Aujourd’hui, à la pharmacie de la coop. le pharmacien de service, un type âgé aux cheveux blancs, m’a traitées comme si j’étais un vieux chewing gum collé sur sa godasse.
Et il m’a jetée, pareillement.
Tout ça, parce que j’ai osé lui demander de passer une commande.
A peine j’avais prononcé les mots : « j’aimerais une cure d’aubier de tilleuls »
qu’ il a désigné sa vendeuse, qui était occupée, et,
se précipitant pour servir une autre cliente,
sans me jeter un regard, ni un au revoir, il a dit :
-C’est elle la spécialiste en aubier de tilleul.
Je suis restée la bouche ouverte.
Sans savoir quoi dire.
Toute seule comme une moins que rien, abandonnée devant la caisse, je l’ai regarder servir une autre cliente.
Tandis que la vendeuse s’attardait avec la sienne.
Mais qu’est-ce qui c’est passé ?
Je commande, chaque année ma cure dans cette pharmacie.
Alors quoi ?
Il ne sait pas faire une commande ?
Il a quelque chose contre les plantes ?
Quand à la prétendue spécialiste, 4 x sur 5, quand je fais ma commande, je dois expliquer de quoi il s’agit.
Pourtant, faire une cure, que ce soit de l’ortie ou autre chose, c’est la saison, c’est recommandé, bon pour la santé,
et la santé.. c’est l’affaire du pharmacien, non ?
Alors quoi ? J’aurais du demander un truc chimique, un vrai médicament ?
Je ne sais pas ce qui m’a valu ce manque de respect.
Je suis partie.
Plus jamais je n’adresserai la parole à ce type.
Si il est de nouveau là, je me ferai servir par quelqu’un d’autre.
En attendant, je vais commander ma cure sur le net.
Et c’est bien dommage.
Je suis la première à préférer faire mes commissions localement.
Alors, je continuerai d’aller dans cette pharmacie, parce qu’il ne serait pas normal de pénaliser tout le monde à cause d’un seul type irrespectueux.
On parle beaucoup en ce moment de cette suprématie blanche et masculiniste qui est devenue intolérable.
Je trouve, parfois injuste de stigmatiser tout le monde à cause du comportement de certains.
Mais ce type là, drapé dans sa tenue blanche, et sa pseudo-dignité de l’âge, n’a pas l’air de se rendre compte que c’est terminé.
Il n’a plus le droit de se comporter de cette façon.
C’est terminé, on ne l’accepte plus.
Réflexion….
Ce n’est même pas une question d’âge,
j’ai eu droit au même comportement méprisant à la Fnac, parce que le type, jeune, tatoué, auquel je me suis adressée, préfère la technologie aux livres.
J’ai parlé avec son responsable, qui lui a été charmant, admis que ce comportement était inadmissible , que je n’étais pas la première à m’en plaindre, et s’est plié en 4 pour me rendre service.
Ce n’est même pas une question de genre.
On à tous eu droit à l’imbuvable vendeuse du service client de la Migros…
Et la méchante caissière de chez Denner… (P-S. c’est elle-même qui se surnomme comme ça )
Ce n’est même pas une question de couleur…
j’aime beaucoup Dosenbach, sauf quand je suis confrontée au dédain d’une certaine vendeuse…
La vente, ce n’est pas un travail facile, je le sais, j’ai été vendeuse aussi.
Mais après tout, soyons juste, ce n’est même pas une question de vente…
L’autre jour, quand mes voisin faisaient du bruit, je me suis montrée gratuitement agressive avec la pauvre fille qui montait les escaliers en même temps que moi pour aller chez eux.
Alors quoi ?
C’est une question de respect.
Et malheureusement, on est tous capable d’en manquer.
J’espère qu’en lisant ce texte, vous n’essayerez pas d’identifier les personnes à qui j’ai eu affaire, mais plutôt,
de vous demander quand ça vous est arrivé de manquer de respect, vous aussi.
Il y a quelques années, je m’étais permis de critiquer les vendeuses d’un célèbre Tea-Room du centre ville.
Sans penser qu’à cette heure, avec la fatigue et le stress des fêtes,
elles qui s’en étaient ramassé toute la journée,
n’avait plus trop la force de sourire à l’emmerdeuse qui se pointait au moment de la fermeture.
Au lieu de s’énerver, l’une d’elle m’a répondu, pour me l’expliquer.
Et pour se « venger » m’a envoyé un kilo de pierres….
semi-précieuses!
Depuis j’ai découvert quel trésor de bienveillance et de générosité se trouvait dans cette femme , qui travaille dur pour ses enfants.
Mieux, nous sommes amies maintenant.
Tout ça pour dire, qu’il faut réfléchir un peu, avant de juger, et se mettre à la place des autres en est, à mon avis, le meilleur moyen.
Certes.
Mais ce dont je parles au début, c’est autre chose, ce pharmacien, là, il m’a clairement méprisé.
Je me suis senti rabaissée, et j’ai préféré partir plutôt que d’accepter la situation.
Une cliente qui attendais , avait l’air stupéfaite, elle aussi.
Je ne suis pas susceptible, j’ai juste besoin de respect, comme tout le monde.
Mais je peux comprendre que parfois, on est excédé.. et que sans le vouloir, on passe ses nerfs sur la personne suivante.
C’est peut-être ce qui c’est passé ?
Pourquoi j’en fais toute une histoire ?
Parce que dans le même mois, ça c’est passé trois fois.
Dans le même centre commercial ou je vais toujours, il y a deux boutiques de fringues.
Dont une très bons marché.
Quand les habits sont sur des cintres, il n’est pas toujours évident de se rendre compte des tailles.
Donc, pour vérifier si l’élastique me permettait, ou non, d’y glisser mon ventre, je décrochais, et recrochais, les leggins à 5frs qui se trouvaient sur le stender.
Quand soudain, surgit la gérante.
Comme c’est ridicule quand j’y repense.
Elle se précipite à côté de moi, avec un regard entendu et suspicieux .
Comme je lis dans les pensées, je l’ai entendu distinctement :
« Aha, tu essaie de piquer mes précieux leggins ! « .
Le temps que je réalise comme c’était insultant, elle s’est rendu compte de son erreur.
Elle à trituré vaguement , et absolument inutilement,deux trois vêtements devant elle, et s’en est allée.
Moi aussi.
Très vexée.
Ca fait des années que j’achète presque tout mes vêtements là.
Parce que c’est pas cher, parce que ce sont des basiques…
Pourtant, je ne devrais pas, si j’y pense.
C’est le modèle même de magasin qui vends articles de mauvaise qualité,
qui perdent forme et couleur après le premier lavage.
Et qui est très loin d’être écologique.
Je m’en veux à chaque fois, et pourtant , j’y retourne.
J’y retournais.
Parce que cette gérante, depuis les années que j’y vais, elle me connait, donc elle sait que je ne suis pas une voleuse, pourtant, ce jour là, elle à cru que j’allais lui piquer des leggins à 5 francs…
C’était humiliant.
J’ai décidé que j’allais utiliser ce prétexte pour ne plus y retourner.
J’ai bien assez de vêtements, et si jamais, le marché aux puces me propose des habits bien plus intéressants, et moins chers encore.
Et si c’est bon pour la planète…
Parfois, l’humiliation peut-être utile ?
Il faut croire.
Tout ça pour dire que le manque de respect peut prendre beaucoup de formes.
La réponse à ce manque, aussi.
Ma réponse préférée au manque de respect est de le balayer, de faire la place à son contraire.
Au vendeur de chez Cash Converter, qui s’est donné de la peine pour me satisfaire.
Pour un adaptateur à 9francs, qui ne rentrait pas dans le natel de mon fils.
Il n’y avait pas d’erreur, seulement une entrée bouchée par la poussière.
Il l’a nettoyé, pris son temps.
En me croyant sur parole, sans demander mon ticket, prêt même à admettre qu’une erreur aurait pu être commise.
Bref, une attitude professionnelle et compétente.
Ca fait du bien.
On pourrait dire aussi, que c’est l’attitude normale.
Je trouve aussi.
L’autre jour, je n’arrivais pas à payer avec ma carte, la caissière du kiosque de la Coop, m’a aimablement montré comment faire, pour payer avec Twint, et ça très bien fonctionné.
Je vous donne des exemples de la vie de tout les jours, mais avec ce que je vis maintenant, je me rends compte encore plus comme j’ai besoin de respect.
Je suis heureuse de voir que , les gens qui comptent pour moi respectent ma façon de vivre le deuil.
Ca m’aide énormément.
Parce qu’en ce moment, je n’arrive pas à faire grand chose.
Je suis comme un ordinateur en pleine mise à jour.
Il ne faut pas l’éteindre, mais il faut le laisser tranquille.
Je ne supporte pas grand chose, ou plutôt, je suis encore plus sensible que d’habitude, tout en étant un peu anesthésiée…
Vous n’allez pas me croire…
Il est 5h29 du matin et moi voisin a mis la musique à plein tube.
Mais ce qui me fait plalsir, c’est qu’ensuite, il a un peu baissé le son.
De toutes façons , je ne dors pas, alors, je ne vais pas râler pour râler,
pour une fois que j’ai des voisins charmants !
Dimanche, je vais manger chez ma cousine préférée.
c’est la bonne nouvelle de la journée.
Elle va me faire la fameuse sauce au morilles qu’on fait de ce côté là de ma famille.
Je me réjouie doublement .