Epatée

Elle à trois ans et demi.

Une ravissante petite tête blonde qui à l’air de savoir ce qu’elle veut.

Je suis sure qu’elle peut.

Les premières perles ne sont pas évidentes.

Elles sont toutes petites, et l’aiguille est souple.

Mais elle y arrive.

ET la perle tombe par terre parce qu’elle tient l’aiguille du mauvais côté.

Je lui montre, elle persévère.

Elle à choisit des perles roses, une étoile pour décorer.

Ca lui fera au final un joli bracelet, qu’elle sera fière d’avoir fait.

Et pis, elle a appris.

Elle sait comment on fait maintenant.

Pareil pour les autres, qui sont plus grands.

Ce qui m’épate encore, quand j’y repense, c’est leur choix de couleurs.

Ces enfants, savent ce qu’ils aiment et ont du gout, de la créativité.

Chacun d’eux à pu réaliser un bracelet ou un collier avec ses couleurs préférées-

L’espace de liberté et de créativité de Gisèle, tout le travail fait en amont m’a grandement facilité la tâche.

Je le redis, c’est essentiel ce que fais Gisèle  à Malleray, dans le groupe de jeux qu’elle a créé pour les enfants de la région.

Je suis toujours heureuse de collaborer avec elle. et je la remercie pour sa confiance.

Rencontre avec les voix

Or donc, dimanche, j’ai participé à ma première convention manga.

J’aime beaucoup cet univers.

Mais je suis loin d’être une spécialiste.

Il y a des gaffes à ne pas commettre.

On ne dit pas  *dessin animé » par exemple , mais « anime ».

On parle de « cosplay » pour ceux qui se costument comme leur héros préféré..

et de « gaming » pour l’ensemble de ce qu’on appelait  » jeux video*.

Etc..

Bref, il y avait aussi des invités, un concours et même un concert de Bernard Minet.

Le Musclé ? eh oui.

Désormais, Bernard Minet, est l’idole des ados. qui n’étaient pas encore né du temps de sa gloire avec le Club Dorothée.

J’en ai même entendu un dire :

« Je veux voir Bernard Minet, et après je peux mourir. »

Je vous jure que c’est vrai.

Je l’ai vu Bernard Minet.

Je ne suis pas morte, mais je l’ai trouvé drôlement sympa et plein de bonne énergie.

On à discuté deux mots.

Et puis, il y avait les doubleurs.

Les voix originales des héros de notre enfance, en français.

Avec la doyenne Brigitte Lecordier et sa voxographie imposante, de Son goku à Oui oui en passant par de multiples personnages de film, de jeux vidéos.

Carole Baillien, qui fait entre autre Naruto,

Donald Reignoux qui passe de Titeuf à Bjorn de Vickings, et un tas de comédien américain.

Et d’autres encore.

Ce sont ces gens qui font vivre nos films et séries, on sent leur âme, celle qu’ils prêtent aux personnages qu’ils incarnent, parce que ce sont parmi les meilleurs de leur profession.

Chacun d’entre eux était souriant , joyeux , disponible, heureux d’être là et de partager leur art avec nous.

C’est assez drôle de constater que lorsqu’ils parlent, leur voix est tout ce qu’il de plus normal.

C’est un travail de trouver la voix, de la garder, de la retrouver pour incarner le même personnage.

Bref ce sont des gens passionnants, qui se connaissent bien et ajoutent cette camaraderie à leur art.

J’avais pour mission de récolter autographes et photos pour mon fils.

Ce que j’ai fait.

La vous me voyez avec Donald.

Vraiment une personne extrêmement aimable et simple.

A aucun moment, autant dans la file, que près des doubleurs, je n’ai ressenti autre chose qu’une atmosphère familiale agréable.

Ceux qui s’étaient donné la peine de se costumer étaient tout heureux qu’on les prenne  en photo.

Certains , avec les moyens du bord. d’autres en dépensant beaucoup pour reproduire le plus fidèlement possible,

un gros Pikachu, des tas de renardes, des Saylor Moon et des Luffy.

Il y avait même une reproduction de la fameuse Delorean de « retour vers le futur. »

Des dessinateurs talentueux, des vendeurs de posters et autres spécialités japonaises.

Et pas trop de monde.

Ce qui était plutôt agréable.

Bref, c’était chouette.

Pour ma petite-fille, c’était pas loin d’être le plus beau jour de sa vie.

Sa première convention, déguisée en Ciel dans Black Buttler.

On à tourné 7 heures dans cette grande halle.

J’ai fini sur les genoux, mais heureuse de notre journée.

 

 

La traque infernale

Croyez-moi ou pas, je suis capable de passer 6heures de temps sur mon ordi pour rechercher …une sorte de perles.

Sauf que maintenant, ça n’arrivera plus. grâce à une fonction très astucieuse de mon téléphone.

A condition bien sûr, d’avoir encore au moins un exemplaire de la merveille recherchée, je peux la photographier et mon téléphone me propose tout ce qu’il trouve sur internet qui ressemble à mon image.

Vous me direz que ça existait déjà avec Google, mais c’était bien plus limité, et puis, c’est vrai, je n’y ai pas pensé.

Parce que d’habitude, je connais les perles, je sais ou chercher.

Mais celles-ci qui pendaient sur les boucles d’oreilles de Katia, je croyais à tort, qu’elles venaient de chez Rayher, une marque allemande qui achète des perles du monde entier pour les revendre à prix d’or.

J’ai compris la leçon maintenant, je ne me ferai plus prendre.

Sauf que, vous allez voir comme le bisness perlier est compliqué, certains pays, certaines marques, refusent de livrer des particuliers, ou alors carrément tout un pays.

Il faut donc ruser.

Soit en connaissant quelqu’un dans un pays autorisé à la livraison, qui vous renverra l’article, soit acheter à un représentant, genre Rayher.

Sauf que.. Rayher lui-même, le fourbe, ne vends qu’à des revendeurs autorisés par ses soins.

Genre la Coop.

Du coup, je paye les deux intermédiaires.

Et je n’ai pas les moyens d’entretenir tout ce beau monde.

Vous me direz, mais pourquoi tu n’achète pas de perles suisses ?

Parce que, tout bêtement, ça n’existe pas, des perles suisses.

Les tchèques produisent depuis le XVIIIe siècle. un cristal fabuleux

appelé *de bohême ». Le 18 ième siècle, oui madame !

Mais ça, c’est rien.

Les italiens, depuis 1400 déjà produisait du cristal.

Les anglais s’y sont mis, les autrichiens.. qui ne connaît pas Swarowski ?

Mais nous, les suisses, on sait pas faire.

Ca nous intéresse pas.

Et les japonais ? la firme Miyuki produit des trésors de perles aux formes inédites…

Pendant ce temps, nous, on en reste aux montres et au chocolat.

Pourtant ! il y aurait des sous à se faire, si quelqu’un avait la bonne idée de se lancer dans la perle.

Quand je vois :

  1. le prix qu’elles coutent.
  2. comme on se les arrache sur le net.
  3. Ca me semble suffisant comme raisons , non ?

Donc, après 6 heureus de recherches infructueuses, malgré toutes les références, mots-clés etc– que je lui donnait, internet fini par me trouver THE perle si âprement recherchée, grâce à mon téléphone.

C’est une perle tchèque. Czech  ça veut dire tchèque.

Comme j’adore ces perles là.

Leurs fabuleuses couleurs, leurs diversités de formes..

J’aime moins ce qu’ils en font par contre.

C’est une question de gout.

Ce qui me plait, c’est de les mêler avec des perles d’autres origines.

Des japonaises, plus particulièrement.

Ce qui donne un espèce de style.

Ca et inventer des dessins, des assemblages inédits.

Revenons à notre recherche.

Je la trouve enfin, sur Etsy qui me propose une boutique tchèque.

Je commande, et là, je désespère un brin, parce que ça fait une bonne heure que le message de vérification me demande de tenir bon.

Vous voyez ce que je suis capable de faire pour retrouver la trace d’une perle ?

Vous croyez que ça se limite à ça ?

Ahahah . Je fais pareil avec un acteur de quatrième catégorie, qui passe en vitesse dans une scène et que je crois avoir déjà vu quelque part.

Et hop. direction Wikipédia en espérant que son nom soit crédité, ce qui est rarement le cas.

Alors je cherche, un autre film, un autre acteur qui l’aurait côtoyé et je passe tout les rôles, tout les films en revue jusqu’à ce que je trouve ce fichu nom.

C’est comme ça.

Je fais ça avec des mots aussi.

Je cherche des synonymes, jusqu’à ce que je trouve le mot juste.

Je calcule le prix du milligramme de xylometazoline, et j’en profite pour regarder ce que c’est exactement… un vasoconstricteur, et à quoi ça sert, pourquoi c’est mauvais pour la santé etc… tout en consultant chaque fois plusieurs sites, afin d’être sûre que je ne me fais pas refourguer de fausses informations.

Mais comment je faisais avant internet ?

Je me posais déjà toutes ces questions, mais je souffrais de frustration.

Une immense frustration de ne pas pouvoir répondre à mes questions.

Qui continuaient de tourner en boucle dans mon cerveau.

Pire : qui s’accumulaient.

Mais Internet est arrivé.

J’ai appris à m’en servir, et finalement, de pages en pages, à me poser de nouvelles question..

La bonne nouvelle de toute cette recherche, les bonnes nouvelles surtout, c’est que j’ai trouvé trois choses importantes pour mon travail.

1) je vais faire des portes natels personnalisés  et pratiques.

On pourra les adapter à tout les natels.

Il s’agit d’une base transparente , adhésive, avec une colle 3m de qualité supérieure capable de résister à 5 kilos de tirage. Avec un anneau pivotant.

Pour les gens qui ont déjà un anneau solide, genre celui du flip, je peux me contenter de faire la chaine.

Chaine qui sera avec des perles particulières de ma collection, qui s’emboitent les unes dans les autres, rendant le truc bien solide.

En plus, j’ai trouvé du fil de pêche spécial pour la pêche au brochet.

C’est lourd un brochet, et quand ça se débat parce que ça veut vivre, encore plus.

Pauvre brochet-

Amis pêcheurs… soyez sympa avec les brochets.

Bon, en même temps. c’est sacrément bon, un brochet.

Passons, donc si ça résiste , ce fil pour tenir un brochet, ça tiendra bien un natel.

j’accrocherai un petit mousqueton.

Histoire que l’on puisse facilement enlever la chaine si on veut.

Mais surtout, ils sont fait pour être accessible aussi rapidement que si ils étaient suspendu dans l’air.

Pas comme dans une pochette, qu’il faut ouvrir.

Même si il y en a des jolies.

J’aime bien avoir mon téléphone à disposition immédiate.

Mais je ne l’utilise pas tout le temps.

Avec sa chaine, je peux le suspendre quelque part, et je sais où il est.

J’ai déjà des commandes.

Maintenant, j’attends qu’arrivent les supports.

J’ai fait des grosses recherches pour en trouver des bien et pas chers.

Deuxième bonne nouvelle, j’ai retrouvé des perles fantastiques.

De pures merveilles faites artisanalement, mais plus ou moins abordables.

C’est drôle, mais je me suis rappelé. en fait, je ne les ai pas trouvé, je les ai RE-trouvé.

Elles me semblaient horriblement chères, la première fois et j’étais convaincue que je ne pourrais jamais les acheter.

Sauf que, j’ai progressé.

Ce qui me semblait impossible hier est devenu tout-à-fait réalisable aujourd’hui..

Je les utiliserai pour ma collection d’été.

Je devrai investir un peu, beaucoup, mais ça vaut la peine, tant ces petites roses et autres fleurs  en verre et ces petites framboises et autres baies sont bien faites. Il y aura de quoi faire quelque chose d’hyper frais et féminin.

Et bien sûr, j’ai enfin pu commander  les perles pour réparer les boucles d’oreilles de Katia.

J’en aurai assez pour en faire d’autres.

Comme j’ai vendu presque toutes mes boucles d’oreilles, je referai une collection.

En attendant que tout arrive, je ferai les commandes spéciales et des ajustements qu’on m’a demandé.

Bref, j’ai de quoi faire.

Mais je ne suis plus bloquée, j’avance.

Pour les fêtes, j’ai encore quelques beaux sautoirs et des colliers papillons.

Des bracelets aussi.

Les cartes sont prêtes.

J’ai aussi des commandes là. à préparer.

Bref, j’ai de quoi faire,un terminal pour les paiements à carte, et la motivation pour continuer de progresser.

Pour terminer, mon bras fracturé ne me fais presque plus mal.

J’ai encore peur de me suspendre à la barre que j’ai dans l’encadrement de la porte.

Je vais pouvoir me remettre au dessin.

Illustrer mon livre.

Le reprendre dpuis le début.

L’étoffer peut-être, si il le faut.

J’aimerais qu’on aie envie de le lire, et qu’l fasse un peu rêver,

 

 

 

 

 

c

 

 

Rencontre avec Barrigue et avec Genolier au marché de Noël de l’Auberge aux 3 Tilleuls

Magnifique endroit, l’Auberge aux 3 Tilleuls, avec un talentueux chef portugais ;, Philippe, qui fait les délices de ses hôtes par ses menus raffinés.

C’est là que j’ai rencontré Barrigue.

Quiconque a rencontré Barrigue sera d’accord avec moi : c’est un sacré bonhomme !

Hier, j’ai eu la grande chance, non seulement de le voir, mais de passer toute la journée en sa compagnie.

Pour ceux qui ignorent qui il est, un petit résumé.

sinon, vous pouvez toujours aller sur Wikipédia.

Thierry Jean-Marie de Barrigue de Montvallon (Monsieur est de la noblesse) est un dessinateur caricaturiste français. Fils de Piem qui exerçait le même métier.

C’est déjà bien tout ça, mais ce n’est pas la raison qui m’importe.

Barrigue est un homme précieux.

Je vais vous dire pourquoi.

Quand je me suis couchée, le soir avant.. ou soyons juste, la nuit, quelques heures avant de partir à Genolier, j’étais déjà épuisée.

Juste pour que vous vous rendiez compte ; en ce moment, il fait très froid.

Mon appartement est glacial, réchauffé uniquement par le feu qu’il faut entretenir sinon, je dors avec ma doudoune.

Tout devient compliqué.

Mon linge ne sèche pas, par exemple…

Enfin bref, je me réjouissais de revoir Katia et Paul, mais transporter mes 20 kilos d’affaires pour deux heures de voyage en train, me lever à 6h du mat déjà… et tenir le coup jusqu’à 17h… ça faisait beaucoup.

En plus, mon fiston chéri n’est pas au mieux, ces derniers jours.

Le laisser tout seul, même quelques heures m’inquiétait beaucoup.

Mais il a insisté pour que j’y aille.

Mais je me prépare depuis des mois à ce jour.

Mais je m’étais engagée.

Pas question de décevoir Katia et Paul.

Quand on a la chance d’être invitée à présenter ses oeuvres dans un aussi beau restaurant, on fait tout pour y aller.

En plus, Katia m’a dit que je serais à côté de Barrigue.

J’étais très curieuse de le rencontrer.

Cette idée me donnait de l’énergie.

curieusement.

J’ai compris pourquoi, dès qu’il est arrivé.

D’abord, je pose le décor :

Katia travaille pour l’Auberge aux 3 Tilleuls à Genolier dans le canton de Vaud.

Elle à organisé un marché de Noël avec leurs fournisseurs habituels.

Vin, pâtisseries  fines ( rolala. les pâtisseries !), ail noir, etc.. tout les stands étaient plus intéressants les uns que les autres.

Chaque année, Philippe, le maître des lieux, construit un décor de Noël spécial, dans la pergola.

Comme un petit chalet aux murs recouverts de bois.

Tandis que les autres exposants se tenaient dans l’entrée de l’auberge,

J’étais dans ce joli décor avec Barrigue et une dame exposant des minis décor de Noël lumineux.

Dès qu’il est arrivé, avec son nouveau livre, j’ai entendu la bonne humeur dans sa voix.

Katia m’a présenté.

Tout-de suite, j’ai remarqué son côté chaleureux.

Ensuite, une foule de gens l’ont entouré pour acheter son livre et le faire signer.

Et toute l’après-midi, ça n’a pratiquement pas arrêté.

Pendant qu’il signait, je me suis tenu derrière lui, et j’ai vu qu’il se donnait la peine de faire un petit dessin à chacun.

Je lui ai fait remarquer, et il a répondu que c’était normal.

Quand à ses livres, ils ne coutaient que 20 frs.

La aussi, il m’a répondu que c’était le même prix depuis le début, qu’il n’avait jamais changé.

Ca m’a fait penser à moi, et mes cartes, toujours à 5frs.

La façon dont il l’a dit.

Il nous a expliqué aussi le sujet de son livre.

Comment il avait accompagné ses parents jusqu’à leurs fins.

« Les proches aidants*, c’est ça, le sujet.

Comment voulez-vous que je n’y voit pas encore un lien ?

 

Ou plutôt un point commun.

Sauf que ne n’ai assurément pas sa chaleur, sa grande gentillesse, sa délicatesse avec chacun, et bien sûr son grand sens de l’humour.

Quand Katia lui a demandé de me signer le livre qu’elle m’a offert, il a jeté un oeil dans ma direction, pour faire son dessin.

Encore une fois, il a tapé juste.

C’est moi, me demandant comment je pourrais gagner autant que lui.

Il sont comme ça ses dessins, juste, un peu noir parfois, même souvent, mais toujours justes.

Même si mon stand a eu du succès, on ne pouvait pas comparer avec celui de Barrigue.

Ce qui me rendait un peu jalouse.

On à plaisanté sur le sujet deux trois fois dans la journée.

Chaque fois, il m’a appelé par mon prénom, qu’il n’a jamais oublié.

Pas comme si on se connaissait, mais plutôt comme si il me respectait.

A ce moment, vous vous demandez peut-être ce qu’il faisait là, Barrigue ?

En plus d’habiter dans la région.

Figurez-vous que Katia et Paul avait un ami commun, aujourd’hui décédé.

C’est ainsi qu’ils se sont connu.

Maintenant je vais vous dire pourquoi il est si précieux, cet homme là. qui ne paye pas de mine, pourtant, ni par sa stature, ni par son habillement.

C’est à l’intérieur que ça se trouve.

C’est invisible et pourtant, ça prends toute la place.

Ca s’étire devant derrière et sur les côtés.

Comment appeler ça ?

Bonne énergie ? Chaleur humaine ?

Quelque chose qui émane de lui et touche chacun se trouvant à proximité.

Pas une seconde de toute la journée, je n’ai été fatiguée.

Sauf à la toute fin, quand lui aussi l’était.

A ce moment, il est venu  me prendre dans ses bras, il m’a serrée,un instant, très fort.

Ensuite, il est venu me confier quelque chose ,un petit secret de vie, que je garderai pour moi.

Voilà, ce n’est pas tout les jours que l’on rencontre quelqu’un de cette nature

Merci Barrigue .

Merci Katia ! Merci Paul !

Merci Katia, mon amie qui m’a fait venir de Bienne, qui voulais que je sois là.

Merci Paul, qui à payé une grosse partie de mon billet de train, qui est venu me chercher et m’a ramené à la gare de Nyon pour m’éviter le trajet Nyon-Genolier.

Merci pour votre gentillesse, j’aurais tellement aimé rester un peu, mais je savais que mon fiston avait besoin de moi.

Bravo Katia !

Ce marché de Noël était une réussite totale.

Mention spéciale aux pâtissiers de luxe et leurs gâteaux.. olala ! les gâteaux !

La productrice d’ail noir.. étonnant comme c’est sucré et bon.

Merci :

Philippe, le chef portugais et maître des lieux pour son accueil.

Merci la fleuriste qui m’a offert une rose en partant.

Merci mes clients qui m’ont découvert et apprécié.

Merci les petites filles qui ont aimé mes bagues, et fait de la publicité .

Du coup, toutes les petites filles présente en ont voulu aussi.

Merci aux personnes qui ont aimé mes cartes, mes bijoux et acheté de quoi se faire plaisir.

Merci les gens qui m’ont aidé dans mes accessions et descentes du train, en accourant pour porter mes affaires sans même que j’aie à demander.

Quelle belle journée j’ai passé grâce à vous tous.

Je dois encore parler, un moment de la mentalité de Genolier.

J’ignore si c’est partout pareil dans le canton de Vaud, mais j’ai trouvé les gens, comment dire : vrais.

Aimables,

Dans tout les regards que j’ai eu, même ceux devant l’endroit quand je fumais ma clope et regardait entrer les gens

je ressentais l’acceptation, la sécurité.

Comment expliquer ça.

Quelque chose de nouveau.

Comme si j’étais sur une autre planète, un peu, où les habitants sont cordiaux, ouverts, naturels.

Vous savez, moi je suis un peu sauvage.

J’avais le trac.

Ben là, tant que je n’ouvrais pas la bouche, avec mon accent biennois, rien ne me distinguait des habitants du lieux.

J’étais ailleurs, et j’étais chez moi, en quelque sorte.

Acceptée d’office.

Un sentiment tellement agréable.

Bien sûr, je suis heureuse d’être revenue dans mon Bienne chéri.

D’ailleurs ça me fait penser que j’ai même rencontré une biennoise là-bas, et que nous avons une amie commune :).

Les biennois sont partout!

Même au fin fonds de l’Inde, partout ou je vais, parce que nous sommes de grands voyageurs, il y a des biennois.

Je ne sais pas encore pourquoi, mais quelque chose me dit que je devais être là.

Je devais.

Et j’y étais.

J’espère y retourner cet été et faire des photos.

Ou si Katia m’appelle, je viens !

J’aime officiellement Genolier.

 

 

 

 

Marché de Noël mode d’emploi

Faire le Marché de Noël , à Bienne était une expérience formatrice.

Epuisante aussi.

J’ai la plus grande admiration pour celles et ceux qui assurent, malgré la fatigue,  et le froid , des heures continues de présence.

J’aimais beaucoup la solidarité entre marchands, le contact avec les clients.

D’un autre côté, en étant réaliste, je voyais bien que , physiquement, je ne suis pas taillée pour ça.

Me bourrer de médicaments pour supporter le mal de dos.

Lutter pour ne pas m’endormir sur le stand.

Rentrer à la maison comme un zombie, incapable d’assurer quoi que ce soit de plus.

Ca c’est pour le physique.

Quand au moral, il en a pris un coup avec le corona Virus et ses effets sur le monde.

Au final, je suis très reconnaissante, à Pierre, qui reste un roc, tel un capitaine dans notre vaisseau blanc qui nous servait d’abri, pour tout ce que j’ai appris grâce à lui.

Aux policiers du Marché aussi , je suis reconnaissante : chacun à leur façon , ils m’ont encouragé, vu mes efforts, rendant cette expérience inoubliable.

Les autres marchands aussi bien sûr ! Comment oublier tout ces moments de partage, les rires, la solidarité dans les coups durs.

Même si nous ne parlions pas tous la même langue, il y avait toujours un moyen de s’entendre, de se réconforter avec un café.

Et bien sûr, mes clients, qui étaient souvent déjà des amis, ou qui en sont devenu.

Au final, je ne veux voir que ça :  mes belles rencontres.

Les moments magiques qui ne peuvent se produire que là, au Marché de Noël.

Tout ça, je le garde précieusement dans mon coeur, en évacuant tout ce qui n’a pas besoin de s’y trouver.

Sur internet aussi, j’ai fait de très belles rencontres.

J’ai vu que je pouvais travailler , rester au chaud, envoyer mes bijoux et mes cartes et assurer, en ménageant ma santé.

Avec les belles commandes , j’ai pu améliorer mon matériel, et l’avenir s’annonçait radieux.

Et puis, j’ai eu mon accident… et ses conséquences.

Une grosse éclafée en trottinette… à cause d’un tout petit cailloux venu se loger dans la jante.

Bilan, un bras  droit inutilisable, pour cause de fracture.

Mais bon, je suis gauchère.

Il faut croire que je devais passer par une phase d’incapacité.. puisque une semaine plus tard, voilà que mon bras valide se bloque tout seul, et que je me retrouve avec une « main morte*.

Impossible de bouger le poignet, ni même les doigts.

Elle pendouillait lamentablement.

Ca aurait pu tout stopper.

Au final, j’ai découvert que j’allais trop vite, dans tout les sens du terme.

Avec l’aide de mon merveilleux docteur, je me suis remise petit à petit.

Mon travail m’a aidé aussi.

Quand j’ai pu m’y  remettre, enfiler des perles m’a permis de récupérer peu à peu, la mobilité fine.

J’ai du renoncer à quelques idées,  mais toute cette énergie accumulée c’est concrétisée par une nouvelle collection de sautoirs dont je suis très fière.

En juillet, j’ai pu faire le marché avec ma chère Claudia,

J’ai travaillé sur un magnifique projet avec Gisèle, photographiquement parlant.

J’ai fait un mariage aussi

Encouragée par mes amies, jusqu’à Acapulco, j’ai continué de créer , et de vendre mes bijoux et cartes, sur internet et à la maison.

Une des plus belles surprises de l’année fut l’article que Biel-Bienne m’a consacré, me mettant en première page du journal.

Une texte de Mohamed Hamdaoui , tellement délicats ( le texte et l’homme.)

Une reconnaissance inattendue, qui m’a fait un bien fou.

Katia, m’a proposé de participer au Marché de Noël  qu’elle organise pour l’ Auberge aux 3 Tilleuls à Genolier.

Auberge pour qui j’ai fait déjà des cartes de voeux.

Donc me voilà invitée  avec leurs autres fournisseurs, ce dimanche 4 décembre à Genolier.

Tout ces évènements m’ont donné la force d’évoluer.

Comme des marches d’escaliers.

Pendant ce temps, j’ai vu des personnes se battre, contre la maladie.

Contre le cancer, ou un coeur défaillant.

Dans la discrétion.

Des personnes merveilleuses, qui en faisaient déjà tellement pour les autres, et se retrouvaient touchées, mais jamais abattues.

Ces personnes me servent de modèle.

Mon amie très chère aussi, qui assure dans tout les domaines, quoi qu’il se passe.

Malgré les difficulté d’un monde incertain, des gens qui se battent pour leur pays, pour leur famille.

Aujourd’hui, je suis consciente de la chance que j’ai d’habiter en Suisse.

Même si il reste beaucoup à faire dans certains domaines ou de graves injustices sont commises tout les jours.

La force de ma battre m’est revenue.

Il y a eu des moments cette année où j’étais si bas que je ne voyais plus comment m’en sortir.

Mais je ne suis pas seule.

Je sais aujourd’hui qu’on est seul, seulement si on le veut vraiment.

La force est faite pour se transmettre.

c’est ce que je fais, à ma façon.

Et , en bonne suisse, je ne vais pas m’en vanter :).

Revenons à Noël et son marché.

Genolier c’est pas tout près.

Je doute d’y voir toutes ces personnes que j’aime et que je voyais au Marché de Noël à Bienne.

Par contre, pour elles, il y a deux possibilités  que je fais déjà :

-Si vous faites partie de mes ami,es, vous pouvez passer chez moi pour regarder ce que j’ai et, ou me faire votre commande.

C’est valable aussi pour les ami,es d’ami,es et mes contacts Facebook.

En prenant rendez-vous avant.

Je serai disponible tout les jours, en dehors des heures de travail habituelles aussi.

Pour celles qui habitent trop loin ou ne peuvent pas venir, il y a internet, et les envois postaux.

Je vous renseigne volontiers par message privé.

Je vous remercie encore de tout coeur de l’attention que vous portez à mon travail.

Nous sommes tous une part de la force.

En l’activant, en la transmettant,

on rends le monde meilleurs.

 

 

Ecrire pour vivre

et non pas vivre pour écrire.

Ecrire c’est à la porté de tous.

Il suffit de s’exprimer comme si on parlait avec un ami.

Qu’on lui raconte les choses de notre vie.

Ce qui nous passe par la tête.

Surtout , surtout pas essayer de faire de la littérature.

Là, vous pouvez être sûr que ça deviendra chiant.

Regardez le plus grand de tout les écrivains français, à mon gout, Victor Hugo.

Il raconte les choses, comme si il les vivait, au fur et à mesure.

J’ai lu les Misérables 3 x.

1000 pages d’une épopée tellement réaliste, aux personnages si forts, que tout , absolument tout est encore terriblement actuel.

Que ce soit le destin des plus pauvres, aux tourments d’une âme coupable, rien à changé.

Les êtres humains restent ce qu’ils sont.

Humains, justement.

Remplis des mêmes qualités et des mêmes défauts, mais dans des proportions différentes.

C’est la fin du week-end.

Comme chaque fois, l’appartement  semble traversé par un ouragan.

Une tornade adolescente bouffeuse de chips.

Qui me saute dessus quand je  ne m’y attends pas.

Je fini en compote de grand-maman.

Mais une fois la tempête passée, l’énergie revient.

J’ai tellement à faire.

Mais les cartes sont prêtes, et ça, c’est une très bonne chose.

Maintenant, je vais attaquer une commande qui doit être prête pour mercredi.

Faire le ménage aussi.

La commande d’abord.

Un collier violet en tour de cou.

Ensuite, un autre collier que je fais faire en bleu.

J’hésite, entre turquoise pétant et bleu pastel…

On verra.

Quand je dois prendre une décision, les petites comme les grandes, et que j’hésite, alors… je fais un petit pile ou face.

J’adore écrire, je ne sais même pas pourquoi.

Je pourrais passer toute la nuit à bla-blater, et peut-être même que quelques fulgurances sortiraient de mon chapeau.

Ca arrive parfois.

La encore, je ne fais pas exprès, c’est comme si j’écrivais sous la dictée.

On appelle ça : inspiration.

Pour moi l’inspiration est comme un lieu magique qui diffuse de la musique, des écrits, et même des recettes de cuisine.

 

Ceux qui aiment ce qu’ils font peuvent entendre ce que l’inspiration a à dire.

Elle diffuse bizarrement, l’inspiration.

Ce n’est pas toujours très clair, ni même dans le bon sens.

Sinon, ce serait trop facile.

Mais je suis persuadée, que tout le monde,

absolument tout le monde

peut accéder à l’inspiration.

Alchimiste en continu

Il va falloir que je passe à l’étape supérieure, concernant le froid.

Histoire de pouvoir passer des nuits complètes

Au lieu de remettre une buche toutes les deux heures..

C’est bien beau de faire des économies,

Mon appartement est glacé.

Pourtant, j’ai vu que du fioul  à été livré.

Mais les radiateurs restent aussi  désemparement froid qu’un fonctionnaire biennois de la période pré-Covid.

Pour l’instant, il reste dans sa cuve,  le fioul, ce qui est vraiment pas cool du tout.

Le problème quand il fait froid comme ça, c’est que l’appartement ne peut pas se réchauffer simplement avec le fourneau à bois.

Et dès qu’il s’éteint, il fait glacial.

Mais bonne nouvelle, j’ai un super chauffage à gaz que m’a prêté Myriam.

Avec des roulettes, comme ça il me suit partout.

Je n’ai plus qu’à attendre un homme assez baraqué pour porter le bidon de gaz vide jusqu’en bas, dans ma poussette,

Et de remonter celui que j’aurai échangé

Mais non, je suis bête, vu qu’il est vide, il devrait être plus léger !

J’ai résolu la moitié du problème :).

Par contre, je vais devoir y aller mollo, le gaz part vite.

J’ai passé la journée à faire le ménage.

Ca réchauffe un peu.

Le ménage c’est aussi une excellente façon de faire du sport, tout en rentabilisant son temps.

Il parait que le froid conserve…. c’est ce que je me dis pour me consoler, .

Je fais des économies par la force des choses…

Et puis, j’ai du bois, quand même, j’ai assez râlé que je n’en avais pas.

Donc sois heureuse Catherine, tu as du bois, un toit sur la tête et même du ménage à faire histoire de te bouger un peu.

Et du travail, plein de travail.

Des cartes et des bijoux.

Je suis très contente de ma collection de sautoir.

Encore deux ou trois à faire et elle sera complète.

Ensuite, je vais trier ce que j’ai déjà pour amener ce que j’ai de mieux à Genolier.

Le marché approche.

Ca me motive, me donne de l’énergie.

Alchimiste 2

Stutz, c’est le nom d’un film étonnant proposé par Netflix.

Réalisé par Jonah Hill.

C’est plus un documentaire.

Le Stutz en question, c’est le thérapeute de Jonah, dans sa vraie vie.

Il l’a tellement aidé, que  l’acteur-réalisateur, à décidé de nous en faire profiter.

J’avoue, la voix chaleureuse et un peu monotone de ce vieux monsieur malade (Parkinson) m’a endormie.

Mais j’ai relevé le début, et rien que pour lui, ça vaut la peine de rester réveillée.

Je vous fais un petit résumé.

C’est de saison, parce qu’en fin d’année, quand il fait froid, que la lumière diminue et la nature semble mourir, beaucoup sont en dépression.

La dépression est une saleté qui peut durer des années.

Je le sais, par expérience.

J’en suis sortie, mais j’aurais aimé avoir cette méthode, au lieu de la chercher moi même.

Les psys que j’ai consulté ne m’ont pas tous aidé.

Certains oui, d’autres au contraire m’ont rendu encore plus malheureuse.

Passons.

La méthode est simple.

Imaginez une pyramide qui représente votre force vitale.

C’est ce que nous devons réactiver.

C’est assez contradictoire, parce que c’est vrai, un dépressif  sait qu’il devrait se bouger, et si on lui dit de le faire, simplement parce qu’on est inquiet et qu’on veut l’aider, ça fait l’effet inverse.

Il culpabilise de ne pas y arriver et déprime encore plus.

Mais peut.être qu’en lui expliquant le rôle de la force vitale, sa composition, et le résultat si positif dans sa vie, alors, on peut arriver à l’aider.

On peut arriver à s’aider soi-même.

Pour activer la  force vitale, revenons à la pyramide.

Tout en bas, la base, la plus large partie, 85% c’est prendre soin de son corps : faire un peu de sport,  par exemple, simplement des marches dans la forêt, quelque chose qui vous fait bouger avec plaisir. Manger plus sainement, diminuer les excès de clopes ou de chocolat , etc…

En deux , l’étage suivant de la pyramide c’est soigner les relations avec les autres.

Les personnes qu’on aime et qui sont positives dans nos vies.

En trois, tout en haut de la pyramide, vient la relation avec soi-même.

Prendre soin de son esprit. Etre plus indulgent avec soi.

De qui on est.

Ecrire une sorte de journal.

Je connais cette méthode, elle fonctionne.

Corps, autres, esprit.

Je vous garanti qu’en faisant ça, vous irez tout-de-suite bien mieux !

C’est la formule magique pour que la force vitale s’active.

Et cette force vitale , elle vous conduit sur votre bon chemin.

Elle révèle la personne que vous êtes.

Votre place dans la vie.

Quand on sait qui on est, la motivation revient au galop.

Bon, je pourrais en parler pendant des heures, mais le sommeil  me gagne là.

Je voulais transmettre  cette méthode, parce qu’elle fonctionne.

C’est comme ça.

Regardez  le documentaire  pour mieux comprendre si ça vous intéresse.

Mine de rien, cette pyramide, c’est le secret du bonheur.

 

Comment avoir un abonnement de téléphone quand on a des dettes.

J’ai cherché, sur internet, mais je n’ai pas trouvé.

Je ne sais pas comment ça se passe dans les autres pays, mais en Suisse c’est ainsi.

Si tu as des dettes, tu ne peux pas avoir d’abo , de de natel dernier cri à payer en plusieurs fois.

Ta seule solution, acheter un natel de base et utiliser le prepay, ce qui à la longue, te reviens cher, surtout si tu veux streamer en particulier et utiliser internet en général.

Tu es un paria, un rejeté de la société.

Enfin, c’est un peu comme ça que je me sentais.

Jusqu’à hier.

En même temps, je voyais autour de moi des gens qui  ont des dettes aussi et bénéficient  quand même de l’abo, et du Graal : l’i-phone 14 ou le Flip de Samsung.

Je m’étais promis de résoudre ce problème, coute que coute et j’ai trouvé une solution.

En fait, il y en a plusieurs.

Je vais commencer par la plus difficile en finissant par celle que j’ai choisi.

1) vous payez vos dettes.

Ou si vous avez de la chance, si vous êtes aux ouvres sociales, par exemple ( j’appelle pas ça avoir de la  chance, mais je sais qu’il est possible de se faire aider sur ce coup là.

2) j’ai entendu qu’en payant une caution, une sorte de garantie, certains opérateur acceptent de vous faire un abonnement.

Chez Swisscom, en payant 500 frs ( qui seront déduis par la suite) un de mes amis a pu faire un abo.

Curieusement, moi je n’ai pas pu.

Et on me l’a dit plutôt sèchement au téléphone.

Chez Sunrise aussi, c’est possible, je ne connait pas le montant, mais il est aussi relativement élevé.

500 francs, c’est une somme !

Et puis, il y a Salt, classé troisième dans la liste des meilleurs opérateurs.

Chez Salt, contrairement à Swisscom, on ne doit pas attendre deux heures pour être servi.

Et quand on l’est, c’est avec respect et compétence.

Ailleurs, c est partout pareil, quand vous vous inscrivez, l’ordinateur vous recherche pour savoir si vous êtes dans la liste noire des dangereux criminels qui ne paient par leurs dettes.

Et là, une énorme croix rouge s’inscrit sur l’écran.

Le visage de la vendeuse change, et on en reste là.

En une minute vus passez de client à contenter, à vermine qui salit le plancher par sa présence.

J’avoue que j’ai été très déçue par Interdiscount, qui m’a fait le coup, et qui aurait pu me proposer l’option qui va suivre.

Revenons chez Salt.

J’aime Salt, parce la ravissante et délicate vendeuse, quand est arrivé le message *attention dettes » ne m’a absolument pas fait ressentir que ça posait un problème.

Au contraire, elle m’a dit :

Vous pouvez avoir un abo en payant une avance de 300francs.

Ce qui fait déjà 200 de moins qu’ailleurs.

Dit comme ça, je me suis senti respectée.

Comme c’est pile poil la somme que j’avais économisé ,j’étais ravie.

J’ai pu choisir le téléphone de mes rêves, faire l’abo qui me convient, et les 30francs seront déduits dans les prochaines factures.

Elle est pas belle la vie ?

Si vous avez déjà un téléphone, il y a une possibilité chez Yallo : vous prenez un prepay et ensuite, l’abo prepay par mois à 49 frs au début, et ensuite, ça baisse.

Voilà les résultats de mes recherches.

Si ça peut aider quelqu’un j’en serais ravie, et si vous connaissez d’autres options n’hésitez pas !

Hommage à Maude

De longs cheveux bouclés et au-dessous, une femme, magnifique.

Au port altier, aussi droite dans sa tenue, dans sa mise que dans son attitude envers moi.

Fidèle jusqu’au bout de ses mains qui servent avant tout à soigner.

Soigner les plaies, soigner les coeurs.

Maude est mon indéfectible amie.

Ma meilleures amie pour la vie.

Celle avec qui j’ai traversé le pire comme le meilleur.

Celle avec qui j’ai passé tout les tests.

Elle me connait par coeur, je la connais par coeur.

Pas besoin de se parler, on connait nos pensées les plus secrètes.

Nous sommes faites de la même matière.

L’autre jour, Maud m’a écris un texte, que je n’ai pas vu .

Noyé qu’il était dans  l’amplitude de mes pages.

Maude écrit bien, très bien.

Contrairement à moi, elle ne fait jamais de fautes d’orthographes, ni n’invente de mots improbable.

Elle à un vocabulaire Laroussien.

Une grande culture, qu’elle ne cesse d’enrichir.

Elle est toutes les femmes ou presque, trop jeune pour être grand-mère.

Ca viendra un jour.

Avec ses petits enfants, elle fera des gâteaux, reprendra un chien pour se balader avec eux.

Elle sera toujours aussi belle.

Pilou est son chat préféré dans  les miens.

Avec sa petite barbichette, .

Elle l’appelle d’Artagnan.

Ca me plait.

Je l’aime fot, Maude, et parfois, je dois lui rappeler.

On dirait presque , pas qu’elle l’oubli, mais qu’elle  voit cet amour comme une flamme qu’il faut entretenir, pour qu’il ne s’éteigne pas.

Mon amour  pour elle,

comme pour les autres personnes entrées dans mon coeur

n’est pas une flamme,

il est le cosmos

infini et éternel.