La vie continue

Encore et encore, elle ne fait que ça.

Continuer.

Et elle le fait bien.

On pourrait croire qu’elle nous laisse parfois sur le rebord de la route et continue sans nous.

En réalité c’est faux.

Tant qu’on respire, on continue aussi.

Quelle que soit notre situation, elle peut toujours être pire.

Que que l’on fasse, quoi que l’on dise, on ne peut pas maîtriser le monde entier

en général et certaines personnes en particulier.

C’est terrible à dire, mais il existe des gens qui n’hésiterons pas à briser votre vie et celle de votre famille, même ici, même en Suisse,

sans que personne n’y trouve rien à redire.

Pas forcément par méchanceté.

Mais parce que c’est leur travail, par ce qu’ils pensent avoir raison, ou parce que vous ne vous êtes pas assez bien défendu.

La plupart du temps, ou plus précisément, tant que la personne en face n’a pas vécu la même chose : les mots ne sont que des mots.

Des abstractions, reliées à aucune émotion.

On peu se sentir très seul, quand on tente d’expliquer ce que l’on vit à quelqu’un qui n’en a aucune idée.

 

Ca ne veut pas dire qu’on ne vous aime pas, ou qu’on vous rejette.

Simplement qu’on ne vous comprends pas.

Ca peut aider de le savoir.

Mais ça ne rends pas vos soucis plus faciles.

 

Après, on en a tous, des soucis.

Mais pas les mêmes.

On peut en arriver à désespérer.

Perdre espoir.

Je le dis deux fois, parce que c’est important : si on perds espoir.

on décroche.

On ne se bat plus.

On se laisse aller.

Et ce n’est pas le moment de lâcher prise.

Parfois oui, mais pas là.

Parce que si vous lâchez, personne ne vous aidera.

 

Ne prenez pas la situation ou quiconque comme responsable de vos ennuis.

On vous aidera encore moins.

 

Je vous explique : là , je parle à ceux qui se sentent concernés .

si vous considérez quelqu’un comme un ennemi , ça fait de vous une victime.

Et personne n’aime les victimes.

C’est triste, mais c’est ainsi.

 

Aussi, personne ne vous aidera si personne ne sait ce que vous traversez.

En même temps, la plupart des gens  n’en ont rien à faire de vos soucis, ils sont déjà occupé avec les leurs.

Ou alors, votre façon de raconter va les gonfler.

Et encore, le pire, ils ont peur que vous leur demandiez quelque chose.

Donc, ils vont faire semblant de compatir un peu,

et débrouillez vous.

Ce n’est pas une règle générale : il y a des personnes exceptionnelles qui vous soutiendront et vous aiderons quoi qu’il en coute.

Mais, admettons-le, elles sont rares.

Et surtout, elles ne se ballaient pas avec un t-shirt marqué : personne exceptionnelles.

Alors quoi ? il faut se taire ?

Surtout pas.

Il faut parler avec la bonne personne.

Ca peut -être un professionnel.

Mais là encore ce n’est pas une règle générale.

Il faut tomber sur une personne compètente.

Etre médecin par exemple, n’est pas une garantie de compétence.

Avocat, psy, quel que soit le métier, boulanger ou vendeuse,

la compétence n’est pas donnée à tout le monde.

En vouloir à quelqu’un pour son incompétence serait une immense perte de temps et d’énergie.

En vouloir à quelqu’un parce que sa vie semble meilleure que la vôtre aussi.

En vouloir à quelqu’un de ne pas  vouloir, ou pouvoir vous aider? pareil.

Perte de temps et d’énergie.

 

Alors, il faut se battre.

On n’a pas le choix.

Se battre contre soi-même, contre cette furieuse envie de tout laisser tomber, voir de passer sous un train.

Histoire que ça s’arrête, cette inquiétude qui vous ronge, au point que vous ne dormez plus.

Il y a une solution.

Pour ceux qui se demanderaient de quoi je parle, c’est une situation que j’ai connu tellement de fois, qu’à force, ça m’a donné de l’expérience.

Cette nuit, je la partage, parce que si , grâce ce que j’écris , je peux aider ne serait-ce qu’une personne, aujourd’hui, ou dans 10 ans, et bien ça aura servi à quelque chose que je partage mes reflexions.

La solution semble toute simple : il faut garder confiance.

La confiance attire la compétence.

 

Confiance en quoi ?

En vous.

 

CONFIANCE.

C’est le contraire du désespoir.

Quelque chose de bien va arriver.

Et petit à petit, cette pelote de noeuds va se défaire, toute seule,

En attendant, battez vous.

Faites tout ce que vous avez à faire.

Toutes ces petites choses positives qui vont vous rapprocher du mieux.

Je ne dis pas que vous n’aurez plus jamais de soucis, je dis que ceux qui vous pourrissent la vie actuellement vont finir par passer.

Ca semble bête à dire, et pourtant c’est vrai.

Contre le désespoir, il y a l’espoir.

c’est bête à dire, pourtant c’est logique :

c’est comme si vous deviez regarder le monde à travers deux sortes de lunettes.

Celles ou tout va mal, celles ou tout va bien.

Vous comprenez ?

A force, vous verrez ce que vous voulez voir.

 

C’est vite choisi.

Le plus difficile c’est de se battre contre soi-même.

Mais on y arrive.

C’est qui qui commande ?

Vous ou une espèce de fatalité qui vous réduit à néant ?

Bon.

 

Ma petite plante carnivore est en train de faire des urnes.

Qui pourrait croire qu’au bout de ces feuilles , de gros réservoirs vont se former ?