Message à ceux qui vont mal

Vous avec vu la servante écarlate ? ou lu, puisque c’est un livre d’abord, avant d’être une série remarquablement bien jouée.

En gros, c’est une dystopie.

Si vous ne savez pas ce que ça veut dire, rassurez-vous, moi non plus, jusqu’à il y à peu.

Une dystopie, c’est le contraire d’une uthopie.

Un monde qui ressemble au nôtre, mais où ça va mal.

Très mal.

Eux aussi subissent les effets d’une saleté de virus.

Qui atteint les femmes en âge de procréer.

Rien de très original, jusque là.

Ce qui l’est, par contre, c’est la réponse d’une partie du monde.

Ils ont fondé une sorte de gouvernement pseudo-religieux, qui se base sur la Bible au sens littéral.

Comme dans la Bible, lorsqu’une femme est stérile, c’est la servante qui s’y colle.

Alors, ils enlèvent des femmes pour les « dresser » , les forcer à jouer un rôle abject.

Réduite au statut d’objet, elles perdent leur nom, leur identité complête, jusqu’à porter celui de leur maître avec le préfixe « de ».

Defred… deJohn etc…

Elles subissent diverses tortures, punitions, genre on leur coupe un doigt, la langue…

Et si elles se rebellent on les pends.

Le long de la ville, les pendus ornent les murs pour rappeler à tout le monde ce qu’ils risquent à ne pas suivre les règles abominables de cette bande de tarés.

Quand aux femmes des dirigeants, elles sont à peine mieux loties..

Elles assistent au viol de la servante, lui tiennent les mains pendant l’acte, et ont le doit d’élever l’enfant qui en résultera.

Mais pas de lire, ni de donner leur avis.

Bref, une secte paternaliste exacerbée par le pouvoir qui règne  en despote cruel sur tout ce qui à le malheur d’être féminin.

Defred était une jeune new-yorkaise moderne, avec un enfant.

Une petite fille enlevée en même temps qu’elle.

Les autres sont médecins, avocates, parfois, ou simplement serveuses, mais

elles n’ont plus rien non plus.

Servir et se taire.

Procréer et se faire enlever le fuit du viol à peine né., pour être affectées à un autre maître.

En gros.

C’est sublimenent filmé, de manière graphique, et l’hiver fait ressortir les tenues écarlates ds servantes.

Vous n’allez pas mieux ? C’est normal.

En regardant la série, ça me faisait l’effet  que cette folie semblait dans le fonds tout-à-fait réaliste.

D’ailleurs, enlever des jeunes filles pour en faire des esclaves, ça c’est fait.. sous les yeux du monde.

Violées, vendues et revendues, leurs enfants dressés pour devenir soldats.

Heureusement nous n’en sommes pas là.

Ce virus là s’attaque à tout le monde.

Notre Covid n’est pas sexiste, lui et c’est tant mieux.

Je sais que beaucoup d’entre nous en ont marre.

Je les comprends.

Je ne suis pas en train de faire des comparaisons.

Je fais un parallèle par contre :

Qu’est-ce qu’on devrait  faire pour rendre ça supportable ?

Bien sûr, je le vois aussi : des tas de mesures sont illogiques, voir incompréhensibles.

Un exemple ?

Dans le magasin à côté de chez moi qui est séparé en deux, entre la nourriture est le brico, certains articles sont les mêmes des deux côtés, mais pas les interdictions.

Quand aux interdictions justement..si je commence à lister tout ce qui est insensé… on a pas fini…

Et on perds de l’énergie.

Je ne veux pas discuter les mesures, ni la réalité de la maladie.

On sait qu’elle existe et on fait ce qu’on peut pour éviter que ça se propage.

Ce dont je veux parler, c’est de nous.

Qui sommes nous, que voulons nous ?

Je n’ai absolument pas envie de me battre, d’ailleurs je déteste les conflits en général et la haine en particuliers.

J’ai envie d’aller bien.

De me sentir bien.

De rester joyeuse et positive.

De voir tout ce qui va bien.

Je crois qu’il est temps de s’occuper de soi, de se remettre en question ,

de dire ce qu’on pense vraiment, même si ça dérange, même si on risque de perde des gens au passage.

dire ce qu’on pense, par rapport à soi-même j’entends.

Ne plus parler ni répondre à la place des autres.

Ne plus penser à la place des autres.

Les grandes phrases c’est joli et facile, mais on apprends rien de vous, quand vous utilisez les paroles des autres,

A croire que penser par soi-même est dangereux.

Alors que c’est tout le contraire.

Penser par soi-même ouvre l’esprit.Tiens d’ailleurs je pourrais l’écrire celle -là et signer Gandhi ou Paulo Coehlo.. je suis sure que ça me rapporterais des likes :).

Puisqu’on est dans les grandes phrases , en voilà une petite :

l’esprit est comme un parachute : il ne sert que si on l’ouvre…

Alors j’essaie de faire ça.

Quand quelqu’un ne me comprends pas , alors, au lieu de me blesser, je discute .

J’explique mon point de vue.

Et je vois la chance que nus avons de vivre en Suisse, ou la probabilité de se faire enlever est nettement moins élevée qu’ailleurs.

Ou nos hôpitaux sont bien équipés.

Ou nous pouvons exprimer nos opinions sans passer par la case prison.

Etre une femme et Présidente de la Confédération.

Pare que d’autres se sont battu.

Il reste encore assez de causes, et faire la guerre n’est pas forcément la bonne solution pour les faire avancer.

On dit qu’il faut du temps pour changer les mentalités.

Mais en vrai, ça va de plus en plus vite.

Pour ça, il faut des conditions.

L’urgence, la vie, la mort, la souffrance.

Tant de souffrances inutiles qui pourraient encore être évitées

par le changement.

Alors soyons ce changement, soyons TOLERANTS

OSONS AVOIR DE NOUVEAUX RÊVES.

Réanimons ceux que l’on pensait à  tort, déjà mort.

Les rêves ne meurent pas.

Ils attendent qu’on les réalisent,

Pas comme par magie, même si on aimerait bien,

mais pas après pas.

En se plantant

parfois,

en appreant

toujours.

Ca n’a l’air de rien, dit comme ça, mais je vous promets,

du haut de ma montagne de perles,

que si vous le faites,

vous irez bien mieux.

Etre tolérants envers soi et les autres plus s’occuper de ses propres rêves,

égal : aller mieux.

C’est un fait.

Indiscutable, logique , mathématique.

Satisfaits ou remboursés .

Vous n’avez rien payé ?

 

En plus c’est gratuit.