Alleluia !
Joie et bonheur !
Allegria !
Dieu existe :).
L’espoir renaît :
mon bois est là.
Franchement, je l’attends depuis si longtemps que j’avais fini par ne plus y croire.
A l’arrivée de mon bois.
Croire en Dieu, c’est autre chose.
J’ai une espèce de foi.
Indéboulonnable.
Un reste de mes années de catéchisme, mixé de mes observations personnelles.
Moins toute la culpabilisation que l’Eglise catholique m’a forcé a avaler.
Toutes ces histoires de pêcheurs qui me semblent , aujourd’hui encore, très obscures.
La seule pêche que je connaissais, c’était la pêche à la truite,
en bassin.
Je ne voyais pas, mais alors vraiment pas le rapport avec Dieu.
Ni comment j’aurais fait pour naître pêcheur, vu qu’un bébé vient rarement au monde avec sa canne à pêche.
Bien sûr, personne ne m’a expliqué que pêcher à la ligne et pécher par ses actions, ce n’était pas la même chose.
J’ai compris toute seule, avec le temps.
En plus, ça ne s’écrit pas pareil.
Juste un petit trait qui transforme l’accent aigu du mauvais chrétien en accent circonflexe du pêcheur.
Avouez qu’avec cette manie de mettre des symboles en forme de poisson un peu partout, les chrétiens ne facilitent pas la compréhension de cette subtile différence.
Dans mon cerveau, à tout jamais, un chrétien , c’est un type qui pêche, et qui pèche,,, avec accent grave cette fois.
Je pèche.
Nous péchons.
Franchement, il y a de quoi se retourner le cerveau.
Il n’y a qu’au féminin que ca devient un peu plus claire.
Une pécheresse fait des bêtises, tandis que la pêcheuse attrape des poissons.
Si elle à de la chance, et de bons appâts.
Je refuse catégoriquement d’être née pleine de péchers imaginaires.
Après on nous explique qu’on est pardonné, pour tout ces trucs qu’on a pas fait ou pas encore, parce que Jésus, merci Jésus, est mort sur la croix,
pour expier tout ça une fois pour toute.
La encore, mon esprit d’enfant s’est révolté.
Mais quelle idée de souffrir pareillement comme ça à notre place ?
On ne pourrait pas plutôt assumer nos propres conneries au fur et à mesure ?
Ben non.
C’est Jésus qui paye.
Et histoire de bien se rappeler le prix que ça lui a couté, on nous colle une petite croix autour du cou.
Simple, si on a de la chance.
Sinon, il y a la version avec tout les détails des clous plantés dans les pieds et les mains.
Ca me révolte.
Sans compter tout le chemin de Croix ou ce pauvre Jésus à du porter cette saleté de croix tout seul.
Comment vous voulez pardonner un truc pareil ?
Ce supplice immonde pratiqué à l’époque sur les criminels me semble le comble de la barbarie humaine.
Je suis techniquement incapable de pardonner ça.
Après, c’est comme tout.. relatif.
Si quelqu’un fait du mal à un enfant par exemple, est-ce qu’on ne veut pas qu’il souffre aussi ?
Est-ce que ça répare quelque chose ?
Ce sont de vraies et grandes questions.
J’espère que vous aurez compris, que je ne me moque pas de la foi chrétienne.
C’est sincère, tout ce que j’écris.
Quand on est enfant, on avale tout ce qu’on nous dit, mais on a aussi ses propres pensées.
Devenu adulte, on engrange de nouvelles informations.
On fait son tri.
J’en arrive à la conclusion que tout ça reste un grand mystère.
Que la question n’est pas de savoir qui a existé ou pas, mais de ce que nous faisons de nos vies.
Aucune religion n’est parfaite, par contre, elles se rejoignent dans l’idée du respect que nous devons porter à la nature.
La notre et celle qui nous entoure.
Commencer par là, c’est déjà tout un travail.
En ce moment nous sommes beaucoup, à Bienne à être malade.
Que ce soit la grippe, le virus, ou un mélange des deux, on ne fait pas exprès.
Certains prennent toutes les précautions et sont malades quand même.
L’avantage est que, dans la plus grande majorité des cas, en Suisse , on en guéri.
Il y a d’autres maladies qui restent plus difficiles à vaincre.
Nous n’avons toujours pas de quoi guérir le SIDA, par exemple.
On le soigne, on en meurt plus comme avant, mais on ne le guéri pas.
Pareil avec de nombreuses formes de cancer.
Le cancer du sein, par exemple, peut être traité et revenir en force quand même..
Et personne ne sait encore pourquoi le cancer s’attaque à certains plutôt qu’à d’autres.
On à des pistes, mais tant de recherches restent à faire.
Je crois que les personnes malades n’ont pas envie de pleurs, de lamentations.
Je ne sais pas comment on se sent quand on a le cancer.
Mais je sais ce que je pense des personnes qui se battent pour leur santé.
Elles ont un courage fou.
J’aimerais leur rendre hommage, leur dire à quel point elles sont importantes, et que je soutiens leur combat. Mais est-ce que ça va les aider ?
Ce qui fait du bien, quand on est malade, ce sont les attentions.
Les gens qui nous aident à faire ce que nous ne pouvons pas faire.
Qui nous soulagent, pas seulement physiquement, mais aussi moralement.
De nos obligations.
Des choses aussi basiques que promener le chien.
Le chien aussi est important.
Si il l’est pour son humaine malade, alors il faut la soulager.
Parce que pour elle, c’est important.
Plus important que de larmoyer sur Facebook.
J’ ai remarqué que cette grippe m’enlevait , temporairement, toutes envies.
Temporairement.
Parce que ça revient, gentiment.
L’envie de vivre, de bien manger, de faire le ménage, même.
Et voilà que mon bois est arrivé.
Super Timing !