Film de Noël

Elle s’apelle Samantha, mais ses amis l’appellent Sam.
Cette année, une fois n’est pas coutume, elle quitte New-York et son
travail de femme d’affaire dans une grande entreprise pour fêter Noël avec son vieux papa,
dans son petit village d’origine.
Ca fait super longtemps qu’elle n’est pas venue.
Mais elle est un peu obligée : son vieux papa n’a pas l’air très en forme,
donc elle n’a pas trop le choix.
Arrivée à Pettisburg, elle redécouvre avec un peu de nostalgie, l’ambiance chaleureuse de ce petit bled où
ça sent Noël à tout les coins de rue.
En parlant de coin de rue, au détour d’une Street, elle tombe, par hasard sur sa meilleure copine d’enfance.
Jenna, qui est noire , forcément, il en faut une, histoire de respecter un minimum de cota.
Du coup, elles vont boire un chocolat chaud dans une petite boutique qui vends des gâteaux.
Elles sont ravies de se revoir, mais en sortant, Sam est bousculée par un beau et grand jeune homme.
On va l’appeler Tom.
Elle le trouve instantanément antipathique et arrogant.
Et vice-versa.
Arrivée chez son père, elle se rends compte qu’il va très bien, en réalité.
Le vieil homme, inquiet par le célibat prolongé de sa fille, lui a tendu un piège.
C’est qu’il aimerait des petits enfants, le vieux papy.
Et comme Samantha est fille unique, il à décidé d’inviter le voisin, un jeune homme qu’il apprécie.
Histoire de voir si ça peut coller.
Manque de bol.
C’est justement le type arrogant qui l’a bousculé ce matin.
Le souper est une catastrophe.
Malgré la présence de Cookie, le chien du voisin, qui colle Samantha toute la soirée.
Samatha exedée, décide de rentrer à New-York.
Mais sa copine arrive à la convaincre de rester.
au moins jusqu’à la fête du Sapin.
Pendant ce temps, une riche , sexy et belle veuve essaie de mettre le grappin sur Tom.
Comme il est seul depuis longtemps, il se laisse convaincre et entame une relation.
Mais nous, on sait qu’il serait mieux avec Sam.
Parce qu’ils ont tout les deux une passion secrète pour les vieux films en noir-blanc, et les chiens.
En parlant de chien, Linda, la nouvelle fiancée de Tom, déteste les animaux.
du coup, on la détestait déjà, mais là on la déteste encore plus.
Et devinez vers qui il fonce , Cookie le toutou en question ?
Vers Sam, qui ,quelle coïncidence , se promenait justement dans le coin.
Là , on se dit que même le chien est d’accord, Sam et Tom doivent finir ensemble.
Mais Linda est là, habillée comme une publicité pour Dior, tandis que Sam à mis son vieux jogging pour se balader dans la neige.
Tom craque devant son regard de biche, et les boucles qui s’échappent de son bonnet à pompon.
Mais bon, Linda le tire dans une autre direction.
Mais nous on sait déjà qu’elle fera pas l’affaire, Linda.
Histoire qu’ aie un peu peur, quand même, Linda raconte à tout le monde que Tom veut l’épouser.
Et forcément, ça arrive aux oreilles de Sam…
Et puis, voilà que débarque Jimmy, l’assistant gay ( le cota, toujours le cota) de Samantha, qui est tout seul pour Noël.
Ils se baladent bras dessus bras dessous dans ce petit bled ou tout le monde n’arrête pas de se croiser.
Et fatalement, Tom qui les voit, crois que Samantha est déjà passé à autre chose…
Du coup, double malentendus.
Mais comme nous sommes dans un film de noël américain…
Tom se rendra compte que Linda n’aime pas son chien,
que Jimmy n’est pas une menace et encouragé par la bonne copine Jenna, il fera sa demande à Sam vers la fin, lors de la fête du sapin.

Ce qui est marrant c’est que ces films sont tournés en été…
On sait que ça fini toujours bien.
Mais dans la vraie vie… ce genre de village où personne n’a de vrais problèmes n’existe pas.
Ce sont des contes, pour passer le temps.
Ca ne fait de mal à personne et sûrement, parfois même, ça détends.

,

L’Univers s’occupe de moi… un peu bizarrement

Ces derniers temps, j’ai eu, un peu l’impression que l’Univers m’en voulait personnellement.
Entre mon téléphone volé, mon chat disparu, mes clés perdues et hier.. j’ai heurté ma télé qui c’est brisé contre le radiateur.
Tout ça juste avant Noël, période où tout le monde est un peu à cran.
Ca fait beaucoup et de quoi s’interroger.
curieusement, je garde le moral.
Et du coup, j’arrive à voir les choses autrement.
On va les prendre dans l’ordre.
Et si , dans cette période précise, il fallait que je n’aie pas accès à mon téléphone ?
Et si, quelqu’un avait essayé de me joindre sans succès, justement parce que je ne pouvais pas répondre.
Et si, ces appels m’auraient dévastés au point que je ne l’aurais pas supporté?
Et si, l’univers, qui est toujours bienveillant, avait décidé , de m’enlever mon appareil pour me préserver ?
Avec des si…
et pourtant, je l’ai appris il y a quelques jours,
c’est exactement ce qui c’est passé.
Pendant exactement cette période sans mon téléphone,
un de mes amis très cher à vécu l’enfer.
Une telle injustice , avec de plus de quoi craindre pour sa vie.
Mais je n’aurais absolument rien pu faire.

Je fais partie de ces gens qui tremblent parfois plus pour les autres que pour eux-mêmes.

Rétroactivement, je sais à quel point ça aurait pu m’atteindre dans ma santé mentale et physique.
Je vous épargne les détails qui ne regardent que lui, mais quand je dis  » craindre pour sa vie », c’est sérieux.
Je le sais, parce que , heureusement, c’est une histoire qui fini bien.
Quand mon ami, enfin, a pu aller un peu mieux, j’ai eu de ses nouvelles.
C’est là que j’ai appris qu’il avait essayé et essayé encore de m’appeler.
Et le calvaire qu’il a traversé.
Bien sûr, ça m’atteint, mais beaucoup moins , maintenant que c’est passé, et que j’ai pu le voir,
plaisanter, au lieu des palmiers.
En y réfléchissant, avec le recul,
c’est un peu égoïste, mais je suis presque contente.
Soulagée que mon ami aie eu la force nécessaire pour supporter une épreuve aussi terrible.
Ce n’est pas terminé, mais je veux croire que j’aurai la force nécessaire pour le soutenir,
maintenant que le pire est derrière lui.

Passons à mon chat.
Ma Caotina d’Amour.
Et si, l’Univers avait voulu m’épargner la douleur de la voir mourir ?
Bien sûr, j’espère toujours la voir rentrer à la maison.
Mais si je tiens compte de son état au moment ou elle à disparu, cette hypothèse me parait peu plausible.
Pendant les 4-5 premiers jours, je n’ai pas pu dormir.
L’angoisse me rongeait.
Et puis, j’ai la sensation qu’elle allait bien.
Ou qu’elle soit, elle était en paix.
Maintenant ça fait deux semaines.
J’espère de tout mon coeur qu’elle a trouvé une bonne âme, qui la rendra heureuse, quitte à ce que je ne la revoie plus jamais.
Mais la revoir serait mon plus beau cadeau de Noël.

Le grand tri

Pour avancer, ilf aut trier.
se débarrasser de ce qui nous encombre.
Donner, jeter, nettoyer.
C’est ce que je fais, depuis quelques semaines, avec l’aide de mes amis Laurine et Benj.
Laurine, c’est la Reine du rangement.
Elle a un don certain pour éliminer ce qui doit l’être, disposer les choses élégamment.
Mes livres par couleurs, par exemple.
Mais on fait beaucoup plus que m’occuper de ma bibliothèque.
On trie et on range mon appartement, pièce par pièce.
En particulier mon atelier et ses milliards de perles.
Je n’exagère pas.
Je suis submergée par les perles.
Ca fait longtemps que je cherche comment trier tout mon matériel.
Le premier problème, celui de trouver des contenants pratiques pour mettre tout ça.
Des boites.
C’est encore Laurine qui m’a apporté la solution.
Ou plutôt son papa fumeur.
Son tabac est contenu dans des boites en plastique qu’il garde depuis des années.
Des boites d’une grandeur idéale que je pourrai facilement empiler .
La bonne nouvelle ,c’est qu’il en a des tas.
Bien assez pour toutes mes fournitures.

Pour mon Noël, j’ai reçu une magnifique layette à outil.
Tout ce qui était éparpillé dans mon atelier, dans des cartons pas pratiques, pourra enfin trouver sa place.
Benjamin s’y connaît en outil.
Il va m’aider à trier les miens.
Tout ça pour dire que, parfois, il faut trouver de l’aide pour avancer.
Pour avoir un regard neuf.
Faire les choses de manière plus soignée et précise.Pour une meilleure qualité de vie, et avancer.
J’espère pouvoir m’associer avec Laurine pour créer des bijoux.
Elle est vraiment douée. et artiste.
C’est agréable de créer en compagnie.
J’ai l’habitude de tout faire toute seule,
Je remarque que ce tri géant, que j’essaie de faire depuis des années, avance à grand pas, avec l’aide de mes amis.
Ca va me redonner un nouveau souffle.
Ce que j’apprécie le plus, c’est de voir mon sol, enfin recouvert de ce lino carrelé , presque neuf, qui traînait dans la cave, et que le voisin m’a si gentiment offert.
Enfin, ça sent bon dans mon salon.
Et si un chat me laisse un petit cadeau non-désiré, je peux le nettoyer facilement.

En parlant de chat.
J’ai reçu des tas de propositions diverses pour m’aider à le retrouver.
Je me suis toujours senti en connexion avec mes chats.
Je n’ai besoin de personne pour me dire comment ils vont.
Et là, je sens que ma petite Caotina ne souffre plus.
Qu’elle soit dans un autre monde ou sauvée par quelqu’un.
Je continue de lui envoyer tout mon amour.
J’ai mis des affichettes partout et elle a une puce.
J’ai mis des annonces sur les sites d’animaux perdus,
si quelqu’un la trouve, je le saurai.
Je continue de l’appeler, tout les jours.
Ca fait plus de 20 ans que j’ai des chats.
Ils sont libres d’aller où ils veulent.
Ils savent chasser et se débrouiller, le long de la rivière, ils ont fait leur territoire.
Ma Caotina était malade, donc faible, elle n’arrivait plus à sauter pour surmonter les obstacles.
Nous avons bien cherché.
Désormais, je m’en remets au destin.
Je remercie toutes les personnes qui m’apportent leur soutien , leurs idées, leur pensées positives.

Moral ?

Yep…
Ces temps-ci, je me dis que l’Univers m’en veut personnellement.
Entre mon téléphone , mon chat et même mes clefs, j’ai tout perdu.
Je donnerais tout les téléphones du monde pour retrouver mon chat.
J’ai prié pour retrouver mon chat.
Je prie encore.
J’essaie de garder espoir.
J’essaie de ne pas l’imaginer, mourante quelque part, ma petite Caotina.

Les chats se cachent pour mourir.

Alors, j’espère un ange, une bonne âme qui la trouvera et l’emmènera chez le vétérinaire,
qui la sauvera.
Ensuite, avec sa puce, on me retrouvera, moi aussi.
Je la prendrai dans mes bras et je la serrerai, juste assez fort pour qu’elle sente que je l’aime, et ne pas lui faire de mal.

La dernière fois que je l’ai vue, elle m’a regardé, dans le corridor, elle a poussé un drôle de cri.
Et elle est partie.
Ca va faire 5jours.
5 jours, c’est long pour un chat malade.
Je m’en veut .
J’aurais du appeler ma vétérinaire plus tôt.
Garder mon chat enfermé, jusqu’à ce qu’elle arrive.
Mais elle à bien mangé.J’avais décidé d’attendre le lendemain.

Et là , je ne l’ai plus trouvée.

J’ai cherché partout, le long de la rivière.
Les voisins ont été très gentil. J’ai pu aller dans les propriétés privées.
Benjamin m’a aidé.
On a fait un grand tour, interrogé tout les gens qu’on croisait.
Et c’est là qu’on a appris que deux chats lui ont fait peur, qu’elle n’avait plus la force de sauter pour revenir vers chez moi, et qu’elle est partie de l’autre côté.
Terrifiée.
Ona cherché.
appelé.
regardé partout le long de la rivière.
J’avais peur de voir sa fourrure, immobile.
J’étais presque soulagée de ne pas l’avoir trouvé.

J’ai fait des annonces.
Partout.
sur internet.
Des affichettes dans la rue.
Je veux croire que quelqu’un l’a trouvé.
a eu pitié.
En attendant, je ne dors plus.
Je l’attends.
Ce n’est pas très logique.
Mais je me dis qu’elle pourrait aussi trouver la force de revenir.
Je l’espère tellement.
Que soudain, elle soit là.
Tout les jours je regarde dans le jardin.
Je l’appelle.
J’entends le son de ma voix.
Désespérée.
Caotina, elle a 12 ans.
Elle est douce, gentille.
Tranquille.
Chaque jour, elle vient m’accueillir, quand je rentre des commissions.
Elle est derrière la porte.
Elle était.
C’est dur.
Ca me déchire le coeur.
Je ne veux pas de faux espoirs.
Je veux juste savoir.

C’est l’éternelle question.
Qu’est-ce qui est pire ?
Savoir qu’elle est définitivement partie.
Ou ne rien savoir.

Je m’en remets à l’Univers.
J’ai déjà cherché partout.
Quelque chose me dit de rester tranquille.
Mais quand même…
Ce foutu univers, je me demande ce que j’ai bien pu lui faire !
Heureusement que j’ai des amis.
Quand je n’ai pas le moral, je cherche le positif.
Et j’en trouve.
J’ai des amis formidables.
rien que ça , c’est une immense richesse.
Des amis de tout âge, de tout statut social,
De toutes les couleurs et toutes les orientations.
Des amis bien diversifiés, comme j’aime.
J’ai une famille aussi.
Des enfants que j’aime, qui vont plutôt bien,
Qui vont faire Noël avec moi.
Et une petite fille que j’aime plus que tout.
J’ai un sapin.
Un beau sapin suisse qui ne m’a pas coùté cher,
en parlant de suisse:
je suis contente d’habiter en Suisse.
plus j’y pense et plus je me dis que, pour beaucoup de choses,
c’est le meilleur pays du monde.
J’en viens même a apprécier le brouillard, avec ses côtés mystérieux.
Alors quoi ?
J’ai à manger,
un toit sur ma tête et de quoi payer mon chauffage électrique.
Il n’est que deux heures du matin.
je vais me faire à manger.
Aujourd’hui, j’ai réservé mon cadeau de Noël à la Coop.
Une magnifique layette à outil en action.
Mes enfants se sont côtisé et j’ai reçu un beau cadeau de Noël de Katia.
En mettant tout ça ensemble, je pourrai enfin ranger mes outils dans un endroit
Katia qui m’a donné du travail dans tout mes domaines, photos et bijoux.
Elle est hors du commun cette femme là.
C’est le genre de femme qui peut tout supporter , mais qui n’accepte pas qu’on touche à ceux qu’elle aime.

Un jour de plus est passé, sans nouvelle.
curieusement, je vais mieux.
Je reprends de l’énergie et j’ai mieux dormi.
En réalité, je pourrais encore dormir une semaine entière.
Mais j’ai du travail
Show must go on.
J’ai préparé des cartes de Noël que je vais apporter au Rosius 8.
Dans le magasin de Nora.
Nora qui a préparé de mignons paniers cadeaux.
Je vous invite à faire un tour.
Show must go on.

Relativise .

En ce moment, je vois des gens qui dépriment.
c’est la saison des dépressions.
La fin d’année et les fêtes qui enchantent certains, plonge les autres dans un abîme de morosité.
Ceci expliquant peut-être cela, en partie.
Voir les gens heureux de passer les fêtes en famille quand on n’a pas de famille et peu d’amis, ou et pas d’argent pour faire plaisir.
Personne à qui faire plaisir…
Il y a de quoi déprimer.
Et pire, quand on a tout 4a et qu’on déprime quand même.
Je vous rassure, moi ça va bien.
J’ai tout ce qu’il me faut.
Par contre, comment ne pas les voir, quand on possède l’empathie d’une éponge hypersensible en plus ?
Je vous vois.
Sans sourire, ou forcé.
ce qui revient au même.
Je vois des gens si malade qu’ils ne pensent qu’à en finir.
D’autres que le poids des soucis entraîne vers le fonds.
D’autres encore qui aurait tout , mais qu ‘une sombre brisure fait tourner en rond.
Je les vois.
Je vous vois.
Je vous observe au microscope, je vous décortique, je cherche des réponses, passionnée que je suis par vos histoires humaines.
Vos comportements.
Parfois, j’ai même des débuts de réponses.
Ou, quand j’ai de la chance, l’Univers place dans ma bouche la bonne phrase, au bon moment.
Tant que je n’outrepasse pas ma règle : on ne peut pas prendre conscience à la place des autres.
On ne peut pas forcer quelqu’un à aller bien.
Et surtout : prends soin de toi avant de vouloir sauver le monde.
Je remarque aussi des personnes de bonne volonté, qui vont bien et sont pleine d’énergie.
Le problème c’est qu’en étant ainsi, elles deviennent des cibles.
elles attirent la jalousie.
L’opportunisme de gens sans scrupules qui tenteront de les salir.
Ses personnes sont intelligentes, mais elles ne peuvent pas se douter de la bassesse qui se cache derrière le sourire de l’abuseur.
L’abuseur sait se glisser dans la moindre faille.
Un moment d’ennui, ou même d’enthousiasme.
C’est terrible à dire, mais on ne les voit pas venir, quand ils s’attaquent à soi-même.
Et quand un vrai ami , un frère, une mère, tente de nous mettre en garde… voilà qu’on les défends,
aveuglés que nous sommes par la poudre jetée dans nos yeux.
Ca m’est arrivé, je sais de quoi je parle.
Alors, quand j’en vois qui tentent de démolir une amie très chère, je ne sais pas quoi faire d’autre que d’en parler ici, en espérant qu’elle me lise.
Donc, amie que j’aime, si tu te sens visée, en lisant ces lignes, alors, je t’en prie, méfie-toi.
Il y a toujours des messages persos dans mes lignes.
Parfois exprès, et parfois pas.
Si ce que vous lisez, de moi ou de qui que ce soit réveille quelque chose en vous,
si vous ressentez par exemple, une sorte de malaise diffus, alors c’est que j’ai touché juste.
Voilà, je devais le dire.
C’est comme ça que 4a marche : on fait tout ce qu’on peut pour avancer, évoluer.
Et quand on y parvient… on attire fatalement les hyènes qui veulent dévorer nos chaires fraîches.
Il n’est jamais trop tard pour s’en défaire.
avant qu’elles n’aient fait le vide autour de nous.
Avant que leur saleté d’influence néfaste ne détruise tout ce qu’on tente d’accomplir.
Le pire que l’on puisse faire à ces personnes c’est les ignorer.
Les goster.
Jusqu’à ce qu’ils deviennent transparents, débarrassés de l’énergie qu’ils nous pompait d’autant plus facilemment
qu’on leur en donnait.
Après, on a honte.

Enfin voilà, avec tout ça, j’en arrive à ma conclusion :
relativiser.

Est-ce que c’est si grave, ce qui arrive ?

Brava Glenda !

Et voilà !
Glenda Rodriguez Bassi est notre nouvelle maire de Bienne.
Je lui adresse toutes mes félicitations
Ca me rends fière, parce qu’elle est de ma génération, parce que je la connais aussi.
Ou plutôt, je l’ai connu
nous étions dans la même classe à l^école du Châtelet.
Glenda c’était la bonne élève.
Celle qui ne fait pas de vague et ne participait pas aux monumentales bêtises qu’on inventait.
Nous n’étions pas si proche, mais je l’ai toujours respectée, et je suis sûre qu’elle fera une excellente maire.
La première femme maire de Bienne.
C’est quelque chose !
Ces dernières années de plus en plus de femmes s’investissent en politique.
Mais Glenda ne sera pas meilleure parce qu’elle est une femme, même si, je suis convaincue que c’est une force en plus.
Elle sera un atout pour notre ville, parce qu’elle possède toutes les qualités pour.
Elle est intègre, travailleuse, claire dans ses idées et capable de faire changer les choses.

Glenda, c’est la vraie biennoise.
Celle qui ne vient pas d’ici.
comme la majorité de mes camarades de l’époque, et moi aussi.
avec un, voir deux parents d’origine étrangère.
La deuxième génération.
Les secondos.
Beaucoup d’italiens, en majorité.
Glenda vient du Chili.
Arrivée ici à l’âge de 5 ans, elle s’est bien intégrée.
Je n’ai pas le souvenir qu’elle aie été différente des autres enfants.
Sauf , peut-être, par son sérieux.
Parce qu’elle était grande aussi.
Les meilleures de la classe étaient souvent des filles étrangères à la base.
Moi, je n’étais bonne qu’en rédaction.
Forcément, avoir un père français qui adorait raconter des histoires , m’aidait pour le vocabulaire et la composition..
Petites fleurs en passant.

Je ne savais pas que Glenda s’était lancée en politique, parce que je ne suis pas trop.
Mais quand j’ai vu les affiches, je l’ai trouvé belle et plausible.
J’ai tout de suite senti qu’elle allait gagner.
Glenda, elle a une présence naturelle.
sur les affiches, même quand elle n’est pas seule, on ne voit qu’elle.
Elle s’habille bien aussi.

Je suis très heureuse qu’elle ait gagné.
Presque un peu jalouse, parce que j’aurais adoré être maire de Bienne.

La vie en a décidé autrement.Je suis une artiste, pas une femme politique.

Grâce à Glenda , les écoliers biennois mangent bio, de saison et local.
Elle mise sur l’avenir, avec de belles écoles, des places de sport,développer l’attractivité de nos quartiers .
Glenda, est une femme intelligente.
Personne ne peut mettre son programme en doute.
Qui n’a pas envie d’avoir de belles écoles dans sa ville ?

Je veux croire, de tout coeur je l’espère , qu’elle est consciente de la pauvreté qui touche une grande partie de la population .
Ca fait des années que j’observe la vie biennoise.
Je n’ai pas la solution, mais je suis convaincue qu’une réforme des oeuvres sociales est indispensable.
Etre pauvre à Bienne, c’est comme vivre dans une autre ville.
Une ville ou l’on regarde les autres aller ou on ira jamais.
Aux restaurants, aux événements.
Faire ce qu’on ne peut pas faire.
Finir la semaine.
Et parfois, juste, tenir la journée.
Avec ce sentiment d’une barrière, d’un fossé entre une grande partie de la population qui ne s’en tire pas et celle qui n’a pas ce problème.
Avec la terrible impression que la pauvreté gêne.
Qu’elle fait tache.qu’elle dérange.
Comme si c’était contagieux.

Jusqu’à aujourd’hui, je n’ai vu aucun maire s’attaquer sérieusement à la pauvreté.

Glenda aura besoin de toute son énergie et de courage.
Mais j’ai confiance, elle n’en manque pas.
Bien entourée, et avec les qualités qui lui sont propre , elle saura faire ce qui est bien.

J’espère qu’elle
investira dans les gens.
Dans leur potentiel.

Pour inclure tout le monde.

Est-ce que c’est possible ?
Remplir un peu le fossé ?
Je veux croire que oui.

Investir dans les écoles c’est investir dans l’avenir.
Je sais qu’en ce moment même , il y a déjà des personnes qui travaillent dur dans ce sens.

J’ai l’espoir vraiment qu’avec Glenda, son bon sens et sa connaissance de sa ville,
nous puissions avancer vers un meilleur futur.

Tombe la neige

La neige…
Je l’ai toujours vu comme un signe.
Toute la laideur est recouverte de blanc.
Un beau blanc brillant, comme si le ciel nous envoyait des milliers de petits diamants.
Comme si tout était pardonné.

Mais tout n’est pas pardonné.
Pas encore.
J’aimerais que ça le soit, pour arrêter de sentir le poison de la rancune qui dégouline dans mes entrailles.
Mais je sens la rage qui pulse, qui joue au yoyo avec mon âme.

Il aurait pu saisir sa chance.
Il ne l’a pas fait.

J’ai appris qu’il a fait encore bien pire,
tellement pire qu’à côté,
ce qu’il m’a fait passe pour de la niogniotte.

Je reagarde pas la fenêtre, et temporairement, ça me calme.
Toute la journée, j’ai été à côté de la plaque.
C’est plus l’acte que la perte qui me fait du mal.

Je regarde la neige…

La nuit porte conseil…

Je l’ai trouvé.
Dès que je l’ai vu, j’ai su.
Aucun doute n’est possible.
Le regard fuyant, les explications douteuses.
C’est bien lui qui a volé mon téléphone.
Pourquoi je ne vais pas à la police ?
Parce que c’est fastidieux.
C’est une épreuve dont je me passerai,
je préfère essayer de régler ça moi-même.

Je suis resté le plus calme possible.
Je lui ai donné une chance.

Il a dit qu’il passerait…
Mais ,bien sûr, il fallait s’y attendre, il ne l’a pas fait..
Je suis un peu à bout de nerf.
Cependant, je suis le genre de personne qui croit que tout se passe pour une bonne raison.
Même le pire.
Et le pire ne s’est pas produit.
Dieu sait de quoi il serait capable, si je me vengeais.
Donc, je ne me vengerai pas.
Quelque chose me dit de rester calme.
Par contre, je ne me suis pas gênée pour informer ceux qui le connaissent.

Je sais qu’il est en dépression.
ce n’est pas une excuse ,mais ça et les médicaments extrêmement puissants que son docteur lui a prescrit,
explique son absence d’inhibition.
Il existe une famille de médicaments qui font cet effet.
La personne devient carrément quelqu’un d’autre.
Sans limite.
Sans morale.
Pour moi, être ce qu’il est représente déjà une punition.
Je n’ai pas besoin d’en rajouter.
Par contre, je veux mon téléphone.
Et si il s’en est débarrassé, alors, je veux qu’il m’en paie un autre.
J’ai encore un faible espoir.
Je lui ai parlé aujourd’hui.
La nuit porte conseil.
( à suivre )

En colère

Mon natel a disparu …
mon beau natel spécial que j’aime, l’objet le plus précieux que je possède a disparu dans des circonstances troublantes.
Je suis en pleine enquête.
Donc, avant d’accuser qui que ce soit, je dois trouver des preuves.
En attendant, je passe par toutes les émotions.
La colère, le déni, le deuil…
Je me sens souillée, délestée d’une partie de moi.
Nos téléphones sont devenu des parties de nous mêmes qui organisent nos vies, contiennent nos informations bancaires,nos photos.
A ce propos, je me félicite d’avoir activé la fonction qui me permet de stocker mes informations dans le Cloud.
Techniquement, je n’ai rien perdu.
Par contre, ce sublime téléphone , le Galaxy pliable,,, version xl, avec son stylet..
1 an d’économie…
Je suis quasi inconsolable.
Je dis quasi, parce que , il faut relativiser, c’est du matériel.
Mais c’était le mien, et je me sens dépossédée.
Je n’ai pas envie d’en avoir un nouveau, d’ailleurs, je n’en ai pas le moyens.
C’est le mien que je veux.
A force, on s’attache…
En tout cas moi, je l’adorais mon téléphone spécial, avec son immense écran, ses belles photos.

Et comme un malheur n’arrive jamais seul, voilà que le four à gaz nous lâche.
Mais c’est une autre histoire.

Je suis en colère.
J’en veux tellement à la personne que je soupçonne fortement de me l’avoir dérobé.
Pourtant, malgré ça, je ne peux pas m’empêcher de le chercher chez moi.
Pendant qu’on refait le sol du salon, toutes mes affaires sont entassées ailleurs.
Ca me complique la tâche.
Sur ma montre, j’ai une fonction recherche, et d’habitude, mon téléphone me réponds.
Sauf si il est déchargé.
Il a une autre particularité.. pour cause d’abonnement trop cher, il ne fonctionne que lorsque j’ai du wi-fi.
Sans service, pas de géolocalisation, donc pas de find my phone…
Bon, je l’ai sécurisé, mot de passe et empreinte digitale.
normalement, personne ne devrait pouvoir l’utiliser.
Normalement…

Je suis passé par toutes les émotions, stupeur, colère, et désir de vengeance.
J’ai même pleuré ( si, si).
Pour un téléphone ?
Pas que.
Quand on soupçonne quelqu’un on se fait le film qui va avec.
On envisage tout les scénarios, pour donner du sens à l’histoire..
Mais je sais bien que l’histoire, justement, n’est pas forcément celle qu’on voudrait.

Alors, je dois commencer par me calmer.

En attendant, je me demande pourquoi je dois supporter ça ?
Qu’est-ce que l’Univers a prévu pour moi.
Je relativise.
Ce n’est qu’un objet.
Personne n’est mort.
ni même blessé.
A part moi.
Et je compte.
Personne n’a le droit de me blesser.
Par extension, il y aura des conséquences.
Twint par exemple, et scan de QR code et appareil de photo.
3 appli indispensables pour mon travail.

L’empafé qui a volé mon téléphone me complique la vie.
Me pourri la vie, même.
J’essaie de toutes mes forces de trouver des raisons de rester positive.
Je me dis que c’est la vie et que forcément , il y a des épreuves.
Que je vais passer celle-là.
Que j’en ai vu d’autres….
Et c’est vrai.
Je me dis que ça pourrait être pire.
Ca peut toujours; la vie a le chic pour le démontrer , dès qu’on se plaint trop.

J’ai reçu mon livre sur le Pardon.
Je n’en suis pas encore là, mais il est plein d’excellent conseils.
Je me rends compte d’une chose intéressante.
Ce livre là, je l’ai déjà utilisé.
Il m’a aidé à comprendre ce qu’étais le vrai pardon.
Pas celui que l’on croit donner par bonté d’âme, et qui n’empêche pas le poison de couler dans nos coeurs.

Le vrai pardon prends du temps.
Ce sont des étapes.
Quelque part, je suis sereine, parce que j’ai déjà fait ce chemin, je le connais.
Je sais qu’il est indispensable.
Que se venger ne sert qu’à compliquer les choses.

Les étapes, on les prends comme elles viennent.
Après on passe à la suivante.
Là je suis entre déni et colère, et je commence seulement à me rappeler que je devrai renoncer à la vengeance.

C’est dur.
J’aimerais écarteler ce type avec 4 chevaux attachés à ses membres.
Comme au bon vieux temps.

Le jeter aux crocodiles.
Aux requins,
Aux piranhas.
Qu’il n’en reste rien.

Aujourd’hui, avec un peu de chance, je vais tomber sur mon suspect.
J’ignore où il habite, sinon, j’y serais allé .
Et si j’avais eu une batte de base-ball, j’aurais fracassé toutes ses affaires jusqu’à ce qu’il me rende les miennes.
Je l’aurais attaché pour l’enduire de miel,, ensuite, j’aurais apporté les fourmis.

Je ne me vengerai pas, mais ça soulage de l’imaginer.
Je ne me vengerai pas, je vais le pièger par contre.
J’ai eu une idée qui me semble bien.
Je vous racconterai.

Les copains d’abord

Je ne crois pas vous avoir déjà parlé de mes amis Laurine et Benji.
Laurine : 1m50 d’énergie, de droiture et de volonté. Avec un maquillage coloré, un loook entre manga et gothique.
Un petit sourire en coin et Benjamin pas loin.
Voilà Laurine.
Benji, la gentillesse incarnée dans un gars mi-suisse , mi moujik. Et Laurine à côté.
Ce sont mes amis, depuis pas mal d’années.
Un couple qui dure, depuis pas mal d’années aussi.

Grâce à leur aide, j’ai pu changer quelque chose dans ma vie, qui me fait un bien immense, à plein de niveaux.

Quand j’ai emménagé dans cet appartement, j’ai aimé le parquet, mais pas longtemps.
Vu son âge et son état, il était parfait pour une invasion de puces, qui se réfugiaient entre les plintes, pour renaître chaque année.
L’enfer, jusqu’à ce qu’on aie les moyens d’utiliser les grands.. de moyens.
Une pulvérisation massive pour exterminer tout cet affreux monde.
il est devenu de plus en plus moche.
En plus d’être impossible à nettoyer.
Les chats se sont fait un plaisir d’en rajouter.. Et quand l’hiver fut venu, on sentait le froid passer dans les fentes.
Il ne se passai pas un jour sans que je rêve d’avoir un lino.
Ca à duré 12 ans.
Poser un lino dans un salon aussi grand, ça coûte la peau des fesses.

Le miracle est arrivé.
Quel était la probabilité de trouver, dans la cave un rouleau de lino , d’occas, mais en bon état, exactement avec le motif que je voulais ?
Et, quand j’ai demandé à mon voisin si je pouvais en avoir un peu, la possibilité qu’ il me l’offre en entier ?
Sans compter la chance d’avoir des amis débrouillards et disponibles pour m’aider à le poser ?
Sortir les meubles.
Déplier le lino sur la terrasse , mesurer.
Enlever les anciennes traces de colle ( très fastidieux).
Ajuster le tout.
Et voilà, les 80% de mon salon sont comme neuf.
Il semble plus grand, et surtout, tellement plus beau.
Une vraie salle de bal.
Nous avons bicarbonaté et poncé le bois moisi, et maintenant,… enfin, ça sent bon dans mon salon.

Les chats, un peu déboussolés au début, s’y sont vite fait.
Et lorsqu’ils l’ont baptisé à leur manière, nettoyer était presque un plaisir.
Je suis amoureuse de mon lino.
Sans compter qu’il fait beaucoup moins froid.
Forcément, maintenant que le fonds est tout beau, les murs montrent qu’eux aussi auraient besoin d’un petit coup de neuf
J’ai envie de couleurs..
Quand aux meubles, que j’avais récupérés à droit à gauche, mis à part un ou deux, j’ai envie de m’en débarrasser.
Ca va prendre du temps et beaucoup, beaucoup de tri et de débarra.

Ben ça tombe bien, il fait gris dehors, à moi d’ensoleiller mon dedans.

Je suis tellement heureuse.

Le temps que je passais à détester mon sol

est remplacé par des instants à sourire.

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