Sur le chemin qui me ramène chez moi, depuis la gare,
je croise des dizaines de jeunes gens.
Comme elles sont belles, les biennoises, originales et stylées.
Les biennois aussi, classes, élégants, ou plus décontractés.
Il y a de la joie, une certaine exaltation de la jeunesse, qui se fait plaisir.
Je pense à mon article, j’ai envie d’écrire ces sensations.
Et puis, j’arrive aux feux, je vais traverser.
Machinalement, je regarde ma maison
et…
Stop.
Retour en arrière.
Cette après-midi, j’ai fait une belle promenade avec ma petite fille et son parrain.
A l’aller, le paon de l’Elfenau se baladait dans le parc déjà fermé à cette heure.
Tout seul, chez lui, bien dans ses pattes.
Mais on n’en voyait que des petits morceaux, à travers les feuillages qui bordent la clôture.
Paon-paon le paon.
On a inventé une chanson en son honneur et j’ai beaucoup hésité..
mais finalement, j’ai résisté à l’envie d’escalader la clôture.
Et voilà qu’en revenant,nous passons par l’autre côté , Faubourg du lac.
Avec l’Elfenau bien visible.
Et surprise,
il était là, Paon-Paon.. dans toute sa splendeur.
Et c’est ce qui m’est arrivé de plus marquant aujourd’hui.