Chaud et froid

Aujourd’hui, c’était le dimanche  béni du marché aux puces, place Walser.

Il y en a un par mois.

C’est l’occasion de voir, et revoir des personnes que l’on aime bien et d’en découvrir d’autres.

Déjà, pour moi, le  plaisir de voir mon amie Isa, qui avait fait un très bon gâteau, hyper-créatif, avec toutes sortes d’ingrédients inhabituel, et un glaçage élaboré.

Ca fait rudement plaisir.

On a pris un café à la Crêperie Buvette, De C and P, toujours aussi aimables et chaleureux.

En me promenant dans les stands, j’ai discuté avec des personnes que je connais, qui vendaient, et d’autres que je ne connaissais pas et qui vendaient aussi.

Tout le monde était très agréable et sympathique.

Ou presque.

J’ai fait une mauvaise rencontre, mais ça ne vaut même pas la peine d’en parler.

Ce qui doit m’impacter, c’est la chaleur humaine que j’ai reçu.

Rien d’autre.

La gentillesse de ce vendeur qui m’a laissé, pour presque rien , une adorable lampette stylée.

Avec un pieds en forme de demi-coeur, et une tête en verre bicolore, blanc rose..

Je l’adore.

J’espère juste que je ne devrai pas changer le fil, à cause de l’ampoule.

Ou plutôt , que je vais trouver une ampoule correspondante.

J’irai voir lundi, à la Coop.

Autre bonne surprise, j’ai reçu deux arbres, des voisins du dessus, qui, je cite : ne sont pas très fort avec les plantes.

En attendant, j’ai beaucoup de travail.

Alors, je vais m’y mettre.

Mon ordinateur a un peu de mal à suivre.

Me battre chaque jour contre le froid, aussi.

Mes stères ? toujours pas là.

Ma réserve baisse lentement, mais sûrement.

Encore heureux qu’il ne fasse pas si froid pendant la journée.

Je regarde la télé et je vois le drame des gens accro aux benzo.

Un type de médicament légal, qui fait des dégâts quand il est prescrit trop longtemps.

Ca me ferait rigoler, si ce n’était pas si grave, d’entendre le médecin qui veut traiter ça par des dossiers électroniques…

Comme si ça allait changer quelque chose pour ces gens qui souffrent.

Il y a de bons médecins, capables de comprendre leurs patients, de les aider, de les soigner, ceci dit.

Et.. oh… Lolita, avec sa jolie voix particulière, que j’ai tout-de -suite adoré sur Couleurs 3.

Je regarde beaucoup la télé, tout en travaillant.

L’un empêche pas l’autre.

Au contraire.

Enfiler des perles, retoucher des centaines de photos, ça peut endormir parfois.

Non, en réalité, j’aime beaucoup faire plusieurs choses à la fois.

Genre manger en regardant la télé, tout en travaillant mes photos.

C’est ce que je vais faire ce soir d’ailleurs.

Au boulot.

 

 

 

 

 

La fin des ironiques

L’autre nuit, j’ai rêvé que je me mariais avec Camille Combal.

Pourtant, ce n’est vraiment, mais alors vraiment pas mon style de mec.

Mais il est gentil.

Et drôle.

Non mais, vous l’avez vu, incrusté à la table de Poutine et Macron ?

-Est-ce que quelqu’un veut mon flan ?

C’est du génie.

C’est tellement gentil, à côté de ces deux monstres de froideur .

Tellement décalé.

J’adore.

 

J’ai constaté que l’humour à changé, ces dernières années.

Fini de se moquer.

Oh, il y en a encore qui essaie, mais dès qu’ils sortent la moindre blague susceptible d’heurter quelqu’un, sur son physique, sa nationalité, ses habitudes même… et voilà que toute une communauté lui saute dessus.

Bref, maintenant, pour être drôle, il faut être subtile ou décalé, mais surtout, il faut rester gentil.

Camille Combal ne fait pas d’effort, on sent que c’est naturel chez lui, la gentillesse.

Bon, je ne vais pas l’épouser pour autant.

Mais je remarque encore ce retour, ou plutôt, cet avènement de la gentillesse.

Quand j’étais plus jeune, « gentil » était presque une insulte.

Le sourire ? quasi proscrit.

L’homme devait avoir le regard ténébreux.

Braqué sur le lointain.

Et aucune expression.

Au maximum, le coin de la bouche relevé vers le haut, mais pas plus d’un quart de cm, et juste d’un seul côté.

L’Homme ne s’exprimait pas.

Il n’était pas sensé avoir des émotions,

S’il en avait, il les gardait pour lui.

Communiquer ?

C’est pour les gonzesses.

L’homme , le vrai, boit sa bière et ne danse pas.

C’est bon pour les gonzesses-

Voilà pourquoi toute les filles voulaient un ami gay.

Qui avait le droit d’être sensible, puisqu’il était gay, et qui les comprenaient bien mieux que leur propre petit copain.

Heureusement, les temps ont changé.

Grâce à internet.

L’homme à découvert , peu à peu, la communication.

En même temps, le droit à la sensibilité, et à celui de ses préférences.

L’ouverture sur de nouvelles possibilité.

Etre viril et soigné.

Et même revendiquer sa part de féminité.

Heureusement !

Bon, il reste encore des Cro-Magnons qui n’ont toujours pas compris que l’âge de pierre est fini.

Mais l’homme à changé, c’est un fait.

Il s’occupe de ses enfants, de son lapin, et de sa peau.

Il huile sa barbe parfaitement taillée, s’il en a une,  pour qu’elle soit  bien douce.

Mange vegan .. ou pas, mais aime les animaux.

Il a des amies filles  ,

Exit le type cynique au regard glacial, et bonjour Camille Combal.

On veut des gentils.

Des vrais gentils.

Pas les *trop gentils » qui se font avoir en accusant les autres.

Non, seulement un mec gentil, qui va nous respecter.

On se fait encore abuser par certains perturbés de nature, mais , maintenant,

on sait que ce n’est pas notre faute.

 

Tout ça, c’est mon avis, ça n’engage que moi.

Je vais me coucher et relire ça demain.