tandis qu’il continue de pleuvoir autour de nous, je me réchauffe.
Je ne sens plus le froid.
Plus la fatigue.
Je suis simplement bien.

Et les clients commencent à arriver.
Pour moi, pas tellement,
On vends rarement des bijoux quand il pleut.
Par contre, j’ai pris , avec plaisir, en charge la surveillance du stand d0en face.
Je suis ravie de vendre quelques bougies pendant que Véronique discute avec ses amis, su restaurant de l0Arcade.
Je me réjouie à chaque vente de lui en faire la surprise.
Et voilé, enfin, la première et la seule cliente de la journée que je ne connais pas.
Une touriste allemande.
Elle à flashé sur une de mes créations spéciales.
Un collier conceptuel à plusieurs grandeurs.
Non seulement elle comprends le système mais en plus elle le veut vraiment.
Je baisse le prix pour ‘être sure qu’elle l’achète.
Et elle le prends.
50 euros, qui font tellement de bien,
Ensuite, c’est magique.
J’explique à Kimberley qui si je vends un bracelet qu’elle à fait je lui donne une commission.
Elle pose le bracelet dans le stand,
Retourne à sa place,
Chantal arrive.
Et vous devinez la suite.
Sans le savoir, parmi tout les bracelets, et il y en a, elle choisi celui de Kim.
Bon, il était rose.
Chantal et le rose c0est une histoire d’amour connue, célèbre même.
Mais pas pour Kimberley, qui ne pouvais pas savoir non plus que Chantal allait venir.
Je suis ravie.
C’est tellement gratifiant de vendre son travail.
Je vois Kimberly tellement contente aussi, et motivée.
Tout ça se passe sous la pluie, mais presque au ralenti, comme dans un rêve,
La journée se termine avec une Véronique reconnaissante qui m’offre une bougie et se paye une paire de boucles à pompons rouges.
Une femme chaleureuse cette Véronique, vous avez bien compris qu’il y a deux Véronique dans mon histoire, celle qui est mon amie depuis plus de 40 ans, et celle que je découvre sur le stand d’en face.
J’ai une espèce de mini coup de foudre amical.
Différent de celui que j’avais eu pour ma Véronique au pull vert ,,, encore toute une histoire, mais elle m’a plu tout de suite, cette femme positive et sympathique,
Franche aussi.
J’espère que la vie la remettra sur mon chemin.
Sa confiance m’a honorée.
La petite Kim m’aide encore de son mieux à ranger,
Je la raccompagne jusqu’à la route, en lui promettant de lui en apprendre davantage puisqu’elle le veut.
Cette petite fille, je vous dis, c’est une évidence absolue, sait ce qu’elle veut.
Elle a une volonté hors normes.
Une intelligence hors norme
et une force de caractère que je ne me souviens pas avoir vu avant elle,
Elle ira loin,
Très loin.
Elle fera ce qu’elle veut de sa vie, portée par l’Amour inconditionnel et la confiance de sa maman.

Et, quand elle sera fatiguée de sa carrière internationale, peut.être s’amusera t elle à faire des bracelets en perles avec ses enfants si elle en à.

L’histoire pourrait se terminer l’, mais non,
Sur le chemin, une guitare, une voix, le spectacle d0un groupe avec sa batteuse au grand sourire, qui s’éclate avec ses baguettes me stoppe sur la route.
Ce sont les Between Bars
Je capte juste les trois dernières minutes de leur show.
Et quand le guitariste remplace la dernière note du chanteur par un son…
je pleure,
Tout le monde est saisi par l’émotion de ce groupe si génial qui joue humblement dans un coin de rue.
La voix chaleureuse, un peu voilée du chanteur.
Le talent des guitares , de la basse, l’énergie de la batteuse.
J’en tremble d’émotion.
Ca me donne encore la force de rentrer chez moi,
Et là, je m’écroule,
les poches presque vides mais
le coeur et l’âme emplie de bonheur.

Plus motivée que jamais.

Je vous avais promis une belle histoire.
J’espère qu’elle vous a plu.

Apprendre encore

Une chose en amène une autre.
Je veux devenir la nouvelle reine des pierres biennoises.
A ma façon.
J’en ai appris suffisamment ces dernières années pour savoir comment m’orienter dans cette direction.
Ce qui est génial, quand on est sur la bonne voie, c’est que le savoir rentre naturellement.

J’ai acheté une dizaine de pierres différentes.
Je pensais avoir un peu de peine à apprendre leurs noms.
Et non…
Apatite, cornaline, agate noire, turquoise africaine ou jaspe africain, quartz rose, jade violet (Angélite), Améthyste… etc..
Ca rentre tout seul’
J’admets que, si j’ai eu quelques réticences à m’y mettre, c’est à cause de toutes les arnaques et autres croyances dénaturées qui circulent dans le monde impitoyable des pierres.
Quand on connaît les conditions de travail dans les mines aussi.

Entre la turquoise qui est en réalité du jaspe et la shungite vendue une fortune (alors qu’en Russie on l’utilise pour fabriquer des tuiles…)
forcément il y a de quoi être potentiellement dégoûtée.

Sans oublier les propriétés quasi magiques des pierres qui , en période de Covid deviennent toutes des pierres protectrices, et le pompon :
la pierre de naissance qui diffère suivant les pays , les sites, les époques…
En gros, les bijoutiers ont créé une liste en se basant plus ou moins sur des écrits anciens, (je demande à voir ) pour vendre et mettre en avant certaines pierres.
Beau boulot les gars, aujourd’hui encore, il y a des gens qui portent des pierres qu’ils n’aiment pas, parce qu’elles seraient celles qu’on leur à attribué.

Il y a pleins de moyens comme ça pour mettre en avant une pierre plutôt qu^une autre,
En l’éclairant comme il faut par exemple.
Enfin bref,
Ca m’a freinée.
Mais ma fascination des pierres est plus forte que tout.
Je vais donc me procurer les outils nécessaire à leur authentification et chercher les meilleurs fournisseurs avec le meilleur rapport qualité prix.

Saviez vous que pour authentifier une pierre, on peut par exemple tirer un trait en la frottant sur une surface de porcelaine, et suivant la couleur avoir la réponse ?

Les pierres ont 4 sortes de propriétés générales ; Santé, prospérité. Amour et la protection .
Seule l’Améthyste , qui est considérée comme la reine des pierres, agit sur tout les domaines.

C’est assez fou les propriétés qu’n attribue à cette pierre. l’améthyste.
Elle permettrait de se libérer des addictions, et même des relations toxiques.
Elle aide au pardon à la guérison de l’âme et du corps…
Favorise la concentration, la création,
libère des angoisses et des cauchemars, calme les nerfs .. etc.. etc..
C’est tout juste si elle ne fait pas la vaisselle !!

Voilà pourquoi je me dis que rien ne remplace l’énergie de notre volonté propre.
Je vois les pierres comme des sortes de moyens adéquats de renforcer, d’utiliser cette énergie.
La vaisselle est un bon exemple,
Il nous faut une éponge pour ça,
L’éponge toute seule ne sert pas à grand chose.
Mise dans le mains de quelqu’un qui veut bien faire, alors… ses propriétés seront parfaites pour récurer vos assiettes.’
C’est une métaphore qui n’est pas d’une grande beauté mais je débute, je vais trouver mieux .

Je veux créer des bijoux, comme je le fais déjà, avec des pierres testées.
Avec des perles et des cristaux magnifiques,
Et le truc en plus ; l’énergie créatrice que je mettrai dessus.
L’énergie créatrice renforce les créations.
Elle leur permet parfois de traverser les siècles.

En gros veux créer des talismans,
des bijoux porte-bonheur, qui pourront être aussi humble qu’une paire de boucle d’oreilles avec un arbre de vie et des pompons menthe givrée.
Comme celles que j’ai fait pour Fran,
Elles lui vont tellement bien,
Elles pas besoin d’avoir de pierre dessus, pour avoir de la puissance.
L’énergie de Fran qui les a voulu comme ça, combinée à la mienne , suffit.
Largement !
Et si quelqu’un offre le bijoux, alors l’énergie est triplée !
N’est-ce pas merveilleux ?

L’énergie que toutes les créatrices que je connais mettent, quand elles décident de prendre une perle , plutôt qu’une autre, d’intercaler une fleur.. etc..

Je ne crois pas en l’énergie, c’est plus que ça.
J’ai la conviction absolue qu’elle est .. tout.
ce qui nous relie, ce qui nous fait fonctionner etc…
Tout , je vous dis .
Quand on touche un objet, on le charge.

Et la base : la pierre , les pierres qui sont les vôtres sont celles qui vous plaisent.
Celles qui attirent votre regard, naturellement.

J’ai beaucoup progressé ces derniers mois.
J’ai pris confiance,
Grace au soutien de mes amies, à leur extraordinaire bienveillance, je peux.
Merci, merci tellement de m’avoir propulsée jusque là.
D’avoir eu la patience, la compréhension et l’aide nécessaire.

Donc, voilà, la prochaine étape, c’est le marché samedi, trouver un système pour protéger mes pompons de la pluie.
En espérant qu’il ne pleuve pas.

Le temps s’est rafraîchit d’un coup.

On verra bien.
Je serai du côté restaurant de l’Arcade, côté Manor de la place Centrale.
A Bienne,
Votre visite me fera plaisir 🙂

PS Si on est ami sur Facebook, mais qu’on ne s’est jamais vu dans la vraie vie, n’hésitez pas , présentez vous!