La Mort et moi

Aujourd’hui c’est le 31 novembre.
Jour d’Halloween et de Samhain, qui précède la Toussaint, le 1er novembre.
Jours de fêtes, de traditions et de célébrations .
Ca marque le changement des saisons, et dans notre histoire lointaine, l’occasion de célébrer la mémoire de nos chers disparus.
Ici en Suisse, c’est l’occasion pour les enfants de défiler avec des lampions, qu’ils ont fabriqué eux-même.
Mais j’avoue que, lorsque je le faisais quand j’étais petite, je n’avais pas grande idée de la signification de ce joli rituel.
Halloween et ses distributions de bonbons , ses déguisements, m’aurait plu davantage.

Mais c’est arrivé plus tard, jusqu’à nous, avec les films et les séries.
Samhain, par contre, je ne connaissais pas jusqu’à il y a quelques jours, quand Nora m’en a parlé.
Elle expliquera ça bien mieux que moi, mais du peu que j’en ai lu, il semblerait que ce soit une fête celte, ou l’on se rassemblait autour de banquets pour fêter le passage
des saisons.
Bien plus que ça, sûrement.
D’ailleurs Nora a prévu , à la boutique du Rosius 8 , demain pour le first friday, une petite fête ou l’on pourra aussi trouver des explications sur Samhain.
Il semblerait en gros, que dans le temps, il n’y avait que deux saisons.
Et ce passage était l’occasion de ressentir la magie de l’Univers.
On célébrait et ressentait la présence des esprits, en leur rendant hommage.
Ce qui fait sens, puisqu’en hiver, la nature semble mourir , tout pourrit et retourne à la terre.
Le soir tombe plus vite, il fait sombre et froid.
Pourtant ces fêtes étaient et sont toujours joyeuses, dans leur majorité, puisque c’est aussi l’occasion de se retrouver, et d’honorer nos chers disparus.

Il y a un grand paradoxe dans la mort.
Quand une personne aimée s’éteint, on est triste, voir infiniment malheureux.
D’autant plus si c’est arrivé tôt dans sa vie, on le ressent comme une forme d’injustice.
On aurait pu encore apprécier sa présence, et tant de choses comme se marier, avoir des enfants, qui n’auront jamais lieu.
Et puis, personne ne sait vraiment ou on va, et même si on va quelque part.
Ce qui suivant nos croyances ou notre absence de croyance, renforce encore ce sentiment d’être perdu , abandonné.
Et puis, si on découvre , après sa mort, des secrets incompréhensibles, c’est encore pire.
L’idée qu’on ne saura jamais la vérité, l’absence de compréhension doivent être terribles.
C’est pour ça qu’il faut parler.
Parce que souvent, les vivants ont les réponses, mais ils n’osent pas les donner.
C’est tellement délicat tout ça .
Est-ce que ce père tant aimé était vraiment l’homme que l’on croyait ?
Est-ce que cette fille adorée menait une double vie ?

Dans le fond, je vous dis, qu’importe !!
Ce qui compte, c’est la relation que nous avons avec une personne.
Nous avons tous notre part sombre, et personne n’a le droit de nous juger.
Rien ne devrait entacher le lien que nous avons avec quelqu’un.
Ce qu’il faisait en dehors de ça ne nous regarde absolument pas pas.

Donc quand quelqu’un meurt, on a le droit absolu d’être terriblement triste.
Remué jusqu’au tréfonds de soi-même.
C’est comme une coupure, un enlèvement, que rien ne peut soulager.
C’est pour ça que je fais une différence entre le deuil et la mort.
Le deuil … pff. c’est tout un autre sujet, très sensible et délicat, que je n’aborde pas ici.
Là je parle de ce qu’il y a après.

Dans le temps, la mort était quotidienne.
On avait beaucoup d’enfants, et entre maladies et accident,la mort frappait bien plus souvent qu’aujourd’hui.
d’ailleurs, atteindre la cinquantaine était déjà presque un exploit.
Les épidémies de grippe et de peste faisaient des ravages et n’épargnaient personne.

Aujourd’hui, nous sommes immunisés, vaccinés dès l’enfance,
soignés dans des hôpitaux capables de nous assurer des soins meilleurs
et prolonger nos vies.
Il a fallu le Covid pour nous secouer un peu.
Je dis un peu, parce que 4 ans plus tard, certains le voient toujours comme un grippe sans importance.

Je parle de paradoxe, parce que si nous savions, si nos étions certains que l’esprit de l’être aimé est toujours là, bien vivant ,
heureux même , quelque part,
est-ce que nous n’aurions pas la possibilité d’être content pour lui?

Imaginons un moment, un endroit merveilleux où le corps n’a plus de souffrance, où l’âme est légère et remplie d’amour.
Est-ce que nous ne souhaiterions pas y être également ?

Supposons que nos parents, nos amis, nos animaux partis avant nous, soient réunis dans ce lieux formidable , pour , un jour, nous accueillir lorsque notre heure viendra.
Pour aller plus loin, si vraiment tout ça est réel, est-ce qu’on aurait le droit de leur dire de quitter ce monde sans souffrance, pour revenir dans le nôtre ?
Celui que nous connaissons ?

Et si, allons encore plus loin ?
D’accord.
Et si nous avions la certitude que nous pouvions rester en contact avec nos morts ?
N’importe quand, rien qu’en pensant à eux, cette connexion établie de leurs vivants agissant comme un fil de téléphone invisible ?
Et enfin, qu’avec de petits signes,, jamais dérangeants, nos aimés se manifestent pour nous rassurer sur leurs présences ?
Dernière chose, et pas des moindres, qu’on puisse demander leur aide, si on en a besoin ; et ils seraient ravis de nous aider.

Bien voyez, tout ces si… , toute cette imagination, c’est ce que je crois.
Du coup, ça rends la mort plus facile à accepter pour moi.
Je n’irais pas dire que je me réjouie, parce que j’aime ma vie, mais j’ai la conviction absolue que mes croyances à propos de la mort.sont réelles,.
Mieux, je crois que c’est encore plus fabuleux que ça.

Comment ça se fait que je croie à tout ça ?

Est-ce que c’est mon éducation religieuse ?
Quand même, des années de catéchisme ponctués de communion , confirmation, et passer à la confession, ça aide ?
Pas vraiment.
Au contraire, j’ai du faire un gros tri dans tout ça.
Parce que , déjà, l’idée que, de base, être une infâme pécheresse, ne me plaisait pas du tout.

C’est totalement incompréhensible que je soie salie par des fautes que je n’ai pas commise.
J’ai du poser la question plusieurs fois au cours de mon temps d’apprentissage, mais aucune réponse ne m’a satisfait.
Vivre constamment sous le poids de la culpabilité, non merci .

Je n’ai pas cherché spécialement de réponse.
Elles sont venues toutes seules, au fil du temps, de mes observations et expériences.
ces.
J’en suis arrivée à cette conclusion qui c’est transformé en certitude absolue.

La Mort n’est pas une fin : c’est un début.
Après, mes croyances sont en résumé, ci-dessus.
C’est un peu plus complexe que ça en vérité.

Donc voilà, il est temps de faire la fête, pour nos morts.
Aux miens, je dirai que je suis heureuse de savoir qu’ils ont trouvé la paix.
Que je les aime.
Que je pense à eux et que je suis reconnaissante de leur aide.
J’allumerai une bougie et je penserai à eux.
Voilà

Alors, je vous souhaite les meilleures fêtes possible.
Et si vous n’êtes pas d’humeur à fêter, alors, tout simplement,
je vous souhaite le meilleur.

Je comprends tout

Pourquoi le moindre effort me pèse d’avance.
Pourquoi je n’entends plus rien.
Pourquoi rien n’a de goût ni d’odeur.

C’est le retour du Covid.
Pas tout-à-fait le retour, puisqu’il n’est jamais parti depuis qu’il s’est installé dans mon organisme, mais il me laissait tranquille.
Je l’avais presque oublié.
Pas lui…
Peine à respirer, grosse,toux et probablement de la fièvre.
Je n’ai pas besoin de me tester.
Tout ces symptômes à la fois, ça ne peut être que lui.
Mon cher Covid…
Dont je me passerais bien.
Alors, vous qui ne l’avez jamais eu, méfiez vous.
D’accord, il n’est plus aussi fort qu’au début.
Mais il est bien là.
C’est drôle comme il est différent dans son intensité suivant les gens.
Sa durée aussi.
Tout le monde n’a pas forcément le Covid long, et c’est tant mieux.
Je connais quelqu’un qui le traîne depuis 4 ans.
Elle à tout perdu.
Travail, vie sociale etc…
C’est un miracle qu’elle tienne le coup, tant ça s’attaque à tout.
Le moral aussi.

alors, pour l’instant, le mien est bon.
ca va si bien ces derniers temps, je refuse de laisser une maladie m’enlever ma joie de vivre.
Par contre, j’ai du travail, mais pas de force.
Ca risque d’être un peu compliqué.
A commencer par le ménage, et moi qui voulais m’attaquer à mon problème de chauffage…

Je vais devoir compter sur mes amis pour m’apporter du bois.
Je n’ai qu’une envie, rester couchée et dormir.

Je souhaite à tout ceux qui croient encore que le Covid est parti, ou que c’est une simple grippe, de ne jamais l’attraper.
Il s’attaque à vos sens, à vos muscles, à votre respiration et votre esprit.
Heureusement, on en meurt moins qu’avant, mais pour les personnes à risque,
c’est encore un danger.
Donc méfiez vous.
Quand il se réactive, il s’attaque à qui il peut.
Au moindre contact.
C’est un ennemi invisible.

Même regarder la télé me demande trop d’effort.Alors, faire le ménage, vous pensez…
Donc voilà, je voulais vous prévenir.
Il y a une mauvaise traîne.
Gardez vos distances !

Histoires vraies

Mon histoire se passe il y a plus de trente ans.
Dans une ville froide et haute de Suisse, , où l’air est pur,et ou l’alcool coule à flot.
Elle réunit, temporairement, deux jeunes femmes, dans une lutte à mort, qui aurait pu très mal se finir et dont les conséquences se répercutent aujourd’hui encore.
En personnages secondaires, on trouve un punk fils de séparatiste jurassien, un bandit de grand-chemin cuisinier à ses heures, entre autres .
De quoi faire un film…
Cette histoire m’est revenue, à l’heure ou encore une fois, on retrouve dans mon parcours ces éléments :
deux femmes et une boutique.

Ce sont les seuls points de comparaison.
Autant mon histoire d’aujourd’hui est belle, autant celle d’hier est moche et tragique.
Elle aurait pu très mal finir, je vous dis.
Heureusement, l’Univers en a voulu autrement, et je suis toujours là pour vous en parler.
Je ne suis pas encore prête à le faire dans les détails, ce que je voudrais faire, par contre, c’est en tirer une leçon :

Il faut écouter les signes.

Tout était là depuis le début.
Si j’avais compris à l’époque, l’importance d’écouter les signes,
jamais je ne me serais embarquée dans cette histoire. il y a 30 ans.
J’ai du fuir, loin, très loin, pour me sauver la vie.
Je n’étais pas de taille face à tant de haine.

alors bien sûr, on pourrait se demander ce que j’avais fait pour la mériter.

Rien d’autre que de ressembler à la femme qui avait détruit une famille.
Celle qui leur avait enlevé, mari et père.

Je ne sais pas qui c’est, je ne l’ai jamais rencontré.
J’ai servi de projection.

Au final, j’ai eu beaucoup de chance. je m’en suis tirée.
Le temps à passé.
30 ans.
Je ne sais pas ce qu’est devenu la personne qui m’a blessée
, j’ai eu beaucoup de mal à lui pardonner.
Mais c’était nécessaire.
La rancune me rongeait à mon tour.

Heureusement, j’ai trouvé un livre génial sur le sujet.
De Jean Monbourquette. un prêtre psychologue québequois.
Une sorte de manuel de pardon ,en 15 étapes, tellement bien et simplement expliqué qu’il m’a beaucoup aidé.
Je vous le recommande vivement, si vous aussi vous ressentez le besoin d… j’allais dire de pardonner.
Mais dans mon cas, c’était surtout, d’arrêter de ressentir de la rancœur.
C’était comme du poison qui se déversait en moi.
Il fallait que ça s’arrête.

J’avais lu un article de Rosette Poletti, dans le Matin, qui parlait du pardon et de ce livre *Comment pardonner ».
Je l’ai commandé et je l’ai dévoré.
Simple, logique, étape par étape, dans l’ordre qui nous convient.
Ca m’a parlé tout de suite.
Et merci Jean, votre livre m’a été d’un grand secours.
Ca a pris du temps.
Le pardon, ça ne peut pas être instantané quand la blessure est si profonde.
Il faut comprendre, identifier, ressentir différentes émotions, comme la colère, le dénis.
Se pardonner à soi-même aussi.
Au final, j’ai réussi.

Ce qui m’a plu ,spécialement, c’est que pardonner ne signifie pas  » reprendre la relation ».
C’est un choix qu’on fait ou pas.
Et moi, je n’avais vraiment pas du tout envie de revoir cette personne de toute ma vie.
Vraiment, encore une fois, merci Professeur Monbourquette, pour ce livre précieux.
Voilà une autre leçon que j’en ai tiré, de cette vilaine histoire.

Une troisième leçon qui me vient à l’esprit, c’est qu’une expérience malheureuse ne doit pas conditionner ma vie.
Même si elle laisse des cicatrices.
Elles sont là pour me rappeler mon histoire.
Et chaque histoire est différente.
Parfois, on ne fait rien du tout, on se contente d’être soi, et c’est déjà trop.
Ce n’est pas une raison pour changer.
Surtout pas.
Parce que si vous pouvez être la mauvaise personne pour quelqu’un, alors vous pouvez aussi être la bonne pour quelqu’un d’autre.

C’est tellement gratifiant.
Mon travail de cartes qui est dans la boutique de Nora a du succès.
Les gens repèrent *leur* carte.
Ca m’émeut beaucoup parce que c’est le sens que je leur donne.
Une carte pour une personne, avec un lieu, une image qui leur parle.
Un souvenir avec un ami, une atmosphère qui leur corresponds..

Je me sens infiniment reconnaissante pour tout ce que je vis en ce moment..
J’ai bientôt un shooting avec Fabienne et Gabriela, ça sera déjà le troisième.

Ensuite, c’est la fête du Sapin, à Genolier, que je vais photographier,
tandis que Katia tiendra mon stand de carte et bijoux.

Aujourd’hui, j’ai reçu un très beau présent, d’une amie très chère.

Je sais qu’elle aime rester discrète, mais je tiens à la remercier, ici.

La journée se termine et je pleure comme une madeleine devant le reportage de Netflix sur Ibelin.
Une autre histoire à la fois tragique et belle.

Rosius 8 l’innauguration

Ce matin, je pleure.
Les larmes coulent toute seule.
ce sont des gouttes d’eau humaines, de joie, d’émotion, quand les souvenirs d’hier me reviennent par flash-back.

Hier, ne fin d’après-midi, Nora avait organisé , avec la participation de ses parents, quelques surprises pour les
visiteurs de son magasin.
La moyenne d’âge était plutôt élevée, même si quelques jeunes ont ponctué la fête de leur apparition.
En sortant de là, j’en ai recroisé un , qui m’a souri.
Comme si, maintenant, nous étions , un peu, liés par quelque chose de nouveau.
Entrez au Rosius et vous comprendrez ce que je veux dire.
Je ne suis pas le genre de personne à avoir naturellement confiance en moi.
Mais il y a quelque chose, au Rosius 8,
qui vous fait sentir comme une personne importante.
Je ne connaissais pratiquement personne, mais j’ai pu parler avec tout le monde,
avec des gens sympathiques et différents, avec qui je me sentais égale.
Quelque chose qui ne m’arrive pas souvent, tant je suis encore complexée par mon parcours atypique.
Mais pas là.
En plus, les gens m’ont complimenté sur mes photos et mes bijoux.
Il faut dire qu’ils sont si bien présentés que je les ai à peine reconnu !
Dans le coin bar, Nora faisait tirait les cartes à qui voulait, entre deux cafés et nous avons même eu droit au Prosecco.
Pas moi, vu que je ne bois pas, mais encore, d’habitude ça mets une barrière entre moi et les autres, mais pas là.
Tout était naturel, coulait de source et Dieu sait si j’aime ça.
Nous avons eu la chance encore d’assister à un mini concert donné par les parents de Nora, qui sont tout deux musiciens.
Ursula a joué d’un instrument à vent indien dont j’ai oublié le nom , et Edgar de la viole d’Amour.
Un instrument ancien et baroque qu’il a utilisé un moment, comme une guitare.
Si vous avez envie de le voir , j’en mettrai un extrait sur Facebook.
Ursula fait des soins avec des bols chantants.
C’est une technique impressionnantes à base de bols métalliques qui résonnent quand elle en joue.
Suivant la grandeur et le son du bol, je ressentais différents endroits de mon corps.
Si, si ! je vais bientôt tester plein pleinement cette méthode et je vous raconterai.
C’est passionnant.
Je suis repartie avec un petit cadeau que Nora avait préparé pour les visiteurs.
Bravo Nora, ta fête était merveilleuse et magique !
Sur le chemin, cette magie m’accompagnait encore.
J’avais l’impression de briller, et que le monde le remarquait, vu les beaux regards sur mon passage.
Quand je suis rentré à la maison, toutes ces émotions intenses m’ont amenés directement dans mon lit.
Et j’ai dormi comme un bébé jusqu’à ce matin.
Cet après-midi, j’y retournerai encore,
Voilà.
N’hésitez pas à venir faire un tour, quand vous voudrez, la boutique est ouverte du mercredi au samedi .
De 9h à 18h et 17h pour le samedi.
C’est le boutique de Nora, qui m’y a fait une belle place, et qui va y faire de belles choses.
qui y fait déjà de belles choses.
Bienne, ma ville que j’aime tant, est un peu plus belle, elle aussi, maintenant.

Mes chères amies

Ca y est, c’est fait.
Mes créations sont dans la place !
Je suis si fière de moi, de Nora, de sa maman, de tout le travail accompli par chacune de nous.
C’est la boutique de Nora, son rêve, où elle m’a fait de l’espace, pour que je sois, moi aussi une part de l’Aventure.

Aujourd’hui, c’était le premier jour et Nora a déjà vendu deux de mes cartes.
Elle a vendu un peu de tout ce qu’elle a et c’est tellement gratifiant !
Ca veut dire que ça fonctionne, ça roule !
Beaucoup sont venus exprès pour une de nous, et ça aussi ça fait vraiment plaisir.

Ca représente tellement de travail , d’énergie, de sacrifices.
Quand on se concentre sur un projet important, on doit rester focus.
Le regard braqué vers l’objectif.
Il est si facile de se perdre.
J’en ai fait l’expérience malheureuse : il suffit d’une personne mal-intentionnée pour tout détruire.
Saboter vos efforts, votre travail, voir vous-même quand vous avez le malheur de tomber sur le pire pervers narcissique que la terre aie porté.

Ce genre de personne au début semble gentille, intéressée sincèrement par votre personne et ce que vous avez à dire.
Ca ne dure pas.
Dès qu’il a compris comment vous faire tomber, il s’y emploie..
Et il vous faudra des années pour remonter la pente.
Nos corps, nos esprits qui travaillent en équipe, gardent les cicatrices de ce genre de blessures.
ce qui nous rends à la fois plus fortes de nos expériences et plus fragile, à la merci d’une rechute.
Le problème avec les parasites, c’est qu’ils ne se baladent pas avec des t-shirts marqué « attention personnalité toxique ».
Ce serait pratique.
Mais non.
ils entrent dans vos vies, justement quand vous êtes vulnérable, fatiguée par exemple.
Ils repèrent votre personnalité empathique et se délectent de vous voir tomber dans leurs pathétiques petits pièges.
Vous, vous croyez faire une bonne action.
Pauvre garçon, il a besoin de mo, je vais l’aider..
Votre syndrome de l’infirmière que vous pensiez disparu, ressurgit, tout beau tout neuf.

En même temps, des signes pourraient vous alerter, maux de dos, par exemple.
c’est fou comme nos dos peuvent réagir fortement.
Je vais vous dire : je viens de me débarrasser d’un de ces parasites, et du coup, je vais beaucoup mieux à tout les points de vue.
Par contre, je suis épuisée.
Je me rends compte aussi que j’ai négligé mes amies.
Oublié des anniversaires.
Pas répondu aux messages.
Je m’en veux.
En même temps, celles qui me connaissent bien savent que, je ne suis pas disponible tout le temps, mais ça ne veut pas dire que je les oublie, ou qu’elle ne comptent plus.
quand on rentre dans mon coeur, c’est pour la vie.

Je comprends très bien qu’on aie pas de temps pour moi.
Je ne vais pas aimer davantage quelqu’un qui viendra voir mon travail que quelqu’un qui ne viendra pas.
Ca ne marche pas comme ça.
En tout cas pas pour moi.
Mon affection ne s’achète pas.
ni avec des actes, ni avec du matériel.
mon affection est là ou pas.
Pourquoi je n’en sais rien.
Qu’est-ce qui fait qu’on aime ou pas une personne ?
Mystère et boule de gomme.
Donc je refuse de me sentir coupable de ne pas réponde aux messages.
Puisque je n’ai pas la force.
Je répondrai, quand je pourrai, et ça va dans les deux sens.
Je déteste la pression, les « t’es fâchée ? *, j’ai fait quelque chose ?.
je me dis que c’est triste pour la personne de voir la vie sous cet angle.
Est-ce que je devrais chaque fois expliquer que, non, non, ca n’a rien à voir ?

En amitié, on ne doit rien.
On prends ou pas, on reste libre.

la pression me fait fuir, me détache.
La liberté me donne envie de me dépasser

Heureusement mes chères amies ne sont pas comme ça.
Et puis si, il y en a qui sont comme ça mais je les aime quand même.

Je suis heureuse.
Mon travail c’est toute ma vie.
Je me donne le doit de me reposer qq jours et j’attaque la suite.
Shooting, marché à Genolier.
nouvelle collection.
J’ai hâte.
alors, merci mes copines, celles qui me gardent leur affection par tout les temps.
Celles qui n’exigent rien de moi et surtout pas de justification pour mon silence.
Je vous inonde de pensées positives.
Je vous aime.
Et je vous suis reconnaissante de m’accepter comme je suis.

Je je ferai pareil.
même pour celles qui sont ch…tes.

Rosius8 la boutique de rêve de Nora

Il était une fois une petite fille qui venait dans ma boutique de seconde main,avec sa maman.
Les années ont passées.
La roue a tourné.
L’adorable petite fille est devenu une jeune femme .
Une femme accomplie qui a trouvé sa voie.
Et qui va ouvrir sa propre boutique, son propre rêve.

Une voie particulière, qui demande du courage dans ce monde où le profit prime trop souvent sur l’honnêteté.
Mais Nora c’est la bonté personnifiée.
Elle est bienveillante avec tant de naturel que, lorsqu’elle m’a proposé de mettre mes bijoux et mes cartes dans son projet de boutique, je n’ai pas réalisé tout de suite :
c’est un de mes rêves qui se réalise aussi.

Mon travail artistique ne peut pas être un travail commercial.
Je ne me vois pas en train de passer toutes mes journées à refaire les mêmes bijoux et les mêmes cartes.
Ca me prendrais une énergie folle.
Parce que ces cartes, ces bijoux, sont des petites parties de moi.
Pour qu’elles aient du sens, il faut que je puisse mettre sur chaque objet, de la peine et surtout de la création.
Sinon je meurs.

Donc il me fallait quelqu’un qui croie en moi suffisamment pour me faire la place nécessaire,
dans un endroit adéquat.

Et je vais vous dire, c’est tellement parfait, que je l’avais rêvé, mais que je n’aurais pas osé imaginé que ça se réalise pour de bon.

Mes bijoux sont dans une superbe vitrine de verre, mes cartes sur un stender bien en vue.
Mon nom à l’honneur dans la pub.
Tout ça dans une boutique de la vieille ville.
Et à Bienne c’est bien connu, être à la vieille ville, c’est la classe :).

Nora à disposé mes oeuvres avec tant de soin, je ne sais pas si j’aurais fait aussi bien.
C’est juste parfait.
Au point que ça m’a épuisé de le voir.
J’étais, comme dans un rêve, et je ne voudrais surtout pas me réveiller.

Comme si j’avais couru un marathon.
Comme si j’avais du vaincre encore cette foutue manie de m’auto-saboter.

Mais je l’ai fait, je suis là.
Quand on réalise des choses par soi-même, il y a un autre complexe à vaincre : celui de l’imposteur.
Est-ce que je suis légitime?
Est-ce que le ciel ne va pas me tomber sur la tête ?
Je crois que tout est connecté.
Je crois que même les objets ont une âme, ou plutôt, qu’ils sont une part de cette gigantesque âme qui nous contient.

Depuis toute petite. j’ai toujours voulu faire plaisir aux autres.
Apporter quelque chose qui leur fait du bien.
Et je sais que Nora est comme moi.
C’est pour ça , entre autres, qu’on s’entende bien et qu’on se comprends.

J’aime faire plaisir à travers les objets.
Nora a choisi un chemin plus difficile.
J’admire son courage, parce qu’il en faut pour apporter le bien à travers soi.
Nora a des dons particuliers pour se connecter au monde visible et invisible.
Elle le fait à travers les cartes, comme une gitane des temps modernes.
Avec d’autres moyens que je vous pourrez découvrir en allant dans sa boutique.

J’ai eu l’occasion de tester, et pourtant, même si j’avais confiance en elle, ça ne m’empêchait pas d’être septique et même prête à critiquer si il le fallait.
Alors, imaginez ma surprise quand le poids que j’avais sur mes épaules s’en est allé après notre conversation.
Il s’en est allé et n’est pas revenu.
Nora a plein de cordes à son arc.
Pourtant elle reste humble.
Comme sa maman qui est une musicienne talentueuse,entre autres aussi.
Le mieux, c’est de vous laisser découvrir.
Si ça vous tente.
Cette boutique, elle est vraiment unique.
Je crois quelle est parfaitement à sa place, dans notre vieille ville de Bienne.
Bienne avec notre mentalité de biennois qui ne ressemble à aucune autre.

Cette boutique est spéciale, parce que vous en serez un des composants.
Parce que chacun de nous apporte quelque chose par sa présence unique.
consciemment ou pas.
Vous trouverez aussi les oeuvres de Claudia, juste en-dessus des miennes.
ce qui fait sens aussi vu qu’elle est un peu ma marraine de bijoux.
D’autres objets originaux aussi comme les attrapes soleil de Nora et les étuis à tabac d’Ursula.
Etc… etc.. et un petit coin pour prendre le café.
Le mieux, c’est d’aller voir par vous même

L’ouverture c’est demain , jeudi 24 octobre 2024.
Ca se trouve au Rosius8 à Bienne et c’est aussi le nom de la boutique : Rosius 8.
Vous savez, quand vous êtes au Pont-du-Moulin.
A l’arrêt des bus.
Vous continuez jusqu0au Restaurant Egge, qui fait l’angle, avec ses murets en bouteilles.
Vous tournez , comme pour monter à l’hôpital, et là, il y a un autre arrêt de bus.
C’est là.
La jolie boutique blanche et lumineuse qui attends votre visite.
Elle s’ouvre demain de 9h a 18h ,et l’animation est prévue pour vendredi vers 17h.

J’y serai, j’espère que vous aussi.

9 mois….

9 mois sans viande.. ou presque.
j’ai craqué deux fois.
Un peu de poulet, mais presque rien… j’aime tellement le poulet, j’avoue que ça.. mais quand même. J’y arrive.
Et un steak, dégueulasse que j’ai très mal digéré.. donc no regret.

J’allais dire 9 mois sans viande, mais mon fils , qui ne ment jamais, m’a fait remarqué que ce n’était pas tout-à-fait vrai.
ca m’a fait penser à ceux qui disent :
je n’ai jamais trompé ma femme…
Sauf une fois.

Par contre, qu’est-ce que je peux manger comme poisson !
Saumon, Tarama , crevettes.. mon corps réclame sa dose de vitamine B12.
Pierre m’a fait remarquer que je pourrais la prendre en complément.
Je vais suivre son conseil.
Mis à part ça, je revis !
J’ai l’impression de rajeunir.
Mes cheveux…
Parce que j’ai de nouveau des cheveux, sont bien plus doux et souples qu’avant.
C’était une des raisons de ma tête rasée.
Ils étaient devenus ternes et secs.
Malgré toutes les attentions, crèmes , masques etc… du foin …
Là, ok, ça grisonne, vu l’âge, mais ils sont aussi beaux et forts qu’à mes 20 ans.
L’énergie ensuite.r
Je sens la chaleur qui se remet à circuler dans mes membres inférieurs.
Diminuer la viande est la meilleure décision que j’ai prise cette année.
Je fais pareil avec le sel et le sucre.
Au final, c’était bien plus facile que je l’aurais pensé.
J’étais prête.
Il reste d’autres choses que j’aimerais diminuer, comme le tabac par exemple.
1 paquet de tabac par semaine ce n’est pas beaucoup, mais j’ai encore l’impression que c’est trop.
Changer quelque chose de positif dans sa vie, c’est le meilleur moyen pour évoluer, voir briser de vieux schémas.

Un pas après l’autre.
C’est comme ça que ça marche.

Guérie

La nuit passée, j’ai vécu quelque chose d’extraordinaire.
Je vous raconte.

J’avais mal, mais vraiment très mal.
Quiconque a eu des maux de dos, sciatique, lumbago etc.. sait de quoi je parle.
Des coups de poignards dans les reins.
A la fin de la journée, je ne pouvais plus lever les bras au ciel, tellement j’étais tendue.
Et pour marcher, je devais me tenir penchée pour ne pas trop souffrir.
A chaque mouvement, j’avais mal.
Avant de me coucher, j’avais mal tout le temps, quel que soit ma position, debout ou couchée.
A un moment, j’ai voulu me relever.
J’ai à peine bougé ma jambe, la douleur m’a traversé de part en part,
si fulgurante que j’ai crié.

J’ai pensé à Nora, mon amie médium, qui va ouvrir sa boutique bientôt et en faire un lieu d’ouverture et de connaissance.
Avec mes bijoux et mes cartes entre autres.
C’est tellement de boulot, que j’ai eu peur qu’elle aussi se retrouve à trop en faire .
Alors je lui ai fait un petit message.
Je la connais bien Nora, je sais qu’elle ne va pas se vanter de pouvoir m’aider.
Mais je connais sa bienveillance, j’étais pratiquement certaine qu’elle allait faire une petite prière pour moi.
Je voyais ça plutôt comme du réconfort.
Mais je n’ai pas osé lui demander, justement parce qu’elle a déjà beaucoup à faire.
Je voulais surtout lui dire de se ménager.

Le soir la douleur s’intensifiait, insupportable.

C’est drôle comme ma foi se réveille quand je souffre.
Chez le dentiste aussi…
J’ai prié pour que ça s’arrête.

Mais ça ne s’est pas arrêté.
Au contraire.
La douleur qui se concentrait dans les reins s’est agrandie , comme une sorte de plaque rectangle qui couvrait tout mon dos.
Une plaque rouge.
Je pouvais la visualiser tant elle était présente.
Une plaque rouge de douleur qui chauffait et se déplaçait
en me récurant le dos, de bas en haut.

Alors je me suis couchée, me préparant à une nuit d’enfer.

7 heures plus tard, je me suis réveillée.

J’avais dormi comme un bébé.

Je me suis levée, et c’est là que j’ai réalisé.

La douleur avait disparu.

Totalement.

Je pouvais à nouveau lever les bras, marcher droit, et tousser sans douleur.
Comme si la plaque qui m’avait récurée avait servi à l’effacer.
Comme une gomme .

J’en revenais pas.
Et là, l’image de Nora est venue dans mon esprit.

Je me suis demandée si elle avait fait quelque chose.
en même temps je connaissais la réponse.

Nora avait fait la seule chose qui pouvait me convaincre que ce petit miracle s’était réellement produit
avec son aide.
Une prière au grand patron.
Le boss qui décide de tout.
Et qui nous rends service quand on lui demande gentiment.
Dieu.

Je crois même que nous avons tous la possibilité de nous aider les uns les autres par nos divers dons.
Tout en prenant soin d’agir avec bienveillance.
Avec connaissance.
Nos dons se travaillent.

On dit que pour que quelque chose fonctionne, il faut y croire.
Pourtant, jamais je n’aurais imaginé qu’il soit possible que ma douleur s’envole comme ça.

Mon Dieu Profession de Foi

Je viens d’une famille profondément croyante.
Les murs de la maison chez mes grands parents était parsemés de croix. Il y avait même une petit bénitier que j’ai récupéré.
Dans les photos anciennes, outre les mariages et les premières communion à l’église catholique, on trouvait des souvenirs de pèlerinage à Rome ou Lourdes.
Avec le merchandising de l’époque.
Dont un étonnant morceaux de tissus ayant touché à Ste-Thérèse !
C’est dire.
Chez ma Tante Jeanne, ce sont les Papes qui décoraient les murs, sous forme d’impressionnants tableaux.
Ils vivaient avec, par contre, jamais ô grand jamais, les enfants n’étaient forcés de faire quoi que ce soit.
On en parlait même pas, de la religion.
Elle était là, tout autour, comme une sorte de protection,
Une évidence indiscutable.
De ce fait ,j’ai toujours cru en Dieu.
Ca me semblait logique qu’il y ait quelqu’un, quelque chose de puissant, à la base de tout ça.
J’aimais bien aller à la messe en famille, et chanter avec ma cousine Fabienne.
Parfois, on se moquait un peu du curé.
Rien n’était ni contraignant, ni effrayant.
Par contre, je n’était pas forcément d’accord avec tout. quand j’ai fait mon catéchisme.
Déjà, cette manie de nous appeler « pêcheurs ».
Coupable de naissance…
Cette immense culpabilité récurrente qu’on trouve dans le catholisisme, ainsi que les enfants qui paient les fautes de leurs parents, j’ai toujours trouvé ça très injuste.
Et quelle idée d’aller imposer nos coutumes et croyances à des peuples éloignés qui avaient déjà la leur ?
De quel droit ?
La Vérité Absolue ?
Mais qui détiens la Vérité Absolue, alors que tout est mystère ?
Ce malaise, je le ressens aussi quand on frappe à ma porte pour tenter de me convertir à telle ou telle religion qui aurait mieux compris que toutes les autres comment interpréter la Bible.
Et pourquoi la bible serait supérieure aux autres textes sacrés ?
Les hommes n’ont cessés d’interpréter et d’ajuster les paroles de leurs ancêtres , le plus souvent dans un but d’asservissement, assurant ainsi la plus grande des injustices de la religion catholique :
la place inférieure de la Femme.
Donc toute petite je le sentais déjà, et ç’est devenu une certitude avec le temps : les religions , toutes les religions, toutes formes de pensées collectives restrictives et directives ne me conviennent pas.
J’ai donc décidé de faire la mienne.
Dont je suis à la fois le gourou et l’unique adepte.
Ma religion c’est la Nature , ce sont des certitudes venues avec le temps, que les miracles existent, que nous avons toujours le choix et que nos choix déterminent nos vies.
Notre mission est individuelle, mais connectée au reste de l’Univers.
Toutes ces interactions entre nous, les humains, les plantes et les animaux, les objets même, tout ce qui existe à existé ou existera.
Comme une grande âme qui nous contient tous.
Avec nos esprits, puissants et immortels.
Qu’importe le nom qu’on lui donne.
Dieu me va très bien.

Glenda à la Mairie / Nathalie publie.. quand mes prédictions se réalisent

Voilà donc que nous ,biennois, allons bientôt voter pour décider qui occupera la place de Maire de notre belle ville.
D’habitude, je laisse la politique aux politiciens.
Je vais continuer comme ça.
Je suis là pour donner mon avis, critiquer, admirer, rendre compte de ma ville de Bienne chérie et de ses habitants.

Donc parlons de Glenda.
Quand j’ai vu qu’elle se présentait pour la mairie,
j’ai vite dépassé une légitime légère pointe de jalousie pour aller dans son sens.
Je crois que par son parcours et sa personnalité,
en temps que femme et romande,
en tant que personne compétente, avec un caractère bien trempé,
Glenda Gonzales-Bassi fera une excellente maire pour Bienne.
Je veux le croire en tout cas.
J’ai vu ce qu’elle à réalisé jusqu’ici et ses promesses électorales.
Je l’attends au tournant. mais j’ai confiance,
elle fera du bon boulot.
En plus, elle est belle Glenda, magnifique sur les affiches :
nous pourrons être fiers d’avoir une maire comme elle, dynamique et intelligente.
Donc, j’irai voter pour elle.

Je précise que, même si nous étions à l’école ensemble, Glenda et moi n’avons pas eu de contact particulier depuis.
Donc j’écris ces lignes en toute liberté.
Je donne mon avis de biennoise.
Et un peu plus.

Parce que je l’avais prédit, qu’un jour, cette ville sera la nôtre.
En fait cherchant bien, je pourrais même retrouver le texte ou je l’ai fait,
sur ce blog, il y a plusieurs années.

Nous, ma génération,aurons notre rôle à jouer et nous laisserons notre empreinte.
Qu’elle soit politique , sociale, culturelle,
ces femmes et ces hommes que je connais prendront leur place.
Et nous y sommes déjà.

Il est temps que Bienne devienne un peu plus romande et un peu plus féminine.
Aujourd’hui , j’ai choisi Glenda et Nathalie, mais il y en a , et il y en aura d’autres.

Nathalie Hostettler vient de publier 2 ouvrages remarquables sur la magnifique collection de son défunt compagnon Francis Meyer.
Cliquer ci-dessous pour plus de renseignements.

présentation de l’ouvrage de N.Hostettler

Ce livre est le fruit d’une quête
Celle d’un passionné de beauté et d’Art Nouveau qui s’exprime à travers la délicatesse infinie des œuvres qu’il a récolté au fil du temps,
et des photos qu’il réalisées dans le cadre unique de l’Elfenau, villa mythique de Bienne.

Même sans être connaisseur de l’oeuvre des grands verriers français, on peut se laisser charmer par leur magnificence.
Au final c’est une collection fantastique constituée en grande partie de vases et de luminaires de la période Jugendstil ( Art nouveau).
J’avoue que j’aime spécialement cette période ou la nature et l’Art se mêlent subtilement .
Il faut se représenter les techniques ancestrales secrètes et compliquées qui ont permis la réalisation de ces sublimes objets d’Art.
A travers les photos de F.Meyer, on ressent la passion, l’envie d’exprimer la connexion entre l’Art et la Nature, qui caractérise le mouvement Art Nouveau.

Réunir les auteurs et les textes sur le sujet, mener le projet à bien jusqu’à son achèvement,
rendre hommage à celui qu’elle à tant aimé, c’est le travail de Nathalie .
Un immense travail qui l’a menée au bord de l’épuisement, tant elle s’est investie.
Mais ça valait la peine.
Je n’ai aucun doute que ces livres seront une référence indispensable pour les collectionneurs.
Le cadeau à s’offrir ou offrir à quiconque aime contempler la beauté et se retrouver transporté dans un monde unique.

Nathalie, je suis fière de la compter parmi mes amies.
D’ailleurs, pour l’avoir pris en photos plusieurs fois, je dirais qu’à sa façon c’est une œuvre d’art à part entière.
Une femme qui aurait pu se contenter d’être belle, mais pas que.
Elle est aussi intelligente que remplie d’humour.
Elle à bon coeur aussi, est directe, avec un grand sens de la décoration.
Je l’aime beaucoup et ça me rends très fière d’elle.

L’Amitié ne m’empêche pas de rester objective.
Si je suis si dithyrambique à propos d du travail de Nathalie, c’est parce que je suis sincèrement admirative.
Si i ly a bien quelque chose auquel je tiens c’est ma liberté qui peut s’exprimer dans ce blog.
J’écris sur le sujets qui me plaisent, je les traite de la même façon
et je n0ai jamais perçu un centime pour ça.

Alors voilà, notre ville est riche de ses habitants.
Des femmes comme Glenda et Nathalie, avec de la personnalité et la volonté de mener des projets positifs à bien, il y en a plein à Bienne.
des hommes aussi bien sûr !

Forcément, la visibilité attire la jalousie.
comment ne pas l’être devant des femmes à qui tout semble réussir?

Il faut se souvenir que, comme chacun d’entre nous, ces femmes ont traversé des épreuves.
Elles ont du se battre pour en arriver là.