Bienne avant tout

Quand je pense à ce qui m’intéresse dans la vie, , il y a quelque chose de particuliers, que j’appelle :

le parcours des gens.

Pour moi, les gens sont comme des personnages de romans, de films, de séries.

J’adore connaître leur histoire-

Je ne suis jamais fatiguée de poser des questions sur leur chemin de vie.

C’est comme une soif, qui ne s’étanche pas.

Chaque fois que je rencontre une personne c’est encore, comme un nouveau livre.

Bien plus intéressant qu’un roman, parce que c’est vrai.

Ca vient de mon besoin de comprendre.

D’apprendre.

De chercher ce qu’on fait là et pourquoi on en arrive à être ce qu’on est.

J’ai cru un moment qu’il me faudrait voyager pour rencontrer des gens passionnants.

Jusqu’à ce que je me rende compte que ce que je cherchais si loin

était juste à côté de moi.

Il y a une B.D. géniale sur ce sujet.

Au titre étrange de H.P et Guiseppe Bergmann.

De Manara.

Avec un héro qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Alain Delon.

Il cherche l’aventure au loin, alors qu’il est déjà en plein dedans.

C’était une révélation cette B.D.

Elle a brûlé, comme tout ce que j’avais.

Cet incendie m’a rendu comme je suis aujourd’hui,

Libérée du poids de mes affaires.

Plus légères.

Quand on a tout perdu, on a plus rien à perdre.

On va a l’essentiel.

Essentiel qui est partout.

Jusque dans les plus petits détails.

Je suis gâtée.

Je connais tout un tas de gens passionnants,

A qui il est arrivé des choses hors du commun.

J’ai mis des années avant de trouver la distance nécessaire pour ne plus me laisser impacter par ces rencontres, par ces histoires.

Je suis une éponge,.

Parfois, il m’arrive encore de me faire abuser, par quelqu’un qui utilise son histoire pour de mauvaises raisons.

Quelqu’un qui pense que j’ai bon coeur, au point de me laisser abuser par de faux sentiments.

Ces gens là se trompent.

Mon coeur a appris à se protéger.

On a tous connu des personnes malhonnêtes comme ça.

Qui vous font croire qu’ils ont des amis, qui sont aussi les vôtre,

pour abuser de vous,  par ami interposé.

CA m’est arrivé, ça m’arrive encore.

A la différence que j’écoute les signes.

Je me fais confiance, en premier.

Il y a cette idée fausse à mon sens, comme quoi, on se fait abuser parce qu’on est trop gentil.

Alors que c’est plutôt un manque de confiance en soi qui permet aux abuseurs de vous choisir comme victime.

Je déteste être une victime.

Je déteste les abuseurs .

Et je déteste encore plus ceux qui ruinent la confiance en soi des autres.

Tout les abuseurs ruinent la confiance en soi des autres.

Par contre,

Il y a aussi ceux qui ne font pas exprès.

On peut très bien ne pas être un abuseur et être un ruineur.

Les ruineurs, ce sont ces gens qui , par des petites phrases, des sous-entendu, des soupirs… vous font croire qu’ils vous connaissent mieux que vous-mêmes.

Et que vous ne valez rien, voir pas grand chose.

 

Ne pas complimenter un enfant sur sa beauté et son intelligence de peur qu’il ne devienne gonflé.

Ridicule ?

Je trouve aussi.

Mais pire que ça, en vrai.

Destructif pour l’estime de soi.

On minimise souvent l’impact de ce genre de croyance.

Chaque parole , chaque non-dit qui rabaisse est comme un coup de poing invisible dans l’estime de soi d’une personne.

Et lorsque l’on comprends ça, retrouver cette estime peut prendre des années.

C’est terrible à dire, mais d’après ce que j’ai constaté, les personnes qui se sont fait beaucoup rabaisser,  continuent de le faire elles-mêmes.

Pour elles et les autres.

Parce qu’elles ne connaissent rien d’autre.

 

Voilà pourquoi je suis si reconnaissante envers ceux qui mettent les autres en valeur.

De manière désintéressée.

Juste parce que c’est aussi dans la nature humaine, de vouloir réparer ce qui est cassé.

 

Aujourd’hui, mon bois n’est toujours pas arrivé.

Ca commence à bien faire.

Il ne reste plus que 3-4 paquets.

J’en ai pris encore 2.

Heureusement, j’ai des amis qui m’aident à le transporter.

Oui, ça commence à bien faire…

Quelle drôle d’expression, .. ça commence à « rien* faire plutôt.

Il faut que je parle au responsable.

 

Mais ça, ça sera demain.

 

Aujourd’hui, c’est dimanche.

Il fait beau, presque, incroyable.

Même pas besoin de chauffer.

Je vais en profiter pour m’occuper de mes plantes.