Grands froids

Ca y est, en une nuit, c’est arrivé.

Le grand froid.

Celui qui rends mon corridor de maison glacial et ma chambre juste au-dessus, pareil.

La bonne nouvelle c’est que la Suisse aura assez d’énergie pour tenir le coup cet hiver.

Le risque reste, mais grâce au mois d’octobre particulièrement chaud, il diminue.

On devrait s’en sortir cet hiver, mais on avait pris nos précautions…

Par contre, ce n’est pas une raison pour ne plus économiser.

Voilà la situation,

Je vais aller me coucher, je dors au salon, vu le sol glacé de ma chambre,.

Mon lit n’est pas perdu pour tout le monde.. voir photo-

 

A l’ hôpital de Berne ma copine , toujours dans le coma se bat pour sa vie-

Tandis qu’une autre femme que j’admire combat son cancer.

Toutes les deux sont courageuses ,aidantes, femmes admirables dans la vie de tout les jours.

Modèles.

Je n’ai pas à me plaindre, ni perdre mon énergie pour des futilités.

Trouver la joie et la partager.

Voilà ce que je peux faire.

Voilà ce que je vais faire.

 

1 mois pour tout changer

J’ai un mois avant le Marché de Noel et des démarches importantes à faire afin d’être parfaitement préparée.

Je vous passe les ennuyeux détails administratifs.

Mais une fois que ce sera fait, ma vie prendra un chemin plus droit.

Plus partique, aussi.

J’ai reçu une très belle commande de cartes.

Grâce à elle j’aurai les fonds nécessaires pour entreprendre ces démarches importantes.

Au final ,même si c’est devenu très  banal, ça ne l’était pas pour moi ; j’aurais un petit terminal de paiement par cartes.

Tout mignon tout petit.

Je l’ai déjà acheté, il y avait une super action à 37 frs chez interdiscount.

Ca me sera bien pratique pour le marché en particulier, et pour mes clientes en général.

Ca fait des années que je dois entreprendre ces démarches.

Ca me semblait lourd et compliqué.

Mais aujourd’hui, j’ai l’énergie pour.

C’est impressionnant cette différence, maintenant que  je suis guérie.

J’ai encore une toux à réveiller les morts, qui me vaut , parfois des regards noirs.

Avis, si quelqu’un me lit dans le futur ; figurez-vous qu’en 2022, la   toux, c’est mal.

Signe de virus potentiel.

Parfois, j’en rajoute un peu, histoire de rigoler.

 

Hello, le soleil brille, brille, brille!

Hier soir, j’ai regardé le Pont de la Rivière Kwaï.

Un sacré bon film, avec ses petites dérives hollywoodiennes, mais, malgré que je l’aie déjà vu deux ou trois fois, je l’ai laissé tourner jusqu’au bout.

J’adore le sifflement final, qui ne prends qu’une petite place dans le film, mais qui a marqué les spectateurs au point de lier cette chanson sifflée par les soldats avec le  film, pour l’éternité.

Le genre d’air qui vous reste dans la tête.

Et comme il fait très beau, il me revient encore aujourd’hui.

Aujourd’hui ,je fabrique les 40 cartes de ma commande pour Katia, et l’auberge aux trois Tilleuls de Genolier.

Oui GenOlier, pas GenElier, comme j’ai pu le dire auparavant.

Pour ma décharge,je n’y ai jamais mis le pieds.

mais ce n’est pas une excuse.

Je dirais quoi, moi, si on me disait que j’habite à Biunne ?

Erreur rectifiée et remerciements à Katia de me l’avoir gentiment fait comprendre.

Je vais aussi acheter des enveloppes spéciales pour mes nouveaux formats et fabriquer de nouvelles cartes pour Noël.

Continuer ma nouvelle collection de bijoux.

J’en suis très contente.

J’ai trouvé un nouvel équilibre entre les perles.

Je regrette par contre de ne pas avoir de magasin ou acheter de belles perles artisanales.

Si ça continue, je vais apprendre à souffler le verre et les faire moi-même.

C’est prévu.

Je vais essayer déjà avec de l’argile.

Un projet un peu compliqué, mais auquel je tiens beaucoup.

D’autant que cette argile, elle a 5000 ans, je l’ai récupéré dans les fouilles archéologiques de la cité lacustre, à côté de chez moi.

J’ai déjà essayé, mais il me faut persévérer.

STOP… ah ben voilà, j’ai failli encore une fois tomber dans mon auto-piège préféré…

Je l’appellerais… . « Tout vouloir faire en même temps ».

Donc STOP ! je vais me concentrer sur mon travail actuel ,j’ai déjà bien assez à faire.

Plaisir d’offrir, joie de recevoir

Franchement, pourquoi choisir ?

Moi, j’aime les deux.

Offrir une portion des meilleures frites de la ville à votre amie Isa ;

au Logo Lodge, patates régionales, texture aérienne, assaisonnement parfait : une tuerie),

Avec un thé bio et sa min-pâtisserie… tout ça au coucher de soleil…

Ben honnêtement c’est le double plaisir.

Surtout quand votre amie vous laisse les trois quart des frites.

Constater le changement miraculeux de sa petite chienne Bimba,

survivante de la rue, arrivée apeurée et traumatisée.

Maintenant, elle repose sur les genoux de sa sauveuse , sereine,

même si elle a pas droit aux frites, avec un regard d’amour dans son oeil unique.

Petite Cyclope canine, tranquillisée et sage, comme si elle avait toujours été une chienne biennoise bien traitée.

Ca m’épate à chaque fois.

Recueillir un chien multi-abandonné, c’est déjà beau.

Le prendre âgé, encore plus.

Malade et souffrante comme elle était, davantage encore.

Apprendre , en partant de zéro, comment gommer ses angoisses,

supporter ses traumatismes,

à coup d’amour dans sa mignonne gueule de chien lutin aux oreilles-radars.

C’est beau, c’est le miracle de l’amour.

Du coup, on y croit à cette force surhumaine qui l’accompagne.

J’ai besoin de constater pour croire.

Voilà un excellent exemple.

A part ça, c’était dimanche, là nous sommes lundi et je me mets à bosser intensivement pour la saison des cartes , plus le marché de Noël.

Je pense bien que mes amies et clientes habituelles, qui sont pratiquement les mêmes, ne vont pas faire le déplacement jusqu’au canton de Vaud.

Comme toute l’année, je continue de me mettre à disposition sur rendez-vous, pour vous présenter mes bijoux à la maison.

Vous comprendrez que je ne veux faire ça que pour les personnes que je connais.

Personnes qui peuvent venir accompagnées de quelqu’un que je ne connais pas, là c’est autre chose.

Pour les autres, qui vivent loin, qui ont un emploi du temps de ministre, ou qui me découvre, il y a le monde magique d’internet.

Sur ma page Facebook -: Création Cat Bergeon de Bienne https://www.facebook.com/CatBergeondeBienne

 

Pour les cartes, c’est sur ma page Facebook Première Scéance Agency https://www.facebook.com/Premieresceance

Voilà, un peu de pub ne peu que faire du bien.

Je vous remercie par avance de vos commandes.

Pour l’année prochaine j’ai de grands projets, et pour cela, il va me falloir un nouvel ordinateur.

Je travaille actuellement sur l’ancien ordinateur de mon fils.

Il à fait son temps.

Chaque jours de fonctionnement en plus est comme un cadeau du ciel ,

un miracle technologique.

si je l’éteint, j’ai peur qu’il ne veuille plus jamais se rallumer.

Il m’a déjà fait le coup, une ou deux fois.

Sans l’intervention de mon voisin spécialisé, je serais dans le noir…

Mais ne vous inquiétez pas, j’ai de la ressource, rien ne m’empêchera de faire mon travail, tant qu’il y aura de l’électricité!

Et même si il n’y en a plus.

Ce qui serait assez fastueux… mais pas impossible.

On ne le dit pas assez, mais nous les Suisses, on a pas de pétrole, parfois des idées, mais surtout, nous avons de la ressource.

De l’inventivité, de la créativité.

Souvent, on ne s’en rends même pas compte, tant nous sommes aveuglés par cette fichue modestie typiquement helvétique qu’on nous inculque dès l’âge du biberon.

Modestie qui ne nous sert pas à grand chose, qui nous dessert même,

Mais les temps changent.

De plus en plus de gens décident d’arrêter un travail insatisfaisant pour oser se lancer dans l’activité de leurs rêves.

même si ça paye moins.

Parce que , je l’ai toujours pensé, mieux vaut un balayeur heureux, qu’un ingénieur dépressif.

Non ?

Sur ce, je vous souhaite une excellente semaine.

Je vais tenter de faire, moi-même un bulletin de versement.

Puisqu’on ne peut plus les remplir comme avant…

Non, non, il faut un QRcode… et créer soi-même son propre bulletin, si on en a pas.

L’imprimer ensuite.

Mais comment ils font les gens qui n’ont pas d’ordinateur , si d’i-  phone, ni d’imprimante ?

Comme si c’était évident ?

Sans compter le gêne de ne pas savoir faire ..

On à bien une petite brochure explicative, mais il faut les instruments.

Partir du principe que chaque suisse manie suffisamment bien la technologie pour y arriver, et à les moyens de le faire, c’est d’un égoïsme transcendantal.

C’est surtout ignorer la réalité de Suisses pauvres, qui ont loupé le coche du progrès et n’ont pas les moyens de le rattraper.

Autant j’adore le progrès, autant je déteste ceux qui ignorent, par mépris, indifférence, ou ignorance, la réalité d’une partie de la population.

Si je faisais de la politique, je récupérerais tout les crédits inutiles , genre les prospectus qu’on imprime juste parce qu’un jour on a décidé qu’il en fallait, les sommes astronomiques allouées à des artistes qui ne sont mêmes pas biennois pour qu’ils viennent se déshabiller chez nous…

je les récupérerais pour que chaque biennois aient droit à la formation et les appareils qui vont avec.

Voilà.

Bon, je vous laisse, j’ai besoin de mon cerveau pour faire un bulletin de versement.

 

S’aime

Ben oui.

On peut s’aimer, non ?

C’est pas interdit.

On nous dit : prends soin de toi.

C’est ce que j’ai fait.

D’abord, je me suis fait plaisir.

Je me suis offert un pull tout doux.

Des bonnes choses à manger.

Le nouveau Stefen King, au soleil de ma terrasse.

Que du bonheur.

Ensuite, j’ai fait une petite ballade au bord du lac.

Chaque fois, je me dis, que je connais ce chemin par coeur, que je ne vais rien découvrir de nouveau.

Chaque fois, la nature me prouve que j’ai tort.

D’abord, j’ai trouvé d’énormes touffes de champignons.

-Des touffes ?

Ben oui, y’en avait tellement, tout groupés .. par touffe.

comme des touffes d’herbes sauf que c’était des champignons.

-Ok…

En suite, j’ai vu un héron.

C’est toujours émouvant, la rencontre avec un grand oiseau sauvage.

Il était caché dans les buissons.

Un jeune héron.

Avec son long cou gracieux.

Il m’a vu et c’est envolé.

Avant même que je puisse le photographier.

Je pensais que cet instant rare serait le plus beau de ma promenade.

Jusqu’à ce que les corneilles de la plage exécutent leur balais aérien.

Des centaines de corneilles perchées sur deux grands arbres , en ombre chinoise dans le soleil couchant.

Qui soudain s’envolent en éventail, se regroupent et retournent sur les branches noires.

Les oiseaux d’Hitchcock en moins flippant.

Pour finir, récompense ultime, un immense nuage rose en forme d’éclair horizontal  semble sortir du ciel pour se noyer dans le lac.

Je mitraille.

Comblée ?

Pas encore.

En rentrant, je reçois ma première commande de carte de Noël.

Une sacré belle commande.

40 cartes.

Oui Madame, pour mon Auberge préférée, celle dont j’ai fait les cartes l’année passées.

C’est là que je ferai aussi le marché de Noël.

Mon premier marchà de Noël à l’extérieur.

Je m’envole, comme les corneilles.

Comme un héron .

 

Invitée spéciale

Je suis très honorée.

Mes amis Katia et Paul me font la grande gentillesse de m’inviter à passer une journée dans leurs contrées vaudoises.

A Genelier, plus exactement, afin de participer au marché de Noël que Katia organise, dans l »Auberge  ou elle travaille.

La magnifique et fameuse Auberge des trois Tilleuls.

Avec les artisans et producteurs locaux.

Je présenterai mes bijoux et mes cartes.

Il sera intéressant de voir si nos paysages biennois ont du succès ailleurs.

J’espère aussi que mes bijoux seront du gout des habitants du lieux.

J’ai le trac.

Il ne faut pas oublier que je suis une immense timide.

Faire le marché à Bienne c’était déjà toute une histoire.

Mais grâce à Pierre qui m’a fait bénéficier de ses 40 ans d’expériences, j’ai appris, et je sais faire, maintenant.

Je sais aussi que je n’ai pas la résistance physique pour faire un marché de Noël comme celui  auquel j’ai participé à Bienne.

Chaque année, je devais lutter contre le mal de dos et la fatigue.

Cette année, j’ai décidé de faire passer ma santé avant tout.

Je serai à la disposition de mes clientes qui pourront passer chez moi quand ça les arrange afin de choisir dans mes bijoux et mes cartes.

Surtout, de pouvoir plonger dans mon immense réserve de perles pour encore mieux les servir.

Tout mon mois de novembre sera consacré à la création intensive.

J’ai été freinée par mon accident de trottinette, mais je suis presque entièrement remise.

A condition de me ménager, de bien m’organiser, j’arriverai à créer ma collection de Noël, en plus de tout ce que j’ai encore.

J’ai déjà mes premières commandes.

A commencer par un tour de cou, avec un charms tortue, et plusieurs couleurs choisie par ma cliente.

Ce sea un mois de novembre intense et motivant.

Comme beaucoup de monde en ce moment, j’ai aussi eu la grippe.

Je n’avais plus envie de rien.

Zéro énergie.

Plus faim , et même pas envie de regarder mes séries préférées.

En plus des symptômes habituels,.

Mais voilà que ça revient.

C’est presque magique.

Comme si mon cerveau avait une sorte de bouton on/off :

quelqu’un a rallumé la lumière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’Amour comme médicament

Oh je sais, comme ça à l’air naïf.

Mais je sais que ça marche.

La pensée, les sentiments, le coeur, tout ça mis  ensemble, ç’est une puissance  , c’est LA puissance ultime.

Ca peut tout renverser, tout transformer.

Ca peut aider.

il y a une personne pour qui je m’inquiète particulièrement.

Peut-être que vous la connaissez, peut-être pas, mais faites moi plaisir :

prenez une minute pour envoyer une pensée pleine d’amour dans la direction

de  l’hôpital de l’Ile, dans le service des comateux.

J’imagine son beau visage de Madone, relié à une machine qui l’aide à respirer.

Seule la famille peut la voir.

Alors je ne peux que l’imaginer.

Essayer de me connecter avec elle, par le coeur.

En me rappelant de son sourire.

de son courage.

Moi, ça va, vraiment, je n’ai besoin de rien d’autre que de travailler,du courage, j’en ai.

De belles réserves même.

De la compassion ?

Pourquoi ? j’ai une très belle vie, que j’adore.

De la compréhension ?

Bonne question!

Il y a quelques années, je l’aurais mise tout-en-haut, la compréhension.

C’est vrai que c’est important.

Mais dans le fonds, pas autant que je le pensais.

Parce que ceux qui ne veulent pas faire l’effort…

essayer de les convaincre est une perte de temps..

Je regarde Jean-Marie Rouart, à la télé.

Il dit, parce que c’est ce qu’il a fait, que les écrivains doivent aussi mettre leur plume au service de ceux qui en ont besoin.

Jean-Marie, lui il a décidé de sauver Omar.

Le fameux jardinier accusé à tort.

Je trouve ça beau.

Comment on sait qu’il est accusé à tort ?

Parce que c’est pas son A.D.N. qu’on a retrouvé sur le corps.

Sans compter que la vieille damé était dans un trop sale état pour écrire quoi que ce soit.. avec une grosse faute d’orthographe étonnante pour une personne cultivée.

Omar m’a tuer….

Pauvre Omar, heureusement, qu’il y a encore des gens pour croire en lui, parce que la justice n’aime pas admettre qu’elle c’est trompée.

 

Couchers de soleil

Vous savez quoi ?

Il y a quelque chose qui me fait plaisir.

Quelque chose de nouveau.

J’ai remarqué que, depuis le Covid, l’obligation de rester à la maison d’abord, les arrêtes de travail, les déplacements restreints etc…

les biennois redécouvrent la beauté des couchers de soleil sur notre magnifique lac.

Je vous promets que c’est vrai : il y a quelques années, à la même époque, il n’y avait pas un chat pour en profiter.

Je trouvais ça tellement dommage d’être seule à profiter de ces splendeurs.

Mais maintenant ce n’est plus pareil.

Tout le long du Strandboden, la plage des pauvres, la Péniche,

les gens s’installent, prennent l’apéro, amènent un pic-nic même, ou viennent simplement s’allonger sur un fauteuil du restaurant, ou par-terre sur la jetée,

pour admirer les derniers rayons disparaître derrière la montagne, et les couleurs fantastiques, chaque fois différentes qui viennent ensuite.

Rose fluo et gris pervenche, orange pétant et jaune citron, mauve même parfois, ou rouge éclatant, on a droit à toute la gamme des possibilités,

soulignée par des nuages surréalistes.

Dire que c’était là, sous notre nez, mais on avait pas le temps, pas l’idée, pas l’envie ?

Ces couchers de soleil ont changé ma vie.

Ils m’ont remonté le moral, ils ont fait connaitre mes photos.

Bien sûr, il y a des exceptions.

Ma copine Pascale qui vit avec son mari dans la dernière tour avant le lac, sur le port, y a droit tout les jours sans bouger de chez elle.

Une petite remarque à propos du Strandboden.

Techniquement, ça veut dire, le sol de la plage.

Le terrain de la plage.

Tout le bord du lac pourrait s’appeler comme ça, mais pour nous, c’est juste l’endroit compris entre le débarcadère et le bâtiments de la Société de kayac.

Les plus beaux couchers de soleil commencent au mois d’octobre.

Question de pression atmosphérique, un truc du genre.

Parfois, ils sont d’une beauté à couper le souffle.

C’est toujours une surprise.

Depuis chez moi, je vois le ciel au-dessus du lac, et les coloris qui s’installent.

Je sais que je dois faire vite.

 

C’est un peu comme la parade d’amour chez les pigeons.

Les préliminaires durent longtemps, et l’acte  juste 3 secondes.

Danse de la joie

Alleluia !

Joie et bonheur !

Allegria !

Dieu existe :).

L’espoir renaît :

mon bois est là.

Franchement, je l’attends depuis si longtemps que j’avais fini par ne plus y croire.

A l’arrivée de mon bois.

Croire en Dieu, c’est autre chose.

J’ai une espèce de foi.

Indéboulonnable.

Un reste de mes années de catéchisme, mixé de mes observations personnelles.

Moins toute la culpabilisation que l’Eglise catholique m’a forcé a avaler.

Toutes ces histoires de pêcheurs qui me semblent , aujourd’hui encore, très obscures.

La seule pêche que je connaissais, c’était la pêche à la truite,

en bassin.

Je ne voyais pas, mais alors vraiment pas le rapport avec Dieu.

Ni comment j’aurais fait pour naître pêcheur, vu qu’un bébé vient rarement au monde avec sa canne à pêche.

Bien sûr, personne ne m’a expliqué que pêcher à la ligne et pécher par ses actions, ce n’était pas la même chose.

 

J’ai compris toute seule, avec le temps.

En plus, ça ne s’écrit pas pareil.

Juste un petit trait qui transforme l’accent aigu du mauvais chrétien en accent circonflexe du pêcheur.

Avouez qu’avec cette manie de mettre des symboles en forme de poisson un peu partout, les chrétiens ne facilitent pas la compréhension de cette subtile différence.

Dans mon cerveau, à tout jamais, un chrétien , c’est un type qui pêche, et qui pèche,,, avec accent grave cette fois.

Je pèche.

Nous péchons.

Franchement, il y a de quoi se retourner le cerveau.

Il n’y a qu’au féminin que ca devient un peu plus claire.

Une pécheresse fait des bêtises, tandis que la pêcheuse attrape des poissons.

Si elle à de la chance, et de bons appâts.

Je refuse catégoriquement d’être née pleine de péchers imaginaires.

Après on nous explique qu’on est pardonné, pour tout ces trucs qu’on a pas fait ou pas encore, parce que Jésus, merci Jésus, est mort sur la croix,

pour expier tout ça une fois pour toute.

La encore, mon esprit d’enfant s’est révolté.

Mais quelle idée de souffrir pareillement comme ça à notre place ?

On ne pourrait pas plutôt assumer nos propres conneries au fur et à mesure ?

Ben non.

C’est Jésus qui paye.

Et histoire de bien se rappeler le prix que ça lui a couté, on nous colle une petite croix autour du cou.

Simple, si on a de la chance.

Sinon, il y a la version avec tout les détails des clous plantés dans les pieds et les mains.

Ca me révolte.

Sans compter tout le chemin de Croix ou ce pauvre Jésus à du porter cette saleté de croix tout seul.

Comment vous voulez pardonner un truc pareil ?

Ce supplice immonde pratiqué à l’époque sur les criminels me semble le comble de la barbarie humaine.

Je suis techniquement incapable de pardonner ça.

Après, c’est comme tout.. relatif.

Si quelqu’un fait du mal à un enfant par exemple, est-ce qu’on ne veut pas qu’il souffre aussi ?

Est-ce que ça répare quelque chose ?

Ce sont de vraies et grandes questions.

J’espère que vous aurez compris, que je ne me moque pas de la foi chrétienne.

C’est sincère, tout ce que j’écris.

Quand on est enfant, on avale tout ce qu’on nous dit, mais on a aussi ses propres pensées.

Devenu adulte, on engrange de nouvelles informations.

On fait son tri.

J’en arrive à la conclusion que tout ça reste un grand mystère.

Que la question n’est pas de savoir qui a existé ou pas, mais de ce que nous faisons de nos vies.

Aucune religion n’est parfaite, par contre, elles se rejoignent dans l’idée du respect que nous devons porter à la nature.

La notre et celle qui nous entoure.

Commencer par là, c’est déjà tout un travail.

En ce moment nous sommes beaucoup, à Bienne à être malade.

Que ce soit la grippe, le virus, ou un mélange des deux, on ne fait pas exprès.

Certains prennent toutes les précautions et sont malades quand même.

L’avantage est que, dans la plus grande majorité des cas, en Suisse , on en guéri.

Il y a d’autres maladies qui restent plus difficiles à vaincre.

Nous n’avons toujours pas de quoi guérir le SIDA, par exemple.

On le soigne, on en meurt plus comme avant, mais on ne le guéri pas.

Pareil avec de nombreuses formes de cancer.

Le cancer du sein, par exemple, peut être traité et revenir en force quand même..

Et personne ne sait encore pourquoi le cancer s’attaque à certains plutôt qu’à d’autres.

On à des pistes, mais tant de recherches restent à faire.

Je crois que les personnes malades n’ont pas envie de pleurs, de lamentations.

Je ne sais pas comment on se sent quand on a le cancer.

Mais je sais ce que je pense des personnes qui se battent pour leur santé.

Elles ont un courage fou.

J’aimerais leur rendre hommage, leur dire à quel point elles sont importantes, et que je soutiens leur combat. Mais est-ce que ça va les aider ?

Ce qui fait du bien, quand on est malade, ce sont les attentions.

Les gens qui nous aident à faire ce que nous ne pouvons pas faire.

Qui nous soulagent, pas seulement physiquement, mais aussi moralement.

De nos obligations.

Des choses aussi basiques que promener le chien.

Le chien aussi est important.

Si il l’est pour son humaine malade, alors il faut la soulager.

Parce que pour elle, c’est important.

Plus important que de larmoyer sur Facebook.

 

J’ ai remarqué que cette grippe m’enlevait , temporairement, toutes envies.

Temporairement.

Parce que ça revient, gentiment.

L’envie de vivre, de bien manger, de faire le ménage, même.

Et voilà que mon bois est arrivé.

Super Timing !

 

Courage

D’habitude, quand je suis malade c’est en concentré.

2-3 jours tout au plus.

Mais là, ça dure.

Rien de grave.

Pas de fièvre, mais pas d’envie non plus.

Pas faim, pas envie de regarder mes séries préférées.

Dormir, dormir et encore dormir, c’est tout.

Pas de force .

Est-ce que c’est le Covid ou juste une grippe normale ?

Je me souviens de la grippe, quand j’étais plus jeune.

C’était bien plus fort que ce que j’ai actuellement.

Vivement que ça passe !