La piscine de Nidau (suite)

Ma copine Aurore n’a peur de rien ni personne.

Donc, ce ne sont pas quelques rafales qui vont l’effrayer.

Et puis, tout le monde sait que l’eau est meilleure quand ça souffle.

Dans les vestiaires.. c’était trop chou : un petit moineau picorait des miettes sous le banc ou on a posé nos affaires.

Lui non plus n’avait peur de rien ni personne.

Les moineaux de Nidau sont comme ça.

De génération en génération, ils se sont passés l’information :

« les humains produisent des miettes.

Des tas de miettes.

Et comme ils nous trouvent mignons, on peux les approcher. »

Du coup contrairement aux autres moineaux qui s’enfuient dès qu’on les approche de trop près. ceux-ci cherchent carrément le contact..

Pareil pour les canards, et ça commence aussi avec les cygnes.

Je suis sure que si on étudiais en profondeur les habitudes des moineaux, on trouverais des choses très intéressantes sur leurs facultés d’adaptation.

Mais plus que ça.

Les animaux sauvages se méfient de l’homme, et ils ont raison, nous sommes vraiment de sales bêtes.

Mais que, dans un environnement particulier, ils soient bien traités au point de modifier cette crainte, c’est très encourageant.

Dans le sens ou nous pourrions arriver à communiquer et apprendre les uns des autres.

A part ça, nous n’avons pas fait long, le vent menaçait d’arracher les branches sèches des grands arbres, et il commençait à faire vraiment froid.

Il parait que la semaine prochaine, ça va revenir, il re-va faire beau, voir très chaud.

ca semble difficile à croire vu le temps actuel , mais on sait comme ça peut changer rapidement.

Aujourd’hui, il s’est produit dans ma vie un petit événement qui n’a l’air de rien comme ça, mais qui est une profonde victoire.

J’en parlerai ce soir, parce que si ça peut servir à quelqu’un j’en serais contente,

comme d’habitude.

c’est une des raisons qui me fait écrire.