Adieu Sandra

J’aime cette photo de Sandra qui la montre, amoureuse, bien dans sa peau, belle.

Sandra, c’est toute une histoire à elle toute seule.

L’histoire d’une femme avec le coeur si gros qu’il prenait toute la place.

L’histoire d’une femme pleine de vie, d’humeurs et d’humour,

mais surtout d’amour.

Je suis choquée.

Je ne sais pas ce qui lui est arrivé.

La dernière fois que je l’ai vu, c’était il y a quelques semaines.

David venait de mourir, lui aussi et elle est passée sur mon stand, pour me présenter ses condoléances.

Et c’est vrai, on était fâchée, .. mais en un instant , on a tout oublié et on s’est serrée dans les bras, longuement.

J’espère que l’amour de sa vie, Frank, ne m’en voudra pas de l’avoir coupé sur cette photo, issue su shooting qu’on avait fait chez eux, mais c’est un article en hommage à Sandra, que j’écris, et je la trouve spécialement belle sur cette image de leur amour.

Sandra mérite un hommage, et plus que ça.

Elle mérite qu’on se souvienne à tout jamais de la personne géniale qu’elle pouvait être.

Même si elle avait aussi un fichu caractère.

Comme moi.

Et forcément.. c’était arrivé, on avait clashé.

Mais ça n’a plus d’importance.

Je regrette d’avoir été aussi bête et entêtée.

Mais elle m’avait pardonné, et ça me fait du bien.. quelque part.

Même si , je préférerais mille fois  qu’elle soit toujours parmi nous.

Je lui ai demandé comment elle allait, elle n’a pas vraiment répondu.

Elle à eu un regard qui disait, je ne veux pas en parler maintenant.

Elle m’a dit qu’elle repasserait….

Et voilà, j’apprends que non, elle ne reviendra jamais.

Et je ne sais même pas pourquoi.

Je n’arrive pas à croire que c’est vrai.

52 ans.. et elle était là devant moi…

Aujourd’hui j’apprends qu’elle est décédée.

Quel horrible mot.

Sandra c’est envolée, à rejoint les étoiles, c’est transformée en ange, ça, ça me va mieux.

Je repense à nos moments, à nos discussions.

A son grand coeur.

Son amour si fort pour les animaux.

Pour l’art aussi.

Elle qui m’a tellement encouragé.

Je ne peux pas parler d’elle au passé, pas encore.

Elle est là, marchant dans les rues de Bienne…

avec le coeur en avant.

Elle n’est pas partie,

pourtant,

elle me manque déjà.