Encore un Matin

Un Matin pour rien,

Matin perdu cherche sa route…

Le Matin est mort.

Ce qu était dans ses pires jours un infâme torchon raciste,

et dans es meilleurs,  agrémenté des articles de Rosette Polettti, n’existe plus version papier.

J’allais le chercher le dimanche, dans ces petites caissettes à monnaies.

Je le payais rarement, en fait pratiquement jamais.

Pare que tout ce papier , ces arbres gaspillés,  n’arrivait pas à me convaincre qu’il valait vraiment quelque chose.

D’ailleurs, c’était le Femina qui m’intéressait, encarté à l’intérieur, et le programme télé.

Mais le programme télé n’a plus de raison d’être, avec internet,

Ce n’est pas internet qui fait mourir les choses,

C’est leur nullité,

Parce que les livres, eux,  ne perdent pas leur raison d’être.

malgré internet.

On les aime toujours et le monde de l’édition connaît même un renouveau florissant.

Alors, pourquoi  il est mort, le Matin ?

Parce qu’il était nul.

Franchement, tellement de papier pour si peu d’intérêt.

Ou sont-ils les journalistes qui savent écrire ?

Je ne dis pas qu’il y en avait aucun, dans le Matin, mai franchement, mis à part la page de Rosette Poletti, je ne pourrais pas en citer un seul.

Par contre, je connais tout ceux qui écrivent dans Biel-Bienne. et je serais très malheureuse si il disparaissait.

Biel-Bienne se donne de la peine pour s’intéresser aux projets de la région.

Les articles ont du style, celui de ceux qui les écrivent.

On sait qui c’est.

Thierry, Momo, Isa, Renaud,  et les autres.

 

Sans oublier Jack Rollan.

Ah, le grand Jack, ça c’était un type qui savait écrire.

 

Avec une belle page cinéma.

Mais, les gens vont-ils encore au cinéma ?

Ca n’a rien à voir, mais vous saviez que le 2 août, c’est la journée du cinéma ?

Avec plus de 500 salles en Suisse qui présentent un film pour 5 francs.

Excellente idée.

Le Matin a diisparu.

C’est dommage,

qu’il n’aie pas su se renouveler.

Je vais me coucher, je finirai demain.

Voilà, nous sommes demain.

Je pensais à quelque chose : le Matin avait une plate-forme de blog.

Mon premier Bien à Bienne était dessus.

J’avais fait un boulot de malade pour m’y faire connaitre.

Utulisant tout les trucs qui donnent une meilleure visibilités, mais qui prennent du temps.

Comme ajouter des mots-click.

J’avais fait des articles sur toutes sortes de sujets.

Mon photo -blog était le plus lu de la plate-forme.

Malgré ça, jamais le Maatin ne m’a mise en  vant, comme il le faisait pour d’autres blogs.

Mais tant pis, j’y arrivais très bien toute seule,

J’avais des milliers de lecteurs et le chiffre grandssait .

Et un jour, ils sont décidé, comme là, de tout arrêter.

J »ai voulu exporter mon blog sur une autre plate-forme.

Mais le système était si archaïque, que c’était impossible.

On pouvait juste le conserver sous forme d’archives.

Mais il fallait se dépêcher.

 

Heureusement, mon ami Guillaume à pu le sauver et le mettre ,

sous forme d’archives, sur sa propre plate-forme.

Mon blog est un peu mort, ce jour là.

Et mon énergie pour le rendre visible avec lui.

Tant d’énergie pour disparaitre au final.

 

bien sur, j’ai ouvert un autre blog.

Mais je devais repartir à zéro.

Si je voulais remettre mes textes, c’était un boulot de malade.

J’étais bien décidé à me rendre visible encore.

Mais j’ai mal choisi ma nouvelle plate-forme.

Beaucoup de travail beaucoup de stress pour rien.

Je recommençais à faire décoller mes statistiques, mais si lentement que c’en était désespérant.

Et puis, Guillaume m’a offert ce blog sur WordPress.

Là , je suis bien.

J’ai décidé de garder  mon énergie pour écrire.

Et pour vivre.

J’ai pedu en quantité de lecteurs, mais j’ai gagné en qualité.

Quand je vois que mes articles sont republiés tout les  jours,

ça me fait plaisir.

Mais vous comprenez que je ne pleure pas sur le sort du Matin.