Méditation du jour :
Du jour le jour.
Le monde est déstabilisé.
Forcément, faut s’adapter.
Chez nous, en Suisse, on sait le faire :
bien disciplinés derrière les barrières.
Dans le calme, l’ordre et la propreté,
on fait la queue,
sans trop râler.
Et si on n’est pas content,
c’est toujours
relativement,
doucement.
On voit comment sont les gens.
Mais, dans le fond,
on à raison
de prendre les chose calmement,
avec philosophie.
A quoi ça sert de s »énerver,
puisqu’on sait..
qu’on ne sait jamais.
Et puis,
si on y réfléchi,
la vie est ainsi.
Elle l’était déjà avant cette foutue pandémie.
On croyait savoir,
mais en vérité,
on se racontait des.. bêtises.
On s’auto-convainquait,
parce que ça nous rassurait
de croire que la vie se joue ,
au rythme de la paye :
début du mois, et fin du moi .
Avec pour seule différence,,
la durée de ces périodes.
Aujourd’hui , on s’y accroche,
parce que c’était commode,
mais quand j’y pense, c’est clair,
comme l’eau de roche:
que ça n’a pas vraiment d’importance.
La maladie nous à projeté,
dans un film de série B,
avec des zombies,
des gens en sursis.
Rejetés sans remords,
quand le virus les mords.
Je pourrais vous parler de solitude, de dépression,
de personnes âgées abandonnées.
De vieillards aigris, qui viennent jusqu’au marché,
pour nous reprocher d’y travailler.
Mais non.
La vie vient comme on la prends.
C’est tellement facile de reprocher aux autres d’avoir mal agit.
De chercher des coupables,
de jouer les victimes.
Nous vivons au jour le jour, soit,
mais n’est-ce pas ce que nous faisons depuis la nuit des temps ?
Un jour, une nuit, un jour , et ce qui s’en suit…
Et on s’adapte, parce que ça, on sait faire,
c’est même notre faculté première…
Alors pourquoi s’en faire ??
Qui vivra…
verra.