Maladeeeeeeee…

J’ai rarement vu autant de personnes, que je connais, malade … et dehors! dans la même journée.

Pas besoin d’être docteur ; les yeux tombants, l’air avachi…

les symptômes qu’ils me racontent ; pas faim, mal dormi…

Quel que soit le type de virus, son origine…

Covid ou pas…

Ils sont malades et ça se voit.

Et hier soir, bingo, ces saletés de microbes ont sauté sur moi aussi.

J’ai senti la force me quitter.

Impossible de faire quoi que ce soit d’autre que m’écrouler, comme une baleine de canapé-

Lumière sur la ville

Si je devais amener une amie , qui vient à Bienne pour la première fois, en promenade,

histoire de lui montrer comme c’est beau chez nous, j’aurais l’embarra du choix.

Le pavillon ?  Pour la vue fantastique sur le lac, avec son côté mer méditerranée?

La vieille ville ? Tellement bien conservée, avec ses jolies places cernées de terrasses .

Le faubourg du lac, en passant par le parc de l’Elfenau, tellement beau et tranquille avec ses immenses carpes , ses noisetiers, ses bancs ou l’on peut lire tranquillement, ou juste profiter de la beauté des lieux ?

Les bords de la Thièle,  ou les canards colvert, les foulques, les grèbes, et même les castors font leurs nids?

En automen, si il fait beau, comme hier, alors je choisirait le bord du lac.

La plage de Bienne est ouverte, discrètement, sur le côtés, et on peut s’y promener sur le sable,  faire un ping-pong sur les ables, ou se coucher sur ses bancs de bois particuliers, tellement confortable avec leur forme ondulée et regarder les nuages.

Hier, ils étaient époustouflant.

Le ciel entier était comme un catalogue de tout ce qui existe comme genre de nuages.

Les floconneux, les allongés, les merveilleux en forme de montagnes, tout ça sur un ciel d’un bleu transcendant.

Oui Madame, c’est comme ça chez nous.

Je me sens tellement reconnaissante de vivre dans une ville si paisible, ou je me sens tellement en sécurité.

Quand je pense au reste du monde, à ce que je vois aux informations,  je sais que nous avons de la chance de vivre ici.

Bien sûr, comme me le faisait remarquer, à juste titre, un de mes lecteurs, tout n’est pas parfait.

Si je devais commencer à critiquer, là aussi j’aurais du choix.

Mais ce n’est pas le but de mon blog.

Le but, c’est de raconter ma vie à Bienne, dans ce qu’elle à de bien.

Parfois, c’est vrai, je déroge un peu à ma propre règle, je pousse un petit coup de gueule.

Mais voilà, d’autres s’en occupe mieux que moi sûrement.

Par contre, je ne crois pas qu’il existe d’autre blog comme le mien.

Je suis toujours étonnée, et de plus en plus étonnée même, que ma ville puisse avoir mauvaise réputation.

Elle à tellement changé ces dernières années.

Terminé le triangle des Bermudes , entre le Tyff, l’Abraxas, la salle de jeux qui n’existe plus depuis longtemps.

Terminé ce sentiment d’insécurité quand on se promenait en ville.

Nos marginaux s’étalent encore sur le banc de pierre de la gare, mais ils ne font de mal à personne.

Et si ils demandent quelques sous, c’est toujours poliment.

Ceux qui aimeraient les voir disparaitre, ne se rendent pas compte de la fonction social de cet endroit.

Ce long banc ou ils s’assaient en parlent entre eux,

Ok, ils boivent, ok, parfois ça parle fort.

Et alors ? Ce sont les cabossés de la vie.

On ne les rejette pas.

Ils ont le droit de vivre, de prendre le soleil, comme tout le monde.

Il y a des marginaux dans toutes les villes.

Faire semblant que ça n’existe pas chez nous en les chassant, les reléguer je ne sais où pour qu »ils ne gênent pas le regard, serait juste inhumain.

On devrait être fiers de la place qu’on leur laisse.

Heureux de ne pas être à leur place.

Certains croient que ça ne peux pas leur arriver, de se retrouver un jour à leurs côtés.

J’ai vu des miracles des deux côtés, des gens qui ne s’y attendaient pas, entrer dans la marge, et d’autres  en sortir.

Ce sont de petits instants de chaleurs humaines qu’ils viennent chercher là,

Pour supporter le poids de la maladie, des coups du sort si nombreux qu’un jour, ils n’ont plus eu la force de se relever.

Il y a la politique aussi.

Vaste sujet.

Je veux croire que parmi ceux qui s’engagent , il y a plus que de la bonne volonté.

J’imagine que c’est le cas de tout le monde au début.Ensuite, on se rends compte qu’il y a du ménage à faire.

Des décennies de décisions, plus ou moins bonnes, plus ou moins aberrantes,

qu’il faudrait revisiter, par ce qu’elles n’ont plus de sens aujourd’hui.

Faire le tri.

En plus des actuels combats à mener.

Une tâche titanesque,

Qui pourra relever un défi pareil ?

Qui a l’esprit assez clair pour avoir la vision nécessaire ;

pour que Bienne évolue à tout les niveaux ?

Bienne évoluera de toutes façons, c’est la force de notre ville.

Si j’avais une suggestion à faire, ce serait de mieux écouter ses habitants.

Tout ses habitants.

Et pas seulement les écouter, mais prendre en compte ce qu’ils ont à dire.

Se rendre compte, que beaucoup, encore, sont incapables d’avoir accès à un ordinateur et d’aller sur internet.

Ca commence par là.

Par le début.

Ces gens là , qui ne savent pas ce qu’est un QR code, qui n’ont pas le téléphone pour le scanner.

Qui n’ont pas d’adresse e-mail, non plus.

Ils n’ont pas tout ça, par contre, ils ont des capacités.

Tout le monde à des capacités.

Mais quand on leur donne des programmes pour les développer, on cherche rarement à les connaître : on essaie plutôt de remplir des cases.

Je le sais parce que ça m’est arrivé, et parce que je parle avec des gens à qui ça arrive encore.

-La photographie ? mais Madame Bergeon, vous feriez mieux d’aller travailler dans une usine de métaux en suisse.allemande ! D’ailleurs vous commencez lundi, et si vous n’y allez pas, on vous coupe vos allocations.

Voilà pourquoi, il y a bien des années, j’ai décidé de me passer de l’aide de la ville,

Pour ne pas mourir à petit feu dans une vie qui n’est pas la mienne, mais ou je reçois juste assez pour survivre.

J’ai quitté ce système.

C’est vrai, au début, c’était très dur, et ça l’est encore, de travailler à mon compte, sans cette pseudo-sécurité de l’argent qui tombe une fois pas mois.

A condition de vendre mon âme au diable.

Voilà par quoi je commencerais, si je faisais de la politique.

Je m’intéresserais  à ce que les gens savent faire, et je les aiderais à développer leurs capacités.

Les capacités qu’ils ont déjà .

Ce qu’ils aiment faire.

Ce pourquoi ils sont doués.

Chaque être humain est une ressource.

Mais souvent, il est si dévalorisé qu’il ne s’en rends pas compte.

Je pense aussi aux personnes âgées, celles qui s’ennuient dans une vie confortable et pourraient apporter encore leur expérience.

Je pense aussi à ceux qui n’ont pas de moyens, qui sont seuls, incapables de se relier au monde

Il y a certainement des jeunes qui se sentiraient valorisé de leur apporter leur connaissances.

Valoriser, c’est le mot clé.

Je vais arrêter là, parce que j’ai énormément de travail pour ma propre valorisation.

J’ai terminé mes photos de mariage.

Ca me donne l’énergie pour la suite.

Mes cartes, mon projet d’initiation aux perles avec Gisèle, et le marché de Noël auquel je vais participer dans le canton de Vaud.

Au boulot !

 

 

Le collier de Katia

J’ai mis le temps ! des semaines et des semaines.

J’ai commencé, recommencé, rerecommencé.

Je cherchais du sens, de l’équilibre .. et c’était pas facile :

à la base, c’était un collier créé par une de ses amies, mais il c’était cassé.

La même formidable amie qui au travers de Katia, m’a offert une cargaison de perles et de matériaux.

Je n’avais aucune idée à quoi ressemblait le collier d’origine.

Mais j’avais bien assez de matière pour en refaire un.

Trop même.

Plus on a , plus les possibilités ont grandes, et plus c’est compliqué.

Alors j’ai réduit le nombre de couleurs à trois, et puisé dans mes réserves pour le reste.

Hier soir, enfin, l’équilibre, le sens, tout y étais, et j’ai enfin pu  achever le collier pour Katia.

Katia, ma chère amie que j’ai rencontré, il y a de ça quelques années, pour le shooting de sa fille Nathalie.

Katia qui n’a cessé depuis de soutenir mon travail, aussi bien la photo à travers mes cartes , que mes bijoux. Et même mes peintures !

Au point qu’elle csest constitué une véritable collection.

Katia qui connaît si bien mon travail ,qu’elle  peut remarquer mon évolution.

C’est vrai, avec les années, j’ai exploré des styles, des techniques.

Tenté des expériences.

Toujours en pure création.

Jamais, ô grand jamais je n’ai suivi de tutoriel.

J’ai toujours cherché la pièce unique.

Katia qui m’a aidé par tout les temps, parce qu’elle estime qu’il faut encourager les artistes d’ici.

Katia est en quelque sorte une mécène, avec cette bienveillance en plus dont elle fait preuve , parce que c’est dans sa nature.

Avec ce collier, c’est sa nature en particulier et la nature en général qui m’a inspiré.

J’ai pensé aux vendanges tardives, quand, sur les grappes il restent des grains encore verts et d’autres qui prennent une couleur mordorée.

Et le vin particulier que l’on fait avec.

A l’automne, puisque c’est la saison.

Quand tout retourne à la terre pour mieux éclater au printemps.

C’est un collier sur la douceur de vivre, sur les bonnes choses de la vie.

Le repos, les bon plats, la lecture enfouie sous une couverture, bien au chaud.

Au retour de ces voyages,

Katia est une hyper-active tournée vers les autres.

Je lui ai fait un sautoir pour elle, avec des couleurs chaudes, comme la chaleur humaine qu’elle dégage.

Derrière chaque grande femme,  il y a parfois un homme.

Je ne peux pas parler de Katia sans évoquer  Paul, son mari suisse-allemand (eh oui)

avec qui elle forme un de ces rares couples que j’admire.

Par leur belle complicité, par ce genre d’amour qui comme le vin, se bonifie avec l’âge.

Ils me font penser à Jasmine et Jacques.

C’est fou comme ils ont des points communs, et je serai ravie quand ils pourront se rencontrer.

Parce que l’amitié est une richesse qui se partage.

Changer et avancer

Surprise très agréable, aujourd’hui, dans mon jardin d’hiver.

Une odeur délicate que je n’ai jamais senti auparavant.

Un petit miracle dû à ces pauvres arbres données par les voisins.

J’hésitais à les mettre dehors, sur la terrasse, mais ils n’ont jamais connu l’extérieur.

J’ai eu peur, que dans leur état, le choc soit trop grand.

J’ai bien fait.

Non seulement ils revivent, mais en plus, ils le font sentir, en respirant de toutes leurs petites feuilles heureuses.

Et ça sent bon.

Ils purifient l’oxygène de toutes leurs forces nouvelles.

J’ai même droit, en quelques jours, à de petites feuillettes , toutes fraîches, toutes vertes, qui poussent sous les autres.

Qui conque aime et connaît les plantes sait que c’est vrai :

une plante négligée , quand elle reçoit enfin de l’attention,

vous est reconnaissante.

Comme un chien abandonné que l’on recueille.

Sauf qu’elle n’a pas besoin d’être promenée tout les matins.

 

Je précise que ce n’est pas la faute de mes voisins, si ces deux arbres ont tant soufferts.

Ils étaient déjà là quand ils sont arrivés.

Comme ils ne sont ni l’un ni l’autre vraiment passionnés par les plantes, ils ont eu l’idée de me les confier.

Ca montre qu’ils sont quand même attentionnés

 

Croyez ce que vous voulez, pour moi, les plantes, comme les animaux,  ont une âme, qui est connectée comme nous, à toutes autres âmes.

D’ailleurs, et ça aussi c’est assez fou, je suis certaine que mes plantes communiquent entre elles.

En-dessous de la plus amochée, il y a un petit palmier qui ne grandissait pas, depuis que je l’ai, il n’a pas bougé.

Mais depuis que ce petit palmier a une copine qui revit  juste en-dessus de lui, il semble bénéficier de son énergie ; il s’épanouit

Comme deux humains qui se rencontrent et s’aiment.

Observer la nature,c’est comprendre la Vie.

Oui Madame !

Bon, pas tout, faut pas exagérer.

Mais deux trois trucs, au passage,

Si, si.

 

 

 

 

La Grande Catherine

Aujourd’hui, quelqu’un m’a demandé,

avec l’air le plus naturel du monde,

si c’était moi : « i la grande Catherine*.

Ca m’a fait un mini-choc, parce que, effectivement, c’est moi.

Oui, enfin, il y a une histoire, à mon sujet,  qui m’a valu, une fausse réputation de gonflée imbue d’elle-même.

Ce que je suis peut-être un peu, mais pas quand ça c’est passé la première fois.

J’avais 4 ans.

Des grosses boucles dorées, une petite bouille boudeuse d’enfant qui sait déjà à quel point les adultes sont décevants.

Justement, un de ces adultes ,amis de mes parents, vient à moi et me demande : si je suis la « petite Catherine » ?

Là. il faut savoir que j’ai une petite soeur..

Donc, elle c’est la petite, et moi la grande.

Donc je réponds tout naturellement : que non, moi je suis la grande, Catherine,

Vous voyez la différence ?

La grande :  Catherine.

Pas  « la Grande-Catherine ».

Mais voilà , l’adulte comprends ce qu’il veut.

Et le voilà qui répête en boucle ma phrase à tout le monde,

Et tout le monde fait des commentaires du style ; qu’elle est prétentieuse cette gamine !

J’entends encore les rires et je me souviens de l’humiliation.

J’ai essayé de m’expliquer, mais les adultes préféraient leur version.

J’étais humiliée publiquement pour la première fois de ma vie.

Par la suite, j’ai appris qu’il existait une autre grande Catherine.

Une femme exceptionnelle pour son époque.

Ambitieuse, cultivée, avide de connaissances.

Cruelle aussi certainement, à ce qu’on dit, en tout cas terriblement intéressante.

Motivante.

Quand à moi, je reste la grande, uniquement parce que  je suis née avant la petite.

Aussi parce que je suis relativement grande, ma chère petite Daniela T.  (1m12 à tout casser) m’appelle l’Immense.

j’aime bien.

Pas que je me sente immense, justement.

J’ai passé une belle journée,

J’ai fait presque tout mon ménage.

Mes arbres don des voisins, semblent apprécier leur nouvelle vie

Chaud et froid

Aujourd’hui, c’était le dimanche  béni du marché aux puces, place Walser.

Il y en a un par mois.

C’est l’occasion de voir, et revoir des personnes que l’on aime bien et d’en découvrir d’autres.

Déjà, pour moi, le  plaisir de voir mon amie Isa, qui avait fait un très bon gâteau, hyper-créatif, avec toutes sortes d’ingrédients inhabituel, et un glaçage élaboré.

Ca fait rudement plaisir.

On a pris un café à la Crêperie Buvette, De C and P, toujours aussi aimables et chaleureux.

En me promenant dans les stands, j’ai discuté avec des personnes que je connais, qui vendaient, et d’autres que je ne connaissais pas et qui vendaient aussi.

Tout le monde était très agréable et sympathique.

Ou presque.

J’ai fait une mauvaise rencontre, mais ça ne vaut même pas la peine d’en parler.

Ce qui doit m’impacter, c’est la chaleur humaine que j’ai reçu.

Rien d’autre.

La gentillesse de ce vendeur qui m’a laissé, pour presque rien , une adorable lampette stylée.

Avec un pieds en forme de demi-coeur, et une tête en verre bicolore, blanc rose..

Je l’adore.

J’espère juste que je ne devrai pas changer le fil, à cause de l’ampoule.

Ou plutôt , que je vais trouver une ampoule correspondante.

J’irai voir lundi, à la Coop.

Autre bonne surprise, j’ai reçu deux arbres, des voisins du dessus, qui, je cite : ne sont pas très fort avec les plantes.

En attendant, j’ai beaucoup de travail.

Alors, je vais m’y mettre.

Mon ordinateur a un peu de mal à suivre.

Me battre chaque jour contre le froid, aussi.

Mes stères ? toujours pas là.

Ma réserve baisse lentement, mais sûrement.

Encore heureux qu’il ne fasse pas si froid pendant la journée.

Je regarde la télé et je vois le drame des gens accro aux benzo.

Un type de médicament légal, qui fait des dégâts quand il est prescrit trop longtemps.

Ca me ferait rigoler, si ce n’était pas si grave, d’entendre le médecin qui veut traiter ça par des dossiers électroniques…

Comme si ça allait changer quelque chose pour ces gens qui souffrent.

Il y a de bons médecins, capables de comprendre leurs patients, de les aider, de les soigner, ceci dit.

Et.. oh… Lolita, avec sa jolie voix particulière, que j’ai tout-de -suite adoré sur Couleurs 3.

Je regarde beaucoup la télé, tout en travaillant.

L’un empêche pas l’autre.

Au contraire.

Enfiler des perles, retoucher des centaines de photos, ça peut endormir parfois.

Non, en réalité, j’aime beaucoup faire plusieurs choses à la fois.

Genre manger en regardant la télé, tout en travaillant mes photos.

C’est ce que je vais faire ce soir d’ailleurs.

Au boulot.

 

 

 

 

 

La fin des ironiques

L’autre nuit, j’ai rêvé que je me mariais avec Camille Combal.

Pourtant, ce n’est vraiment, mais alors vraiment pas mon style de mec.

Mais il est gentil.

Et drôle.

Non mais, vous l’avez vu, incrusté à la table de Poutine et Macron ?

-Est-ce que quelqu’un veut mon flan ?

C’est du génie.

C’est tellement gentil, à côté de ces deux monstres de froideur .

Tellement décalé.

J’adore.

 

J’ai constaté que l’humour à changé, ces dernières années.

Fini de se moquer.

Oh, il y en a encore qui essaie, mais dès qu’ils sortent la moindre blague susceptible d’heurter quelqu’un, sur son physique, sa nationalité, ses habitudes même… et voilà que toute une communauté lui saute dessus.

Bref, maintenant, pour être drôle, il faut être subtile ou décalé, mais surtout, il faut rester gentil.

Camille Combal ne fait pas d’effort, on sent que c’est naturel chez lui, la gentillesse.

Bon, je ne vais pas l’épouser pour autant.

Mais je remarque encore ce retour, ou plutôt, cet avènement de la gentillesse.

Quand j’étais plus jeune, « gentil » était presque une insulte.

Le sourire ? quasi proscrit.

L’homme devait avoir le regard ténébreux.

Braqué sur le lointain.

Et aucune expression.

Au maximum, le coin de la bouche relevé vers le haut, mais pas plus d’un quart de cm, et juste d’un seul côté.

L’Homme ne s’exprimait pas.

Il n’était pas sensé avoir des émotions,

S’il en avait, il les gardait pour lui.

Communiquer ?

C’est pour les gonzesses.

L’homme , le vrai, boit sa bière et ne danse pas.

C’est bon pour les gonzesses-

Voilà pourquoi toute les filles voulaient un ami gay.

Qui avait le droit d’être sensible, puisqu’il était gay, et qui les comprenaient bien mieux que leur propre petit copain.

Heureusement, les temps ont changé.

Grâce à internet.

L’homme à découvert , peu à peu, la communication.

En même temps, le droit à la sensibilité, et à celui de ses préférences.

L’ouverture sur de nouvelles possibilité.

Etre viril et soigné.

Et même revendiquer sa part de féminité.

Heureusement !

Bon, il reste encore des Cro-Magnons qui n’ont toujours pas compris que l’âge de pierre est fini.

Mais l’homme à changé, c’est un fait.

Il s’occupe de ses enfants, de son lapin, et de sa peau.

Il huile sa barbe parfaitement taillée, s’il en a une,  pour qu’elle soit  bien douce.

Mange vegan .. ou pas, mais aime les animaux.

Il a des amies filles  ,

Exit le type cynique au regard glacial, et bonjour Camille Combal.

On veut des gentils.

Des vrais gentils.

Pas les *trop gentils » qui se font avoir en accusant les autres.

Non, seulement un mec gentil, qui va nous respecter.

On se fait encore abuser par certains perturbés de nature, mais , maintenant,

on sait que ce n’est pas notre faute.

 

Tout ça, c’est mon avis, ça n’engage que moi.

Je vais me coucher et relire ça demain.

Rêve suivant

Cette année, certains de mes vieux rêves se sont réalisés.

Des rêves que j’avais depuis très longtemps.

Que je pensais irréalisables.

J’avais fini par me faire à l’idée que c’était ainsi, je n’y pensais même plus.

Et ils se sont réalisés, quand même.

Dans ce genre de rêve, il faut une sorte de bonne fée, pour réaliser le rêve.

Bonne fée qui prends parfois les formes les plus innatendues,

… pour une bonne fée

J’avoue que ça m’a pas mal chamboulée.

Le rêve suivant est d’une autre catégorie.

Celle de mes rêves « prévu ».

Je remarque que, dans celui-ci aussi, il y a une bonne fée, qui, elle en a tout-à-fait le physique et les pouvoirs aussi d’ailleurs.

Je vous en ai déjà parlé, il s’agit de Gisèle, qui fait un travail formidable avec les enfants.

Je rêve depuis longtemps de partager ma passion des perles, sous forme d’atelier.

Je ne pensais pas pas forcément avec des enfants, mais ça me va très bien.

J’aime les enfants.

Je me sens proche d’eux.

Avec eux, j’ai l’impression d’être une meilleure version de moi.

Comme si j’avais leur âge, mais avec toutes les connaissances de mes 55 ans d’existence.

C’est merveilleux.

Un jour, au marché, trois petites filles sont venu vers moi, pour m’acheter des bracelets, sur mon stand.

Ensuite, elles ne voulaient plus me quitter.

Elles m’ont en quelque sorte adopté, pour la journée en tout cas.

Elles  ont voulu faire les vendeuses.

Ensuite, voyant que je travaillais sur un collier, elles ont voulu en faire aussi.

Je les revois, assise par terre, sur les payés de notre bijoux de vieille ville.

Trois belles  espiègles et intelligentes petites filles.

Leurs parents, avaient un stand aussi, de produits de beautés.

Pour me remercier d’avoir occupé leurs enfants, les mamans m’ont offerts de la crème  de soin et un savon divinement parfumé.

Pour en revenir à cet après-midi de perlage avec les enfants, je vous donnerai les renseignements bientôt.

 

 

200 kilos

C’est le poids total du poids que j’ai trouvé.

Un exploit.

Du bois honnête. Jamais je ne pourrais aller dans la forêt me servir dans celui des forestiers.

Du bon bois

Du bois de luxe. Coupé aux bonnes dimensions, et bien sec.

Bien sur, je pourrais aller chercher du bois flottant au bord du lac.

Je vais le faire d’ailleurs.

Il faudra bien le choisir, et le faire sécher, ais ça sera toujours ça.

Il n’y a plus un gramme de bois de chauffage à la Coop.

J’ai parlé avec une responsable hier, elle m’a montré l’e-mail de leur fournisseur.

Rien avant mi-octobre.

Si tout va bien.

On va bien voir….

Et comme les mauvaises nouvelles vont de paire : mon fils chéri et ma petite fille sont malades tout les deux.

Sidney est rentré chez sa maman et je fais l’infirmière  pour Achille.

Étonnement, je suis plutôt résistante.

Je tousse un peu, sans plus.

C’est l’actualité du moment, à Bienne en particuliers, et dans le monde en général.

Energie et maladie.

Mais aujourd’hui, le soleil est revenu.

Il ne fait pas froid.

Et ça c’est une bonne nouvelle..

Mon travail de photo avance bien.

Avec tout les frais supplémentaires en bois, je n’ai pas pu investir et refaire de nouvelles cartes.

Mais c’est pas grave.

Ce qui importe c’est de prendre soin de nous.

De ceux qui vont bien pour qu’ils puissent aider les autres.

C’est le moment de développer la solidarité,

pour qu’on puisse traverser toutes ces épreuves.

C’est déjà le cas.

Tout au long de ma journée, je vois des personnes qui font de petits gestes de solidarité envers les autres.

 

 

Lac de Bienne

Comme chaque année avec le retour du froid, le lac de Bienne troque ses reflets émeraudes pour une version plus argentée.

Parsemée de rose, quand le soleil se couche.

C’est en automne et en hiver que les couchers de soleils sont les plus impressionnants

Aujourd’hui, curieusement, malgré le vent, il ne faisait pas si froid.

Je m’étais beaucoup trop habillée pour aller faire des photos.

Après tout, nous sommes à peine au début du mois d’octobre..

C’est lundi,  j’ai déjà plus d’électricité.

A cause du radiateur électrique, dans la chambre de mon fils  qui est

trop loin du salon pour être réchauffée par le poêle.

Ca consomme une chiée, ces engins là…

J’ai l’éléctricité pré-pay.

Un système avec une carte à remplir à l’autre bout de la ville.

Je sais c’est pas normal.

Quant à ma petite réserve de bois payée à prix d’or, elle fonds à vue d’oeil.

Je sais c’est pas normal non plus.

J’ai promis de rester zen.

Mais j’ai de la peine avec l’injustice.

Je me débrouille comme je peux.

Je ne veux pas d’aide, je veux juste les deux stères de bois que j’ai commandé à la Coop.

Aujourd’hui, je vais tenter d’obtenir une explication, un arrangement, quelque chose qui me tranquillise.

J’en parle, parce que nous sommes beaucoup à avoir des soucis de chauffage.

Je sais , c’est toujours pas normal.

Mais qu’est-ce qui est normal ?

En tout cas pas de se coucher à 7h12 du matin. 🙂

Mais ça c’est un « pas normal » qui me va très bien.