Peace and Love

Bien sûr qu’il ne faut pas fermer les yeux.
L’horreur se répands plus vite quand on ferme les yeux.

Je suis bouleversé par ce qui se passe dans le monde, comme jamais auparavant.

Peut-être parce que, pour la première fois, les explications détaillées, les images choquantes diffusées,
me permettent de savoir ce qui se passe, presque minute par minute.

Quand j’étais plus jeune, on avait, le soir, le téléjournal.
En noir et blanc.
Dans nos boîtes aux lettre, le journal *La Suisse*, une fois par jour.

Certainement, nous avions déjà de très bons journalistes, des envoyés spéciaux sur place.
Mais tout ceci semblait bien lointain.
Ca ne me touchait pas.

Maintenant, sur nos écrans, nous voyons tout ce qu’on veut bien nous montrer.
Avec des cartes, comme pour la météo, qui nous expliquent les mouvements des troupes.

On passe et on repasse en boucle des images choquantes.
Toujours les mêmes.
Forcément ça marque.
Au point que ça devient insoutenable,

La guerre se déroule comme la pire des séries.
Avec du suspens.
Vont-ils attaquer ?
Vont-ils riposter ?
Vont-ils vivre ou vont-ils mourir ?

De grands spécialistes viennent commenter, en long en large et en travers ;
nous dire ce que nous devons penser.

Parfois, une voix s’élève, plus intelligente,
plus cohérente et différente.

J’écoute et je retiens ce qui me semble juste.

Le seul parti que je prendrai est celui de la Paix.

Stratégies

J’ai décidé d’attendre d’avoir quelque chose à dire, pour écrire.
En fait, j’ai toujours quelque chose à dire, mais souvent je doute.
Je me demande qui ça va intéresser mon bla-bla.
C’est pour ça que je préfère parler des autres, parce que pour moi, chaque être humain est passionnant.
Par son histoire, par ses expériences, par sa façon de rebondir, chaque personne peut nous apprendre quelque chose.
Alors forcément, si tout le monde est passionnant, je dois l’être aussi.
Si j’arrive à me regarder de l’extérieur, je vais bien trouver quelque chose à dire à mon sujet.
Quelque chose de nouveau.
Je suis une personne qui à quelques soucis avec ses émotions.
La bonne nouvelle c’est que ça s’améliore avec le temps.
Et, franchement, je n’aurais pas cru a possible, tellement elle m’ont pourri la vie dans le passé.
Dans le sens ou j’ai beaucoup souffert.
En particulier dans mes relations amoureuses…
Bon, là, je n’en ai plus, du coup, c’est facile.
C’est une décision que j’ai prise : tant que je serais incapable d’avoir relation saine, je n’en aurai pas.
Je dois comprendre pourquoi c’est si pénible pour moi, et même accepter qu’il est préférable de m’abstenir plutôt que de m’auto-démolir.
Finalement c’est assez facile.
Je re4ois assez d’amour de ma famille.
Quand au côté sexuel, il ne va pas sans sentiment chez moi, du coup, l’abstention est ma solution.
Je me concentre sur des relations que je peux gérer. et qui me font du bien : les relations amicales.
Plus je les développe et plus je les apprécie.
Dans une relation amicale, l’autre n’est en aucun cas une possession.
Ca devrait être pareil à mon sens en amour, mais là, je ne sais pas comment on fait.
C’est beaucoup trop perturbant.

Reste une dernière sorte de relation , la plus importante : celle que j’entretiens avec moi-même.
En cela, mes amies m’aident beaucoup.
A travers elles j’apprends à me connaître et à m’apprécier.
C’est comme ça que ça fonctionne chez moi.
Pour d’autres c’est l’inverse.
Les être humains sont une combinaison de fonctionnements différents.Un peu comme une machinerie qui à l’air ultra-compliquée,
mais qui demande parfois juste de changer de sens pour fonctionner.
Juste un petit paramètre qui fera toute la différence.

A force, je développe des stratégies pour ne plus souffrir comme avant.
Je souffre toujours, mais je sais quoi faire de cette souffrance ; je la mets sur pause.
Je la range dans un tiroir.
J’ai deux possibilités pour aller mieux.
Soit j’attends que quelque chose de positif se passe pour contrebalancer.
Soit, je fais moi-même quelque chose de positif.
C’est ma méthode et elle fonctionne sacrément bien.

Avant de la trouver, voilà ce que je faisait :
Je ressassais.
En boucle, jusqu’à ce que ça me bouffe.
J’en parlais toute la journée.
Je le revivais mentalement encore et encore.
Résultat catastrophique.
J’étais encore plus mal.

Mais cette chose dans mon tiroir, elle y est encore.
Et quand je l’ouvre, elle ressort parfois diminué, parfois intacte, ou même décuplée.
Je vous donne un exemple concret :
Disons que quelqu’un vous à fait du mal.
Vous à fait des reproches injustifiés, à menti, et essayé de vous causer des problèmes.
La totale.

Donc ca arrive, je mets ça dans le tiroir, je trouve du positif pour contrebalancer.
ok, mais voilà que je tombe sur la personne.
Si c’était moins grave, je pourrais toujours en parler, essayer de régler ça par une discussion productive.
Mais ce n’est pas toujours possible, quand la blessure est profonde.
Surtout si l’autre persiste dans son comportement agressif.
A ce moment là, je reste à distance.

Entre temps j’ai examiné la situation.
Fait la balance des torts.
Si je n’ai rien à me reprocher, j’attends que l’autre se calme.
Si ça n’arrive pas, tant pis.
Je resterai à distance le temps qu’il faudra .
Toujours si nécessaire.
Que je comprenne ou pas ce qui motive mon adversaire, je le laisse avec son attitude négative.
Avec le temps je décide si j’arrive de lui pardonner, et de reprendre où non la relation.
Au pire, je l’ignore totalement, comme si il n’existait pas, où comme si il était déjà mort.

Si il fait le premier pas, si il vient s’excuser, tenter de s’excuser, tant mieux.
A moi de décider, suivant l’affection que je lui porte, si je vais le garder dans ma vie.
Une chose est sure : si margé tout la personne persiste à me blesser, alors c’est terminé.
Plié.
Personne n’a le droit de me blesser à répétition.

Je pourrais développer mieux et plus mais j’ai de la peine à me concentrer.
Ce qui se passe à l’autre bout du monde me perturbe.
A la reflexion c’est le même sujet . puissance 1 million.

1 million de personnes coincés dans la bande de Gaza.
Otages de gouvernements qui se déchirent.
La question n’est plus de savoir qui à tort, ni même de rappeler ce que chacun à pu faire.
Pour moi ce qui importe, c’est ce qui se produit maintenant.
Comment arrêter cette folie ?
Aucun tiroir n’est assez grand pour contenir la souffrance d’un million de personnes.
L’horreur de la guerre a toujours existé.
La différence essentielle, c’est que , aujourd’hui, avec toute notre technologie, on la voit.
En direct.
Minute par minute.
Des images insoutenables, des martyres, des enfants, des innocents massacrés.
1 million de personnes déplacés, et combien condamnés à mort parce qu’ils vont rester.
Les dizaines de milliers de personnes blessées, malades, incapables de se déplacer, vont-ils simplement mourir sous les bombes.
C’est impossible de fermer les yeux.
Mais c’est insoutenable.

Au point qu’on oublierais presque l’Ukraine qui souffre plus près de nous.

Le monde est-il devenu fou ?
Mais non.
Regardons l’histoire et nous verrons.
Les atrocités ne datent pas d’hier.

N’avons nous donc rien appris ?
Jusqu’ou faudra-t-il aller pour une prise de conscience universelle ?
Est-ce possible même , qu’un jour, nous comprenions qu’il faut que ça cesse ?

Comme dirait Nabil Diab, cet habitant de Gaza qui ne veut pas partir ; je veux la paix.
Je veux que la guerre s’arrête.
Je veux que ma petite -fille puisse vivre en paix.

Comme je le comprends.
C’est aussi ce que je veux.
C’est ce que la majorité du monde veut.
Alors pourquoi, comment une poignée d’homme peuvent-ils décider du sort de tant d’autres.
Qui attise la haine des populations qui défile dans d’autres pays ?
Sommes nous donc tous des moutons pour laisser la folie des mauvais primer sur la paix des justes ?

Mais que pouvons nous faire ?

Prôner la paix.
Ce n’est pas grand chose en apparence, ça n’aidera pas ceux qui ont souffert,souffrent et vont souffrir.
Mais prôner la paix, pour que cette envie fasse tache d’huile et se repende sur le monde.
Même si on préfère zapper sur Netflix.
Garder dans nos conscience cette volonté profonde de voir notre monde en paix.
Garder espoir, refuser la haine et prôner la paix.
De tout notre coeur, de toute notre âme et de toutes nos forces.
Ou même juste une petite graine, parce que la vie continue, parce qu’on a nos soucis incomparables.
Garder cette petite graine, en refusant la haine.
Refuser de se laisser influencer.
Vouloir la paix.

Qui est Nora ?

Il y a des rencontres qui vous marquent.
Des personnes que vous ne faites que croiser mais qui vous impressionnent .
C’est ce que j’ai ressenti la première fois que j’ai vu Nora.
Quel âge pouvait-elle avoir ? 7 ans, par là, c’était la rentrée scolaire.
Nous étions dans la cour et je vois sa maman, que je connaissais, par contre je n’avais jamais vu ses enfants.
Sa maman déjà, c’est quelqu’un de tout-à- fait passionnant, mais c’est de Nora qu’on parle aujourd’hui.

Déjà, ce qui m’a frappé, c’est son regard.
Ces grands yeux vert-bleu clair. Une couleur unique avec une intensité profonde.

Dans les yeux, on voit l’âme .
J’ai senti la sienne pleine de réflexions, d’intelligence.
Comme une vieille âme qui aurait déjà traversé 100 vies.
En plus de ça, il faut le dire, Nora était déjà extrêmement belle.
Une sorte de beauté de fée : la peau claire, les cheveux sombre et ces yeux…
A un moment, elle m’a vu, elle m’a souri , je ne me souviens plus si je lui ai parlé, mais j’ai su qu’elle resterait dans ma vie.

Des années plus tard, j’ai eu la joie de la photographier avec son mari, enceinte de son premier enfant.
Entre temps, à chaque fois qu’on se voyait, même si ce n’était pas si souvent, on se comprenait toujours instantanément.
Presque sans parler.
C’est le genre de chose à vous faire croire aux autres vies.
Comme si on c’était déjà connu.

Et puis la vie est passée par là.
Je ne vous raconte pas, c’est son histoire. A elle de la raconter ou pas.
Ça lui appartient.
Tout ce que je peux dire, c’est qu’elle à eut son lot d’épreuves, comme beaucoup d’entre nous.
Mais plus dures que beaucoup d’entre nous.

Elle aurait pu sombrer mais elle a tenu bon.

Le fait est que le temps passant, Nora s’est affirmé.

Elle à rassemblé les pièces de son puzzle personnel.
Son intuition, sa sensibilité, sa bienveillance, entre autres.
Sa connexion avec ce monde invisible et mystérieux qui nous parle à tous, mais que certains entendent mieux que d’autres ;
elle a décidé de prendre le chemin qui s’impose quand on a ce don.

Là, je dois ouvrir une parenthèse importante.
Je suis une sorte de septique contradictoire-
Dans le sens où je me méfie extrêmement des gens qui prétendent avoir un don .
Ca me fait penser à ces petits cartons que l’on retrouve dans nos boîtes aux lettres :
Monsieur Amadou Ben Machin, medium international, qui vous délivre du mauvais oeil, vous promets amour santé et fortune…
Ou encore à ces gourous qui pointent du doigt votre dépression pour mieux l’exploiter.
Sans oublier les madames Soleil qui vous donneront les bons numéros du loto.
Je déteste plus que tout les charlatans qui profitent du désarroi d’autrui pour s’enrichir.

Par contre, je suis persuadée que nos esprits ne meurent pas, et que si nous parlons à nos chers disparu, ils nous entendent.
Ils savent quand on pensent à eux.
Je sais que de tout temps, les hommes ont utilisés des supports pour interroger le monde de l’invisible.
Je ne connais rien aux cartes, mais je pratique le Yi-King, le plus ancien livre de sagesse, chinois, qui se consulte au moyen de baguettes d’achillée.
Je crois que lorsque nos intentions sont pures, on peut avoir des réponses à nos questions.

Je crois que tout est lié et que la Nature, l’Univers, ou quel que soit le nom qu’on lui donne , nous guide, nous protège et nous veut du bien.
J’ai parfois des sortes de visions, des intuitions du présent et du futur, pour moi et pour les autres aussi.

En résumé je sais que c’est possible, mais je me méfie.
C’est un vaste sujet et je ne voudrais pas trop m’éloigner.
Revenons à Nora :

Alors quand Nora m’a parlé de ses projets, et proposé de me faire profiter de ses talents j’étais… partagée .
J’avoue.
Malgré tout l’Amour que je lui porte et la grande confiance que j’ai en elle . j’avais des doutes que cela puisse m’aider.
J’étais si persuadée que ma propre connexion avec l’Univers suffisait.
J’ai presque honte quand j’y pense… de l’avoir sous-estimée.
Je voulais bien servir de cobaye mais je doutais.
Plus maintenant.
Vous me direz : c’est facile, elle te connaît.

Mais il ne s’agit pas de ça.

Si je suis tellement convaincue par Nora aujourd’hui, c’est à cause du bien être profond que j’ai ressenti pendant et après notre séance.
Nous étions sur Messenger.
Elle m’a tiré les cartes répondu à mes questions et…
J’avais décidé de garder l’esprit ouvert, malgré mes doutes et j’ai bien fait.

Quand quelque chose est vrai, on le sent, dans nos tripes, dans notre coeur.

Je veux garder pour moi ce qui c’est passé.
Ca m’a bouleversée.
Mais je peux vous parler de la paix durable qui s’est installé dans mon âme depuis.
Dans mon coeur aussi.
Et ce gros poids que j’avais en permanence sur l’estomac s’est envolé
me laissant légère.
En vérité c’est quand ce poids est parti que j’en ai pris vraiment conscience.
En même temps je voyais plus clair.
Comme si la poussière qui masquait mes lunettes c’était dissipée.
J’allais déjà bien avant, mais j’étais encore mieux.
Gonflée de reconnaissance et ouverte sur mes possibilités présentes et futures.
Avec ma conscience comme nettoyée.

A la réflexion, de tout temps dans tout les pays, il y a toujours de personnes comme Nora pour nous relier de façon humble et bienveillante au monde spirituel.

Nora , je la connais, j’ai confiance en elle.
J’ai vu ce dont elle était capable et c’est pour ça que j’en parle.
J’ai toujours été fière d’avoir une amie comme elle.
Maintenant que je la vois se réaliser je le suis encore plus.

Nora c’est une sorte de gitane moderne qui utilise Instagram et Facebook.
Vous la trouverez sous Nora Milena.
Sur sa photo de profil, elle à l’air irréelle, presque trop belle pour être vraie.
Et pourtant.. moi qui la connaît, je peux vous dire que même si c’est une photo travaillée par un logiciel,
elle n’est pas du tout loin d’être vraiment comme ça.
Mieux, en vrai, elle est encore plus belle.
Il n’y a qu’elle pour ne pas s’en rendre compte, c’est dire si elle est humble.
Je l’adore et je n’ai aucun dote sur le succès qu’elle aura dans son travail.
Elle le mérite.
L’Univers sait pourquoi.

Cash la ratounette

Je crois bien que dans ma vie, je n’ai jamais acheté un animal. Ah si, des poissons.
Par contre– j’en ai récupéré.
Beaucoup.
De toutes sortes.
Chats, chiens, rats et cochons d’Inde.
Je m’y connais assez bien du coup, dans leurs domaines.
Alors, quand ma petite-fille est arrivée avec sa petite rate malade, un vendredi soir…

Petite parenthèse : pourquoi est-ce que c’est TOUJOURS le vendredi soir que nos animaux tombent malades ?
Après 17h, quand c’est trop tard pour appeler un vétérinaire, avec le week-end de congé qui suit ?

Elle éternuait, et perdait une sorte de liquide rouge.
Ma gentille vétérinaire m’a expliqué par la suite que ce n’était pas du sang, mais de la porphyrine.
La porphyrine est un un macrocycle hétérocyclique … une sorte de substance qui ressemble à du sang, mais qui n’en est pas.
Enfin bref, elle était encore relativement active.
Du coup, j’ai estimé que la petite rate pouvait attendre lundi.
J’ai écrit à ma vétérinaire préférée pour faire un rendez-vous, en lui précisant bien que je pensais … avec ma « grande expérience »,
que ce n’était pas si grave encore.

Le lendemain matin, la petite Yoshi nous avait quitté.

Dans un sens, j’étais soulagée qu’elle n’aie pas agonisé pendant des heures.
Elle s’est éteinte, tranquillement.

C’est triste à dire, mais 3 ans, c’est presque un âge respectable pour un rat.
Presque, parce que certains ont de la chance, mais la plupart attrapent des tumeurs .
Bref, ce n’était pas le cas.

Restait Cash, la petite soeur que j’avais séparé pour éviter une éventuelle contagion.
Devant la tristesse de ma petite fille, j’ai décidé de l’aider en la prenant chez moi.
La petite ratte, pas ma petite fille.
Ce qui la rendait triste, c’était que Cash se retrouvait seule.
Et que faut-il faire ?
Dans la loi suisse, les rongeurs s’adoptent toujours par deux.
C’était le cas, au début, elles étaient trois petites soeurs, récupérées par ma fille auprès d’un ami qui ne pouvait plus s’en occuper.
Pas question de réadopter un nouveau rat.
Sinon, c’est sans fin.
Par contre, il lui fallait de la compagnie.
Ma petite fille va à l^école, sa mère travaille.
C’est là que ma fils à proposer de la prendre chez nous.
Ce qui m’a fait un peu flipper.
J’ai 7 chats quand même !
Et pour eux, les rats… c’est une proie, pas un nouveau copain.
Pas question non plus re restreindre leur liberté en leur interdisant une pièce.
Par contre, il y a une chambre ou les chats ne rentrent jamais : celle de mon fils.
Fils qui vit pratiquement la nuit, et dors le jour..
Comme les rats.
du coup, c’est la solution parfaite.
Nous avons ripoliné la cage et installé un nouvel équipement.
Tout en laissant la porte ouverte.

La première nuit, par contre, elle était encore dans un carton.
Mais elle à transporté toute sa nourriture ailleurs…
Dans l’espace entre le lit et le mur, tout au fonds, la où mon fils s’assied.
Le lendemain, elle commençait son exploration, en l’escaladant.

Que cette petite bête, sûrement choquée d’avoir perdu sa soeur et de changer d’environnement aie tant de courage et de confiance me remue le coeur.
Instinctivement, elle est allée vers celui qui a voulu prendre soin d’elle.
Vous verriez avec quelle délicatesse il la tiens dans ses mains.
Comme elle aime rester sur ses épaules.

Ensuite, nous avons amené la cage.
En une journée, elle à déménagé une grosse partie du foin qui était en bas de sa cage ,
pour se constituer un nid, tout en haut,
Comme si elle voulait être bien placée pour nous voir.
Sa porte reste ouverte.
Elle rejoint son nouveau compagnon humain la nuit et retourne dedans le jour.
Quand je passe lui dire bonjour, je lui amène des herbes du jardin, et des petits bouts de pancakes, en cadeau.
Elle adore ça.
Pour un autiste, qui déteste le changement, accepter si proche , un nouvel être dans sa vie, n’allait pas de soi.
Même si mon chéri adore les animaux, et que les animaux l’adorent, ce n’était pas gagné.
Surtout quand elle à pissé sur un de ses livres.
C’est difficile à décrire, cette relation improbable.
Il faut le voir.
Elle s’installe petit à petit.

Ce qui me remue le coeur , c’est de voir la volonté de chacun.
Animal et humain, c’est partagé.

C’est fragile, c’est délicat, mais c’est là.
Et c’est beau à voir.

Chose promise…

Première question :
Comment peut on, en Suisse, vivre 12 ans dans un appartement sans que le propriétaire fasse les travaux nécessaires dans votre salle de bain?

C’est simple, au début, ma chère maison était vouée à la démolition.
Je pouvais rester deux ans.
Deux ans qui se sont vite éternisé.
Avec un propriétaire inconnu qui passait par un avocat.. qui venait parfois, en titubant, visiter la maison.
Râler pour ci ou ça.. tout en nous laissant dans l’état ou il nous avait trouvé en entrant.
Fenêtres cassées, boites aux lettres cassées. gaz coupé. rats dans la cave. prise d’électricité cassées ou moyenâgeuse etc…

Et le chauffage….
A nous de payer le fioul…
Mais le problème avec le fioul c’est qu’il va autant au garage en bas, que chez moi. Sans partage des comptes-
Garage qui refuse de payer pour moi et vice -versa.
Problème résolu à la mode débrouillez-vous.

Jusqu0au jour béni ou… tada.. la ville rachète la maison.
Gaz rétabli, fenêtres, pas toutes mais bon, remplacées , nouvelles boîtes aux lettres et nouveaux four.. à gaz.
Chauffage ? toujours absent.
Et puis, il y a deux semaines, arrivent les électriciens.
Je leur parle des inondations de ma salle de bain, dues au système mal raccordé.
Inondations dont souffre le garage par le gros trou qui va de chez moi à chez lui.
L’électricien signale le problème.
C’est dangereux pour le système électrique d’avoir des inondations.
Arrive le plombier et miracle la ville accepte les réparations.

J’avais réussi à faire venir des autres plombiers, il y a quelques années : mais ils ont cassés mes toilettes pour voir sous la baignoire et absolument pas résolu le problème.
Quand à l’éléctricité, merci Jacky, si je n’avais pas eu un ami pour venir chequer mon système, je paierais encore pour la moitié de la maison et le garage…

Voyez comment je suis, ça fait tant d’années que j’ai essayé par tout les moyens, mails, en direct, d’alerter les différents propriétaires sur les mal-façons et autres défectuosités de mon appartement. que je suis déjà super-heureuse qu’enfin, quelqu’un se préoccupe de ces problèmes là.
Je n’ai pas osé réclamer des toilettes.
Heureusement, le garagiste qui m’étonnera toujours est venu réclamer à ma place.
Je précise au passage que ça ne fait pas 12 ans que je me retiens : on a des toilettes dans les escaliers.
Mais c’est clair que je serai heureuse d’en avoir aussi dans mon appartement.
J’aurais honte de vous montrer dans quel état est ma salle de bain, même maintenant,
Surtout maintenant, il y a un énorme trou dans ma baignoire encastré, et un tuyau qui ressort du sol.
Franchement, on dirait du bricolage.

Moi, je m’en serais contenté, j’ai pris l’habitude…
c’est triste à dire, mais quand on doit se battre autant pour le respect de ses droits, comme je l’ai fait une partie de ma vie, pour mes enfants et pour moi… : on change.

On revoit ses priorités.

Et puis, il y a aussi la menace … trop de travaux ? on ferme la maison.

Déménager ? pas question.
Alors , je me suis mise à réparer ce que je pouvais moi-même et vivre avec le reste.
Faire de ma terrasse un petit paradis me comble en été.
Faire du feux en hiver, payer des fortunes en chauffage électrique pour les autres pièces.. je m’y fait.

Mais ce n’est pas normal.
Je m’y fait, parce que j’aime cet appartement, cette maison, malgré tout.Dans beaucoup d’endroits du monde je pourrai m’estimer heureuse.
Mais nous sommes en Suisse, et il y a des lois qui protègent les locataires.
L’Asloca.. je n’ai pas été prise au sérieux …
Donc, je suis contente que le garagiste s’occupe de vérifier les travaux.
Moi je ne suis que sa sous-locataire : voilà pourquoi je n’ai pas voix au chapitre.
Quand il y a un problème je dois m’adresser à lui pour qu’îl s’adresse à son tour au propriétaire.

Pour ceux qui ont suivi, la communication entre nous était catastrophique.

Ne plus payer, c’est une solution légale, mais c’est le garagiste qui en pâtit avant tout, ça lui donne aussi la possibilité de nous jeter dehors… il a essayé d’ailleurs.
Je ne sais pas par quel miracle nous sommes encore là.
Finalement la communication est rétablie.

Et il semble décidé à demander des comptes à notre nouveau propriétaire, la Ville.

J’espère qu’il leur parlera aussi du chauffage…

Donc, avis aux bonnes âmes qui pensent que je n’ai qu’à, ou j’aurais du…
Parfois, la situation est si complexe, que s’adapter est la meilleure chose à faire.

Mes victoires sont ailleurs.
Elles sont humaines.

La matériel passe après.

Inspirée

Ce que je préfère dans les voyages, ce sont les rencontres.
Connaître des personnes nouvelles que l’on aurait jamais rencontré si on était resté chez soi.
Et puis, internet est arrivé.
Soudain le monde était à notre porté.
Des milliards de personnes, des millions de rencontres potentielles.

Mais dans tout ce fatra d’êtres humains, comment ne pas se tromper ? Comment ne pas être trompé ?
On se protège, plus ou moins, on mets des masques pour ne pas se dévoiler.
Mais les prédateurs sont malins, ils savent comment repérer leurs proies,
sentir les moments de faiblesses où ils pourront attaquer.
Au détour d’un post où vous avouez votre tristesse, ils viendront vous consoler.
Pénétrer votre intimité, peu à peu.
Jusqu’à vous ferrer, comme un gros poisson qui n’a pas compris qu’il mangeait un appât, et se retrouve vidé.

Et puis… heureusement, et je parle par expérience, il y a tout les autres : des gens normaux.
Des êtres humains qui ne cherchent rien d’autre que communiquer.
C’est la révolution de cette décennie : nous avons appris à communiquer.
Ce Facebook. à qui on prédisait régulièrement une fin, continue 20 ans plus tard à nous servir.
On se trouve, on se retrouve, on se présente, on affiche nos goûts, notre histoire, nos vies.
On se rencontre virtuellement.
On communique.
Avec notre famille, avec nos amis.
On s’aventure un peu plus loin.
On se méfie, plus ou moins.
On entends des histoires, alors on fait attention.

Depuis que j’utilise Facebook, je n’ai rencontré dans la *vraie vie* que très peu de personnes.
Certains parce qu’ils sont trop loin, d’autres parce que j’ai déjà une vie très remplie.
Comme j’ai appris à me méfier, il me faut des références.
Des personnes en commun qui connaissent déjà mes rencontres potentielles.

Jasmine et Jacques sont les parents d’un garçon formidables que je connais depuis des années.
Un garçon qui adore ses parents et en parle souvent,et toujours en bien.
C’était presque naturel que je finisse par les rencontrer.
Sauf que… ils se sont envolés : s’installer définitivement à Acapulco.
Je m’en souviens encore.
Ce n’est pas tout les jours que ça arrive, un truc pareil.
Le fiston était ravi pour ses parents, et je me rappelle que je trouvais ça génial ; quand on aime quelqu’un on veut son bonheur, même si pour ça on doit le voir moins souvent.

Heureusement, ils reviennent régulièrement.
Heureusement, ils ont eu la bonne idée de passer sur mon stand au marché.
Et c’est ainsi que notre amitié à commencé.

Pour Paul et Katia, c’est grâce à Véronique.
Véronique que j’ai connu toute petite, dans une mémorable colonie de vacances ( je vous raconterai une autre fois).
Véronique donc que j’ai connu dans la vraie vie, avec un de ces coups de foudre amical et un lien qui ne c’est jamais rompu malgré les années sans se voir.

Katia à vu mes photos et voulait offrir un shooting à sa fille, c’est ainsi que je les ai connu.
De fil en aiguille, de photos en bijoux. cette personne adorable que je n’avais rencontré qu’une fois m’a offert son soutien indéfectible.
Je ne sais pas comment c’est possible mais c’est un fait.
Toujours avec classe comme si c’était la chose la plus normal du monde.

Plus tard, il n’y a pas si longtemps, j’ai connu son mari Paul.
Paul. on est obligé de l’aimer . dans le dictionnaire , sous le mot « bienveillance » il y a sa photo.

Mais pourquoi j’ai voulu qu’ils se rencontrent ces 4 là ?

Revenons à Jacques et Jasmine.
D’habitude, je ne suis pas très fan des couples.
Ou alors, j’apprécie la femme et le mari m’énerve.
Ou bien le contraire.
Quand je les ai rencontré ce qui m’a frappé, tout d’abord, c’est leur respect mutuel.
L’un pour l’autre.
Leur façon de s’aimer.
Leur façon de fonctionner ensemble.
Si on aime Jasmine on aime Jacques et vice-versa.

C’est cet amour de l’autre, ce respect que j’ai trouvé aussi chez Paul et Katia.
Alors bien sur, on pourrait dire qu’ils ont d’autres points communs, comme le goût des bonnes choses et le plaisir des voyages.
Mais avant tout c’est dans leur amour qu’ils se ressemblent.
Un amour tourné à la fois vers l’autre et vers les autres.
C’est possible.
Mais c’est rare.
Cet amour qui fait que je les aime.

J’étais pratiquement sûre qu’ils allaient bien s’entendre.
Mais souvent, on a envie de quelque chose, mais on ne le réalise pas.
On se dit : ah si… et on passe à autre chose.
Il faut de la volonté, il faut de l’envie, il faut du temps, de l’énergie. de l’opportunité.
Et que faire quand tant de kilomètres nous séparent tous ?

Heureusement, ces 4 là assurent.

Pour mon bonheur, on s’est rencontré.

Si ma terrasse pouvait parler, elle raconterait comme c’est beau de voir des êtres humains qui s’entendent bien.
Plus l’après-midi avançait et plus la conversation s’emballait,
les barrières naturelles qu’on se mets face à l’inconnu tombaient.
Sans bruit, naturellement.
Fluidement.

Je n’oublierai jamais cette après-midi.
Et si j’ai voulu vous en faire profiter, c’est parce que le bonheur se partage.
Parce que ceux qu’on aime sont content de nous voir heureux.

Ce bonheur si simple qui consiste à se rencontrer.
A apprécier l’instant présent.
A laisser tomber ce masque qui nous bouche la vue et cache nos véritables émotions.
Quand nous sommes nous-mêmes, authentiques, vrais.
Confiants.

Quand tout ce qui fait de nous des êtres humains s’exprime dans ces conditions,

alors vient la force.

C’est de ça que je tire la mienne.

Vacances actives à Bienne : La Souricière

Comme tout les biennois qui savent que Bienne est fantastique en été, j’y passe mes vacances.
Parce qu’en réalité, Bienne est une ville d’été-
Evênements culturels, expositions d’arts, braderie, etc…
Cette fois, c’est au Théatre que je m’emmène avec une pièce inspirée de la prolifique et célébrissime auteure britannique Agatha Christie.
Qui ne s’est pas régalé à tenter de résoudre le Crime de l’Orient Express ?
Les dix petits Nègres sont passé à la postérité et on ne compte plus les adaptations télévisuelles et cinématographique de ce best-sellers.
Vous l’aurez compris, j’adore Agatha Christie.
Avec ses héros décalés, d’Hercule Poirot à Miss Marple.
Ses ambiances mystérieuses, ses coupables improbables… j’ai tout lu.
Mais pas encore tout vu.
Mercredi 5 juillet, 7, 8, 9, la Théatrale de Bienne, mythique troupe locale qui existe depuis 1909, propose une pièce adaptée d’Agatha Christie.
Ca se passe au Rennweg 26, à Bienne bien sûr, à partir de 20h. le dimanche à 17h.
Je fais de la pub, mais je sais que de toutes façons, chaque proposition de la Théatrale remporte toujours un grand succès.
N’hésitez pas à réserver.
Cliquez ci-dessous pour les renseignements :
réservation pour la Souricière

Et puis, il y a une autre raison, non, deux raisons en fait qui motiveront ma présence.
D’abord, j’y vais pour faire les photos, à la demande de ma fille chérie.
Fille chérie qui assure, conjointement avec Paul Pignat, la mise en scène de la pièce.
Ainsi que la régie.
Je suis déjà fière d’elle en tant que fille, maman et soeur.
Alors, vous pensez.. en tant que metteuse en scène et régisseuse, mon âme d’artiste et mon coeur de maman se gonflent de légitime fierté.
J’ajouterais que ma fille n’a pas besoin de faire quoi que ce soit pour ça.
J’en suis hyper-fière de toutes façons.
A la minute où elle est née.
Comme je suis fière de son frère et de ma petite-fille.
A eux trois, ils représentent toute ma fortune.
Tout ce qui légitime ma présence sur terre et lui donne une grande part de son sens.C’est drôle, mais au moment où j’écris ces lignes, je retrouve mon cahier de souvenirs.
Il date de 1973.
J’avais 7 ans.
Il comporte une vingtaine de dessins.
C’est un miracle que je l’aie encore.
Après mes multiples déménagement et surtout après l’incendie qui a ravagé à peu près tout ce que j0avais.
Mais ce petit carnet rouge à survécu.
Il était chez mes parents qui l’ont gardé toutes ces années.
Je le feuillette, et je vois qu’il m’avait été offert ma ma Tante Francine.
Je découvre avec émotions les dessins de mes parents, de mon grand-papa, qui sont au ciel.
De ma cousine Fabienne, qui heureusement, est encore là, elle.
De quelques amies de l’époque dont certaines sont encore en contact avec moi.
49 ans plus tard.
Nathalie, Nunzia, Françoise et son frère Thierry…
Je vais me faire un plaisir de photographier leurs dessins pour leur envoyer.
Je suis très émue.
Ca me bouleverse tout ça.
Il faut savoir une chose de moi.
Je ne regarde jamais en arrière.
Comme beaucoup, j’ai vécu des épreuves.
Des petites et des grandes.
Avec ma sensibilité, pour aller de l’avant, je n’ai eu que cette solution : surtout ne pas me retourner.
De peur d’être changée en statue de sel… ?
Pas tout- à . fait, mais l’image me va.
Je dois avancer.
Rester dans la peine, dans la haine, dans la rancune, n’était pas la solution.
Le temps a réglé les comptes à ma place.
Ca m’a conforté. Réconforté aussi.

J’ai appris à pardonner, toujours pour avancer.
Et maintenant ?
J’ai toujours beaucoup de peine a affronter mes émotions et c’est bien possible que ça ne s’arrange pas, jamais.
Mais je les accepte.
C’est déjà un progrès.
Je fais avec.

Ca m’épuise par contre.
Je vais me reposer aujourd’hui.
Je dis ça…
Mais j’ai encore tellement à faire.

Et c’est tant mieux.

Catherine au pays des merveilles. Lettre à mes ami,es.

Est-ce que c’est possible d’avoir une journée plus parfaite que celle de hier, au marché des artisans ?
Il aurait fallu que ma chère Claudia puisse venir tenir le stand avec moi et présenter aussi ses créations : mais elle m’avait prévenu que malheureusement, elle avait d’autres obligations. Claudia qui à déjà fait tellement pour moi, que je ne pouvais que la comprendre.
Mes ami,es mes très cher,ères , quel bonheur de vous voir défiler toute la journée, comme si vous vous étiez organisés entre vous, pour que, heure après heure, ami,es après amies, je ne sois jamais seule !!!
Jamais seule devant, et jamais seule derrière.
Je ne pouvais pas rêver non plus meilleures voisines de stand.
Pendant cette journée, j’ai découvert deux jeunes femmes passionnées par leur art , et tellement gentilles et agréables, que, je ne doute pas un instant m’être fait deux amies de plus.
Merci, tellement Merci à vous tous, d’avoir contribué à la réussite totale de cette journée.
Merci à celui qui c’est levé à 6h pour m’aider à monter mon stand.
Qui est revenu à 17h pour le ranger et ramener mes affaires à la maison.
Cette année restera celle des gens qui assurent.
Dans ma vie et dans la leur.
Je pense bien, avec la chaleur, et parce que chacun à sa vie, que d’autres auraient voulu, mais, à cause de ça ou de la distance, ou d’autres raisons , ils n’ont pas pu.
Mais j’ai senti leurs pensées.
J’étais accompagnée, pleinement.
C’est merveilleux d’avoir autant d’ami,es.
Je disais qu’on aurait pu croire qu’ils s’étaient organisés.
Mais non, parce qu’ils ne se connaissent pas entre eux.
C’est encore plus beau comme ça.
Je me sens si reconnaissante envers eux, envers tout sont qui se sont arrêtés un instant . pour venir me voir, pour m’apporter un croissant, quelque chose à boire, pour me féliciter,
Pour m’acheter quelque chose ou pas.
Honnêtement, même si je n’avais absolument rien vendu, ma journée aurait été fabuleuse quand même.
Mais, il se trouve, qu’en plus, mes bijoux, mes cartes aussi ont eu du succès-
Ce qui est particulièrement génial, c’est que j’ai vendu un peu de tout.
Des articles que j’ai depuis un moment, comme des nouveautés.
Ma philosophie, c’est que je fais chaque bijoux pour quelqu’un en particulier.
Alors, il peut être magnifique, tant que la personne pour qui il est destiné ne viendra pas le chercher, il restera là.
A attendre, bien patiemment.
Les touristes espagnols qui craquent sur mes boucles d’oreilles soleil, ou mes bracelets magatama.
Le cycliste suisse-allemand, sourd, qui arrive à me faire comprendre qu’il va nager à l’endroit de ma photo.
J’ai chaud au coeur, je déborde de reconnaissance.
Mon travail prends du sens, année après année, je suis remotivée à fonds.

Je suis comme portée, de tout les côtés.
De gauche, de droite, et même d’en haut.
Pierre avait raison, je suis faite pour le marché.
Sauf que je n’ai pas la résistance nécessaire pour le faire autant que lui.
Imaginez, levée à 6h, après 3heures de sommeil et tenir 9heures debout ?
Je ne sais pas comment il fait.
Moi je ne pourrais pas.
Je suis rentrée me coucher sur mon merveilleux canapé de terrasse.
Pousser les chats qui s’étaient installés pendant mon absence, et se remettent aussitôt pour me surveiller.
Mon fils chéri m’apporte une tartine et je m’endors.
J’y passe la nuit même.
Et me voilà ce matin, encore fatiguée, avec le coeur et l’âme gonflée de reconnaissance et d’amour pour tout ça.

Pour mes anciens et mes nouveaux amis.
Pour mes clients inconnus.
pour les présents, et les absents qui ne le sont que physiquement, mais dont je sens aussi le soutien au long de l’année et en d’autres circonstances-
Pour tout ça, merci, et merci encore.

Je crois que si chacun faisait ce qu’il aime, dans la vie, elle serait merveilleuse pour tout le monde.
Encore faut-il savoir ce que l’on aime.
Trouver le courage de se lancer.
Affronter les soucis, sans leur laisser toute la place.

Ne laisser personne dicter les règles de votre vie.

J’ai 56 ans, mais j’ai l’impression qu’elle commence maintenant, ma vie.

Il y a un temps pour tout.
Je retourne récupérer des forces sur mon canapé bleu que j’aime tant.
Je sais ce que j’ai à faire pour la suite.
Mais déjà, je veux revivre, par flash-back, tout ces beaux instants partagés de ma journée d’hier.
Si on a les amis qu’on mérite, alors,je ne peux pas rêver mieux que ceux que j’ai vu hier et dans ma vie en général!

Vous êtes si différents, je me sens immensément riche de vous et de vos différences.
Je vous aime.
Je pourrais écrire un livre sur chacun de vous, tellement vous êtes passionnants.
Avec vos histoires de vies, vos esprits et vos coeurs.

C’est bon d’en être consciente et ça va m’accompagner plus que jamais.

Cette force que vous me donnez.

Pour ce soleil qui brille dans le ciel, et ma vie qui devient chaque jour plus belle.

Vacances à Bienne

J’ai voyagé,
vu le monde de certains côtés,
de la Fance à l’Afrique,
De l’Italie à l’Amérique.
Ecosse. Turquie, Hollande et j’en passe.
J’ai traversé le Sahara, au volant d’une Peugeot, pour la vendre au Niger.
Descendu la Dordogne en radeau.
Je suis même allé, brièvement à Moscou, le temps d’une nuit mémorable.
J’ai eu des aventures, rencontré des Marabouts, des artistes formidables.
Je n’oublierai aucune de mes rencontres.
J’ai passé des vacances à St-Tropez, au temps des nudistes et des gendarmes.
A Izmir avec ma cousine, on s’est contenté de la piscine.
J’aime pourtant l’odeur de la mer.
Sauf quand un bateau nettoie ses cales et souilles la plage.
Il y a encore beaucoup d’endroits qui me font rêver, le Japon, l’Australie…
et pourtant.
Si je peux choisir, ce que je préfère par-dessus tout, c’est passer l’été à Bienne.
En été ma ville chérie se transforme.
On l’attends avec tellement d’impatience cette saison de chaleur, que dès les premiers rayons, on se rue sur les terrasses.
On sort nos sandales, nos shorts et nos petites robes.
On se ballade torse su, ou juste avec un haut de maillot, sur le chemin qui mène à la plage, ou la piscine de Nidau.
C’est le temps du Lac, que l’on soit sportif ou pas, il nous attire comme un aimant.
Le temps des pic-nics au feux de bois.
Le temps des ballades dans la fraîcheur de la forêt.
Le temps de redécouvrir nos gorges du Taubenloch, de s’inviter à manger des poissons frais du lac,
ou d’écouter la musique des festivals.
Pour moi qui ai la grande chance d’avoir une terrasse avec vue sur la rivière, à 50 m du lac, c’est le temps de m’en occuper.
Je fais pousser mes 4 sortes de menthe, ma verveine, ma sauge , ma ciboulette etc…
Mes fleurs aussi .
Cette année, j’ai de l’aide.
Un ami m’a proposé de construire un canapé en bois.
Par chance la Coop faisais des actions.
On à trouvé des coussins d’extérieurs pour presque rien.
Au final, pour à peine 200 francs de matériel.
Aujourd’hui, j’ai protégé les lattes avec du vernis,
Acrylique.
Ca sèche vite et ça ne sent rien.
Benjamin, ke responsable du Jumbo, me conseille toujours très bien.
Le pot de laque à 10 frs suffisait , au coup de pinceau près.
On va installer ça à l’ombre, au fonds de la terrasse.
On pourra passer l’après-midi, et même dormir quand il fera trop chaud dedans.
Elle était dans un sale état ma terrasse.
Une partie faisait un creux inquiétant.
Quand on a soulevé les dalles, on à découvert .. du sajex…
On l’a remplacé par du sable, et maintenant, on peut à nouveau disposer de l’endroit.
J’ai installé une douche .
Il ne manquera plus que de protéger l’extérieur avec un part-vent.
J’ai bien de la chance d’avoir de l’aide, cette année.

D’autant que dans une semaine, c’est le marché des artisans.
Je vais y consacrer toute la semaine, pour être un maximum prête.
Donc, je doute que j’aie le temps d’écrire, on verra bien.
J’espère par contre que vous passerez me dire bonjour !
C’est le samedi 17 juin
Je serai place Centrale de 8h à 17h, normalement côté Manor, face à la terrasse.
A moins que ça change au dernier moment.
Claudia ne pourra peut-être pas participer par contre.
Je comprends très bien ses raisons, elle m’a avertie bien avant qu’elle risquait de ne pas être là,
et bien sur, elle va me manquer, mais j’avais décidé de participer de toutes façons.
Ce n’est certainement pas le dernier de nos marché des artisans :).
Allez ! au boulot !
Je vous souhaite une merveilleuse journée.
Ah oui, une dernière chose.
En été il arrive souvent que mes pieds me fassent si mal à la fin de la journée que je peut à peine marcher.
J’ai découvert , depuis que je fais de la gymnastique tout les matins,
que de m’étirer diminuait fortement les douleurs.
Je fais juste 30 minutes d’exercices au sol, et un peu de machine.
Après mon accident il fallait que je remette mon corps en ordre.
Maintenant que mon épaule est consolidée, je peux soulever un peu de fonte, 10 kilos suffisent, chaque jour un peu mieux.
Et miracle, mes douleurs pédestre s’envolent !!

Des mercis , de la joie , le présent et la suite

D’abord, merci Grand MERCIS à toutes celles et ceux qui m’ont fait la grande joie de lire mon texte, au sujet de ma petite Manman.
Merci pour vos retours tous gentils et positifs, avec merci spécial à ma cousine préférée Fabienne, qui me connait depuis ma naissance et sait de quoi je parle quand j’évoque notre petit Tonton , par exemple.
J’ai avec elle tellement de souvenirs, d’aventures, de ballades en voitures… A chanter « je te survivrai » 🙂
Merci à celles qui m’ont confié leur peine d’être en mauvais terme avec leurs parents, alors qu’ils sont encore vivants.
Je sais comme c’est dur, je sais comme c’est un poids qu’on imagine pas tant qu’on ne le vit pas.
Certains parents semblent ne pas être faits pour être parents.
Certains sont incapables de donner de l’amour à leurs enfants.
Ce n’était pas mon cas, j’avais heureusement des parents aimants.
A leurs façons, dans cette époque différente ou la parole des enfants ne comptait pas vraiment.
Quand les adultes parlaient, les enfants se taisaient.
Et puis soudain, on s’est rendu compte que nous avions aussi des choses à dire, mais c’était trop tard : nous n’avions ni les mots, ni l’habitude.
Ca nous gênait, nous semblait « pas naturel ».
De toutes époques chaque parent à fait ce qu’il a pu.
Et le meilleur moyen de s’en rendre compte, c’est quand on devient parent soi-même.
Voilà, je me suis couché tôt.

J’ai travaillé sur ma terrasse.
Doublement, je la nettoie avec l’aide dûn ami qui me donne de précieux coups de mains en ce moment ppour que mon appartement soit le plus vivable possible.
En même temps j’ai pris deux grandes résolutions complémentaires :
je veux m’occuper de mon corps et de mon esprit.
Essayer de perdre un peu de ce ventre qui a profité de mon accident pour s’installer.
2) Méditer davantage.M’ouvrir à la spiritualité.
De toutes façons tout est lié.
Mieux dans mon corps , mieux dans mon esprit.
Je vais me renforcer le dos aussi, très important le dos !!
Le marché approche, j’ai des tas de boulot.
A l’attaque, je commence par la gym, que ce soit un reflexe le matin.
Je me suis acheté un cm de couturière pour mesurer mes progrès.
Voyons ça- : ventre 1m02, cuisse 65cm.
Le poids, ca m’est égal, je veux juste remplacer la graisse par le muscle et le muscle est plus lourd.
L’important c’est de se sentir bien dans sa peau, non ?
Je vais boire plus.
Je commence ma journée par un bonjour à mes chers disparus.
Mes grands parents, mes parents, Mohamed Raba, le grand sage que j’ai connu à Tamanrasset.
Et Leo le frère qui s’occupait de David.
David, le père de mon fils.
et Sonia, Alambama, la blogueuse corse avec qui j’étais en contact.
Moa chienne Prisca et mon chat Leo.
Je pense à eux.
Sandra aussi mon amie qui aimait tellement les animaux.
Je regarde leurs photos sur le mur.
J’ai aussi des pensées pour les vivants.
Pour mes enfants, ma famille.
Pour mes amies que j’aime tant.
Mes amis aussi.
Hier, un d’eux m’a remercié d’être là pour lui et m’a étonné en me disant qu’il allait prier pour que j’aille bien.
Je ne suis pas spécialement religieuse au sens traditionnel de terme, mais j’ai une sorte de foi .
Je crois en l’Amour et en la Nature.quand j’étais petite, je ne m’endormait pas sans prier pour le monde entier.
Je vais m’y remettre.
Prier c’est facile, naturel.
On ferme les yeux et on envoie de belles pensées de santé et prospérité à ceux que l’on aime, et même à ceux que l’on aime pas.
Parce que la rancune est épuisante, pompante, pour aller de l’avant, il faut pardonner.
Voilà, il est déjà 9h du matin, je vais m’y mettre.
J’ai beaucoup de travail pour préparer mes collections pour le marché des artisans et suivre dans mes commandes.
Donc au boulot.
et ça tombe bien, j’adore tout ce que je fais.
Hier, ma fille qui fait du théatre m’a demandé si j’étais d’accord de photographier la représentation de la Théâtrale.
La Théatrale c’est une compagnie historique de notre ville, qui y tenait une grande place du temps ou la télé et le cinéma ne prenait pas autant de place.
En plus du beau mariage que je vais photographier, et de l’Imériale. je suis comblée.
En parallèle je vais pouvoir bientôt me consacrer à mon livre, qui est déjà écrit mais à besoin de relecture et de corrections.
Voilà ma vie que j’aime.

Je vous souhaite une merveilleuse journée !