Bonjour

Vous vous réveillez ?

Moi je n’ai pas dormi.

j’ai passé ma journée à travailler sur mes photos, et ma nuit à mes bijoux.

En même temps, je pensais que si je travaillais dans quelque chose qui me rapporterait, alors, je nvois pas comment je pourrais faire pour continuer tout ça.

Vous voyez cette photo , là, par exemple.

D’abord, il faut sortir et faire des photos, en réfléchissant à ce qu’on veut,

ou pas,

et pas.

Ensuite, il faut la transvaser sur mon ordinateur, etla transformer la moindre pour lui donner du style.

Ensuite la poster sur internet pour en faire profiter le monde.

Pour que les gens se disent que c’est beau chez nous, que nos oiseaux aussi sont beaux  et qu’il faut en prendre soin.

Pour que ça rapporte un peu, j’en fait des cartes.

Je sais qu’un jour tout ce travail portera ses fruits.

C’est pour ça que je persévère.

Je suis en train de trouver ma voie.

Le plaisir des gens qui m’achêtent des cartes et ceux qui les reçoivent  est mon salaire le plus précieux.

Pareil pour mes bijoux.

J’ai adoré faire le marché des artisans.

C’était top de chez top.

J’aime être dehors et rencontrer des gens, et quand ils passent un de mes bracelets à leur poignet pour l’adopter ou un collier à leur cou, ça me fait un bien fou.

Je sais qu’il faut de la patience pour se faire connaître, pour ça, je vis un peu au jour le jour , et parfois un ange descends du ciel pour m’aider à tenir le coup.

Donc je vais bien.

Je sens à nouveau ce bonheur de vivre qui m’envahis par vague.

Ce bonheur d’avoir une famille, des amis et des animaux.

Je le sens comme ça, tout é coup, quand je suis seule, et que je ne fais rien de spécial..

je me lève de ma chaise pour aller à la cuisine par exemple …

et je suis subitement ultra-heureuse d’être en vie.

Même si parfois, les êtres humains se font des films et compliquent ce qui pourrait être simple.

Je veux me concentrer sur ce qui va bien, sur ce qui est possible.

Nous avons tous des difficultés.

Surtout avecce virus qui a chnagé tant de choses.

Les entreprises qui ferment, les gnes qui perdent leur travail, qui pour la première fois depuis longtemps , ou depuis toujours, ne savent pas de quoi demain sera fait.

Ce n’est pas bon de s’habituer à ça.

Pourquoi ?

Parce que lorsqu’on vit dans la crainte perpétuelle du mal, même si on le gère plus ou moins bien, on oublie ce qui estjuste.

Ce qui est juste, c’est ce bonheur d’être en vie dont je parlais plus haut.

Je n’y arrive pas toujours, mais j’essaie de plus en plus de comprendre les autres.

D’abord, je m’énerve, mais ensuite, au lieu de prendre des grandes décision et de faire le vide autour de moi, comme je faisais il y a quelques années.

Maintenant, je laisse déjà retomber la pression, et je ne demande jamais aux autres de se justifier.

Du coup, je les comprends mieux.

Je sais que les apparences sont trompeuses, et qu’il faut spécialement se souvenir que rien ne vaut une discussion face à face.

Tant que les intentions sont justes…..

Mais personne n’a le droit de nous réclamer des comptes sur la façon dont on vit notre vie.

On a tellement à partager, à s’apprendre.

Quand j’ai fait le marché, j’ai rentré une charmante thérapeute.

En fait , c’est elle qui me l’a appris, mais j’en ai eu l’intuition inconsciente.

Plus que ça, je l’ai vu avec des chevaux.

Et là , elle me dit qu’elle en a la phobie et que c’est son défi pour l’avenir…

J’ai souvent des sortes de flash, comme ça sur les gens.

Je ne crois pas avoir des « pouvoir  » spéciaux.

Mais plut^to que nous sommes tous reliés.

A tout.

Et je trouve ça passionnant.

C’est dommage par contre, que les gens n’écoutent pas mieux les autres.

On devrait être attentif à laisser de l’espace aux autres, à ne pas leur couper la parole.

A être conscient de ce qu’on provoque. A ce qu’on dégage.

A être juste.

A ne pas se laisser emporter par des peurs irrationnelles.

Et surtout,  à ralentir,

à baisser la pression.

Un sourire, c’est si bon.

qiand on croise les gens,

Un bonjour pour l’accompagner c’est encore mieux.

Bonjour…

Bon- jour.

En même temps qu’on se salue on se dit bon jour, mais  on oublie le sens.

En parlant d’oublier.

Ma journée au marché avait débuté comme ça :

je devais prendre mon stender  à roulette, assez grand et encombrat.

Voilà que je passe devant chez Lidl.

Les employés font la pause.

Quqnd soudain, l’un d’eux que je ne connais pas se détache du groupe et se propose de m’aider à faire le trajet jusqu’à la place centrale.

Un jeune, avec des locks, si ma mémoire est bonne.

Comme ça, par pure gentillesse gratuite.

Il s’empare de mon grand stender à carte et le pousse  sur tout le trajet, pour que je n’aie plus que les grandes cartes à porter dans leur petite caisse.

N’est-ce pas adorable ?

N’est-ce pas la preuve évidente  qu’on peut donner du bonheur aux autres facilement si on le veut vraiment ?

Ca m’a épargné une fatigue matinale, dont je me suis bien passée.

Mais surtout, ça à illuminé ce début de matinée.

C’est peut-être ce qui m’a aidé par la suite à ne pas me laisser abattre par l’usurpatrice pseudo-artisane et vraie opportuniste malhonnête en face de moi.

Essayer de la comprendre… j’ai encore du chemin à faire…

C’est aussi à ça que sert la vie.

A mon avis.

Bonjour !!