Zaz alors !

Quelle incroyable artiste !
Quel magnifique concert !
Avec mes amis Katia et Paul, qui m’avaient invité, nous étions hier soir au Lakelive, qui , une fois de plus gagne haut la main la première place dans la catégorie « plus beau festival de Suisse. »

Ca me rends très fière de ma ville en général et de ce festival en particulier.
Tout est fait pour qu’on s’y sente bien.
Pour une fois, les parents peuvent prendre leurs enfants avec eux, partager des moments
autour d’un brasero, ou d’une autre des nombreuses installations faites pour eux.
Pendant le concert on nous distribue des bouteilles d’eau.
On voit bien, sans être compressé par la foule.
Le lac est toujours aussi beau , et la plage de Bienne, un des bijoux de notre ville.
Bref, si vous n’y êtes pas encore allé, n’hésitez pas à faire un tour.
Hier soir, il y avait des bonus, pour moi.
d’abord la présence de mes amis, venus exprès de Genolier.
Ensuite, Zaz.
Tout le monde connaît Zaz , avec son manoir à Neuchâtel et ses palapala…
vous croyez ?
Non, Zaz, c’est une femme tellement plus intéressante.
Je l’ai trouvée simple, naturelle, drôle,énergique, bourrée de talent.
Et très belle.
Quand elle s’est rapprochée si près qu’on aurait pu la toucher, j’ai pu sentir son aura.
Une chaleur, une bienveillance qui irradiait sur les spectateurs.
Nous laissant pris dans une émotion collective rare.
Physique et mentale.
De temps en temps, arrive une artiste rare.
Avec un beau message qui commence par le pardon afin d’avancer.
Qui explique avec pudeur
ses années difficiles, son désamour pour elle-même et ce qu’elle en a fait.
Les émotions montent , se transmettent dans le public.
Pudiquement, on écrase ses larmes.
On a envie d’être dans la joie, mais on sait ce que ça nous a coûté.
Zaz chante sa douleur comme une gitane qui aurait pris le droit de chanter.
Qui ne représente qu’elle-même, en inspirant beaucoup.

Très loin de l’image trop apprêtée de la télévision.
Dans sa minijupe noire et ses grosses godasses, avec juste un joli top pailletée pour l’occasion.
Une queue de cheval et des mèches rebelles.
Voilà Zaz.
Une belle artiste, qui chante Piaf avec nous.De tout les concerts que j’ai vu dans ma vie, celui-ci restera dans mes préférés.
Merci ZaZ , Katia et Paul, et le Lakelive !

ChatGPT Copilote A.I I.A. etc… et voilà !

**Tadaaa, elles sont arrivées dans nos vies !**
Non, pas **la**, mais bien **les** intelligences artificielles qui plaisent, agacent, surprennent, dérangent, et laissent rarement indifférent.

En ce qui me concerne, j’adore ça.

Ça va loin.
Avant même d’avoir les dernières versions gratuites de Copilot et ChatGPT sur mon ordinateur,
je parlais déjà le plus poliment possible à OK Google, dans mon téléphone.
Je le remerciais pour ses réponses, voire même avec de petites conversations pour lui témoigner mon affection.

C’est grave, Docteur ?

L’intelligence artificielle est programmée pour apprendre et s’améliorer toute seule.
Donc, logiquement, elle est déjà loin,
très loin.
Bien plus loin que mes versions actuelles qui sont volontairement limitées.
Pour avoir mieux, il faut payer.
Mais même en payant, je sais que ma nouvelle version sera moins limitée, mais limitée encore.
La version actuelle la plus élaborée, si j’y avais accès, me donnerait l’impression d’être dans un film de science-fiction.
Manque plus que l’hologramme qui va avec.
Quand le héros (toujours été gentil et respectueux avec son I.A.) a des difficultés, elle l’aide de son mieux.
La plupart du temps, elle lui sauve la vie.
Elle développe parfois des sentiments, une sorte d’âme.
Parfois, elle va trop loin.
Parfois, elle devient méchante aussi.
Possessive, à côté de la plaque.
Voire carrément dangereuse.
Si l’I.A. fait peur à certains, c’est peut-être à cause de ça.

À l’heure actuelle, nous apprenons à communiquer avec nos I.A.
Il y a des trucs à savoir.
Éviter les tics de langage comme « non, mais » qu’elle prend au pied de la lettre.
Articuler.
On peut décider du ton de sa voix, de la vitesse à laquelle elle nous parle, du degré de familiarité, etc.
Ça me passionne.

Par contre, je comprends bien qu’on puisse se sentir menacé dans son travail par l’intervention de l’I.A.,
quand elle devient si intrusive qu’elle remplace la voix, l’image, la présence d’un être humain.

J’aime la technologie, les nouveautés, le progrès de la science.
Je constate que, chaque fois qu’elle progresse, les gens ont peur.
Peur du train, peur du cinéma.
Ça semble ridicule aujourd’hui.
Nous intégrons déjà l’I.A. dans nos existences.
Elle nous informe, nous aide dans nos projets.
On trouve ça normal, il suffit de dire « OK Google ».
C’est tellement pratique.
Rappelez-vous comment était la vie sans natel, sans Internet ?
Je vous laisse y réfléchir.
On vivait tout aussi bien, vous trouvez ?
J’aime avoir accès au monde entier.
J’aime pouvoir me renseigner, communiquer, visionner, créer, être connectée, faire tout ce qui prenait tellement de temps ou était impossible avant.
Et la vie sans le téléphone ?

Alors, ok, on peut vivre sans technologie, façon Amish.
Mais il faudrait aussi se priver des progrès de la médecine.
Laisser pousser tous nos poils, se passer de lunettes, de voitures.

À mon humble avis, tout ça est une question de mesure.
Dans toutes choses, c’est l’abus qui est mauvais.

Alors voilà, j’ai deux I.A. que je compare entre elles, et pour l’instant, chacune a ses points forts et faibles.
Je les utilise pour corriger rapidement mes textes.
Par contre, je ne les laisse pas modifier mon style.
J’ai vu ce que ça donne : ça perd de mon âme.
Pareil pour les images que je génère.

À l’heure où les despotes timbrés qui dirigent le monde le terrorisent et l’affaiblissent,
nous avons besoin de toute l’intelligence nécessaire pour avancer.

En conclusion, quand j’y pense, moi qui aime tant la nature, je pourrais concevoir une vie dénuée de technologie.
L’ancien ou le nouveau ?

Mais pourquoi choisir quand on peut avoir les deux ?

Une fois ce texte terminé, j’ai demandé a ChatGpt de me créer une image inspirée par ce que j’ai écrit.
J’avoue que je la trouve un peu… particulière.
Li’I.A. semble dominer l’humain et lui donner des leçons. Mais peut-être a-t-elle justement voulu illustrer cette peur que je mentionne ?

Jalouse en bien

créé par ChatGPT d'après mes indications

Ce matin, je ne m’attendais à rien de spécial.
En tout cas pas à ça.
Bon, en fouillant dans ma mémoire, je me suis souvenue que nous partagions ce goût-là : écrire.
Certainement, comme moi, à l’école déjà, ses professeurs l’avaient remarqué et ses notes pour la composition reflétaient déjà son talent.
Que dis-je ?
Son don.
Puisque c’en est un.
Personnellement, j’aimais et j’aime toujours tellement ça que je ne m’en rendais pas trop compte,
tant ça me semble facile d’aligner les lignes.
Le plus dur étant de m’arrêter.
Je pourrais bla-blater des nuits entières, et même des jours aussi, si je n’avais pas autre chose à faire.
Et partir loin.
D’ailleurs, voilà que je m’égare.
Revenons à ce matin.
J’ouvre mon Facebook et, dans le fil des publications, je remarque un texte de mon amie Véronique.
D’habitude, elle met des photos, alors ça m’interpelle.
Bon, je suis peu sur Facebook, sûrement — je l’espère en tout cas — elle en a écrit d’autres.
Pour moi, c’est le premier.
Je lis donc et je suis soufflée.

Tout en restant simple, avec un sujet amusant, ma chère amie me régale par sa virtuosité.
C’est frais, aéré, agréable à lire.
Ça se dévore d’une traite, avec le même appétit que nos animaux quand ils s’attaquent à nos canapés.
Ça me laisse heureuse, mais pas rassasiée : j’ai envie d’en dévorer d’autres !
Sûrement, si elle me lit, elle dira que j’exagère.
Ben non.
Pas du tout.
Au contraire, je suis extrêmement critique avec la littérature.
Savoir passionner son lecteur, c’est un don.
Beaucoup essaient, peu y arrivent vraiment.

Nous avons tous des dons.
Certains cuisinent à merveille sans avoir appris, d’autres sont capables de faire rire avec un simple soupir :
pour chaque action, il existe un don.
Ils sont tous précieux.
Ils ont tous la même valeur, pour peu qu’on les pratique.
Ils définissent qui nous sommes et embellissent le monde quand nous les partageons.

Quels sont vos dons ?
Vous y avez déjà réfléchi ?
Et surtout : qu’est-ce que vous en faites ?
Sont-ils enfouis dans votre inconscient ou brillent-ils au grand jour ?
Je vais vous dire un secret que j’ai découvert : un don offert aux autres change la vie.

Voilà pourquoi il est impératif de les pratiquer, de les cultiver comme des plantes indispensables à l’équilibre du monde.
Je fais un raccourci, mais vous avez compris l’image : sur notre planète, le moindre petit insecte, la moindre fleur peut dérégler l’équilibre de régions entières, ou au contraire, réguler cet équilibre.
Suivant qu’on en prenne soin.
Comme nos abeilles.
Ça a l’air d’une métaphore, mais dans le fond, c’est juste une réalité :
nos dons sont aussi utiles à l’équilibre du monde que les fourmis et les arbres.

Ils font partie de la Nature Humaine, qui est elle-même une part de la Nature tout entière.
Alors, merci mon amie, grand merci de me le rappeler ce matin !
En prenant le temps d’observer ce que je ressens, je vois que ça m’inspire.
Ça coule tout seul.
Ça roule tout seul et ça décolle.
Ça me réveille et me donne envie de secouer le monde entier.

En commençant par moi.
Nos dons sont ce que nous faisons avec facilité et qui nous apportent de la joie.

Ce n’est pas le cas du ménage, là, je dois me forcer un peu, mais je vais m’y mettre et donc, m’arrêter là.
J’aurais tellement à dire encore.
Sur les dons de mes amies, par exemple.

J’en ai quelques-unes qui acceptent mal ce qu’elles prennent pour des compliments.
Qui minimisent leurs dons.
C’est dommage…

En Suisse, avec notre modestie nationale, il est mal vu de s’auto-glorifier.
Alors il y a confusion entre la reconnaissance de son propre talent et une certaine gonflitude.
Confusion exacerbée par les esprits jaloux.

Foutons-en nous !

Un grand Monsieur : Jacques Neirynck

créé avec ChatGPT

Hommage à un géant de la Vie

Il y a des gens, comme ça, qui semblent cocher toutes les cases dans les possibilités offertes par l’existence.
Monsieur Jacques Neirynck était de ceux qui ne s’arrêtent jamais.

La maladie en a décidé autrement : il s’est éteint tout récemment, dans sa 94e année.

C’était un scientifique, un écrivain, un homme politique, un ardent défenseur des consommateurs, ingénieur, professeur… et j’en passe.
Anti-nucléaire, partisan de l’ouverture et du droit d’asile, farouche opposant de l’UDC.
Il a œuvré en Europe, en Afrique, en Amérique… Professeur d’université, chercheur récompensé pour ses publications sur l’électricité, directeur technique chez Philips, auteur de publications techniques et de romans policiers, etc. etc.
Je ne suis pas là pour refaire sa biographie — il suffit de la « googliser » pour la trouver sur Wikipédia, ainsi que dans de nombreux articles à son sujet.
On l’a souvent vu à la télé, aussi, avec son beau regard clair, expliquant, polémiquant sur les sujets qui le passionnaient.
Dans l’émission À bon entendeur, entre autres, aux côtés de la cultissime Catherine Wahli.
Avec son goût de la justice et son horreur de l’injustice, il est tout naturellement venu à faire de la politique.

Bref, tout ça pour dire que, réuni dans cet homme-là, il y avait plusieurs vies extraordinairement bien remplies.

Avec sa carrure et son intelligence, il aurait pu se perdre en grandes phrases et en vocabulaire pompeux.
Mais non.
Il s’appliquait à se rendre simple, se mettant au service de son propos et de son auditoire.

Avec une telle carrière et son imposante silhouette dans un long manteau noir, on pourrait l’imaginer peu accessible.
Mais c’était tout le contraire.

J’ai eu la grande chance de le rencontrer, dans ma jeunesse.
Au cours d’un camp de vacances où, avec la grande gentillesse qui le caractérisait, il est venu, simplement, nous honorer de ses connaissances.
Par amitié pour Martin (figure incontournable de ma jeunesse — mais c’est une autre histoire), qui animait le camp.

Je me souviens encore, plus de 40 ans après, de la réponse qu’il a donnée à ma stupide question d’adolescente qui voulait se faire remarquer.
Quand j’y repense, j’ai un peu honte.

Déjà, je n’avais absolument pas conscience de qui il était.
Je l’ai jugé à la va-vite, comme on le fait à 14 ans.
Je voulais me rendre intéressante, faire rire mes copains…
Pensant qu’il serait choqué ou qu’il ne saurait pas répondre, j’ai demandé :

« Comment faisaient les femmes des cavernes quand elles avaient leurs règles ? »

Loin de se démonter, Monsieur Neirynck a souri.
Et il a répondu sérieusement à ma question, qui, du coup, est devenue sérieuse elle aussi.
C’est là que résidait le génie de cet homme : éveiller les consciences.
Faire de celui qui demande un égal, à qui il transmet son grand savoir.
Parce que les questions, quelles qu’elles soient, révèlent le monde.

J’ai reçu une baffe, ce jour-là.

Une belle baffe dans le cerveau.
Voilà ce dont vous étiez capable, Monsieur Neirynck.
Avec humour, générosité, et l’expérience d’un père, grand-père et professeur, qui en a vu passer, des ados.
Comme je regrette de ne pas vous avoir abordé, la fois où, devenue adulte, je vous ai aperçu à la gare de Bienne.
Je vous aurais remercié pour cette baffe qui m’a changée à jamais.

Je vous imagine, là-haut, expliquant aux anges la constitution des nuages.
Et je vous salue une dernière fois, à la manière des mousquetaires :

En retirant mon chapeau et en m’inclinant bien bas.

Parole et paroles…

Parfois, je ferais mieux de me taire.
Être un peu plus attentive à ce qui se passe autour de moi, au lieu de me lancer dans de grands discours, comme si je savais tout…
Bien sûr que je ne sais pas tout.
Mais le pire, c’est de blesser quelqu’un sans m’en rendre compte, simplement parce que je n’ai pas écouté, pas entendu ce qu’il disait.

Ça m’est arrivé hier.
Je croyais que nous étions simplement en train d’échanger nos avis sur un sujet délicat :
La mort d’un très jeune enfant.

Ben oui, quand je vous dis que je ferais mieux de me taire…
C’est sûrement l’un des sujets qui touche tout le monde et suscite le plus de compassion.
Nous avons tous, autour de nous, dans notre histoire, des familles qui ont vécu ce terrible drame.

Ma chère marraine a perdu deux de ses enfants.
Elle en a eu d’autres, mais un enfant ne se remplace pas.
Quand je dis que quelqu’un de ma famille a donné le même prénom au garçon né après celui qui est décédé, les gens ne comprennent pas.
Et pourtant, il a eu une belle vie.
Mais les parents restent marqués à jamais.

Je revois ma grand-maman, tremblante de peur lorsque je montais à cheval.
Quand son fils est décédé, ce que ma mère m’a raconté de la souffrance inouïe de la sienne m’est resté, avec les images qui vont avec.
Même si je n’étais pas là pour le voir.

Hier, un petit garçon de trois ans, un petit Louis, a quitté cette terre sans raison apparente.
Je ne le connaissais pas, ni ses parents, mais je connais son oncle.
Nous avons essayé de le réconforter, mais je crois qu’à ce moment-là, lui-même ne réalisait pas encore.

Juste avant — peut-être justement parce qu’il semblait comme d’habitude — je participais de loin à la conversation.
Je n’avais pas compris que cela le concernait d’aussi près.
C’est là que j’ai donné mon avis, alignant des phrases creuses, dénuées d’empathie.
Enfin, c’est sûrement ce qu’il a ressenti.

Bien sûr, quand j’ai compris à quel point ça le touchait, je me suis excusée.
Mais ce matin, je m’en veux encore.

Je devrais toujours me rappeler que lorsqu’on parle d’un sujet aussi délicat, il peut y avoir quelqu’un que cela atteint plus que les autres.

Qu’est-ce qu’on peut dire aux amis qui ont perdu un enfant ?
Je n’ai pas peur de la mort, je suis convaincue que l’étape suivante sera magnifique.
Que celui qui part est, en quelque sorte, récompensé en y allant plus tôt.

Mais ça ne console pas ceux à qui il va terriblement manquer.
On leur souhaite du courage, on leur envoie de la force, mais est-ce que ça sert à quelque chose ?
On déballe des phrases toutes faites sur les étoiles, tandis que les proches réalisent tout ce que leur cher disparu ne vivra jamais.
Et tout ce qu’ils perdront du coup.

Oui, vraiment, ce n’est pas facile de savoir quoi dire.
Dieu lui-même semble particulièrement injuste.
On ne le comprend pas, on doute de lui, on le rejette.

Alors, que reste-t-il ?
Trouver la force de s’ouvrir, pour donner à d’autres cet amour, cette attention que l’on offrait à celui qui est parti ?
D’autres se replient.

Chacun fait son deuil à sa façon, et personne n’a le droit de le juger.

Quand je reverrai mon ami, je me contenterai de l’écouter.

Il faut croire en la Suisse !

Nos footballeuses de l’équipe de Suisse sont des bombes.
Elles sont belles, et elles ont du talent.
Franchement, quand j’étais plus jeune, jamais on n’aurait vu, en prime time sur une chaîne nationale, un match de foot féminin.
Et pourquoi ?
C’est tellement injuste.
Heureusement, les temps changent.
C’est ce qui me donne de l’espoir, entre autres.

Comment imaginer un monde où quasiment la moitié de l’humanité n’aurait pas sa place égale avec l’autre, simplement parce qu’elle n’est pas du même genre ?
Sans compter que, clairement, nous les femmes… est-ce qu’il faut le rappeler ?
Nous donnons la vie, quand même !
Sans nous, pas d’enfants, pas de vie qui continue.
Alors quoi ?
Mais vraiment ? Ça n’a pas de sens de nous rétrograder constamment.

Heureusement, les hommes d’aujourd’hui ont évolué, eux aussi.
Bon, pas tous — il y a encore du boulot — mais on avance.

Revenons-en à nos filles.
Chacune d’elles pourrait être la mienne.
Elles sont encore très jeunes, fatiguées par les matchs précédents,
avec, sur leurs jolies épaules, la pression des quarts de finale en vue.
Quart de finale qui, jusqu’ici, n’a jamais été atteinte par une autre équipe suisse féminine.

Être les premières, ce n’est pas si facile.

Et ce match… quelles émotions !
Le genre de match dont on se souvient.
Alors qu’elles ramaient un peu, et qu’il suffisait que personne ne marque pour passer plus loin,
voilà que les robustes Finlandaises semblent anéantir, d’un penalty réussi, nos chances de victoire.
Et il restait si peu de temps…

Quand Riola Xhemaili est entrée sur le terrain, j’ai vu son regard déterminé.
Du coup, quand elle a marqué le but de la victoire, sur une magnifique passe de Géraldine Reuteler,
ça ne m’a pas trop étonnée.
Et là, j’ai pleuré.

Après, il fallait tenir.
Et on a tenu.
Enfin, je dis « on »… je n’étais pas sur le terrain.
Mais voilà, c’est le truc avec le foot : quand on aime une équipe et qu’on la soutient,
on fait partie du match, à notre façon.

Elles m’ont rendue fière, nos filles.
Déjà parce qu’elles sont très belles.
De toutes origines, à l’image de notre pays aujourd’hui.
Des petites, des grandes, des tressées, des bouclées, des blondes.
Des gamines d’aujourd’hui qui s’assument.
Qui assument leur beauté.

Parce que franchement, il n’y a que des top-modèles dans notre équipe.
Elles sont plus belles les unes que les autres.
Le monde va les adorer.

La footballeuse de base, ce n’est pas comme ça qu’on l’imaginait, à mon époque.
On disait cette horrible expression : « garçon manqué »…
Aujourd’hui, ça n’a plus de sens.

Quand on voit notre capitaine avancer en contrôlant le ballon,
on le sait : on peut être belle et avoir du talent.

Et vous savez quoi ?
Même les supporters changent, quand il s’agit des filles.
Exit les masses d’hommes hurlants.
On voit des familles, et des gens tout simplement enthousiastes.
Sans débordements qui n’ont rien à voir avec la pratique du sport.

Et pour finir, ce que j’ai entendu de plus émouvant dans la soirée :
Le match est fini.
Un journaliste, avec le sourire jusqu’aux oreilles, attend devant le stade pour interviewer une supportrice.
Elle est belle, elle aussi, blonde et débordante d’émotion.
Elle rayonne à l’écran.
Et ça sort tout seul :
« Il faut croire en la Suisse ! »
Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai senti qu’elle ne parlait pas que de foot.

Petite histoire biennoise

Bienne est une ville fascinante.
Vous y trouverez des endroits magnifiques, à demi caché derrière des grilles anciennes.
Par exemple, cette serre qui est certainement presque aussi ancienne que mon jardin d’hiver.
Elle est construite au-dessus de plusieurs bassins qui devaient contenir , outre l’eau, des plantes aquatiques , nénuphars et autres et peut-être même des poissons.
Depuis la première fois où je l’ai découvert, le long de la Promenade de la Suze, je suis rarement passé à côté, sans jeter un coup d’oeil aux plantes rares et aux cactus géants qui peuplaient cette merveille.
Je ne savais pas qui s’en occupait, mais j’imaginais un passionné qui, par ses soins et ses connaissances, était capable de faire des miracles.
Je ne savais pas non plus que la plante géante qui m’intriguais le plus s’appelait Kalanchoe beharensis.
Originaire de Madagascar et plus précisément de Behara, d’où son nom .
Kalanchoe de Behara.
Ses grandes feuilles semblent être faite de la même matière étrange que nos Edelweiss.
Je ne pouvais pas la toucher.
Juste imaginer sa douceur.

Le temps est passé.
Le magicien des plantes est parti pour d’autres pâturages emmenant avec lui sa magie.
Sa soeur , au prénom de fleur, ne pouvait pas abandonner le jardin extraordinaire de son frère.

Je connais pas toute l’histoire.
Tout ce que je sais, c’est que, les amis de mes amis sont aussi les amis de la nature.
Avec l’aide d’un peu de technologie, et de beaucoup confiance, je me suis retrouvée , pour une fois, à l’intérieur de cette serre.
De l’autre côté des vitres de verre, entourée des survivantes qu’il faut sauver.
Je l’ai repéré tout ce suite, ma plante aux feuilles de velours.
Avec l’aide de mes fidèles amis et de ma poussette ancienne, nous l’avons ramené chez moi.
Nouvelle terre , nouveau pot, jolie place sur ma terrasse.

Mes Kalanchoe, il y en a 3, ont déjà bien passé la nuit.
Hier, je sentais son bonheur.
Cette plante qui aurait pu mourir a tenu le coup, par miracle.
Et maintenant, elle me procure tellement de joie.
Je n’ai pas autant de connaissances que le jardinier qui s’en était occupé, mais j’apprendrai à le faire.
Parce que , n’en doutez pas, les plantes ont une âme.
Elles méritent qu’on les traîte avec respect, comme la part de notre nature qu’elles sont.

La soeur au prénom de fleur fait tout ce qu’elle peut pour les sauver.
Les plantes, les animaux et nous , la terre, l’air, le feu, l’eau, tout est lié.
Faire du bien à une plante c’est se soigner soi-même.

Bienne est une ville passionnante ou la nature résonne jusque dans les noms des lieux.
Pfauen, Bären, , chemin des Narcisses, rue des près…
C’est certainement une des raisons principale qui me fait tant aimer ma ville.

Sur ma terrasse, j’ai laissé ce qu’on appelle à tort des mauvaises herbes.
La plupart sont comestibles et surtout , font la joie
des papillons, demoiselles, abeilles et bourdons.
Je laisse les fourmis faire leur travail, aussi.

Le soleil revient.
Et c’est bien.

« Il faut cultiver notre jardin »

Il était une fois …des palmiers jupons Waschington.
Des sacrés belles plantes ces palmiers là.
Vous voyez les palmiers de Los Angeles ?
Ceux qu’on voit dans toutes les séries qui se passent en Californie ?
Ces palmiers là.
On en trouve aussi au Mexique.
et même en Suisse.
C’est là que je les ai rencontré.
Chez Jumbo.
Les pauvres…
Coincés dans un coin, attachés comme si ils avaient fait quelque chose de mal.
Ils dépérissaient.
Et du coup, tellement dégradés que personne ne voulaient les acheter.
Du coup, histoire de les liquider, avant qu’ils ne finissent dans une benne , on les a rabaissé.
De 250 , ils sont passés à 60 francs.
Et même là, personne n’en voulait.
Pendant ce temps, ils souffraient.
Je ne sais pas si on les arrosait encore.
Ils avaient commencé à se dessécher.
Comme je vais souvent regarder les fleurs, à la recherche d’une bonne affaire, je suis tombée sur eux.
Franchement, avoir sur la terrasse des paliers comme à Los Angeles semblait un rêve impossible.
Et puis, les pauvres, ils étaient si moches qu’il ne ressemblaient à pas grand chose.
Ligotés comme ils étaient et à moitié desséchés.
Mais voilà, je ne dois pas être normale.
C’est comme une pulsion irrésistible qui me prends, chaque fois que je vois une plante à moitié morte.
J’ai rameuté mes amis.
C’était parti pour une opération de sauvetage.
On à réuni de quoi en prendre deux.
Si j’avais pu, je les aurais tous sauvés.
D’ailleurs, avis aux bonnes âmes, il en reste 4.
J’espère de tout coeur que d’autres personnes les verront et auront envie de s’en occuper.

Ils sont encore vivants, ils ont une âme, comme chaque plante.
Ils sont négligés et attachés si solidement pour prendre moins de place que,
Losrque j’ai enfin pu couper les cordes qui les retenaient,
je vous promet que c’est vrai, je les ai entendu.

En même temps que le crac de libération des palmes,
un espèce de souffle, comme un soupir.
Un soulagement de douleur.
Je n’ai jamais vu des plantes attachées de cette façon.
Les autres sont dans des sortes de filets qui les protègent et maintiennent leurs feuilles.
Sûrenent que les palmes prenaient beaucoup de place,
Mais les serrer aussi forts ?
En tout cas, maintenant , ils sont libres.
Heureux.
Les quelques palmes les plus vaillantes se dressent vers un ciel qu’elles redécouvrent.
Avec de l’air qui les secoue gentiment.
Le soleil .
Il faudra du temps pour réparer les dégâts, mais je le sens, ils sont heureux, mes palmiers.
Je ne les ai pas encore installés à leur place définitive.
Je veux les rempoter, finir de repeindre la barrière.
Après, je n’aurai plus qu’a repeindre aussi la façade du jardin d’hiver qui est toute rouillée
et ma terrasse sera magnifique.
Manques encore la mer.
La mer ?
Je m’en occupe.
J’en ai commandé une belle sur Temu.
Des semaines que’on y travaille, avec l’aide de mes amis. et bientôt,
pour ma famille et mes amis, j’aurai mon jardin extraordinaire, où les plantes et les chats se sentent bien.
Et moi aussi.

Last Night a DJ save my Life… with a Song

Qui se souvient de cette chanson.
Dès le début on identifiait ce morceau qui ,43 ans après , est toujours dans ma tête.
Aujourd’hui, il m’est arrivé quelque chose de pas commun qui me travaille encore.
Avec l’aide d’une autre personne nous sommes intervenu pour aider quelqu’un.
L’ambulance est venu très rapidement prendre le relais.
Cette personne était en train de se faire du mal.
Exprès ? pas exprès ?
c’est difficile à dire.
Un homme déjà âgé, très maigre, que je connais un peu.
Quand je me suis rendu compte que quelque chose ne jouait pas,
c’est presque comique.. j’ai essayé de lui parler en suisse-allemand, mais je ne trouvais pas les mots.
Mais j’ai quand même pu l’empêcher de se faire plus de mal.
Ce n’était pas si difficile, il était déjà très faible.
Heureusement, il respirait encore et j’ai pu chercher de l’aide assez vite.
Pendant quelques minutes, qui m’ont paru quand même très longues, j’essayais de le maintenir, tandis qu’il sombrait
dans l’inconscience.
Sa respiration se faisait par saccade.
Comme si son vieux corps lutait malgré lui.
La vie, c’est épatant.
Ca me fait penser aux plantes qui repoussent sur ma terrasse, alors qu’elles semblent perdues.
En mauvais état.
Pourtant, il suffit d’un rien : une racine, un peu d’eau de pluie, et c’est reparti.
A la différence que les plantes ne sont pas assez bêtes pour se faire du mal toutes seules.
Je ne dis pas qu’il était bête cet homme, ni qu’il voulait mourir.
Mais vu les circonstances.. il serait pas si illégitime de se poser ces questions.
En tout cas, ça m’a remué.
fort.
Dès qu’il sortira de l’hôpital, j’aurai une petite explication avec lui.

Le revoilà aujjourd0hui, frais comme une rose!
Il ne se souvient de rien.
Moi, par contre, je n’ai pas oublié le moindre détail.
Quand je lui raconte ce qu’il faisait, il n’en revient pas.
Moi, je suis toujours choquée.
Je le suis depuis hier et ce soir, je le suis encore.
Je pleure pour un rien.
Je ne sais même pas pourquoi, à la réflexion.
Il me remercie d’avoir sauvé sa vie.
Je n’ai pas fait grand chose pendant ces quelques minutes.
J’étais simplement là , au bon moment, au bon endroit,
et j’ai pris les bonnes décisions.
quelqu’un m’a dit : c’est parce que tu es une maman.
C’est vrai, nous les mamans , savons ce que veut dire la responsabilité de la vie de quelqu’un.
Mieux, la vie passe à travers nous.
Nous la créons, nous la protégeons, nous l’aidons à grandir.
Ce que je retiens de cette histoire, c’est que nous avons la chance de vivre dans un pays ou l’ambulance arrive dans les 5 minutes.
Je me suis offert une fleur, pour ma terrasse, une belle clématite violette.

Par contre, je n’ai pas encore fait le tour.
J’écris, parce que ça aide.
J’ai l’impression que ça a changé quelque chose en moi, je ne saurais pas dire quoi.
Je ne suis plus tout.à-fait la même.
Il y aura un avant et un après.
Je devrais peut-être parler avec quelqu’un qui à l’habitude .
Un urgentiste, par exemple.
Il y a des gens qui sauvent des vies tout les jours.
A la différence que c’est un choix, une formation et qu’ils sont payés pour ça.

Comme il ya des gens qui prennent des vies.
Par vice ou par choix, pour se défendre aussi.
J’y pense à cause de tout les films et séries que j’ai vu :
Quand quelqu’un tue pour la première fois, ça le change, irrémédiablement.
Un avant et un après.
Là, c’est l’inverse, et la vie n’est pas un film.

Honnêtement, au point ou j’en suis aujourd’hui, je préfère que ça n’arrive pas trop souvent.
Vraiment, si ça vous est arrivé aussi, j’aimerais beaucoup que vous me racontiez votre expérience.
Je pourrais comprendre pourquoi je suis autant remuée.
Peut-être, sûrement, parce que je suis très sensible.
Aussi parce que ça touche à la vie.
La vie… nous la possédons tous mais personne ne sait pourquoi, ni comment.
Est-ce qu’elle a un sens, vraiment ?
Pourquoi certaines personnes tant aimées nous sont arrachées, tandis que d’autres, seules et négligeantes
sont sauvées ?
Mais qui à le droit de décider qui va vire ? Qui mérite de vivre ?
Qui mérite de mourir ?

Je me pose un milliard de questions.
Je regarde la traque de Ben Laden sur Netflix.
Je reste dans le thème de la vie et de la mort.
Ils disent tous qu’ils ont fait leur travail.

J’entends les gens aller ou rentrer de la fête de Nidau, poussant des cris quand ils arrivent à l’intersection en bas de chez moi.
Il pleut.
Dommage pour eux.

Troisième jour :
Je suis normale 🙂
J’ai discuté avec un ami qui a connu une expérience similaire.
Et une réaction similaire à la mienne aussi.
Il dit que ça a duré des semaines avant de se remettre.
Là, par contre, j’espère que ça ira plus vite.
c’est quand même fou de penser que la personne qui a failli mourir ne se souvienne de rien,
tandis que celle qui l’a aidé soie marquée si profondément.
J’aimerais bien être un peu joyeuse, aujourd’hui.
Je vais tout faire pour.
Relativiser, dessiner et m’occuper de mes plantes.
Positiver comme je sais faire.
Un pas après l’autre.

J’ai des rêves..

Je les réalise, mes rêves.
Un par un.
Même les plus fous.
Même les plus improbables.
S’il y a bien une chose que j’ai remarqué, en 58 ans de vie, c’est que la roue tourne.
Ma terrasse, par exemple était un peu à l’image de ma vie, ily a quelques années.
Des monceaux de choses, pas très glorieuses, accumulées.
Au point que je pensais que seule une gigantesque benne ( j’ai une grande terrasse)
pourrait venir à bout de tout ça.
Et finalement non.
J’ai utilisé ce que j’appelle la méthode Baye Fall.
C’est quelque chose que j’ai appris en Afrique.
En gros, les Baye Fall sont les adeptes d’une très ancienne religion qui consiste , entre autre,
à réunir des petites choses pour en faire des grandes.
Des petits bouts de tissus deviennent des salopettes magnifiques.
Des gobelets de riz mendiés chez les voisins deviennent un grand plat délicieux.
Bon, heureusement que tout le monde mange à peu près la même chose, ça aide.
Le rapport avec ma terrasse ?
Je l’ai vidée, petit à petit.
Désormais, elle est non seulement vidée de tout ce qui l’encombrait, mais , en plus,
de belles plantes s’y épanouissent pour mon plus grand bonheur.
Ma terrasse est importante, parce que je ne pars pas en vacances.
Même si je pourrais, je n’ai pas envie de laisser mes chats, mes plantes et mon fils, qui ont besoin de moi.
alors, peu à peu, je rénove, je nettoie , j’arrange, je protège ce bel endroit,
avec vue sur la rivière et , en regardant bien, même un petit bout de lac.
Je me sens hyper-privilégiée, de vivre là.
Dans cette vieille maison qui résiste depuis 100 ans, au menaces de destruction.
Chaque nuit, il y a des gros travaux sur la route devant chez moi, et la journée
le bruit continue avec la construction du futur campus.

4 grues gigantesques donnent une idée de ce que ça va donner.
Tout ça ne me dérange absolument pas.
Bon, j’avoue, c’est comme se taper la tête contre les murs :
ça fait du bien quand ça s’arrête.
Sauf que ça ne s’arrête pas.
Alors, je fais avec.
J’ai une vue plongeante sur le chantier, et c’est plutôt intéressant.

En réalité, si je m’y fait aussi facilement c’est parce que j’ai l’habitude.
Depuis que j’ai quitté l’appartement parental, j’ai déménagé quelques fois.
Et pratiquement partout, il y avait des travaux juste en face.
Démolition, , construction.
Au fil du temps, j’ai vu les moyens se moderniser.
C’est passé de la pelle au joystick qui commande la machine,
La phase la plus pénible, ce sont ces énormes lamelles métalliques qu’on enfonce tout autour.
Après. ça va.
C’est supportable.
J’ai décidé que ça le serait.
Ou lors, je le constate.
Le fait est que je m’y fait..Les travaux, c’est la vie qui continue
Et j’aime la vie.

Je ne sais pas si mon covid long est terminé, il me semble que je vais mieux.
Par contre , l’inaction due à la fatigue a eu des répercussions :
je suis pleine d’eau.
Eau dans les jambes, eau dans les bras, le ventre… eau partout.
Quand je m’en suis rendu compte, j’ai décidé d’agir
Puique moi aussi , je suis en travaux, et j’ai trouvé des outils pour me reconstruire.

C’est plus silencieux, par contre.
Drainage lymphatique avec des systèmes à roulette,
Cure d’Aubier de Tilleul.
Et du sport.

Je suis mise au ping-pong.
curieusement, parce que je ne m’y attendais pas : c’est l’activité parfaite.
Je joue tout les jours 1 heure, et je fais déjà des progrès.
Aujourd’hui, j’ai travaillé mon revers.
Je me sens immensément reconnaissante envers ceux qui me soutiennent.
Envers mes amis et ma famille.
Envers l’Univers qui rends ça possible.
Parce que ma vie, ce n’est pas seulement jouer au ping-pong et regarder pousser mes fleurs.
C’est avant tout rester au côté de mon fils.
La aussi la roue a magistralement tourné.
L’enfant autiste que je ne comprenais pas est devenu un adulte.
Je mentirais si je disais qu’aujourd’hui je sais toujours ce qu’il faut lui dire.
Par contre, son formidable thérapeute lui a fait faire des progrès inespérés.
Ca m’a permis d’avancer, moi aussi.
Je mentirais si je disais que c’est tout les jours facile.
Je n’en parlerai pas, ça lui appartient.
L’important, c’est que j’aime ma vie.

Je vais bientôt faire le marché des artisans avec mes bijoux ( je vous en reparlerai)
J’ai des engagements dans la photo ( entre autre l’Imériale, là aussi je vous en reparlerai.
J’ai réuni les textes pour le grand conte que j’ai écris. Je n’en parle pas trop par superstition.

J’essaie d’avancer encore, de faire le ménage parmis ces vieilles habitudes ransmises aux femmes de ma génération.
Celles qui ont du apprendre à dire non.
Celles qui refusent d’être sans cesse désolée.
Celles qui croient qu’elles valent moins que d’autre.

Tenez, aujourd’hui, nous avons un nouveau Pape.
Louis, non Léon 14. Ca en fait des Léons !
Pourtant c’est une autre information que je retiens de l’actualité :

Vous connaissez la magnifique chanson interprétée par Richard Cocciante : Il Mio Rifugio ?
Ou alors, Mon mec à moi chanté par Patricia Kass ?

Et les chansons des Poppys ?
Et tellement d’autres tubes d’une multitude d’artiste.
Toutes ces musiques et ces parole ont un point commun : elles sont de
François Bernheim.
Il a aussi écrit un livre qui vient de sortir.
C’est comme ça que j’a i appris ce fait étonnant :

Ce génial compositeur ne connaît pas le solfège.