Un jour dans la vie d’une biennoise

Samedi.

Il faut penser à faire ses commis avant que ça ferme.

La Coop a 17h et Aldi  à 18.

On pense aux animaux, les chats, le chien …

Les boîtes sont lourdes mais on

habite pas loin.

Ensuite, je vais chez Pascale.

Toute contentes, avec ma petite fille.

Pascale nous offre son disque de Blanche et Gaspard..

Le truc que même la famille garde pour soi.

Et c’est normal, pour ceux qui les aimaient, c’est une partie de notre enfance qu’on a envie de garder.

Heureusement pour nous, il y a des exceptions.

Sur le chemin, je dis à Sidney qu’on va devoir se trouver un tourne -disque.

Et c’est la qu’on rencontre Paolo, le mari de Pascale, sur son vélo.

Avec simplicité, il nous annonce qu’il a fait un tourne-disque pour nous.

Fait ?

oui, parce que de son métier d’électricien, il a gardé des compétences pour réparer ou même créer de toutes pièces, toutes sortes d’appareil.

C’est tellement gentil!

Tellement généreux, d’avoir pris le temps de le faire.

Et quand je le vois, ce pick-up, je l’adore tout-de -suite..

Il est génial, avec son côté vintage. Et tellement ingénieux.

Il a du talent , le mari de Pascale.

On ne peut pas résister à l’envie de faire le tour des animaux.

Elle en a quelques uns, Pascale… du perroquet en passant par les poissons, les chats bien sûr.

Et les phasmes….

Les phasmes… ils me fascinent c’est clair, mais les insectes… comment dire…

Je les aime comme tout les animaux.

Tant qu’ils sont dans leur cage, ça va.

Mais Pascale, elle n’a peur que des chiens, les phasmes, par contre, elles les prends sur la main.

Et elle en à beaucoup.

Ceux qui ressemblent à des brindilles.

Elle ouvre la cage, et voilà que le panneau lui échappe des mains et qu’un cinquantaine de ces trucs  débarquent sur le sol de la cuisine.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH

Moment d’horreur absolue.

Pascale se marre.

Sidney et moi, beaucoup moins.

Voir pas du tout.

 

J’ose à peine respirer.

Mais Pascale nous rassure.

On ne risque rien.

c’est pas très rapide et pas dangereux.

N’empêche que je suis tétanisée par la peur.

Je me domine.

Et c’est là qu’elle en prends quelques uns dans la main …

et qu’elle me les tends !!!!!

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Again.

C’est con cette peur.

Y’a pas de raison.

Je me rends bien compte que je suis ridicule.

Mais c’est plus fort que moi….

Avec le recul , j’a même une certaine tendresse pour ces petits gars bizarres.. capables de se reproduire tout seuls…

Un conseil en passant :

si t’en prends deux, t’en a 100 !

Prévoyez assez de ronces pour tout le monde…

Parce que c’est ce que ça mange, ces machins là.

Je repars en vérifiant bien qu’aucun d’eux n’en profite

pour se tirer avec moi.

Dans l’émotion, j’oublie ma trottinette

En revenant chez Pascale, on en profite pour faire un tour au bord du lac.

Je fais quelques photos et on rentre.

Bien sûr, on écoute tout le disque.

Mon pick-up a trouvé sa place.. et demain…

c’est le marché aux puces. à la Coupole.

Je sens que je vais réinvestir dans le vinyll!