Tout près de chez moi,
au bord de la Thièle,
il y a cette drôle de racine.
Elle me fascine.
Me fait penser
à un animal
de conte de fées
Avec ses pattes étranges
qui trempent dans l’eau.
Les éléments de la nature réunis.
En fait, je sais que c’est bizarre,
mais je l’aime aussi.
Je serais triste, si on la détruisait.
Alors, je vais la voir.
Je la photographie .
Elle est très différente,
suivant les saisons
En fait, j’aime chaque centimètre de ce bord de rivière,
qui amène jusqu’au lac.
Et le lac lui, même, bien sûr.
J’ai parfois la chance d’y voir des animaux sauvages.
Comme cette famille de castors, il y a quelques années.
Renard, hérissons, fouines.
Bien sûr, les oiseaux, les canards avec leurs petits canetons.
Les cygnes, qui descendent majestueusement la rivière,
en lignes parfaites.
Elle est si belle, cette Thièle.
Le soir, quand elle n’est éclairée que par la lune,
on la croirait faite de vynil.
Et l’été ses reflets sont des éclats de diamants.
On retrouve les mêmes sur le lac, comme s’ils avaient voyagé.
Depuis ma terrasse, je la vois bien, cette rivière,
L’hiver, quand les arbres perdent leurs feuilles, je vois même le lac.