On ne ressort pas indemne d’une expérience comme celle que j’ai fait hier.
D’abord on s’attache.
Imanginez une dizaine d’enfants, venus de nos villages.
Des touts petits et des plus grands.
De beaux enfants, avec des regards intenses et différents.
Qui jouent et qui ne jouent pas.
Je vous explique.
Mon amie Gisèle, qui est une femme remarquable, comme toutes mes amies, à fondé un endroit entièrement dédiés aux enfants.
Avec toute son expérience professionnelle, et ses recherches pour se maintenir à la pointe des connaissances en matière de thérapies guérisseuses,
elle mets à leur disposition des tas de jeux, d’instruments de musiques etc…
Avec tout ça, elle identifie les manières , à travers nos sens, qui lui permettent d’aider les enfants .
Elle leur raconte des histoires aussi, et les enfant, l’écoutent même quand elle murmure.
Elle a du talent Gisèle.
Une intelligence brillante entièrement mise au service de l’aide à l’enfant.
C’est ce que j’ai compris.
C’est ce que j’ai constaté plutôt.
Et les enfants l’adorent.
Bien sûr, Gisèle définirait peut-être autrement son travail, qui est très complexe.
Mais c’est ce que j’ai ressenti en tant que visiteuse.
Savoir qu’il existe dans nos villages, un lieu destiné aux enfants, dans le sens noble du terme, ça me fait un bien fou.
Ca donne de l’espoir.
C’est un travail indispensable .
Dans ce petit groupe, ou ils se savent en sécurité, aimé aussi,
les enfants ,quel que soit leur difficultés ,comprennent que les adultes peuvent aussi les aider.Prendre soin de leurs différences.
D’ailleurs les parents peuvent rester si ils le souhaitent.
Participer à leurs jeux.
Ou, quand, épuisés par leurs tâches, il leur faut décompresser, ils peuvent laisser un instant leur enfant dans des mains sures.
Des mains responsables et capables.
Celles de Gisèle.
Je me suis attachée à ces enfants en l’espace d’un après-midi.
La photographie à ceci d’extraordinaire, qu’elle me force à regarder vraiment.
A regarder des expressions, des regards, des intentions.
Et ça m’empreigne.
Je pourrais en parler pendant des heures.
Dans cet espace que Gisèle a créé, tout vient d’elle.
Les jeux, la décoration, ce sont ses affaires qu’elle offre aux enfants.
Mais surtout, c’est sa personne.
Je suis impressionnée.
Perturbée dans le bon sens.
Moi qui ai passé ma vie à m’occuper de mes enfants, à faire le parcours du combattant de la mère d’un gamin autiste, je vois Gisèle qui en prends une dizaine sous son aile, et je mesure le travail que ça représente.
Plus qu’un travail, une vocation.
ce ne sont pas ses enfants, elle ne se les approprie pas.
Elle se met à disposition.
Je vais m’occuper de ses photos.
J’ai adoré faire ce travail, mais j’avoue, après 1h 30, j’étais déjà morte de fatigue émotionnelle.
D’où mon admiration pour Gisèle qui fait ça pratiquement tout les jours.
Je pourrais ne parler pendant des heures.
Quand à moi, j’ai adoré le moment ou j’ai proposé aux enfants de se mettre dans la fontaine vide..
C’était la fin de la séance.
Au début, ils étaient un peu chacun de leur côté.
Avec une sorte de poids que seuls ceux qui sont sensibles peuvent ressentir.
A la fin, ils formaient un groupe.
Léger.
Rempli d’une bonne énergie qu’ils se transmettaient.
C’était magique.
Je crois bien, mais ne le dites à personne que Gisèle est une sorte de fée, en vrai.