Tania et le Lakelive festival

Quand Tania m’a proposé son idée, je me suis rendue compte de plusieurs choses, au fur et à mesure.

Il s’agissait de la prendre en photo , pour un shooting , comme je fais d’habitude, mais aussi de la suivre, dans sa vie professionnelle.

Et d’en parler ici, dans mon blog.

En tout premier, j’ai réalisé la grande confiance qu’elle m’accordait.

Vous ne savez pas ccombien de fois j’ai entendu la phrase :

-T’en parlera pas dans ton blog !

Et là , non seulement Tania  me demande de le faire, mais en plus , elle est consciente de la valeur de mon travail.

C’est très motivant,

Ce qui me posait un soucis, c’est de rester objective , par rapport

au Lakelive.

Parce que Bien à Bienne doit rester libre de ses opinions,  tout en ayant de la délicatesse envers son sujet.

 

Mais finalement, j’y suis allée, à ce festival.

Et j’avoue , j’ai été bluffée.

Par tout les deux.

Le Lakelive, et Tania.

Le Lakelive, parce qu’il est remarquablement organisé.

Digne des plus grands festivals suisse.

Son succès est en train de dépasser toutes les prévisions des organisateurs.

 

Quant à Tania, je la connais depuis des années.

Depuis le Tiff, la Villa Ritter, l’Abraxas le dimanche des coiffeuses.

Elle a grandi et bien grandi depuis,.

J’ai pu voir de quoi elle est capable lorsqu’elle travaille.

Lorsqu’elle dirige une équipe.

En gardant son calme et son sourire, malgré une situation qui pourrait être extrêmement stressante.

Des milliers de festivaliers qui se pressent autour de son stand.

Il n’y a qu’à voir mes photos, son stand est situé juste derrière la foule.

Tania ne s’arrête pas une minute.

J’ai essayé de la suivre, mais elle ne s’accorde aucun répit.

C’est la cheffe, mais elle bosse plus que les autres.

Elle gère tout, en  trois langues. qu’elle maîtrise parfaitement.

Bref, elle assure.

Je crois que pour me faire confiance, comme elle le fait, c’est justement, parce qu’elle est elle-même une personne de confiance.

Parlez de Tania c’est aussi parler de moi.

Je me souviens d’une après-midi au Tyff, j’ai pensé, déjà  à l’époque qu’on se ressemblait quelque part.

Mais je ne savais dire précisément pourquoi.

Je le sais maintenant.

A l’époque déjà,

nous ne rentrions dans aucune case.

(à suivre)