Relativise .

En ce moment, je vois des gens qui dépriment.
c’est la saison des dépressions.
La fin d’année et les fêtes qui enchantent certains, plonge les autres dans un abîme de morosité.
Ceci expliquant peut-être cela, en partie.
Voir les gens heureux de passer les fêtes en famille quand on n’a pas de famille et peu d’amis, ou et pas d’argent pour faire plaisir.
Personne à qui faire plaisir…
Il y a de quoi déprimer.
Et pire, quand on a tout 4a et qu’on déprime quand même.
Je vous rassure, moi ça va bien.
J’ai tout ce qu’il me faut.
Par contre, comment ne pas les voir, quand on possède l’empathie d’une éponge hypersensible en plus ?
Je vous vois.
Sans sourire, ou forcé.
ce qui revient au même.
Je vois des gens si malade qu’ils ne pensent qu’à en finir.
D’autres que le poids des soucis entraîne vers le fonds.
D’autres encore qui aurait tout , mais qu ‘une sombre brisure fait tourner en rond.
Je les vois.
Je vous vois.
Je vous observe au microscope, je vous décortique, je cherche des réponses, passionnée que je suis par vos histoires humaines.
Vos comportements.
Parfois, j’ai même des débuts de réponses.
Ou, quand j’ai de la chance, l’Univers place dans ma bouche la bonne phrase, au bon moment.
Tant que je n’outrepasse pas ma règle : on ne peut pas prendre conscience à la place des autres.
On ne peut pas forcer quelqu’un à aller bien.
Et surtout : prends soin de toi avant de vouloir sauver le monde.
Je remarque aussi des personnes de bonne volonté, qui vont bien et sont pleine d’énergie.
Le problème c’est qu’en étant ainsi, elles deviennent des cibles.
elles attirent la jalousie.
L’opportunisme de gens sans scrupules qui tenteront de les salir.
Ses personnes sont intelligentes, mais elles ne peuvent pas se douter de la bassesse qui se cache derrière le sourire de l’abuseur.
L’abuseur sait se glisser dans la moindre faille.
Un moment d’ennui, ou même d’enthousiasme.
C’est terrible à dire, mais on ne les voit pas venir, quand ils s’attaquent à soi-même.
Et quand un vrai ami , un frère, une mère, tente de nous mettre en garde… voilà qu’on les défends,
aveuglés que nous sommes par la poudre jetée dans nos yeux.
Ca m’est arrivé, je sais de quoi je parle.
Alors, quand j’en vois qui tentent de démolir une amie très chère, je ne sais pas quoi faire d’autre que d’en parler ici, en espérant qu’elle me lise.
Donc, amie que j’aime, si tu te sens visée, en lisant ces lignes, alors, je t’en prie, méfie-toi.
Il y a toujours des messages persos dans mes lignes.
Parfois exprès, et parfois pas.
Si ce que vous lisez, de moi ou de qui que ce soit réveille quelque chose en vous,
si vous ressentez par exemple, une sorte de malaise diffus, alors c’est que j’ai touché juste.
Voilà, je devais le dire.
C’est comme ça que 4a marche : on fait tout ce qu’on peut pour avancer, évoluer.
Et quand on y parvient… on attire fatalement les hyènes qui veulent dévorer nos chaires fraîches.
Il n’est jamais trop tard pour s’en défaire.
avant qu’elles n’aient fait le vide autour de nous.
Avant que leur saleté d’influence néfaste ne détruise tout ce qu’on tente d’accomplir.
Le pire que l’on puisse faire à ces personnes c’est les ignorer.
Les goster.
Jusqu’à ce qu’ils deviennent transparents, débarrassés de l’énergie qu’ils nous pompait d’autant plus facilemment
qu’on leur en donnait.
Après, on a honte.

Enfin voilà, avec tout ça, j’en arrive à ma conclusion :
relativiser.

Est-ce que c’est si grave, ce qui arrive ?