Mes chères amies

Ca y est, c’est fait.
Mes créations sont dans la place !
Je suis si fière de moi, de Nora, de sa maman, de tout le travail accompli par chacune de nous.
C’est la boutique de Nora, son rêve, où elle m’a fait de l’espace, pour que je sois, moi aussi une part de l’Aventure.

Aujourd’hui, c’était le premier jour et Nora a déjà vendu deux de mes cartes.
Elle a vendu un peu de tout ce qu’elle a et c’est tellement gratifiant !
Ca veut dire que ça fonctionne, ça roule !
Beaucoup sont venus exprès pour une de nous, et ça aussi ça fait vraiment plaisir.

Ca représente tellement de travail , d’énergie, de sacrifices.
Quand on se concentre sur un projet important, on doit rester focus.
Le regard braqué vers l’objectif.
Il est si facile de se perdre.
J’en ai fait l’expérience malheureuse : il suffit d’une personne mal-intentionnée pour tout détruire.
Saboter vos efforts, votre travail, voir vous-même quand vous avez le malheur de tomber sur le pire pervers narcissique que la terre aie porté.

Ce genre de personne au début semble gentille, intéressée sincèrement par votre personne et ce que vous avez à dire.
Ca ne dure pas.
Dès qu’il a compris comment vous faire tomber, il s’y emploie..
Et il vous faudra des années pour remonter la pente.
Nos corps, nos esprits qui travaillent en équipe, gardent les cicatrices de ce genre de blessures.
ce qui nous rends à la fois plus fortes de nos expériences et plus fragile, à la merci d’une rechute.
Le problème avec les parasites, c’est qu’ils ne se baladent pas avec des t-shirts marqué « attention personnalité toxique ».
Ce serait pratique.
Mais non.
ils entrent dans vos vies, justement quand vous êtes vulnérable, fatiguée par exemple.
Ils repèrent votre personnalité empathique et se délectent de vous voir tomber dans leurs pathétiques petits pièges.
Vous, vous croyez faire une bonne action.
Pauvre garçon, il a besoin de mo, je vais l’aider..
Votre syndrome de l’infirmière que vous pensiez disparu, ressurgit, tout beau tout neuf.

En même temps, des signes pourraient vous alerter, maux de dos, par exemple.
c’est fou comme nos dos peuvent réagir fortement.
Je vais vous dire : je viens de me débarrasser d’un de ces parasites, et du coup, je vais beaucoup mieux à tout les points de vue.
Par contre, je suis épuisée.
Je me rends compte aussi que j’ai négligé mes amies.
Oublié des anniversaires.
Pas répondu aux messages.
Je m’en veux.
En même temps, celles qui me connaissent bien savent que, je ne suis pas disponible tout le temps, mais ça ne veut pas dire que je les oublie, ou qu’elle ne comptent plus.
quand on rentre dans mon coeur, c’est pour la vie.

Je comprends très bien qu’on aie pas de temps pour moi.
Je ne vais pas aimer davantage quelqu’un qui viendra voir mon travail que quelqu’un qui ne viendra pas.
Ca ne marche pas comme ça.
En tout cas pas pour moi.
Mon affection ne s’achète pas.
ni avec des actes, ni avec du matériel.
mon affection est là ou pas.
Pourquoi je n’en sais rien.
Qu’est-ce qui fait qu’on aime ou pas une personne ?
Mystère et boule de gomme.
Donc je refuse de me sentir coupable de ne pas réponde aux messages.
Puisque je n’ai pas la force.
Je répondrai, quand je pourrai, et ça va dans les deux sens.
Je déteste la pression, les « t’es fâchée ? *, j’ai fait quelque chose ?.
je me dis que c’est triste pour la personne de voir la vie sous cet angle.
Est-ce que je devrais chaque fois expliquer que, non, non, ca n’a rien à voir ?

En amitié, on ne doit rien.
On prends ou pas, on reste libre.

la pression me fait fuir, me détache.
La liberté me donne envie de me dépasser

Heureusement mes chères amies ne sont pas comme ça.
Et puis si, il y en a qui sont comme ça mais je les aime quand même.

Je suis heureuse.
Mon travail c’est toute ma vie.
Je me donne le doit de me reposer qq jours et j’attaque la suite.
Shooting, marché à Genolier.
nouvelle collection.
J’ai hâte.
alors, merci mes copines, celles qui me gardent leur affection par tout les temps.
Celles qui n’exigent rien de moi et surtout pas de justification pour mon silence.
Je vous inonde de pensées positives.
Je vous aime.
Et je vous suis reconnaissante de m’accepter comme je suis.

Je je ferai pareil.
même pour celles qui sont ch…tes.

Rosius8 la boutique de rêve de Nora

Il était une fois une petite fille qui venait dans ma boutique de seconde main,avec sa maman.
Les années ont passées.
La roue a tourné.
L’adorable petite fille est devenu une jeune femme .
Une femme accomplie qui a trouvé sa voie.
Et qui va ouvrir sa propre boutique, son propre rêve.

Une voie particulière, qui demande du courage dans ce monde où le profit prime trop souvent sur l’honnêteté.
Mais Nora c’est la bonté personnifiée.
Elle est bienveillante avec tant de naturel que, lorsqu’elle m’a proposé de mettre mes bijoux et mes cartes dans son projet de boutique, je n’ai pas réalisé tout de suite :
c’est un de mes rêves qui se réalise aussi.

Mon travail artistique ne peut pas être un travail commercial.
Je ne me vois pas en train de passer toutes mes journées à refaire les mêmes bijoux et les mêmes cartes.
Ca me prendrais une énergie folle.
Parce que ces cartes, ces bijoux, sont des petites parties de moi.
Pour qu’elles aient du sens, il faut que je puisse mettre sur chaque objet, de la peine et surtout de la création.
Sinon je meurs.

Donc il me fallait quelqu’un qui croie en moi suffisamment pour me faire la place nécessaire,
dans un endroit adéquat.

Et je vais vous dire, c’est tellement parfait, que je l’avais rêvé, mais que je n’aurais pas osé imaginé que ça se réalise pour de bon.

Mes bijoux sont dans une superbe vitrine de verre, mes cartes sur un stender bien en vue.
Mon nom à l’honneur dans la pub.
Tout ça dans une boutique de la vieille ville.
Et à Bienne c’est bien connu, être à la vieille ville, c’est la classe :).

Nora à disposé mes oeuvres avec tant de soin, je ne sais pas si j’aurais fait aussi bien.
C’est juste parfait.
Au point que ça m’a épuisé de le voir.
J’étais, comme dans un rêve, et je ne voudrais surtout pas me réveiller.

Comme si j’avais couru un marathon.
Comme si j’avais du vaincre encore cette foutue manie de m’auto-saboter.

Mais je l’ai fait, je suis là.
Quand on réalise des choses par soi-même, il y a un autre complexe à vaincre : celui de l’imposteur.
Est-ce que je suis légitime?
Est-ce que le ciel ne va pas me tomber sur la tête ?
Je crois que tout est connecté.
Je crois que même les objets ont une âme, ou plutôt, qu’ils sont une part de cette gigantesque âme qui nous contient.

Depuis toute petite. j’ai toujours voulu faire plaisir aux autres.
Apporter quelque chose qui leur fait du bien.
Et je sais que Nora est comme moi.
C’est pour ça , entre autres, qu’on s’entende bien et qu’on se comprends.

J’aime faire plaisir à travers les objets.
Nora a choisi un chemin plus difficile.
J’admire son courage, parce qu’il en faut pour apporter le bien à travers soi.
Nora a des dons particuliers pour se connecter au monde visible et invisible.
Elle le fait à travers les cartes, comme une gitane des temps modernes.
Avec d’autres moyens que je vous pourrez découvrir en allant dans sa boutique.

J’ai eu l’occasion de tester, et pourtant, même si j’avais confiance en elle, ça ne m’empêchait pas d’être septique et même prête à critiquer si il le fallait.
Alors, imaginez ma surprise quand le poids que j’avais sur mes épaules s’en est allé après notre conversation.
Il s’en est allé et n’est pas revenu.
Nora a plein de cordes à son arc.
Pourtant elle reste humble.
Comme sa maman qui est une musicienne talentueuse,entre autres aussi.
Le mieux, c’est de vous laisser découvrir.
Si ça vous tente.
Cette boutique, elle est vraiment unique.
Je crois quelle est parfaitement à sa place, dans notre vieille ville de Bienne.
Bienne avec notre mentalité de biennois qui ne ressemble à aucune autre.

Cette boutique est spéciale, parce que vous en serez un des composants.
Parce que chacun de nous apporte quelque chose par sa présence unique.
consciemment ou pas.
Vous trouverez aussi les oeuvres de Claudia, juste en-dessus des miennes.
ce qui fait sens aussi vu qu’elle est un peu ma marraine de bijoux.
D’autres objets originaux aussi comme les attrapes soleil de Nora et les étuis à tabac d’Ursula.
Etc… etc.. et un petit coin pour prendre le café.
Le mieux, c’est d’aller voir par vous même

L’ouverture c’est demain , jeudi 24 octobre 2024.
Ca se trouve au Rosius8 à Bienne et c’est aussi le nom de la boutique : Rosius 8.
Vous savez, quand vous êtes au Pont-du-Moulin.
A l’arrêt des bus.
Vous continuez jusqu0au Restaurant Egge, qui fait l’angle, avec ses murets en bouteilles.
Vous tournez , comme pour monter à l’hôpital, et là, il y a un autre arrêt de bus.
C’est là.
La jolie boutique blanche et lumineuse qui attends votre visite.
Elle s’ouvre demain de 9h a 18h ,et l’animation est prévue pour vendredi vers 17h.

J’y serai, j’espère que vous aussi.

9 mois….

9 mois sans viande.. ou presque.
j’ai craqué deux fois.
Un peu de poulet, mais presque rien… j’aime tellement le poulet, j’avoue que ça.. mais quand même. J’y arrive.
Et un steak, dégueulasse que j’ai très mal digéré.. donc no regret.

J’allais dire 9 mois sans viande, mais mon fils , qui ne ment jamais, m’a fait remarqué que ce n’était pas tout-à-fait vrai.
ca m’a fait penser à ceux qui disent :
je n’ai jamais trompé ma femme…
Sauf une fois.

Par contre, qu’est-ce que je peux manger comme poisson !
Saumon, Tarama , crevettes.. mon corps réclame sa dose de vitamine B12.
Pierre m’a fait remarquer que je pourrais la prendre en complément.
Je vais suivre son conseil.
Mis à part ça, je revis !
J’ai l’impression de rajeunir.
Mes cheveux…
Parce que j’ai de nouveau des cheveux, sont bien plus doux et souples qu’avant.
C’était une des raisons de ma tête rasée.
Ils étaient devenus ternes et secs.
Malgré toutes les attentions, crèmes , masques etc… du foin …
Là, ok, ça grisonne, vu l’âge, mais ils sont aussi beaux et forts qu’à mes 20 ans.
L’énergie ensuite.r
Je sens la chaleur qui se remet à circuler dans mes membres inférieurs.
Diminuer la viande est la meilleure décision que j’ai prise cette année.
Je fais pareil avec le sel et le sucre.
Au final, c’était bien plus facile que je l’aurais pensé.
J’étais prête.
Il reste d’autres choses que j’aimerais diminuer, comme le tabac par exemple.
1 paquet de tabac par semaine ce n’est pas beaucoup, mais j’ai encore l’impression que c’est trop.
Changer quelque chose de positif dans sa vie, c’est le meilleur moyen pour évoluer, voir briser de vieux schémas.

Un pas après l’autre.
C’est comme ça que ça marche.

Guérie

La nuit passée, j’ai vécu quelque chose d’extraordinaire.
Je vous raconte.

J’avais mal, mais vraiment très mal.
Quiconque a eu des maux de dos, sciatique, lumbago etc.. sait de quoi je parle.
Des coups de poignards dans les reins.
A la fin de la journée, je ne pouvais plus lever les bras au ciel, tellement j’étais tendue.
Et pour marcher, je devais me tenir penchée pour ne pas trop souffrir.
A chaque mouvement, j’avais mal.
Avant de me coucher, j’avais mal tout le temps, quel que soit ma position, debout ou couchée.
A un moment, j’ai voulu me relever.
J’ai à peine bougé ma jambe, la douleur m’a traversé de part en part,
si fulgurante que j’ai crié.

J’ai pensé à Nora, mon amie médium, qui va ouvrir sa boutique bientôt et en faire un lieu d’ouverture et de connaissance.
Avec mes bijoux et mes cartes entre autres.
C’est tellement de boulot, que j’ai eu peur qu’elle aussi se retrouve à trop en faire .
Alors je lui ai fait un petit message.
Je la connais bien Nora, je sais qu’elle ne va pas se vanter de pouvoir m’aider.
Mais je connais sa bienveillance, j’étais pratiquement certaine qu’elle allait faire une petite prière pour moi.
Je voyais ça plutôt comme du réconfort.
Mais je n’ai pas osé lui demander, justement parce qu’elle a déjà beaucoup à faire.
Je voulais surtout lui dire de se ménager.

Le soir la douleur s’intensifiait, insupportable.

C’est drôle comme ma foi se réveille quand je souffre.
Chez le dentiste aussi…
J’ai prié pour que ça s’arrête.

Mais ça ne s’est pas arrêté.
Au contraire.
La douleur qui se concentrait dans les reins s’est agrandie , comme une sorte de plaque rectangle qui couvrait tout mon dos.
Une plaque rouge.
Je pouvais la visualiser tant elle était présente.
Une plaque rouge de douleur qui chauffait et se déplaçait
en me récurant le dos, de bas en haut.

Alors je me suis couchée, me préparant à une nuit d’enfer.

7 heures plus tard, je me suis réveillée.

J’avais dormi comme un bébé.

Je me suis levée, et c’est là que j’ai réalisé.

La douleur avait disparu.

Totalement.

Je pouvais à nouveau lever les bras, marcher droit, et tousser sans douleur.
Comme si la plaque qui m’avait récurée avait servi à l’effacer.
Comme une gomme .

J’en revenais pas.
Et là, l’image de Nora est venue dans mon esprit.

Je me suis demandée si elle avait fait quelque chose.
en même temps je connaissais la réponse.

Nora avait fait la seule chose qui pouvait me convaincre que ce petit miracle s’était réellement produit
avec son aide.
Une prière au grand patron.
Le boss qui décide de tout.
Et qui nous rends service quand on lui demande gentiment.
Dieu.

Je crois même que nous avons tous la possibilité de nous aider les uns les autres par nos divers dons.
Tout en prenant soin d’agir avec bienveillance.
Avec connaissance.
Nos dons se travaillent.

On dit que pour que quelque chose fonctionne, il faut y croire.
Pourtant, jamais je n’aurais imaginé qu’il soit possible que ma douleur s’envole comme ça.

Mon Dieu Profession de Foi

Je viens d’une famille profondément croyante.
Les murs de la maison chez mes grands parents était parsemés de croix. Il y avait même une petit bénitier que j’ai récupéré.
Dans les photos anciennes, outre les mariages et les premières communion à l’église catholique, on trouvait des souvenirs de pèlerinage à Rome ou Lourdes.
Avec le merchandising de l’époque.
Dont un étonnant morceaux de tissus ayant touché à Ste-Thérèse !
C’est dire.
Chez ma Tante Jeanne, ce sont les Papes qui décoraient les murs, sous forme d’impressionnants tableaux.
Ils vivaient avec, par contre, jamais ô grand jamais, les enfants n’étaient forcés de faire quoi que ce soit.
On en parlait même pas, de la religion.
Elle était là, tout autour, comme une sorte de protection,
Une évidence indiscutable.
De ce fait ,j’ai toujours cru en Dieu.
Ca me semblait logique qu’il y ait quelqu’un, quelque chose de puissant, à la base de tout ça.
J’aimais bien aller à la messe en famille, et chanter avec ma cousine Fabienne.
Parfois, on se moquait un peu du curé.
Rien n’était ni contraignant, ni effrayant.
Par contre, je n’était pas forcément d’accord avec tout. quand j’ai fait mon catéchisme.
Déjà, cette manie de nous appeler « pêcheurs ».
Coupable de naissance…
Cette immense culpabilité récurrente qu’on trouve dans le catholisisme, ainsi que les enfants qui paient les fautes de leurs parents, j’ai toujours trouvé ça très injuste.
Et quelle idée d’aller imposer nos coutumes et croyances à des peuples éloignés qui avaient déjà la leur ?
De quel droit ?
La Vérité Absolue ?
Mais qui détiens la Vérité Absolue, alors que tout est mystère ?
Ce malaise, je le ressens aussi quand on frappe à ma porte pour tenter de me convertir à telle ou telle religion qui aurait mieux compris que toutes les autres comment interpréter la Bible.
Et pourquoi la bible serait supérieure aux autres textes sacrés ?
Les hommes n’ont cessés d’interpréter et d’ajuster les paroles de leurs ancêtres , le plus souvent dans un but d’asservissement, assurant ainsi la plus grande des injustices de la religion catholique :
la place inférieure de la Femme.
Donc toute petite je le sentais déjà, et ç’est devenu une certitude avec le temps : les religions , toutes les religions, toutes formes de pensées collectives restrictives et directives ne me conviennent pas.
J’ai donc décidé de faire la mienne.
Dont je suis à la fois le gourou et l’unique adepte.
Ma religion c’est la Nature , ce sont des certitudes venues avec le temps, que les miracles existent, que nous avons toujours le choix et que nos choix déterminent nos vies.
Notre mission est individuelle, mais connectée au reste de l’Univers.
Toutes ces interactions entre nous, les humains, les plantes et les animaux, les objets même, tout ce qui existe à existé ou existera.
Comme une grande âme qui nous contient tous.
Avec nos esprits, puissants et immortels.
Qu’importe le nom qu’on lui donne.
Dieu me va très bien.

Glenda à la Mairie / Nathalie publie.. quand mes prédictions se réalisent

Voilà donc que nous ,biennois, allons bientôt voter pour décider qui occupera la place de Maire de notre belle ville.
D’habitude, je laisse la politique aux politiciens.
Je vais continuer comme ça.
Je suis là pour donner mon avis, critiquer, admirer, rendre compte de ma ville de Bienne chérie et de ses habitants.

Donc parlons de Glenda.
Quand j’ai vu qu’elle se présentait pour la mairie,
j’ai vite dépassé une légitime légère pointe de jalousie pour aller dans son sens.
Je crois que par son parcours et sa personnalité,
en temps que femme et romande,
en tant que personne compétente, avec un caractère bien trempé,
Glenda Gonzales-Bassi fera une excellente maire pour Bienne.
Je veux le croire en tout cas.
J’ai vu ce qu’elle à réalisé jusqu’ici et ses promesses électorales.
Je l’attends au tournant. mais j’ai confiance,
elle fera du bon boulot.
En plus, elle est belle Glenda, magnifique sur les affiches :
nous pourrons être fiers d’avoir une maire comme elle, dynamique et intelligente.
Donc, j’irai voter pour elle.

Je précise que, même si nous étions à l’école ensemble, Glenda et moi n’avons pas eu de contact particulier depuis.
Donc j’écris ces lignes en toute liberté.
Je donne mon avis de biennoise.
Et un peu plus.

Parce que je l’avais prédit, qu’un jour, cette ville sera la nôtre.
En fait cherchant bien, je pourrais même retrouver le texte ou je l’ai fait,
sur ce blog, il y a plusieurs années.

Nous, ma génération,aurons notre rôle à jouer et nous laisserons notre empreinte.
Qu’elle soit politique , sociale, culturelle,
ces femmes et ces hommes que je connais prendront leur place.
Et nous y sommes déjà.

Il est temps que Bienne devienne un peu plus romande et un peu plus féminine.
Aujourd’hui , j’ai choisi Glenda et Nathalie, mais il y en a , et il y en aura d’autres.

Nathalie Hostettler vient de publier 2 ouvrages remarquables sur la magnifique collection de son défunt compagnon Francis Meyer.
Cliquer ci-dessous pour plus de renseignements.

présentation de l’ouvrage de N.Hostettler

Ce livre est le fruit d’une quête
Celle d’un passionné de beauté et d’Art Nouveau qui s’exprime à travers la délicatesse infinie des œuvres qu’il a récolté au fil du temps,
et des photos qu’il réalisées dans le cadre unique de l’Elfenau, villa mythique de Bienne.

Même sans être connaisseur de l’oeuvre des grands verriers français, on peut se laisser charmer par leur magnificence.
Au final c’est une collection fantastique constituée en grande partie de vases et de luminaires de la période Jugendstil ( Art nouveau).
J’avoue que j’aime spécialement cette période ou la nature et l’Art se mêlent subtilement .
Il faut se représenter les techniques ancestrales secrètes et compliquées qui ont permis la réalisation de ces sublimes objets d’Art.
A travers les photos de F.Meyer, on ressent la passion, l’envie d’exprimer la connexion entre l’Art et la Nature, qui caractérise le mouvement Art Nouveau.

Réunir les auteurs et les textes sur le sujet, mener le projet à bien jusqu’à son achèvement,
rendre hommage à celui qu’elle à tant aimé, c’est le travail de Nathalie .
Un immense travail qui l’a menée au bord de l’épuisement, tant elle s’est investie.
Mais ça valait la peine.
Je n’ai aucun doute que ces livres seront une référence indispensable pour les collectionneurs.
Le cadeau à s’offrir ou offrir à quiconque aime contempler la beauté et se retrouver transporté dans un monde unique.

Nathalie, je suis fière de la compter parmi mes amies.
D’ailleurs, pour l’avoir pris en photos plusieurs fois, je dirais qu’à sa façon c’est une œuvre d’art à part entière.
Une femme qui aurait pu se contenter d’être belle, mais pas que.
Elle est aussi intelligente que remplie d’humour.
Elle à bon coeur aussi, est directe, avec un grand sens de la décoration.
Je l’aime beaucoup et ça me rends très fière d’elle.

L’Amitié ne m’empêche pas de rester objective.
Si je suis si dithyrambique à propos d du travail de Nathalie, c’est parce que je suis sincèrement admirative.
Si i ly a bien quelque chose auquel je tiens c’est ma liberté qui peut s’exprimer dans ce blog.
J’écris sur le sujets qui me plaisent, je les traite de la même façon
et je n0ai jamais perçu un centime pour ça.

Alors voilà, notre ville est riche de ses habitants.
Des femmes comme Glenda et Nathalie, avec de la personnalité et la volonté de mener des projets positifs à bien, il y en a plein à Bienne.
des hommes aussi bien sûr !

Forcément, la visibilité attire la jalousie.
comment ne pas l’être devant des femmes à qui tout semble réussir?

Il faut se souvenir que, comme chacun d’entre nous, ces femmes ont traversé des épreuves.
Elles ont du se battre pour en arriver là.

La vie comme on veut qu’elle soit … et comme elle est. Reflexions autistiques

La vie ne va pas toujours comme on veut, on sait tous ça.
Pour les autistes, par exemple, c’est le principal motif de frustration.
Ils ont énormément de peine, voir carrément pas la capacité de le comprendre.

L’autisme est à la mode…
Ca semble un peu fou, pour les parents , comme moi, de constater ce phénomène.
Il y a à peine 30 ans, on savait à peine que ça existait,
et voilà que, tout à coup, tout le monde est plus ou moins autiste.

Pour les parents, donc, qui ont fait le dur chemin avec leurs enfants différents,
il y a comme une forme d’injustice.
Je ne suis toujours pas reconnue officiellement par l’A.I. comme proche aidante,
pourtant cette même A.I. à déclaré mon fils incapable de travailler à 100%.
Alors quoi…
On me demande souvent pourquoi je ne réclame pas l’aide sociale.
Je vais vous dire.
Je l’avais fait, mais les conditions étaient devenues de plus en plus dégradantes.
Jusqu’à ce qu’on me dise carrément d’aller travailler, de laisser mon enfant qu’on allait placer dans un centre…
Sans tenir compte du fait que de nombreuses tentatives infructueuses ont été réalisées dans ce sens auparavant.
.
Vous voyez la contradiction ?
Ca ne sera pas possible, mais il faudra le faire quand même ?

Pour certaines forme d’autisme, l’aide d’un centre spécialisé est certainement bénéfique.
Mais pas pour toutes.
Quelqu’un qui rejette la société dans son ensemble, pour qui chaque mot , chaque attitude est une source de souffrance potentielle
ne peut se sentir relativement bien ailleurs que dans le cadre qu’il a choisi.
Ou alors, il faudra le bourrer de médicaments.
Ce que lui et moi avons toujours rejeté.
Nous avons eu la grande chance de trouver un thérapeute exceptionnel.
Une personne humaine et compétente. qui année après année, à son rythme,
permet à mon enfant de progresser.
On ne peut pas retourner en arrière, si on le pouvait, est-ce que j’arriverais à me battre davantage pour empêcher l’état de « bien faire » avec ses tentatives de placement ?
Elles ont conduit mon fils au bord du suicide.
quant à moi, je me demande encore comment j’ai tenu le coup.

quand je vois, aujourd’hui, qu’il est enfin capable de faire de petites sorties.
Qu’il n’a lus besoin de se protéger derrière une casquette, une grosses veste et des lunettes de soleil.
c’est une immense victoire.

Si il avait eu la chance depuis tout petit d’être vite diagnostiqué, si on n’avait pas perdu toutes ces années à me reprocher d’être responsable de son état..
Eh oui, il y a eu ça aussi… tant d’années perdues.
Tant de chemin à parcourir dans l’autre sens.
Tant d’incompétence.
De « bonnes intentions ».

Je suis toujours là aujourd’hui et je vais mieux que jamais.
Peut-être que tout ce chemin m’a fortifiée, au final.
J’ai un peu de la peine à être reconnaissante envers ceux dont les décisions nous ont causé tant de souffrances.
Mais je ne les déteste plus aussi fort.
Parallèlement, mes propres choix de vie, qui sont certainement incompréhensibles pour la plupart des gens, se renforcent aussi.
J’assume pleinement mes différences qui ne sont pas toutes conséquentes des erreurs commises par d’autres.
J’aime mon époque, et si je peux, par l’écriture la parole et l’exemple, faire évoluer un tant soit peu les mentalités, alors, je me battrai pour ça.

Parallèlement à mes activités bijoutières, je vais donner cette année, plus de place à l’écriture et la photo.
J’ai un beau projet dans un sens.
Beau mais délicat.
Je n’en parle pas encore, mais j’y travaille déjà.
Je crois que nous avons tous une sorte de mission.
La mienne, c’est de décorer la vie.
De montrer que quoi qu’il se passe, elle peut être belle.
Voilà.
Bon dimanche à tous

Connectés

J’aime notre époque.
Pour moi, nous vivons la meilleure période.
Nous sommes enfin connectés.
Pas tous, d’accord, mais ce mot  » connecté * qui se dit presque pareil en anglais ( connected ) est désormais utilisé fréquemment.
Je me souviens même quand j’ai commencé à l’utiliser pour parler de ce sentiment d’être relié à une personne, par la pensée.
Il faut bien se rendre compte, qu’il n’y a pas si longtemps, croire en l’existence de la télépathie n’allait pas de soi.
Aujourd’hui, nous avons , pour beaucoup, fait l’expérience de se sentir connecté, avec ou sans ordinateur.
Quand je dis ordinateur, j’inclus nos téléphone, qui sont ,en fait, de véritables petits ordinateurs, qui nous relient par la parole et la vision.

Il me semble que nous sommes passés de la coïncidence à l^évidence. ;
quand nous pensons à quelque chose en même temps que notre contact, par exemple.
Je crois que , en s’habituant à en faire l’expérience, nous développons nos capacités d’inter-connexions.
En ayant pleinement conscience de notre connexion, nous assistons à une évolution certaine de l’humanité.

Avoir pleinement conscience signifie pour moi, ressentir que nous sommes , en réalité, connectés à tout ce qui existe. à existé ou existera.
Ca donne le tournis quand on y pense.

Méditer aussi n’est plus réservé à quelques originaux.
Ca me semble évident, nous sommes en train de nous transformer.

Nous vivons une nouvelle ère passionnante.
Nos esprits s’ouvrent à de nouveaux concepts.
Peu à peu, pas tous en même temps, , ni de la même façon,
mais ça bouge.
Les frontières entre la science et les croyances s’écroulent.
De plus en plus de médecins admettent qu’il existe des phénomènes de décorporation avérés, et étudiés.
La mort elle-même à quitté ses habits noirs de faucheuse, pour un tout nouveau monde qui reste à explorer.
Je parle en globalité, parce que bien sûr, il y a des peuples, des individus, précurseurs.
Comme il reste des septiques qui ne veulent entendre parler de rien.

Ce que je dis c’est qu’avec l’invention et l’utilisation d’internet nous développons à la fois nos capacités, et nos informations.
Nos connexions.
Nos obtenons le vocabulaire pour en parler, et l’occasion de le faire.
Ainsi nous avançons.
Nous changeons.
Et nous n’en sommes qu’au début.

En développant nos capacités, je suis persuadée que nous améliorerons notre qualité de vie.
Je l’espère en tout cas.
En résumé, je veux croire , fermement et permettez moi l’expression , que l’être humain deviendra moins con.

C’est vrai que nous avons encore de la marge…
Ca va prendre du temps.
On n’efface pas si vite des siècles d’obscurantisme, de ravages causés par l’interprétation erronée des religions.
Et puis, il y a cette indécrottable bêtise humaine, cet égoïsme , cette soif de pouvoir et d’argent qui devrait perdre un sens que, dans le fond, elle n’a jamais eu.
On devrait le savoir que ça ne mène à rien de vouloir asservir son prochain,
que tout ceux qui ont essayé ont mal fini
Voilà pourquoi, je suis heureuse qu’avec internet, nous avons découvert nos facultés de connexion.

Je vais vous dire ce que je crois :

Notre âme n’est pas enfermée quelque part dans notre tête.
C’est exactement le contraire.
Nous sommes tous contenu dans une infinie âme collective.
D’où cette connexion évidente.
Nos esprits, par contre, notre capacité de faire des choix, sont individuels.
Nous avons, chacun de nous, une sorte de mission à accomplir.
Développer ce pour quoi on est doué.
Pratiquer ce qui nous plaît le plus, le partager.
Ca peut être aussi bien faire la cuisine que construire des maisons.
Ou faire rire les autres.
C’est notre vocation, ce qui nous défini.
Comme si nous étions tous une partie d’un immense et infini puzzle , qu’il nous fallait découper et décorer nous mêmes pour qu’il s’assemble et prenne du sens.

Jusqu’ici, il y en aura à qui ça parle et d’autres qui vont abandonner la lecture.
Je ne dis pas que j’ai raison.
Je dis que c’est ce que je crois.
Il reste encore tellement de mystères , de questions dont je n’aurais jamais la réponse sur cette terre.
Mais je suis sûre , qu’une fois passée de l’autre côté, j’aurai les réponses.

Je crois aussi que pour accomplir ma mission, une vie ne suffira pas.
Je crois encore, que j’ai eu des vies précédentes, dont je n’ai pas le souvenir.
Par contre, j’ai des indices.
des indications.
Des actes que je fais correctement, automatiquement, alors que je ne les ai pas appris dans cette vie.
Si je rassemble ces indices, j’en arrive à la conclusion que j’étais une sorte de chamane, de prêtresse qui dansait autour des feux et fabriquait des potions pour soigner gens et animaux.
J’avais des vêtements de cuir et une ceinture qui frappait mes cuisses quand je dansais..
Je l’a senti.
J’étais là pour accompagner les mourants et leur famille et je savais ce qu’il fallait faire ou dire pour assurer cette mission.
J’interprétais les signes et j’avais des visions d’avenir.

J’étais en contact avec d’autres femmes qui étaient comme moi, avec chacune leurs spécialités.
Et je les retrouve d’une vie à l’autre, puisque , dans mon entourage, j’ai toujours été étonnée par la grande proportion de mes amies qui sont soignantes.

Je crois encore que le hasard et les coïncidences existent, en tant que signes qui ont de l’importance.
Que ces signes sont des indications sur notre mission.
Qu’ils peuvent apparaîtrent dans nos rêves.

Je crois que nous sommes tous professeurs et élèves, les uns des autres.
Que le plus instruit d’entre nous peut apprendre de quelqu’un qui n’a jamais étudié.
Les signes, ça peut être un livre, un film, quelque chose qui résonne en vous, comme une évidence.
Quand vous SAVEZ que c’est juste,, au tréfonds de vous, vous sentez que c’est la vérité.

Voilà ce que je crois.
Je crois au final qu’il faut être très prudent avec ce qui nous est encore invisible.
Surtout, ne pas chercher à contacter des esprits, par exemple.
Quel que soit le moyen.
Par contre, vous pouvez demander de l’aide à vos proches disparus, qui se feront un plaisir de vous aider.
Vous voyez la différence ?
Dans l’invisible , tout n’est pas bienveillant.
C’est une question de motivation .
En ouvrant n’importe quelle porte, on risque de ne pas pouvoir la refermer.
J’insiste, parce que je l’ai déjà constaté de mes yeux, et si vous y réfléchissez, certainement, dans votre vie, vous aussi vous avez l’exemple d’une personne qui a tellement changé, en mal, qu’on dirait quelqu’un d’autre.
Donc j’insiste, évitez même d’y penser ou d’en parler.
Et si quelqu’un le fait devant vous, coupez la conversation, ou partez si nécessaire.
vous comprenez a quel point ça me fait peur ?
Si quelqu’un m’écrit pour me raconter une expérience de ce type ( avec la planche ouija par exmeple ) je ne la lirai même pas.

Par contre, la connexion que nous avons avec les êtres que nous aimons ne disparaît pas avec eux.
Là ou ils sont, ils ont la possibilité, et le désir de nous aider, et ils le feront si on le demande gentiment.
En utilisant cette connexion que nous avons déjà avec eux.
Ca me semble évident que nos animaux aussi sont dans cet invisible magnifique que nous rejoindrons un jour.
Qu’ils seront là pour nous accueillir.
Parce que la connexion que nous avons avec eux est aussi réelle .
Si les êtres que nous aimons veulent nous dire quelque chose, ils trouveront le moyen.
Il est même possible qu’ils décident d’utiliser un ,e médium pour ça.
Attention : une médium bienveillante qui ne vous réclamera pas d’argent, qui ne vous garantira pas de résultat ,
qui peut-être, pendant votre conversation ressentira quelque chose, et vous sentirez au fonds de vous que c’est vraiment la personne que vous connaissez qui veut vous adresser un message.
Ensuite, parce qu’il ou elle doit bien vivre, à vous de la récompenser suivant vos moyens.
J’ai eu l’occasion d’en faire l’expérience.
Avec mon amie Nora qui est médium.
Elle a beaucoup étudié pour le faire correctement.
Je la connais depuis toute petite.
On parlait de tout autre chose, quand soudain, quelqu’un que j’aime a voulu me transmettre un message bien spécifique.
Un message que mon amie ne pouvait pas inventer.
Ce qu’elle n’aurait de toutes façons pas fait, vu que c’est mon amie.
Ce message m’a fait un bien immense.

Ca me fait penser au but, au sens de notre existence ; l’Amour.
c’est ce que nous recherchons depuis tout petits.
Ce qui nous connecte avec les autres.
Ce qui nous fait grandir et ce que nous devons faire grandir en nous accomplissant.

Comment savoir quelle est notre mission ?
Grande et importante question.
Je n’ai pas toutes les réponses, mais je crois que si on commence déjà à y penser alors les éléments vont nous apparaître petit à petit le plus souvent, et parfois d’un coup.

L’autre jour j’ai regardé une vidéo sur Youtube, et il y avait un papy que je voyais pour la première fois, et tout ces éléments que je viens de citer, il en parlait, avec ses mots, mais dans le même sens que moi,
Ca m’a rappelé comme c’est important d’accomplir sa mission et de sentir nos connexions.
Ca m’a redonné une énergie qui me manquait ces derniers temps.

On veut toujours aller trop vite.
Moi en tout cas, je suis comme ça.
Si tout ne va pas comme je veux, je me sens vite frustrée.
A deux doigts d’abandonner.
Par contre, quand je me souviens qu’avec de la patience, de la persévérance, on est récompensé,
que toute l’énergie dont j’ai besoin est en, et autour de moi, que je n’ai qu’à me servir,
alors, ça va mieux.

Il me reste encore tellement à apprendre. et c’est tant mieux.
Je m’ennuierais dans un monde qui n’a pas de mystère.

J’aimerais dire encore que même si l’autre monde est infiniment plus beau et enchantant, ce que j’ai à faire dans celui ci est important.
Que le quitter sans que ce soit mon heure n’est pas une bonne idée, sauf si la souffrance est telle que ça devient intolérable.

Voilà, je voulais poser tout ça, ici et maintenant.
La compilation de mes croyances.
Pour chacune, j’ai les expériences qui vont avec.

J’aime sentir que je fais partie d’un ensemble de personnes, beaucoup de femmes qui soignent.
Quel que soit la façon.
Depuis le home de personnes âgées à l’hôpital, aux soins particuliers, et même simplement des femmes bienveillantes dans leur vie quotidienne qui n’ont peut-être pas conscience du bien qu’elles font.
j’en connais.
Je me méfie comme de la peste des gourous en tout genre qui prétendent détenir la vérité, quelle qu’elle soit.

Celui qui sait,
devrait aussi dire qu’il ne sait pas.

sur ce , je vous souhaite une excellente journée

Lakelive 2024 avec Katia et Nemo

Or donc, mon amie Katia, m’a fait la grande joie de m’inviter , le 31 juillet pour assister, avec elle au concert de notre cher Nemo national.
Et, c’était d’autant plus émouvant, qu’en plus d’être suisse Nemo est biennois.
Un vrai biennois, fier de sa ville et voyageur aussi.
Parce que, ne l’oublions pas, ce qui fait la force de notre ville, c’est son côté international et multi-culturel.
Le biennois est de Bienne avant d’être de Suisse.
Le biennois voyage, ou a voyagé.
Il s’exporte parfaitement à l’étranger.
Quand à l’étranger, lui, si il en a les capacités, il s’intégrera et aimera Bienne, aussi fort, voir plus, que si il y était vraiment né.

Bienne est magique.
D’ailleurs, ma copine Katia, qui est tessinoise mais habite dans le canton de Vaud, s’est senti très à l’aise, chez nous.
Ce qui m’a fait très plaisir.
J’avoue que j’étais fière, spécialement fière, de lui faire découvrir notre si beau festival du Lakelive, et la mentalité de ceux qui l’animent.
Organisateurs et participants.
Aux caisses et à la sécurité, beaucoup de suisses -allemands, qui se donnent la peine de parler en français, en étant cool et accueillants.
Ce qui à étonné notre visiteuse, c’est la diversité des participants présents.
Le nombre d’enfants surtout.

Il faut dire qu’au Lakelive, les enfants ont toute leur place.
Contrairement a beaucoup d’autres, ce Festival les considère comme des personnes à part entière, qui ont le droit d’être de la fête, au lieu de les exclure ou de les parquer dans une garderie.
Tout est fait pour qu’ils se divertissent
sans ruiner leurs parents, puisque l’entrée est gratuite jusqu’à 10 ans.
Comme c’était attendrissant de les voirs acclamer Nemo, danser sur sa musique, et rayonner de joie de partager ça avec leurs parents.
Un souvenir qu’ils garderont sûrement précieusement au fond de leurs coeurs.
Au Lakelive, on voit des gens de tout les âges, de tout les styles.
La place réservée au handicapés en chaise roulante se trouve juste au-dessous de l’espace V.I.P. une large place, surélevée, où ils peuvent profiter du spectacle.
L’espace V.I.P. c’est l’endroit ou nous étions.
Un peu éloigné de la scène, certes, mais avec une belle vue sur l’ensemble, et les écrans géants.
On peut s’installer sur des fauteuils ou s’accouder debout , à la rambarde.
On se sent bien, en sécurité.
Tout est fait pour ça.
Katia, c’est une festivaleuse aguerrie, avec des gouts écléctiques.

Elle à vu Mika à Nyon, elle voulait voir Nemo à Bienne.
Nemo at Home.
C’était le nom du concert.
Celui qui ornait nos bracelets d’entrée, que j’ai précieusement conservé, en souvenir de cette soirée magique avec mon amie Katia.
Comment mieux débuter cette version 2024 du Lakelive, que par un concert de Nemo?
Nemo qui nous a rapporté une victoire inespérée à l’Eurovision, propulsant notre petite ville, dans la galaxie de cette cérémonie mythique.
Nemo qui est né ici, qui a cultivé son jeune talent à l’école de musique de note ville.
Avec l’aide de parents aimants qui l’ont soutenu dans sa vocation.
Contrairement à ce que certaines mauvaises langues s’imaginent.
Nemo n’a pas été fabriqué exprès pour l’occasion.
C’est un artiste ultra-complet, un grand travailleur, qui aime la scène, performer, rendre les gens heureux.
Unir les gens, même, je dirais, dans son monde musical, joyeux. énergique, et surtout tolérant.

Le monde de Nemo est authentique, comme lui, on le sent.
Son seul défaut, ‘est qu’il chante beaucoup en suisse-allemand et que j’aurais bien aimé comprendre les paroles.

Mais en même temps, c’est le signe qu’il ne renie pas son identité.
Qu’il la cultive, au contraire.
J’ai aimé aussi son groupe.
La complicité avec la jeune guitariste à couettes.
Bon, je vais me faire reprendre par les ultra-fans.
Je devrais dire iel, au lieu de il.
Mais j’avoue que ça me fatigue un peu.
Puisque Nemo est non-binaire, c’est à dire qu’il refuse d’être déterminé par un genre ou un autre.
Et il le revendique haut et fort.

Nemo débute le concert en pantalon à paillette.

Et voilà que soudain, après deux ou trois chansons, il surgit sur la scène, en virevoltant dans une splendide robe bleue, pas rose, bleue façon Sissi, avec des cerceaux.
A cet instant, je vous jure, on a tous ressenti un courant d’énergie nouvelle qui s’est répandue comme une trainée de poudre depuis la scène, parcourant tout le public pour arriver jusqu’à nous.
Comme un coup de baguette magique.
A ce moment là, pour tout es enfants présents, spécialement pour tout les petits garçons qui se sentent différents, et pour toutes les petites filles qui adorent ce genre de robe,
voir un artiste qui assume de porter ce qu’il a envie :
ça avait du sens.
Katia et moi, on adore Sissi.
On adore ce genre de robe.
Et Nemo aussi, visiblement.
On le comprends.
Alors, bien sûr qu’il a le droit d’en porter une !
En plus, ça lui va très bien.
Nemo était ravissant, tournoyant dans son splendide costume , heureux d’être là.
Rien ne m’a semblé plus naturel.

Cette image là, cette sensation, rien que d’y penser, je la ressens encore dans mon coeur.
C’était magique.
Quelque chose qu’on ne pourrait pas ressentir, si c’était fabriqué pour être à la mode de l’air du temps LGBTQIA etc…
Nemo est authentique.
Son message, sa vision, son chemin, ce qu’il veut apporter au monde, c’est un message de liberté et de joie.
A la base, je suis une personne tout ce qu’il y a de plus conventionnelle.
Mais c’est vrai que, je préférais grimper aux arbres que jouer à la poupée.
Que dans les Trois Mousquetaires, c’est à D’Artagnan que je m’identifie, pas aux personnages féminins, que je trouvais fades et gnan-gnans.
Il a fallu longtemps, avant que le cinéma nous amènent des personnages féminins forts, à la Sarah Connor (Terminator).
Exception faite de Sissi justement, qui réussissait à la fois d’être plus charismatique que tout ce qui gravitais autour d’elle, tout en portant des tenues , et des coiffures fabuleuses.
Tout en préférant courir les bois de sa Bavière natale.

Retout au Lakelive
Comme la cerise sur le gâteau, le spectacle de drônes en l’honneur de notre fête nationale.
Avec en immense sur le lac , le nom de Nemo qui volait en lumière-

J’imagine son émotion .

Nul n’est prophète en son pays ?

Pas chez nous.

Merci Nemo, Katia et le Lakelive.
J’ai passé une soirée inoubliable.

Merci Bienne, ma ville que j’aime ou rien n’est comme ailleurs.

Modestie helvétique

La Miss Suisse, , il fut un temps, devait répondre à ce critère : être humble-
Parce que si il y a une chose qui ne se fait pas chez nous, c’est bien ça : manquer d’humilité.
Etre gonflée, se vanter de ses actions, c’est mal vu.
Très mal vu.
Ca ne se fait pas, Point.
On ne réfléchit pas plus loin. tant c’est un fait établi.

Moi, je suis à moitié française.
Les français sont très différents des suisses,
Je m’en rendais compte chaque fois que nous allions visiter ma famille de l’autre côté de la frontière.
Autant côté suisse on restait pudique et relativement discret,
autant côté français,c’était exactement le contraire.
Ce qui me rendait mal à l’aise, et je détestais y aller.
Mes cousins cousines étaient plutôt gentils, j’en garde un bon souvenirs, mais les adultes… c’est une autre histoire.
Bref, que je le veuille ou non, dans mon £A.D.N. il y a quand même un peu, voir beaucoup de France.
Pourquoi je parle de ça ?

Parce que je vais énoncer une phrase, une affirmation qui me positive concerne.
Sur mes capacités.
Vous allez voir comme c’est contradictoire :
Oser se glorifier soi-même, c’est plus français que Suisse.
Par contre, j’ai peur que, si je le fait, le ciel me tombe sur la tête.
Ce qui est aussi tout.à.fait gaulois.

Bon allons-y.

Je trouve que j’écris bien.
Pas tout le temps, certes, mais parfois, quand l’inspiration me prends, je me relis et je suis contente de moi.
Une sorte de satisfaction : celle d’avoir *fait juste*.
Je me permets cette réflexion
à cause de l’inspiration justement.
Il me semble que je n’ai pas grand mérite.
C’est facile pour moi : les mots sont comme dictés dans ma tête.
Je n’ai qu’à retranscrire.
Pire : je peux le dire de plusieurs façons différentes.
Je choisis la première, généralement.

J’aime les adverbes.
Les mots qui finissent par « ment*.
J’en mets partout.
Des sortes de tics d’écritures.
Qui ne servent pas toujours.
Enfin bref, j’écris bien.
Et alors ?
Je sais que ce n’est pas donné à tout le monde et j’aimerais en faire la seule chose qui s’impose : écrire un livre.
C’est là que je bloque.
J’en ai déjà écrit un , mais est-ce que c’est ça que je devrais présenter au monde?
Ensuite, l’univers de l’Edition est plus complexe qu’on ne pense..
Des milliers de manuscrits… des milliers de maisons d’éditions.
comment émerger dans cette mer de mots?
Cet océan de phrases qui cherchent des lecteurs ?
Qu’est.ce que j’ai envie d’écrire ?
Qu’est-ce que vous avez envie de lire?
Je ne manque pas d’idées, au contraire.
J’en ai trop et je ne sais pas quoi choisir.

Mais ça commence à me démanger.
Ca devient insupportable,
Je pourrais passer ma journée à écrire.
Ecrire et écrire bien, c’est la trace que je veux laisser.
C’est ce que j’aimerais écrit sur ma tombe.

Alors quoi ?
Qu’est-ce que j’attends ?

J’attends la certitude que ce que j’écris va être remarquable.
Dans le sens, digne d’être remarqué-

Ca finira par arriver.
Je crois que je suis tout près.
Qu’est-ce que ce sera ?
Un roman ?
Des contes ?
Une autobiographie ?

Je cois que ça va parler de Bienne et des gens que je connais.
C’est bien possible.
Bienne est une ville tellement hors du commun.
Tout est possible ici.

Il va falloir aussi que je garde une sacré confiance en l’Univers, pour assurer mes besoins.
Je vends quelques bijoux, je fais un shooting de temps en temps, et si le marché avait été un succès au lieu de se retrouver sous la pluie, ça irait.
Mais là… il y a comme un gros trous dans mon budget.
Ensuite, tout est relatif.
J’ai un toit sur ma tête, et de quoi me faire des crêpes.
Le bol de mes chats est rempli de croquettes.
Quand à mon fils, une personne de l’extérieur, officiellement nommée et payée pour ça, gère admirablement ses besoins.
Je ne veux pas qu’il s’inquiète à mon sujet, et objectivement, ça va, franchement, j’ai vu pire.

Donc, je vais garder confiance, m’accrocher.
Avoir cette foi bizarre dont je parlais hier.

Et faire ma vaisselle en attendant.
Le soleil brille.