Vivre en paix

C’est tout ce que je demande.

Alors , je profite de chaque  minute de paix.

Et si je sens que ma paix est menacée, alors je fuis, ou je calme le jeux.

Parce que je déteste les conflicts.

Le bord du lac de Bienne, le soir , a quelque chose d’à la fois puissant et calme.

L’eau est impassible, au loin l’Ile St-Pierre ressemble à une tortue géante.

Curieusement, alors que le spectacle du coucher de soleil est magnfique, il y a peu de monde.

Peut-être parce que c’est l’heure ou les gens rentrent du boulot, font leurs commissons et sont trop fatigués pour ressortir.

Mais ça et là, on voit des solitaires,  venu chercher un peu de cette paix,

un peu de ce calme et de cette puissance.

Notre lac a quelque chose de magique,

mais vraiment magique.

J’ai rencontré une jeune femme l’autre soir.

Une belle et élégante jeune femme.

Habillée chic, avec de longs cheveux soignés.

Elle est juste derrière moi, le long du quai, au débarcadère.

Elle me demande si je peux la laisser être seule

sur cet étroite bande de pierre qui entre dans le lac en longeant le port.

Presque séchement.

Comme si c’était un privilège qu’elle s’accordait et que je dérangeais son plan.

Elle dit qu’elle veut faire des photos du paysage.mais qu’elle n’aime pas avoir quelqu’un dessus

Mais je la comprends, alors j’accepte.

Je lui dit que moi, par contre, j’aime avoir quelqu’un.

Une silhouette, à contre-jour.

Je lui demande si je peux la prendre,

elle s’est radoucie ; elle accepte gentiment.

Au moment de partir elle me confie qu’elle vient se recharger.

Prendre son énergie.

Que ça lui fait du bien..

Elle ajoute qu’elle n’a pas besoin de partir,

parce qu’ici on a tout.

Je ne m’attendais pas qu’elle se confie ainsi.

Alors je lui dit, moi aussi , mon amour pour ma ville.

et pour son lac.

C’est un beau moment de partage.

En parlant de partage, je vais pousser un ou deux chats et je vais me coucher.