les grapheurs sont une espèce à part.
que je ne comprends pas bien.
Pas très causants…
En même temps, regardez cette oeuvre, réalisée en un jour.
Comment vous voulez qu’il s’exprime encore après ça.
Je me glisse, le lendemain dans la maison abandonnée pour photographier toutes ces oeuvres qui seront détruites en même temps.
En garder ma trace.
j’aime comme elles s’intègrent, comme certaines s’inspirent du support et même des débris.
Comme elles suivent la rampe d’escalier.
c’est de l’art pur.
Je me glisse le lendemain, avec la permission d’ouvriers qui récupèrent du matériel encore utilisable.
j’en profite pour prendre aussi un tuyau pour remplacer celui qui est cassé sous mon évier.
Ils ont du croire que j’étais partie.
Parce que je me retrouve enfermée.
Complêtement enfermée.
tout le tour de la maison est cadenassé.
Mais je le vois.
Celui qui à réalisé la grande fresque.
Je discute deux mots.
Il n’a pas l’air super ravi de ma voir là.
Mais zut!
Moi aussi je suis une artiste.
Et je rends hommage à ce qu’il fait.
Mais je ne le dit pas.
Je lui demande si il sait comment sortir.
Il ne réponds pas.
Je ne m’en fait pas trop.
Je continue , quelques photos.
Et puis, il a un sursaut.
De je ne sais pas quoi.
Il vient vers moi et m »aide à sortir, parce qu’il a la clef du cadenas.
Il y a quelque chose que je ne saisit pas…
Mais ce n’est pas grave.
Un jour, peut-être, je comprendrai