St-Imier est une commune suisse qui compte dans les 5000 habitants.
Je la situerais entre Bienne et la Chaux-de-fonds.
Mais dans l’esprit, St-Imier est plus proche de Bienne.
Je n’ai jamais su si c’était un grand village ou une petite ville.
Parce que j’y ai habité.. il y a 35 ans.
Une période de ma vie, assez particulière, ou je fréquentais occasionnellement Espace Noir, papotais avec Jacques Fasel,
et vivait avec un habitant du coin.
Voilà pourquoi je me suis arrêtée un moment devant Espace Noir, pour discuter avec un jeune homme charmant qui m’a offert un thé froid.
Et là, mon passé est arrivé avec son présent.
Une belle compagne. Et ça m’a fait tellement plaisir de les rencontrer tout les deux.
Il y avait très peu de chance pour que ça arrive.
Mais cette rencontre et la conversation qui à suivi, l’impression que j’en ai eu, m’a fait comprendre que j’étais à ma place.
Exactement à l’endroit ou je devais être.
J’étais à St-Imier pour faire des photos de l’Imériale.
La fête traditionnelle locale.
Mandatée par l’organisation.
Pourquoi moi ?
Parce que je m’étais proposé en 2019.
Mes petites videos avaient eu beaucoup de succès.
Puis, le Virus a imposé son status quo.
Et cette année, quand Sarah de l’organisation m’a demandé si j’étais partante… j’y suis retourné avec plaisir.
J’ai constaté que St-Imier est plus vivante que jamais.
Féminine.
Avec ses entrepreneuses, ses jolies boutiques, aux décos classes et soignées.
Avec ses anciens, et sa jeunesse.
Mais surtout, imaginez :
Vous ne connaissez personne, mais vous décidez de photographier tout le monde.
Chaque stand.
Avec votre petite carte autour du coup.
Vous y allez, direct, avec un « bonjour » et un sourire.
A Bienne, je suis sûre que je n’aurais pas reçu d’accueil aussi chaleureux.
Bon, rien ne remplacera jamais Bienne, dans mon coeur.
C’est ma ville, la plus belle et la plus intéressante au monde.
Mais soyons réaliste.. chez nous, on est.. comment dire, différent.
Déjà, j’aurais du sortir mon suisse-allemand.
En parlant de suisse-allemand, je fais des progrès. ces derniers temps.
Preuve qu’il est jamais trop tard pour bien faire !
Revenons à nos Imériens
Mais je m’endors.
Donc ça sera pour demain : mais quand même, je veux le dire.
Tout les stands, absolument tous, ont été aimable, sympathiques, ouverts .
Tout le monde a joué le jeux et posé pour la photo.
Ca méritait d’être dit.
Encore une dernière chose, mais peut-être la plus importante.
Les 11 organisateurs n’ont eu que deux mois pour préparer la fête.
Et elle était parfaite.