Conte de Noël biennois

Il y a bien longtemps, que,

dans sa ville,

sa jolie ville de Suisse ,

sa Bienne,

qu’elle aime tant, chaque année

est rythmée par les mêmes événements.

Carnaval, la Braderie, Noël, pour les plus importants.

Dans ses regards, d’enfants, d’adulte, en passant par adolescent,

ils se suivent, mais ne se ressemblent pas.

Quand elle va bien , elle participe.

Quand elle va moins bien,

elle les regarde de loin.

Petite parenthèse :

Celles et ceux qui animent notre ville, méritent notre respect, notre admiration.

C’est beaucoup de travail,

Avant, après et sur le moment.

Ca se prépare, toute l’année.

Ca demande de la volonté.

Beaucoup de volonté.

Est-ce que ça rapporte ?

Le plus souvent,

la joie du travail bien fait.

Un sentiment typiquement suisse.

Je parle de gens particuliers.

Je pense aux policiers du marché, par exemple.

Messieurs G. et B.

Je mets les initiales, parce que je ne sais pas s’ils sont ok pour apparaitre dans mon blog.

Ils font un boulot épatant.

Qui commence tôt le matin et fini tard le soir.

Ils ne se contentent pas d’e contrôler, d’encaisser, de vérifier ;

Ils retroussent les manches, à la fin de la journée, pour démonter les stands.

En plus de régler tout les grands et petits soucis du marché.

C’est grâce à eux que nous, les marchands, pouvons faire  notre travail tranquille.

Nous savons qu’ils sont là,

que nous pouvons compter sur eux.

Ils font leur travail avec fermeté, parfois, mais bienveillance, toujours.

J’aimerais les remercier, ici, parce que je me rends compte que c’est aussi grâce à eux, que j’ai pu, moi aussi ,

devenir une de celles qui anime la ville, sa ville.

Fin de la parenthèse.

Parmi tout les marchés, ceux qui ont pour cadre la vieille ville,

sont particuliers.

Parce qu’elle st magnifique, avec ses ruelles pavées, ses maisons anciennes ses fontaines.

Ses boutiques, antiquaires, épicerie fines, vêtements de créateurs, et ses restaurants.

J’en ai vu des marchés à la vieille ville, et admiré les plus beaux.

Ceux des artisans,  en fin d’année.

Jamais je n’aurais penser y participer.

Et pourtant…

C’est arrivé.

Grâce à mon ami Pierre, qui a tellement insisté pour que je me décide.

Imprimer mes photos, en faire des cartes, les vendre au marché.

Du coup, j’ai attrapé le plus beau des virus :

celui du Marché.

Et, pitié ! faites que je ne guérisse jamais!

De fil en aiguille, j’ai étoffé mon stand, fabriqué des bijoux.

Puis la reconnaissance est arrivé.

Celle d’une autre artiste en particuliers.

Je ne voulais pas partager mon stand.

Mais il y devait y avoir une exception.

Et seul les imbéciles ne changent jamais d’avis !

Comment refuser l’honneur d’être aux côtés de Yolande Favre ?

Une femme tellement exceptionnelle par ses oeuvres, ses actions,

ses capacités, sa personnalité .

Au départ, il y a mon amitié avec sa fille.

Sans elle, ça n’aurait pas pu se faire.

Elle nous à mis en relation et ça ne pouvait que coller.

J’avais déjà pu admirer son travail.

Je n’imaginais pas que je me retrouverais à ses côtés.

Comme une égal, alors qu’elle me dépasse tellement.

J’ai beaucoup à apprendre d’elle.

J’étais déjà admirative d’Aurélia, personne courageuse, volontaire, persévérante, et admirable sur tout un tas de de points.

Elles sont si différentes, mais je les aime les deux, désormais, justement pour ça.

Donc, cette année, je vis un rêve, qui se prolonge avec le marché de Noël.

Nous allons nous relayer, toutes les trois, sur le stand, pour assurer au mieux.

Ca commence le 3, jeudi à 11h.

Vous trouverez nos oeuvres respectives, qui vont si bien ensemble.

Nos cartes, bijoux, les collages magnifiques de Yolande, mes portes masques, bien sur, et d’autres surprises.

C’est beau cette alliance, qui débouche sur des choses surprenantes :

moi qui ne supporte pas qu’on touche à mon installation,

j’ai laissé Aurélia s’en occuper.

Ce qu’elle à fait. Parfaitement.

C’est tellement important, l’agencement d’un stand.

Déjà Yolande et Rolf ont fabriqué des présentoirs classes et pratiques, pour seconder les miens.

Je n’ai pas l’habitude d’être autant aidée.

Déjà, pour une fois, la fatigue d’apporter et de ramener mes affaires m’a été épargnée.

Je n’oublie pas tout au long de l’année, Eliane qui me soutient tellement.

Ma famille aussi bien sûr !  Ma petite maman, ma soeur, mes enfants et ma petite fille chérie.

J’ai de la chance.

Ainsi que mes amies , et clientes, que je ne citerai pas de peur d’en oublier.

Ainsi que ceux qui s’arrêtent pour reconnaître mon travail

Je vous suis à tous et toutes reconnaissante.

Mon conte de Noël : c’est vous.