Au boulot

Très motivée et pleine d’énergie, j’ai soulevé des montagnes aujourd’hui.

Balayé devant ma porte.

Netoyé les escaliers, la cave…

Tiens, d’ailleurs ça me fait penser qu’il faut que je sorte mon linge.

A cette heure-ci la télé me repasse en continu le journal du soir.

Les tragédie du monde rendent relatifs mes soucis de félin.

Ce midi, j’ai quand même pris une dizaine de sacs à caca, bien décidée à nettoyer le jardin, voir tout le quartier si nécessaire.

Je suis rentrée bredouille.

Pas une seule crotte à ramasser.

La terre est sèche, je verrais si elle étai retournée avec de la m… planquée.

Mais non.

Rien de rien.

Bonne nouvelle ?

Oui, ça rends cs accusations envers mes chats assez troublantes.

J’ai toute une théorie sur les vraies raisons de cet acharnement à vouloir les détruire.

Raisons, qui au fonds n’ont rien à voir ni avec eux, ni avec moi.

Mais je vais vous épargner ça.

Je suis sympa :).

Je regarde cette pauvre dame à la télé qui manque d’eau, et je pense que décidéement, nous sommes des privilégiés, nous les Suisses.

Tandis que ce pauvre Rüdi, en Afrique  à perdu les trois quarts de ses récoltes.

Pour réduire le réchauffement climatique on pourrait faire 4 ou 5 choses.

Faire un enfant de moins.. pas de soucis. Je promets solennellement de ne plus me reproduire.

Eviter l’avion. Pas de problème non plus. On est trop serré, la bouffe est infecte et les trous d’airs nous empêchent de dormir.

Eviter la voiture. Ca marche « j’en ai pas, déjà et je ne suis pas fan. Je préférerais avoir une calèche avec un vrai cheval , plutôt qu’une Mustang.

Et éviter la viande…Là ça sera plus dur… Tan que je verrai mes animaux aimer autant la viande… vous devriez voir les chatons, la première ois qu’ils en ont !

Enfin bref, je vais vous raconter ce que j’ai vu de plus chou aujourd’hui.

Nous étions à la plage de Bienne.

A 20h, il n’y a plus beaucoup de monde.

Sur la plage, une maman canard, avec ses trois petits canetons.

Tellemen adorables et pas craintifs.

Ils sont venus tout près.

J’ai voulu donner un bout de mon cornet de glace à la maman.

Elle l’aurait pris dans ma main.

Mais j’ai eu peur qu’elle me pince.

Il est tombé, et elle m’a regardé bizarrement, avec un couac, comme pour m’engueuler.

Les trois petis sont venus encore plus près.

J’avais envie de les caresser.

Mais ils sont reparti avec maman.

Au bord de la rivière, il y a une maman, de 6 petits.

Tous pareils, sauf un, qui est tout jaune.

Comme Saturnin.

Demain je vais essayer de les retrouver pour faire des photos.

Je terminerai par une phrase de ma petite fille.

On parlait de la mort

Elle voulait savoir comment on pouvait mourir en étant pendu.

Drôle de question, à 7 ans ?

C’est le rôle d’une bonne grand-mère d’y répondre..

Alors je m’applique.

Je parle  de l’arrêt de la respiration.

Et ensuite de l’esprit.

Je dis que personne ne sait ce qu’il y a après la mort.

Elle me réponds que personne n’es jamais revenu pour le raconter.

On rit.

Je continue en disant que mon idée à moi, c’est que l’esprit ne meurt  pas,

et que l’on retrouve sous cette forme tout ceux qu’on a aimé et qui sont mort avant nous.

-Les animaux aussi?

Oui ma chérie, les animaux aussi.

Elle me fait par de sa propre conception .

Et on parle de la constitution de l’esprit.

Et me sort cette phrase incroyable :

« on respire l’esprit des autres ».

Je reste clouée par l’intelligence de sa réflexion.

Ensuite, je la félicite.

Ca lui fait plaisir.

Je le vois à son sourire.

La vie toute entière à pris un sens nouveau.