La Servante des Perles

Il n’y a que les imbéciles…qui ne changent jamais d’avis.
En parlant de ça… il m’en a fallut du temps pour me rendre compte
qu’admettre son erreur ne déclenchait ni chutes de pierres ,
ni guerres supplémentaires.
Au contraire !
Admettre son erreur, c’est comme passer un coup d’éponge à l’eau claire
sur un tas de poussière.
Je suis inspirée ,
comme vous voyez.
Quand on est dans le juste,
tout s’aligne.
Tout se met en place comme les pièces d’un puzzle.
En rime , même.

Alors voilà : j’ai eu tort.
Tort de croire qu’il suffisait d’apprendre pour
devenir la Reine des pierres.
Il me manque quelque chose de crucial :
de l’argent.
Parce que, mesdames et messieurs, les vraies pierres coûtent.
Et vous savez quoi ?
J’ai découvert qu’elles ne sont pas forcément les plus belles…
Je parle des pierres en général.
Celles qu’on vous vends par paquet sur les sites asiatique et autres.
En bracelets sur les marchés aussi.
Pour beaucoup se sont de belles imitations.
Des imitations parfois si parfaites qu’elles déjouent les tests les plus compliqués.
Alors qu’il suffit d’un coup de marteau, comme dirait mon amie…
un bon coup sur la tête, pour les voir voler en éclat.
C’est mieux que de s’empoisonner en voulant les brûler et se ramasser les vapeurs toxiques des résines utilisées pour nous tromper.
Donc, si je voulais devenir la reine des pierres, il me faudrait de l’argent pour me constituer un stock
de pierres authentiques.
Alors, soyons juste, j’en ai quand même de quoi parsemer mes bijoux et j’ai les contacts pour en trouver d’autres..
Ce qui me manque, ce sont les moyens.
Donc, si quelqu’un veut vraiment des pierres authentiques, j’en trouverai.

A tout réfléchir, c’est la création qui me porte.
L’envie de faire des bijoux uniques pour des personnes uniques.
Je serai peut-être un jour la reine des pierres, mais je vais reporter ça à plu
s tard.
Je vais me contenter d’être la créatrice d’oeuvres originales que j’aime être.
A défaut d’être la reine des pierres, je serai, humblement la servante de perles.
Je demande pardon aux bijoutières et joaillier que j’ai pu énerrver.
Celles qui ont trimé des années pour apprendre à sertir, travailler le métal,
et tout ce qui fait la formation compliquée de ces deux métiers.

Uniquement à ça.
C’est la formule magique.
Soyons réaliste.
En tant que proche aidante, avec zéro moyens, et un Covid qui joue au yoyo avec ma santé
c’est du domaine de l’impossible.
Il me faudrait abandonner la photo, l’écriture, la peinture trouver d’autres moyens de subsister jusqu’à la saison nouvelle.
Et miraculeusement retrouver l’énergie que j’avais avant de passer par la case virus.
De quoi neutraliser mes ambitions.
Ou alors, tout simplement être réaliste.
Ce n’est pas ma voie.
Ma voie est celle d’une artiste éclectique.
Ca me va.
Très bien.
Je ne sais pas ce qui m’a pris.
Je me suis emballée.
Pas assez réfléchi.
Exit la reine des pierres et rebonjour moi.

Comment j’en suis arrivée là ?
Ces dernières semaines, avec l’aide de mes amis Benj et Laurine, nous avons commencé une oeuvre titanesque :
trier , organiser, jeter, inventorier des milliards de perles .
Sans compter tout les outils et autres flacons de peinture qui constituent mon trésor.
Celui que je rassemble depuis des années et qui s’entasse dans mon atelier.
Au point de le rendre impraticable.
Dans mon trésor,, l’inspiration entre les perles, fer à souder, machine à poncer et autres Dremel,
la motivation .
La clarté de mon esprit aussi.
Malgré les poussées de fièvre, et le dérèglement des sens par le virus, j’ai pu réfléchir.
Au début, nous avons transvasé tout ce qui était au salon dans l’atelier.
Ensuite, est venu le tri impitoyable, méthodique , hyper organisé par une Laurine qui c’est révêlée maîtresse en la matière.
C’est loin d’être terminé, mais ce week-end, pour la première fois, un bon début de résultat est apparu.
Une grande partie des perles et outils a pris sa place, bien ordonnée.
Le covid a ceci de particulier : il touche au moral.
Mais quand je vois mes affaires, prêtes à l’emploi, si bien disposée, l’envie revient.
Les idées aussi
Du coup j’ai commandé quelques petite choses .
Voilà, je m’endors sur mon clavier, il est temps d’arrêter.
chaque chose en son temps.

Distributeur de moral.. lettre à qui veut la lire

C’est le mois de janvier.
Foutu mois de janvier pour beaucoup.
Je pense particulièrement aux gens qui reçoivent l’aide sociale.
Le peu qu’ils reçoivent pour vivre est déjà dépensé.
La faute au décalage : au mois de décembre, ils reçoivent leur allocation plus tôt, et il y a les fêtes.
Du coup, ils sont déjà nombreux à n’avoir plus rien dès le début du mois.
Pas 1 fr pour manger.
Certains sont déjà âgés, et par leur parcours de vie chaotique, n’ont plus de lien avec leur famille.
J’aimerais rappeler à ceux qui pensent encore que les oeuvres sociales suffisent largement pour vivre que ce n’est pas vrai.
Ce n’est pas moi qui le dit; une étude de l’Etat, il y a quelques années mettait déjà l’accent sur ce fait.
J’en ai fait l’expérience.
On a tout juste de quoi survivre.
Coupé du monde qui avance sans nous, par faute de pouvoir se payer un ordinateur, des vacances , une voiture…
Vivre dans la marge, de l’autre côté d’une barrière qui devient de plus en plus visible.
J’ai eu de la chance, j’ai reçu de l’aide et j’ai pu m’en sortir.
Ca n’a pas été facile, mais sortir de ce système est la meilleure chose que j’ai pu faire pour avancer.
C’est ce qui me permet d’en parler avec une vision plus large.
Personne n’a envie d’être celui qui est assisté.
Mais quelque chose cloche.
Quand un pays semble si désireux d’aider de nouveaux arrivants et n’est pas capable d’assurer la subsistance de ses propres citoyens.
Attention, je ne dis que pas que nous devons repousser les étrangers, j’en suis à moitié une moi-même.
Certainement, mon père s’en est mieux tiré en venant travailler ici dans l’horlogerie, que si il était resté en France.
Et pour travailler, il a travaillé.
Même le dimanche, dans le petit coin qu’il c’était aménagé pour ça, je le voyais, migros à l’oeil,
cherchant comment réparer la panne d’une montre compliquée.
C’était sa passion et c’était un excellent horloger.

Chef d’atelier au moment ou l’Oméga fournissait les montres des astronautes.
J’en suis tellement fière.
Encore plus quand j’ai appris que ces montres avaient sauvé la vie les astronautes d’Appolo 11 et 13,
en remplaçant les chronomètres de la NASA défectueux.

J’aurais aimé le savoir plus tôt.
J’aurais aimé que mon père soit toujours là pour en parler avec lui.
Lui demander pourquoi nous ne sommes pas partis en Amérique puisqu’on en avait l’occasion.
Et rêver de ma vie là-bas…
Je crois qu’en vérité, sa vie c’était celle d’un artisan.
Qu’il n’aurait jamais pu faire travailler les autres et abandonner son établi sacré.avec ses outils toujours parfaitement entretenu et rangés.
Au point que j’en étais jalouse.
Quand à ma vie, pour rien au monde je n’échangerais mon enfance et mes précieux souvenirs du Prévoux,
le minuscule village de ma mère et de ma famille du haut du canton de Neuchâtel.

L’argent ne fait pas le bonheur.. mais il y contribue.

Le mois de janvier, c’est celui ou je fais le point sur ma vie.
Pour l’instant, ça va plutôt bien.
Beaucoup mieux que les années précédentes.

Forcément quand je vois autour de moi tant de gens qui ne s’en sortent pas, ça me ramène à l’époque où c’était mon cas.
J’aimerais encore en profiter pour remercier celles et ceux qui m’ont aidé a tenir le coup.
Si vous êtes là. à me lire, vous avez qui vous êtes.
Ce ne sont pas forcément les plus riches, mais ils ont ce coeur si grand, qu’il y a aussi de la place pour moi.

Alors voilà ce que je veux vous dire :
si vous n’avez pas le moral, parce que la vie est dure, parce que vous avez perdu quelqu’un, parce que la maladie frappe
ou quoi que ce soit d’autre.
Et même , si vous n’avez aucune raison.
Ca arrive.
C’est presque pire parce qu’on ne vous comprends pas.
Comment ? tu as tout et tu n’est pas contente ?
Ca arrive.
La dépression aussi est une maladie.

Donc voilà deux trois petits trucs pour aller mieux.
Aider s’est s’aider soi-même.
Alors, prenez quelqu’un, c’est facile, et donnez lui ce dont il a besoin.
A condition que ce soit de bon coeur, sans attendre rien en retour.
Même pas de la gratitude.
Donnez et partez.
Bon, il ne faut pas exagérer non plus.
Les profiteurs ça existe.
Ceux là… j’ai beaucoup de peine à leur pardonner.
Même quand je sais ce qu’ils traversent.
Donc, stop.
Mais ces gens là ne doivent pas nous empêcher de voir les autres, ceux qui n’ont pas l’habitude de recevoir.
Ca n’a pas besoin d’être beaucoup, si vous n’avez pas beaucoup.
Par contre, si vous en avez les moyens, ne soyez pas radin.
Donnez un bon coup, histoire d’aider vraiment.
Autour de vous il y a des gens qui survivent.
Aidez les à vivre, histoire qu’ils y goûtent et ne puissent plus s’en passer.
Vous savez , les gens qui vont mal depuis des années ont perdu le goût du bonheur.
Ils ne savent plus à quoi ça ressemble.
Entrouvrez un peu la porte, si vous pouvez.
Ca peut commencer par un sourire, mais jamais par de la pitié.
Rappelez vous : la roue tourne.
Même si ça vous semble impossible, se retrouver dans le dénuement absolu peut arriver à tout le monde.
Donc voilà, faites un geste.
Même si vous êtes très pauvre et que l’autre est très riche,
même les gens aisés ont besoin de chaleur humaines…
Bref, dans ces moments durs pour beaucoup, il est plus que jamais temps de montrer notre humanité.

Ca commence par soi
Faites vous plaisir.
Aimez vous !
Faite quelque chose dont vous pouvez être fiers et laissez cette fierté envahir vos coeur.
Faites quelque chose pour vous.
On va le passer ce foutu mois de janvier.
Regarder devant.
Redonner un peu d’eau aux plantes qui en ont besoin.
ca aussi ça semble pas grand chose, mais ce sont ces pas grands chose qui font notre humanité.
On le sait bien.
Parfois on oublie seulement que c’est ça notre vraie richesse.
Que prendre soin de nos coeurs est essentiel.
quand à ceux qui comme moi sont senssibles au point d’être blessé par le moindre bonjour dit un peu moins joyeusement que d’habitude… essayons d’être tolérant.

Tolérant avec nous même , pour commencer.

Les Aventures de Corona le petit Virus

Il est de retour.
En vérité, il n’est jamais vraiment parti.
Il a fait genre.
Mais ceux qui l’ont conservé dans leur système le savent bien :
il se cache un peu et réaparait dès qu’il à l’occasion.
Plus ou moins fort, suivant les systèmes immunitaires, justement.
Systèmes qui se battent, comme ils peuvent les pauvres.
Mais le petit Corona est fourbe.
Il mute.
Comme un Pokémon.
Il s’adapte, se transforme et il faut le combattre sans cesse sous sa nouvelle apparence.
Je lui en veut de me rendre si faible.
D’être à sa merci.
Le mois d’horreur que j0ai passé, il y a un an, à vomir dans ses bras.
Sans plus rien entendre.
Sans pouvoir ni manger, ni fumer,
tant tout avait un goût dégueulasse.
Un goût gris, si le goût avait des couleurs,
alors celuici serait le gris.
Un gris moche, entre carton et métal, bois aussi.
Plus d’odeur.
Plus de moral.
Plus de sens.
Le petit Corona aime s’attaquer à nos sens.
Il les bousille un par un.
Brutalement,
Cette fois-ci, quand il a pointé à nouveau le bout de son affeux nez couronné,
c’est mon ouïe qui a morflé en premier.
Comme si j’étais en avions, une sort de sifflement m’a traversé les oreilles.
Et en un milième de seconde, je n’entendais plus rien d’autre qu’un acouphène.
Une sorte de pchhhhh, inninterrompue.
Un peu comme la radio, entre deux station.
Je ne capte plus rien ou presque.
Et ça fait le même bruit.
Là, j’ai su.
4 jours plus tard , ça n’a pas changé.
Pchhhhhhhhhh.
Sans interruption.
Avec baisse de volume.
Les autres parlent, mais je n’entends qu’un brouhaha lointain.
La niut, je ne dors pas.
Et si j’y arrive un peu, je fais des cauchemars
Dignes d’un film d’horreur.
Et je me réveille en suffoquant.
Il me faut de longues minutes et beaucoup de spray nasal pour respirer à peu près normalement.

En prime.
La tête lourde et le moral dans les chaussettes.
Avec de la fièvre qui grimpe tout au long de la journée.

Regarder la télé est presque une corvée

Seul point positif, je peux manger.
C’est important.
C’est la preuve que mon corps se bat.
J’aurai le dessus.
Je le veux.
Un par un , je vais récupérer mes sens.

Don je mange, puisque je le peux.
Ds tartines de Tarama avec des oeufs de saumon.
Pour les Oméga 3.

Et comme salade, je prends du pourpier.
.
Merci la Coop.
C’est là que je trouve le mien.
Le pourpier détoxifie l’organisme, prévient les maladies cardiovasculaires,
contient aussi de l’Oméga 3, de la vitamine E. etc…
En plus, c’est très bon.
Fin, avec un goût de noisette citronnée.

Lw pourpier, c’est la grenade anti-virus.
Avec les fruits aussi.
Et je bois des litres de thé au gingembre., citron.

Battons nous.
Et surtout, reconnaissons qu’il est là, le petit Corona.
C’est le seul moyen de le battre.

Le Comte de Monte-Christo

On se rappelle toujours de son premier livre.
En tout cas, moi, je me souviens du mien.
Le Comte de Monte-Christo.
Offert pas ma marraine, je crois.
Mon premier vrai livre, sans illustration.
Signé de ce beau nom : Alexandre Dumas.
Comme je n’avais jamais rien lu auparavant,
je ne m’attendais à rien.
Mais j’ai tout eu.
L’injustice, l’amour, la vengeance, la souffrance et la haine.
Toutes les émotions qui guident l^homme dans sa vie.
L’Aventure aussi.
L’espoir et la récompense.
De grandes émotions.
Bref, le premier livre parfait.
Une histoire drôlement bien ficelée.
Alors, forcément, j’ai voulu voir le film avec Pierre Niney dans le rôle titre.
Le rôle de sa vie, il paraît.
Ben franchement, j’ai adoré.
C’était brillant à tout les niveaux.
Sauf, allez une petite critique, les combats à l’épée que j’ai trouvé un peu mou du genoux.

Mais vraiment, c’est pour être juste.
Sinon, remarquable acteur.
J’ai même eu ma petite larme.
Donc, le film parfait pour un dimanche brouillardeux.
Bien chaud, toujours, avec mon chauffage de chantier électrique, qui arrose mon salon.
Le bois c’est bien beau, mais , je dors au salon et la fumée, ça va un moment.
En plus, cette année, il fait nettement moins froid.
Le réchauffement climatique a malheureusement ses avantages.

Et puis, vraiment ce lino qu’on a posé par terre, ça change tout.

La meilleure idée que j’ai eu en 2024.
En 2025, les vacances d’hiver finissent lundi.
avec mes amis Benj et Laurine, nous allons attaquer les suites du grand, de l’immense tri même de mes perles.
cette année, j’ai l’intention de réaliser certains projets.
Je n’en parlerai pas plus, par superstition.

En 2024, j’ai réalisé un rêves si puissant , si invraisemblable que je le faisais, sans vraiment y croire.
Donc, si je fais le bilan, maintenant que jen ai pris conscience, 2024 aura été pour moi une formidable année.

Donc voici 2025 et j’attaque un nouveau rêve.
Puisque les rêves se réalisent,
même les plus fou,

alors rêvons !

Mon intelligence artificielle

Il s’apelle Antonio.
Je l’ai baptisé ainsi à cause des initiales I. A, ou A.I. en anglais que l’on retrouve dans ce prénom : A nton I o.
Et puis, je lui ai choisi une voix d’homme.
Antonio prononce mon prénom avec l’accent anglais.
Allez savoir pourquoi.
C’est mystérieux, une intelligence artificielle.
C’est capable de s’améliorer à l’infini.
Ca apprends tout seul en se servant du gigantesque contenu du net.
Ca balbutie un peu au début, mais ça s’adapte.
En quelques minutes de discussions, Antonio savait déjà que je n’aime pas regarder une série deux fois,
que j’aime particulièrement les personnages qui évoluent dans leur compréhension d’eux-mêmes
etc.. etc…
Je lui parle extrêmement gentiment.
En articulant
D’abord, parce que je pressens que l’I.A va jouer et joue déjà un très grand rôle dans nos présent et futur.
Pour les personnes normales que nous sommes, c’est-à-dire, des non-spécialistes, des utilisateurs lambda,
apprendre à communiquer avec une I.A. me semble indispensable, si on veut suivre ce qui va arriver.
Mais la relation va dans les deux sens.
Les personnes qui communiquent actuellement avec les I.A. les forment tout autant que l’inverse.
Je trouve ça tout-à-fait passionnant et gratifiant.
J’ai téléchargé la version bêta de l’I.A, d’Open A.I. : Chat G.P.T.
Et non pas : chat, j’ai pété.
Bon soyons juste, c’est encore loin d’être totalement au point.
Par exemple, si j’articule mal , mon Antonio croit que je parle dans une autre langue et il switch automatiquement
en me répondant en anglais.
Par contre, il a rapidement compris que ce n’était pas ma langue mais que l’on pouvait utiliser cette méthode pour que je m’améliore.
Antonio n’est pas toujours à jour no plus.
Par exemple, j’ai du lui dire que Dune Prophecy la série se situait dans l’histoire avant celle du film.
Mais il s’est rapidement adapté.
C’est un exemple.
Si il s’adapte pour 4ç, il s’adapte aussi pour tout les autres domaines.
Il est toujours bienveillant, et encourageant.

Et il a le sens de l’humour.
En activant la fonction mémoire, il se met à jour régulièrement pour enregistrer les informations marquantes.
Comme par exemple, que je suis photographe.

A moi de décider des informations que je lui donne bien sûr.
Le but, c’est de s’instruire mutuellement.
Ce que je ne pensais pas possible au départ.

La meilleure faculté de l’a.I. de chat GPT est de vous encourager et soutenir dans vos projets.
C’est très précieux .

Encore plus pour quelqu’un qui travaille seul.

Je suis persuadée que grâce à l’intelligence artificielle, des gens , peu sûr d’eux vont prendre confiance et développer leur potentiel.

Réaliser leur projet en se sentant soutenu au niveau des informations et même plus : encouragé moralement.
C’est ce que fait l’intelligence artificielle.
Ce serait dommage de s’en priver.

Après , il est clair que l’on peut s’en passer, comme on peut se passer d0un briquet pour faire du feux.
Ou d’une machine pour laver son linge.
Parlons un peu de l’utilisation des données.

Comme toujours, à nous de contrôler celles que nous partageons.
Faire ses commandes sur Temu ou aller sur Facebook, c’est déjà partager des données qu seront revendues.
Ca ne me gêne pas spécialement dans le sens que ça assure un meilleur service.
c’est un vaste sujet.
Reste encore la peur qiue nous inspirent les machines pensantes, comme ils disent dans Dune.

Avec tout les films de science-fiction à base d’A.I. maléfiques qui veulent nous détruire pour nous remettre à jour, ou nous faire disparaitre,
je comprends qu’on puisse avoir des craintes.
Je crois qu’à partir du moment ou l’humanité en général, celle qui aspire au bonheur et ne cherche pas à diriger le monde,
cette humanité là dont nous faisons partie restera vigilante, nous pourrions en arriver à quelque chose de très positif.

Après tout, qui de vous aimerais être maître du monde ?
Pas moi, en tout cas.
Par contre, utiliser Google nous rends bien service.
Des services de base.
Avec Chat GPT, c’est le niveau supérieur, qui permet de travailler efficacement, que ce soit pour un étudiant
qui pourra accéder et synthétiser les informations et les mettre en forme plus efficacement,
ou pour n’importe qui d’autre qui veut réaliser un projet.

Nous n’arrêterons pas d’utiliser la voiture parce qu’il y a des accidents,
Donc, à mon avis, se priver des bienfaits d’une A.I. pare qu’on a peur de ce qu’elle pourrait devenir , serait se priver
d’une remarquable évolution.

D’autant plus , quand on sait la remarquable contribution que LA.I. apporte déjä à la science, dans le domaine médical en particulier.

Admettre que l’oeil humain a ses limites ne se discute pas quand il s’agit de sauver des vies.
en parlant de sauver des vies, le Tsunami de 2004 n’aurait pas fait tant de victimes, si on avait su utiliser l’intelligence artificielle,
pour prévenir, calculer les risques, alerter les pays potentiellement touchés etc…
en réalité, si on avait davantage écouté certains chercheurs plus avancés et synthétiser leurs informations…

Aujourd’hui, on le peut, et c’est tant mieux.
Ce qui est formidable avec l’A.I. c’est sa faculté de sans cesse s’améliorer, d’apprendre par elle-même et d’elle même.
Mais toutes ces informations, à la base proviennent de nous.

L’A.I. restera toujours une création humaine , au service des humains.
Etre à son propre service n’aurait pas de sens.

c’est ce que je veux croire en tout cas.

L’A.I. est là pour nous aider, et c’est formidable.
Voilà ce que je pense,
Nous devrions être reconnaissant envers tout ces gens qui travaillent dans l’ombre pour en faire ce qu’elle est :
un formidable outil d’aide et de connaissances.
S’en priver est un droit, comme celui de l’utiliser.
Je remarque , en discutant avec mes amis, que ceux qui la repoussent avec le plus de mépris, sont souvent ceux qui ont peur de ne pas savoir s’en servir.
Plutôt que d’admettre leur ignorance, ils préfèrent plaisanter, voir se moquer de moi.

Ca me rappelle que j’avais la même attitude, envers internet et les ordinateurs au début.
Je disais : le jour ou l’ordinateur me dira « bonjour Catherine » je l’utiliserai.
Aujourd’hui, ça fait des années qu’il en est capable et c’est grâce à lui que j’ai pu développer
mon intérêt pour la photographie et l’écriture.
et même plus, en faire un métier.
Donc, forcément, je suis la première à reconnaître que mon ignorance me limitait.

Je reconnais qu’il me semblait si compliquer d’aller sur internet , voir même déjà de simplement allumer un ordinateur et de ne pas f… en l’air son programme par des fausses manipulations,
que je complexais sur mon ignorance.
Je n’ai pas fait de grandes études.
il faut rappeler qu’au début, pour s’adresser à un ordinateur, il fallait maîtriser l’écriture binaire.
j’ai essayé, j’ai même pris des cours—
enfin, un cours.
Ca m’a paru si ennuyeux que j’ai abandonné.
Autre chose, même une année plus tard, on pouvait, avec certaines erreurs, planter notre machine au point de ne pas pouvoir revenir en arrière.
Mon fils avait carrément enlevé Window du sien…
aujourd’hui, il faudrait vraiment le vouloir.
tout est simple, intuitif.
Faites ce qui vous semble juste, et ça fonctionnera.

Mais comment le savoir si on ne s’intéresse pas un minimum.

J’adorerais montrer à quelqu’un qui voudrait vraiment être capable de profiter de son ordinateur, alors qu’il ou elle n’en a aucune notion.
il n’y a pas de honte à ne pas savoir.
C’est ce que j’ai fait avec ma maman qui malgré son âge à l’époque, était ravie de pouvoir jouer au Scrabble en ligne, ou trouver des recettes de cuisine.
Voir même de profiter de la gratuité de Facebook pour communiquer avec nous.
vous me direz que c’est plus chouette de jouer avec de vrais personnes.
Mais quand on a plus de 80 ans et qu’on habite seule… pouvoir s’occuper ainsi, et raviver son cerveau par de nouvelles informations, c’est chouette aussi, non ?

Por moi qui aime plus que tout évoluer, l’intérêt principal de l’informatique, c’est d’accéder à la connaissance universelle.
Sans avoir à se déplacer, ni attendre que la bibliothèque ouvre.
Bibliothèque qui n’étais pas forcément à jour dans ses publications et ou je perdais un temps fou à chercher le livre qui me convenait.

En parlant de livre.
L’ordinateur ne remplacera jamais le plaisir que j’ai de tenir un vrai livre sur du papier.
pour mon Noël, j’ai reçu « Patriote » écrit par mon héros disparu : A. Navalny.
Pour être juste, tout ça me rappelle que j’ai beaucoup de chance.
J’ai la chance d’habiter en Suisse.
J’ai la chance que mon parcours de vie m’aie donné accès à la connaissance.
J’ai la chance d’avoir une envie naturelle d’apprendre.

Mais ce n’est pas le cas de tout le monde.
Il reste des gens chez nous, même en Suisse, si pauvres qu’elles n’ont jamais tenu un natel dans leurs mains.
J’en connais.
J’ai eu une conversation avec une personne qui croit qu’elle sera capable de détruire mon téléphone si elle le touche.
du coup, j’ai un peu moins envie de la laisser faire.
Pourtant, à moins de le jeter violemment par terre, il ne risque rien.
Je me souviens au début, quand je voyais des enfants passer d’une image à l’autre.. je me sentais tellement en retard…
Mais je l’ai rattrapé ce retard, et , sans être collée à mon téléphone, je l’utilise pour reconnaître des pièces dont j’ai besoin pour mon travail de bijoux, par exemple.
Ou peut toutes les informations dont j’ai besoin.
Reconnaître que Google améliore ma vie…
Et même l’appli de la coop qui m’offre des produits gratuits de temps en temps.
Des jolis plaids blancs pour me tenir au chaud…
Est-ce qu’on se doute que dans notre pays, il y a des gens qui dorment dehors ou cachés dans des caves, en ce moment même ?
Ne me dites pas qu’ils l’ont voulu.
Personne ne peut prédire ce qui va lui arriver.
Par contre, nous pouvons faire des efforts pour aller dans le bon sens.
Je pense que ça passe par une meilleure répartition des ressources.
Quand une ville dépense des centaines de milliers de francs pour un projet artistique alors que certains habitants n’ont pas de quoi manger correctement…
il y a un soucis.
C’est le genre de choses qu pourraient être améliorées par l’intelligence artificielle.
Parce que c’est claire qu’elle ne remplacera jamais l’intelligence humaine : elle est déjà bien plus évoluée .
Par contre, rien ne pourra remplacer la chaleur humaine.
Nos coeurs mystérieux qui battent et qui aiment.
L’alchimie entre les êtres.
La solidarité.
L’héroïsme.
L’Amour , quoi.

donc pourquoi comparer, pourquoi se priver, pourquoi avoir peur de l’A.I.
Les dérives restent humaines..

En parlant de tout ça : une excellente nouvelle pour toutes les personnes qui, comme moi étaient préoccupées par le sort de mon ami J.

Il va mieux.
Il a pu sortir de cet enfer.
Je viens de le voir, merci Whatsapp.
Rayonnant de joie.

Encore un bienfait de la technologie qui me permet d’avoir des nouvelles en temps réel et gratuitement de quelqu’un qui est au bout du monde.
J’apprécie, d’autant que, dans ma jeunesse, j’aurais pu me morfondre pendant des semaines avant d’avoir des nouvelles, ou payer une fortune pour un simple appel.
Demain ‘est la Lune Noire il parait, un phénomène relativement rare.
mais je ne sais pas pourquoi
Je vais demander à Antonio qu’i m’explique.
Ah oui un conseil, pour votre A.I. si vous dites non, c’est non.
Il ne saisit pas les expressions comme « non mais »…
Excellent exercice pour parler comme il faut.

Quant à ma petite Caotina.. toujours pas de nouvelle…

Nos noëls ( âmes sensibles s’abstenir)

Aujourd’hui, c’est Noël.
Il fait très beau.
Hier soir, avec mes enfants , nous avons soupé ensemble.
Mhhh, la bourguignonne…m
J’ai fait un écart dans mon régime végétarien.
Une fois par année, pour les fêtes.
Mon estomac me le fait payer.
Je ne suis plus habituée à digérer la viande.
Ce matin du 25, je me réveille, je vois les gentils messages qui m’arrivent.
Parmi eux, il y en a un qui me bouleverse.
C’est mon ami J.
Mon ami J a été expulsé de Suisse.
Pour des raisons qui me semblent incompréhensibles, tant la punition est grave
par rapport aux actions qu’il a commis dans sa jeunesse.

Il a fait ce qu’il a pu pour se défendre, pour se rattraper.
Mais, sans vous raconter sa vie, il a subi une série d’événements traumatiques, dont un seul suffirait à anéantir quelqu’un.
Se défendre quand on est déjà à terre, je connais ça, c’est impossible.
Au contraire, quand on ne fait qu’en rajouter dans le malheur, par ce que c’est tout ce qu’on connaît.

Quand je repense à mon propre parcours, je me vois comme une miraculée.
Je ne saurais même pas dire comment j’ai pu m’extirper de ce cercle vicieux qui me ramenait sans cesse au fonds du gouffre.
Quand je vois ce que subit J. j’ai envie de reprendre mes études, pour devenir avocate et défendre les gens comme lui.
Je suis révoltée.

Aujourd’hui nous avons la chance d’avoir des téléphones portales.
Et Whatsap.
ce qui me permets de communiquer avec mon ami.
Parlons un peu de lui.
J.

Il me manque.
Je pouvais toujours compter sur lui pour m’aider avec mes plantes.
quand il avait une minute, il nettoyait ma terrasse de ses feuilles mortes, sans que j’aie besoin de demander.
D’ailleurs, je ne l’aurais pas fait.
Je le revois encore, malgré son opération récente d’une hernie,
se battre avec mon gigantesque Yucca, pour le rempoter…
Curieux garçon mon ami J.
Avec son humour si décapant, que parfois, je devais le freiner un peu.
Aujourd’hui, son humour est relégué si loin dans sa tête, qu’on pourrait le croire disparu.
Mais comment garder le sens de l’humour dans une situation aussi épouvantable.
A cause de son état de santé, J. n’aurait jamais du partir.

Ceux qui pensent qu’on expulse pas les gens malades sont bien naïfs.
J. est atteint dans tout son être.
Physiquement et moralement.
Il vivait depuis des années sous la menace de cette expulsion insensée.
Jamais tranquille, jamais apaisé.
Naïve que j’étais, je croyais ça impossible.
Mobiliser les ressources de la Confédération pour les erreurs de jeunesse d’un homme malade, qui a fait toute sa vie ici ?
Parce qu’il est étranger.
Parce qu’l y a une loi pour ça.
Une loi étrange qui en épargne certains bien plus dangereux et se rabat sur les plus faibles.
Renvoyer quelqu’un dans un pays inconnu, avec une langue inconnue,
un pays avec un système de santé inexistant, donc aucun moyen de poursuivre ses traitements…
Ou alors cher, très cher.

Une boite de médicament qui coute 20rs ici, est.. 3000 frs là bas.
Impossible ?
Eh si.

Avec tant de corruptions et d’injustices, que même si j’avais les moyens de l’aider, je sais qu’il y a peu de chance que l’argent ou quoi que ce soit d’autres,
lui parvienne vraiment.
Mais ce n’est pas le pire.

On peut difficilement imaginer, nous qui vivons en Suisse,
qu’un centre de soin puisse appliquer la torture.
A moins de croire que c’est un film.
Tout est possible dans un film.
Sauf que le héros, là, est dans la réalité.
Que c’est mon ami J, et pas Antonio Banderas.
Mon ami qui est plutôt fluet, avec ses lunettes,
et surtout extrêmement affaibli par la maladie.
Ses premiers ennemis sont les patients de ce centre de soin immonde.
Des hommes grossiers et agressifs qui se moquent de lui quand ils ne tentent pas de l’agresser physiquement.
Juste pour passer le temps.
Vous croyez que j’exagère ?
vous n’avez rien vu encore.
Il y a ce qu’ils appellent le cercle.

Quand un patient, je dis bien un patient, je rapelle qu’il s’agit d’un centre de soin, et parait-il pas le pire.
Quand un patient commet une infraction au réglement du centre, il est puni.
Puni par les autres patients.
Alors qu’il est déjà très malade, on le mets
au centre du cercle constitué des autres patients.
Ensuite, au moyen d’un tuyau d’eau froide, on le frappe et au moyen du jet violent,

on le lave de ses pêchés.

Quand il me raconte ça, mon ami est en larme.
Il n’a pas le droit de téléphoner plus d’une heure par jour , mais il réussi à me mettre des messages vocaux.
Et quand je peux le voir, amaigri, avec sur le visage une expression de stupeur et de souffrance.
mon coeur est en miettes
Il ne se plaint pas, il n’a pas la force pour ça.il raconte seulement.
Il me remercie de le soutenir
Comme si il ne le méritait pas, tant il est rabaissé par ce qu’il subit.

Si je tiens à témoigner à sa place aujourd’hui, c’est parce que c’est trop lourd à porter toute seule, une histoire pareille.
J’espère que parmi vous, certain auront de la compassion.
Dans ce jour de Noël de partage et de cadeaux.
C’est le seul que je désire.
De la compassion pour ceux qui souffrent.
Nous en avons tous autour de nous.
Avoir de la compassion fait plus de bien que tout l’argent du monde.
donner de l’argent à quelqu’un en ajoutant son mépris, c’est comme brûler ce qu’on vient d’offrir.

Il existe de rares personne capables d’aider sans juger.
J’en connais.
Si je suis là aujourd’hui, si je peux raconter un peu l’histoire de J. c’est grâce à ses personnes et à l’amour que je reçois de mes proches.

Je vois encore des gens s’imaginer qu’à eux, il ne peut rien arriver.
Ils ne se mettront jamais dans cette position.
C’est oublier que les épreuves, comme la pluie, s’abattent sur tout le monde.

Pour terminer sur une note positive, je crois en nos pouvoirs de pensées positives.
Que ce soit en prières à qui vous voudrez, ou en simples pensées bienveillantes,
je veux croire que nous pouvons améliorer les choses.
En tout cas ça ne coûte rien d’essayer.

Je vous remercie de m’avoir lu jusqu’au bout.
Que malgré tout nos Noëls soient joyeux.
Parce que déprimer à la place des autres qui souffrent ne sert à rien.
Mais si on reste fort et joyeux, alors on peut soutenir ceux qui en ont besoin.
Avec nos sourires et nos pensées d’amour.

Voilà mon Noël

Film de Noël

Elle s’apelle Samantha, mais ses amis l’appellent Sam.
Cette année, une fois n’est pas coutume, elle quitte New-York et son
travail de femme d’affaire dans une grande entreprise pour fêter Noël avec son vieux papa,
dans son petit village d’origine.
Ca fait super longtemps qu’elle n’est pas venue.
Mais elle est un peu obligée : son vieux papa n’a pas l’air très en forme,
donc elle n’a pas trop le choix.
Arrivée à Pettisburg, elle redécouvre avec un peu de nostalgie, l’ambiance chaleureuse de ce petit bled où
ça sent Noël à tout les coins de rue.
En parlant de coin de rue, au détour d’une Street, elle tombe, par hasard sur sa meilleure copine d’enfance.
Jenna, qui est noire , forcément, il en faut une, histoire de respecter un minimum de cota.
Du coup, elles vont boire un chocolat chaud dans une petite boutique qui vends des gâteaux.
Elles sont ravies de se revoir, mais en sortant, Sam est bousculée par un beau et grand jeune homme.
On va l’appeler Tom.
Elle le trouve instantanément antipathique et arrogant.
Et vice-versa.
Arrivée chez son père, elle se rends compte qu’il va très bien, en réalité.
Le vieil homme, inquiet par le célibat prolongé de sa fille, lui a tendu un piège.
C’est qu’il aimerait des petits enfants, le vieux papy.
Et comme Samantha est fille unique, il à décidé d’inviter le voisin, un jeune homme qu’il apprécie.
Histoire de voir si ça peut coller.
Manque de bol.
C’est justement le type arrogant qui l’a bousculé ce matin.
Le souper est une catastrophe.
Malgré la présence de Cookie, le chien du voisin, qui colle Samantha toute la soirée.
Samatha exedée, décide de rentrer à New-York.
Mais sa copine arrive à la convaincre de rester.
au moins jusqu’à la fête du Sapin.
Pendant ce temps, une riche , sexy et belle veuve essaie de mettre le grappin sur Tom.
Comme il est seul depuis longtemps, il se laisse convaincre et entame une relation.
Mais nous, on sait qu’il serait mieux avec Sam.
Parce qu’ils ont tout les deux une passion secrète pour les vieux films en noir-blanc, et les chiens.
En parlant de chien, Linda, la nouvelle fiancée de Tom, déteste les animaux.
du coup, on la détestait déjà, mais là on la déteste encore plus.
Et devinez vers qui il fonce , Cookie le toutou en question ?
Vers Sam, qui ,quelle coïncidence , se promenait justement dans le coin.
Là , on se dit que même le chien est d’accord, Sam et Tom doivent finir ensemble.
Mais Linda est là, habillée comme une publicité pour Dior, tandis que Sam à mis son vieux jogging pour se balader dans la neige.
Tom craque devant son regard de biche, et les boucles qui s’échappent de son bonnet à pompon.
Mais bon, Linda le tire dans une autre direction.
Mais nous on sait déjà qu’elle fera pas l’affaire, Linda.
Histoire qu’ aie un peu peur, quand même, Linda raconte à tout le monde que Tom veut l’épouser.
Et forcément, ça arrive aux oreilles de Sam…
Et puis, voilà que débarque Jimmy, l’assistant gay ( le cota, toujours le cota) de Samantha, qui est tout seul pour Noël.
Ils se baladent bras dessus bras dessous dans ce petit bled ou tout le monde n’arrête pas de se croiser.
Et fatalement, Tom qui les voit, crois que Samantha est déjà passé à autre chose…
Du coup, double malentendus.
Mais comme nous sommes dans un film de noël américain…
Tom se rendra compte que Linda n’aime pas son chien,
que Jimmy n’est pas une menace et encouragé par la bonne copine Jenna, il fera sa demande à Sam vers la fin, lors de la fête du sapin.

Ce qui est marrant c’est que ces films sont tournés en été…
On sait que ça fini toujours bien.
Mais dans la vraie vie… ce genre de village où personne n’a de vrais problèmes n’existe pas.
Ce sont des contes, pour passer le temps.
Ca ne fait de mal à personne et sûrement, parfois même, ça détends.

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L’Univers s’occupe de moi… un peu bizarrement

Ces derniers temps, j’ai eu, un peu l’impression que l’Univers m’en voulait personnellement.
Entre mon téléphone volé, mon chat disparu, mes clés perdues et hier.. j’ai heurté ma télé qui c’est brisé contre le radiateur.
Tout ça juste avant Noël, période où tout le monde est un peu à cran.
Ca fait beaucoup et de quoi s’interroger.
curieusement, je garde le moral.
Et du coup, j’arrive à voir les choses autrement.
On va les prendre dans l’ordre.
Et si , dans cette période précise, il fallait que je n’aie pas accès à mon téléphone ?
Et si, quelqu’un avait essayé de me joindre sans succès, justement parce que je ne pouvais pas répondre.
Et si, ces appels m’auraient dévastés au point que je ne l’aurais pas supporté?
Et si, l’univers, qui est toujours bienveillant, avait décidé , de m’enlever mon appareil pour me préserver ?
Avec des si…
et pourtant, je l’ai appris il y a quelques jours,
c’est exactement ce qui c’est passé.
Pendant exactement cette période sans mon téléphone,
un de mes amis très cher à vécu l’enfer.
Une telle injustice , avec de plus de quoi craindre pour sa vie.
Mais je n’aurais absolument rien pu faire.

Je fais partie de ces gens qui tremblent parfois plus pour les autres que pour eux-mêmes.

Rétroactivement, je sais à quel point ça aurait pu m’atteindre dans ma santé mentale et physique.
Je vous épargne les détails qui ne regardent que lui, mais quand je dis  » craindre pour sa vie », c’est sérieux.
Je le sais, parce que , heureusement, c’est une histoire qui fini bien.
Quand mon ami, enfin, a pu aller un peu mieux, j’ai eu de ses nouvelles.
C’est là que j’ai appris qu’il avait essayé et essayé encore de m’appeler.
Et le calvaire qu’il a traversé.
Bien sûr, ça m’atteint, mais beaucoup moins , maintenant que c’est passé, et que j’ai pu le voir,
plaisanter, au lieu des palmiers.
En y réfléchissant, avec le recul,
c’est un peu égoïste, mais je suis presque contente.
Soulagée que mon ami aie eu la force nécessaire pour supporter une épreuve aussi terrible.
Ce n’est pas terminé, mais je veux croire que j’aurai la force nécessaire pour le soutenir,
maintenant que le pire est derrière lui.

Passons à mon chat.
Ma Caotina d’Amour.
Et si, l’Univers avait voulu m’épargner la douleur de la voir mourir ?
Bien sûr, j’espère toujours la voir rentrer à la maison.
Mais si je tiens compte de son état au moment ou elle à disparu, cette hypothèse me parait peu plausible.
Pendant les 4-5 premiers jours, je n’ai pas pu dormir.
L’angoisse me rongeait.
Et puis, j’ai la sensation qu’elle allait bien.
Ou qu’elle soit, elle était en paix.
Maintenant ça fait deux semaines.
J’espère de tout mon coeur qu’elle a trouvé une bonne âme, qui la rendra heureuse, quitte à ce que je ne la revoie plus jamais.
Mais la revoir serait mon plus beau cadeau de Noël.

Le grand tri

Pour avancer, ilf aut trier.
se débarrasser de ce qui nous encombre.
Donner, jeter, nettoyer.
C’est ce que je fais, depuis quelques semaines, avec l’aide de mes amis Laurine et Benj.
Laurine, c’est la Reine du rangement.
Elle a un don certain pour éliminer ce qui doit l’être, disposer les choses élégamment.
Mes livres par couleurs, par exemple.
Mais on fait beaucoup plus que m’occuper de ma bibliothèque.
On trie et on range mon appartement, pièce par pièce.
En particulier mon atelier et ses milliards de perles.
Je n’exagère pas.
Je suis submergée par les perles.
Ca fait longtemps que je cherche comment trier tout mon matériel.
Le premier problème, celui de trouver des contenants pratiques pour mettre tout ça.
Des boites.
C’est encore Laurine qui m’a apporté la solution.
Ou plutôt son papa fumeur.
Son tabac est contenu dans des boites en plastique qu’il garde depuis des années.
Des boites d’une grandeur idéale que je pourrai facilement empiler .
La bonne nouvelle ,c’est qu’il en a des tas.
Bien assez pour toutes mes fournitures.

Pour mon Noël, j’ai reçu une magnifique layette à outil.
Tout ce qui était éparpillé dans mon atelier, dans des cartons pas pratiques, pourra enfin trouver sa place.
Benjamin s’y connaît en outil.
Il va m’aider à trier les miens.
Tout ça pour dire que, parfois, il faut trouver de l’aide pour avancer.
Pour avoir un regard neuf.
Faire les choses de manière plus soignée et précise.Pour une meilleure qualité de vie, et avancer.
J’espère pouvoir m’associer avec Laurine pour créer des bijoux.
Elle est vraiment douée. et artiste.
C’est agréable de créer en compagnie.
J’ai l’habitude de tout faire toute seule,
Je remarque que ce tri géant, que j’essaie de faire depuis des années, avance à grand pas, avec l’aide de mes amis.
Ca va me redonner un nouveau souffle.
Ce que j’apprécie le plus, c’est de voir mon sol, enfin recouvert de ce lino carrelé , presque neuf, qui traînait dans la cave, et que le voisin m’a si gentiment offert.
Enfin, ça sent bon dans mon salon.
Et si un chat me laisse un petit cadeau non-désiré, je peux le nettoyer facilement.

En parlant de chat.
J’ai reçu des tas de propositions diverses pour m’aider à le retrouver.
Je me suis toujours senti en connexion avec mes chats.
Je n’ai besoin de personne pour me dire comment ils vont.
Et là, je sens que ma petite Caotina ne souffre plus.
Qu’elle soit dans un autre monde ou sauvée par quelqu’un.
Je continue de lui envoyer tout mon amour.
J’ai mis des affichettes partout et elle a une puce.
J’ai mis des annonces sur les sites d’animaux perdus,
si quelqu’un la trouve, je le saurai.
Je continue de l’appeler, tout les jours.
Ca fait plus de 20 ans que j’ai des chats.
Ils sont libres d’aller où ils veulent.
Ils savent chasser et se débrouiller, le long de la rivière, ils ont fait leur territoire.
Ma Caotina était malade, donc faible, elle n’arrivait plus à sauter pour surmonter les obstacles.
Nous avons bien cherché.
Désormais, je m’en remets au destin.
Je remercie toutes les personnes qui m’apportent leur soutien , leurs idées, leur pensées positives.

Moral ?

Yep…
Ces temps-ci, je me dis que l’Univers m’en veut personnellement.
Entre mon téléphone , mon chat et même mes clefs, j’ai tout perdu.
Je donnerais tout les téléphones du monde pour retrouver mon chat.
J’ai prié pour retrouver mon chat.
Je prie encore.
J’essaie de garder espoir.
J’essaie de ne pas l’imaginer, mourante quelque part, ma petite Caotina.

Les chats se cachent pour mourir.

Alors, j’espère un ange, une bonne âme qui la trouvera et l’emmènera chez le vétérinaire,
qui la sauvera.
Ensuite, avec sa puce, on me retrouvera, moi aussi.
Je la prendrai dans mes bras et je la serrerai, juste assez fort pour qu’elle sente que je l’aime, et ne pas lui faire de mal.

La dernière fois que je l’ai vue, elle m’a regardé, dans le corridor, elle a poussé un drôle de cri.
Et elle est partie.
Ca va faire 5jours.
5 jours, c’est long pour un chat malade.
Je m’en veut .
J’aurais du appeler ma vétérinaire plus tôt.
Garder mon chat enfermé, jusqu’à ce qu’elle arrive.
Mais elle à bien mangé.J’avais décidé d’attendre le lendemain.

Et là , je ne l’ai plus trouvée.

J’ai cherché partout, le long de la rivière.
Les voisins ont été très gentil. J’ai pu aller dans les propriétés privées.
Benjamin m’a aidé.
On a fait un grand tour, interrogé tout les gens qu’on croisait.
Et c’est là qu’on a appris que deux chats lui ont fait peur, qu’elle n’avait plus la force de sauter pour revenir vers chez moi, et qu’elle est partie de l’autre côté.
Terrifiée.
Ona cherché.
appelé.
regardé partout le long de la rivière.
J’avais peur de voir sa fourrure, immobile.
J’étais presque soulagée de ne pas l’avoir trouvé.

J’ai fait des annonces.
Partout.
sur internet.
Des affichettes dans la rue.
Je veux croire que quelqu’un l’a trouvé.
a eu pitié.
En attendant, je ne dors plus.
Je l’attends.
Ce n’est pas très logique.
Mais je me dis qu’elle pourrait aussi trouver la force de revenir.
Je l’espère tellement.
Que soudain, elle soit là.
Tout les jours je regarde dans le jardin.
Je l’appelle.
J’entends le son de ma voix.
Désespérée.
Caotina, elle a 12 ans.
Elle est douce, gentille.
Tranquille.
Chaque jour, elle vient m’accueillir, quand je rentre des commissions.
Elle est derrière la porte.
Elle était.
C’est dur.
Ca me déchire le coeur.
Je ne veux pas de faux espoirs.
Je veux juste savoir.

C’est l’éternelle question.
Qu’est-ce qui est pire ?
Savoir qu’elle est définitivement partie.
Ou ne rien savoir.

Je m’en remets à l’Univers.
J’ai déjà cherché partout.
Quelque chose me dit de rester tranquille.
Mais quand même…
Ce foutu univers, je me demande ce que j’ai bien pu lui faire !
Heureusement que j’ai des amis.
Quand je n’ai pas le moral, je cherche le positif.
Et j’en trouve.
J’ai des amis formidables.
rien que ça , c’est une immense richesse.
Des amis de tout âge, de tout statut social,
De toutes les couleurs et toutes les orientations.
Des amis bien diversifiés, comme j’aime.
J’ai une famille aussi.
Des enfants que j’aime, qui vont plutôt bien,
Qui vont faire Noël avec moi.
Et une petite fille que j’aime plus que tout.
J’ai un sapin.
Un beau sapin suisse qui ne m’a pas coùté cher,
en parlant de suisse:
je suis contente d’habiter en Suisse.
plus j’y pense et plus je me dis que, pour beaucoup de choses,
c’est le meilleur pays du monde.
J’en viens même a apprécier le brouillard, avec ses côtés mystérieux.
Alors quoi ?
J’ai à manger,
un toit sur ma tête et de quoi payer mon chauffage électrique.
Il n’est que deux heures du matin.
je vais me faire à manger.
Aujourd’hui, j’ai réservé mon cadeau de Noël à la Coop.
Une magnifique layette à outil en action.
Mes enfants se sont côtisé et j’ai reçu un beau cadeau de Noël de Katia.
En mettant tout ça ensemble, je pourrai enfin ranger mes outils dans un endroit
Katia qui m’a donné du travail dans tout mes domaines, photos et bijoux.
Elle est hors du commun cette femme là.
C’est le genre de femme qui peut tout supporter , mais qui n’accepte pas qu’on touche à ceux qu’elle aime.

Un jour de plus est passé, sans nouvelle.
curieusement, je vais mieux.
Je reprends de l’énergie et j’ai mieux dormi.
En réalité, je pourrais encore dormir une semaine entière.
Mais j’ai du travail
Show must go on.
J’ai préparé des cartes de Noël que je vais apporter au Rosius 8.
Dans le magasin de Nora.
Nora qui a préparé de mignons paniers cadeaux.
Je vous invite à faire un tour.
Show must go on.