Dans une semaine , le dimanche 29 novembre aura lieu, si tout va bien, la balade de Noël.
A la vieille ville et j’y participe. à leur demande, pour la première fois.
Et ensuite, quelques jours plus tard, le marché de Noël qui commence le 3.
J’en suis très heureuse et un tantinet stressée.
Je dois recommander du matériel, en particulier des recharges d’impressions pour mes cartes, qui coutent la peau des fesses..
J’ai pu en racheter, mais pas toutes, et ma machine s’arrête de fonctionner , quand une de couleurs lui manque.
La j’ai du noir, et du jaune..
il me manque du rouge et du bleu. 951 xl pour ma machine HP office projet 8600. Et ça coute cher.. Moins chez Microsoft.. Quasiement 40 balles de moins qu’à la Coop, mais curieusement, impossible de commander en ligne, sur facture….
Je ne comprends pas pourquoi, après 15 tentatives, ma date de naissance ne s’imprime pas, comme s’il était impossible que je soit née le 27 févrirer 1967…
Des fermoirs et fournitures pour mes perles sont arrivé chez Spiess, et j’espère que je gagnerai assez pour aller les chercher.
Et faire le ménage.
Et mes photos…
Et manger…
Ces deniers temps, je me suis reposée et j’ai privilégié la nourriture avant les fournitures.
Il faut bien se rendre compte d’une chose.
Ok, ça marche pour moi, mais avant ça… j’étais , et je suis encore souvent,le prototype de l’artiste ultra-fauchée qui vit avec rien.
Donc là, je vis encore bien au-dessous du confort d’une suisse « normale ».
Par contre, et ce par contre change tout :
J’ai vécu un petit moment en Afrique.
J’y ai vu la pauvreté extrême , la vraie.
Les mères de famille nombreuses seules.. et leurs enfants obligés de trouver de petits boulots pour l’aider.
Enfants reconnaissants quand je leur laissait prendre un morceau de pain sec.. que j’aurais jeté…
Alors forcément, ici, je suis très très riche !
J’ai une machine à laver à la cave, pendant que la grande fille de la famille frotte sa lessive dans 5 bacs, jusqu’à ce qu’elle soit propre et rincée.
Tout les jours … 2-3 heures de lessive.
Et l’électricité ?
Pas.
Juste des génératrices pour les rares privilégiés.
Le ghetto avec sa case à alcool de palme, préparé dans une cuve en plastique,
pour oublier la dureté de la vie, après une « carrière » manquée dans la prostitution, et se donner du courage pour continuer de vivre.
Alors forcément, oui je suis riche.
Je le sentais là-bas, je le sens aujourd’hui quand je repense à eux.
Comment faisaient-ils pour garder de l’espoir et des rêves ?
Quand je pense à eux, je ne me donne pas le droit de me plaindre.
Sur tout les plans.
Pas de médicaments,
Même pas un simple cachet d’aspirine.
Pourtant les gens vivent, sourient, rient…
Alors nous ,enfants gâtés de l’Europe,
qui se plaignent à la moindre goutte d’eau,
qui se plaignent quand il fait chaud,
qui se plaignent quand il fait froid,
et qui trouvent d’autres motifs, quand le temps n’est plus une raison…
qui se plaignent qu’on se plaint…
Je regarde autour de moi, je ne vois que des richesses.
Ordinateur, télévision, petit chauffage électrique, poêle à bois.
Là-bas, il faut faire du feu pour tout.
Pour la lessive, pour un simple café ( Nescafé), pour se laver…
il faut faire du feu.
Et pour faire du feu, il faut du bois.
En acheter, parce qu’il n’y en à pas.
Acheter un peu de sucre, un peu d’huile,une ou deux cigarettes.
Tout par petites portions emballées dans un petit morceau de plastique.
Un litre entier d’huile ? Grand luxe !¨¨
Et nous qui avons ça pour rien…
Dans nos grands magasins qui débordent de provisions.
Tandis que chez eux… il y les les minis boutiques, avec les minis-doses.
J’ai reçu un beau, un magnifique manteau pour l’hiver.
Tellement chaud aussi..
Alors le miracle aura lieu.
Je serai sur le marché.
Demain déjà.