Pour avancer, il faut obligatoirement avoir un point de départ.
Quand je suis née, en 1967, les femmes n’avaient pas encore le droit de vote dans la Suisse fédérale.
Seuls quelques cantons l’avaient déjà depuis 1959.
C’est fou, non ?
En 1971, c’est passé, mais, il a fallut attendre jusqu’en 1991 pour que les Appenzellois Rhodes-Extérieur s’y mettent aussi.
Autant dire hier …
Aujourd’hui, on l’a , le droit de vote.
Certaines courageuses comme Ruth Dreifuss se sont engagée en politique, jusqu’à devenir Présidente.
Mais dans notre pays qui s’affiche comme modèle de démocratie et de neutralité. où les citoyens peuvent changer les lois à coup de signatures, la grande hyppocrise consiste à nous faire croire que nous sommes tous égaux.
Il n’y apas si longtemps on pouvait encore arracher des enfants à leur mère, avec beaucoup de facilité.
Détruire la vie de jeunes filles -mères, en les emprisonnant « pour leur bien ». Envoyer des enfants travailler, et être abusé sans que personne ne réagisse.
On en est plus là aujourd’hui.
Mais il reste du travail.
Un point essentiel à corriger, et si je pouvais faire de la politique, je lutterais dans ce sens , de toutes mes forces.
On poite du doigts certains hommes politiques qui ont abusé de leurs fonctions pour se faire offrir des voages et autres cadeaux luxueux.
Mais ça ne fait de mal à personne.
Ca reste matériel.
Leur seul vrai tort est de s’être fait prendre.
Par contre , je ne vois pas beaucoup de fonctionnaires se faire taper sur les doigts quand ils ont fait une faute,
Pire encore, si on a le malheur d’être victime de cette faute, non seulement on obtiendra jamais réparation, mais on en subira les conséquences.
On sera marqué du sceau de l’infamie et condamné à vie à payer pour avoir franchi la ligne jaune.
Et ça, c’est injuste.
Contre-productif.
Aujourd’hui, politique et économie ne font qu’un.
Dans le fonds, ça a toujours été ainsi, sauf qu’on le dit.
L’intérêt de notre pays c’est d’avoir des citoyens forts et en bonne santé.
En aggissant ainsi, nos fonctionnaires causent un tort immense à leur propre pays.
Ce ne sont que des mots, il faut le vivre pour comprendre comme c’est douloureux, paralysant, d’être vixtime et traité comme un coupable à la fois.
Condamné d’avance par des gens qui ne vous sonnaissent, qui sont payé pour le faire, tandis que vous, vous déperrissez… ce qui entraîne des frais , des assistés permanents, qui ne s’en sortiront jamais.
Ou presque.
C’est un miracle que je sois toujours là pour en parler.
J’essaie de ne pas y penser, mais il suffit qque ça recommene, juste un peu, pour rouvrir mes fragiles cicatrices.
Vous qui me connaissez , ou qui me lisez depuis longtemps , vous savez de quoi je parle.
Pour les autres, croyez moi sur parloe, je n’ai plus envie de me justifier.
Toute cette peine s’est changé en force.
Pourtant, je me sens quand même très fragile.
Parce qu’on peut très bien être les deux en même temps.
2018 est l’année de la libération de la parole.
On peut dire tout et n’importe quoi à voix haute.
C’est très bien quand les victimes d’abus osent enfin parle
innonde le monde de ses tweets vengeurs.
En Suisse, on dit qu’en chaque habitant sommeille un flic.
Un sommeil léger.
N’importe qui peut dénoncer uelqu’un anonymement, et pourrir sa vie en toute impunité.
Bon , je ne vais pas m’engager sur cette voie.
Je veux vous dire simplement que lorsque ça vous arrive, ça vous détruit.
Surtout si vous êtes innocent.
Parce que vous ne pouvez pas vous défendre.
Ca m’est arrivé tant de fois que je ne les compte plus.
Même si j’ai aussi commis de vraies fautes, c’est pour ce que je n’ai pas fait ue j’ai payé le plus.
Alors, ces quelques sacs de vêtements , ces photos et ces livres qui sont passés à la Müra, ne valent pas la peine que je me lance tel Don Qui chotte, à l’attaque de moulins à vent.
Croire que j’ai une simple chance de me faire entendre est une utopie.
J’aimerai , j’espère de tout mon coeur , qu’un jour passera une loi, avec un organisme chargé de contrôler tout ça.
Et qu’aucun fonctionnaire, profs compris, ne puissent porter d’accusations sans être lui-même mis en cause.
Et u’en cas d’erreur, les personnes lésées reçoivent des excuses et des dédommagement pour tort moral.
On sous-estime le tort moral.
Il peut détruire des vies, directement, er par répercussion, des familles entières.
Il faut que ça s’arrête.
Parce que si on ne fait rien c’est destructif,
mais si on croit qu’il existe une justice contre ça, qu’on s’appuie sur des lois, sur la logique pour se battre, ça sera encore pire.
C’est un fait.
Et ceux qui l’ont vécu ont souvent trop honte pour en parler.
Comme toutes les vixtimes d’abus.
Qu’on s’attaque à vos enfants, vos animaux, votre maison ou les trois à la fois.
Vous êtres touchés-coulés.
Notre mentalité suisse, nous pousse à nous écraser.
Les courageux qui ont parlé quand même se comptent sur les doigts d’une main.
C’est quelque chose que tout le monde sait.
Mais quand il arrive quelque chose, notre sens de la justice continue de s’éveiller malgré tout.
C’est une bonne nouvelle.
Nous ne sommes pas encore perdu.
Et je vous dit moi, qu’un jourça aussi sera de l’histoire ancienne.
Alors, parlons en.
Haut et fort.
Sur les réseaux sociaux, à nos amis.
Je dis ça… mais parler de ce qui m’est déjà arrivé est trop pénible.
On devrait tout avoir facilement quelqu’un qui nous défende, pour ne pas être obligé de revivre ça chaques fois .
Voilà ce qu’on devrait faire.
Se mettre ensemble
On y arrivera.
Vous avez pourquoi j’ai de l’espoir ?
Parce que le temps à passer.
J’habite toujours dans la même ville.
Il m’arrive parfois de croiser certains de ceux à qui j’ai eu affaire par le passé.
Pour eux aussi, le temps à passé.
Et il arrive,.. vraiment il arrive, qu’ils aient enfin compris, avec le temps, avec leurs propres expérience, qu’ils ont faits des erreurs.
Qu’ils le reconnaissent, et qu’ils en soient désolés.
Ca n’efface rien, mais ça aide à pardonner.
et pardonner c’est avancer.