Cette photo n’est pas qu’une photo.
C’est un témoin.
Témoin d’un instant de notre époque.
Tout nous semble normal.
Les vêtements de l’enfant,
la forme de la poubelle.
Les pigeons.
Le design de la moto..
Maintenant imagine la même photo, dans 100 ans.
ESt-ce que la barrière en fer forgé sera encore là ?
Elle pourrait, elle est faite pour durer.
L’étrange publicité pour Campari qui domine la place avec ses lettres rouges?
Qui boit du Campari ?
Lady Gaga…
Eh oui c’est une boisson italienne.
Mais quel rapport avec nous ?
Peut-être à cause du grand nombre d’italiens venu chez nous chercher du travail et
sont resté ici.
e parierais bien que ça fait très longtemps que personne ne boit plus du Campari,
sur les terrasses de la place Centrale.
Mais l’inscription est toujours là.
Et même , on a remplacé la lettre qui avait disparu.
Je me demande qui a payé pour ça ?
Je vais demander à Pierre.
Je suis sure qu’il le sait.
Et les pigeons.. est-ce qu’il y aura encore des pigeons, dans 100 ans ?
Des bus rouges ?
On ne sait mdàjà pas si on portera encore des masques l’année prochaine..
Finalement, on ne sait rien.
Est-ce qu’il restera des arbres, dans 100 ans ?
Je veux croire que oui.
Parce que la nature est plus forte que nous.
Il est possible que dans 100 ans, la ville aie disparu et qu’à la place, il n’y ait plus que des arbres.
Peut-être que la fontaine du parc de la Ville sera encore là, elle, avec ses vasques empilées, recouverts de mousse.
C’est ce que je veux croire.
On a tendance à sous-estimer la nature.
Pourtant, il a suffit d’un minuscule truc infiltré dans nos organismes pour changer le monde.
Et la nature ? elle s’est régalée !
Le ciel est redevenu bleu, plus bleu qu’il ne l’a jamais été à notre époque.
Les fleurs ont poussé plus grandes, plus nombreuses.
Des sortes de fleurs que je n’avais jamais vu.
Ensuite, le lac à débordé. et tout englouti.
Pendant ce drôle d’été où il pleuvait si souvent.
Toutes nos habitudes, notre carnaval, nos braderies : annulés.
Après la psychose du début, on s’est vite habitués finalement, à sortir masqué.
Aujourd’hui, j’étais chez Spiess, pour acheter des feuilles en plastique.
La vendeuse m’en a montré une.
Quand j’ai voulu la toucher, elle l’a retiré avec une air de dégout.
Comme si j’avais la peste.
C’était si ridicule, si disproportionné,
Dans un magasin , Spiess, ou on peut sans autre , toucher tout ce qui se vends.
SAuf ces fichues feuilles de plastique.
Sur le moment, je n’y ai pas pensé.
Prendre mon billet de 20 francs ne lui a pas posé de problème…
Ma saleté de billet pleine de virus….
Mais moi, je n’ose pas toucher sa p… de feuille en plastique ?
C’était une jeune.
Suisse-allemande.
Qui aurait pu être jolie, si elle n’avait pas eu cette expression outragée-dégoutée…
Tellement ridicule.. et illogique.
Bon c’est vrai que , dans cette histoire de virus, les illogismes, le patinage artistique entre les différentes options, avec chiffres variables à l’appui…
On a clairement le droit d’être déboussolé.
Ca , je veux bien.
pmpréhensive ?
Aussi.
Masquée ?
Quand il le faut, sans problème !
Vaccinée ?
Non.
Je le dis, parce que je ne suis pas seule dans ce cas.
Je fais partie des gens qui ne sortent pas, ne partent pas en vacances et vont très rarement au restaurant.
Encore plus rarement en discothèque et plus au cinéma depuis des années.
Donc, rien ne me manque.
Je n’ai pas envie de me justifier sur le pourquoi de ma non-vaccination.
C’est une conviction que ce n’est pas pour moi.
Mais je respecte ceux qui ne pensent pas comme moi, donc j’apprécie qu’on en fasse autant.
D’ailleurs je respecte les consignes de sécurité, masque, distance, etc… et vu ma vie sociale très limitée, je ne crois pas que je mettequi que ce soit en danger.
Je me demande par contre jusqu’ou ça ira ?
Et si je ne peux plus aller dans un magasin par exemple ?
On verra, pour l’instant, rien à changé dans ma vie.
Sauf l’anniversaire de ma copine, qui m’avait invité avec d’autres au restaurant, et je ne pourrai pas y aller.
Tester ?
Je connais mon corps. il me dit que je vais bien, mis à part une petite crève, normale quand on est pas chauffée normalement.
Enfin, il parait que le froid conserve…
Bon je dois aller me coucher très vite, si je veux assurer demain.
Je vais faire le marché avec Pierre,
Je mets mes cartes sur son stand.
Et j’espère vous y voir !
Gros bisous à vous, de loin 🙂