Je voulais parler de mon biotope.
Des petite foulques courageuses, avec leur branchette dans le bec.
Construisant leurs nids : pour la ponte, et un autre au cas ou.
Ce sont des oiseaux fascinants.
Ils n’ont pas peur de nous.
Ils pondent proche des rivages, sur les marche-pieds des bateaux même.
Je voulais parler de mes plantations.
Camomille, sauge, etc…
Des canisses que je recycle en protection anti-chat.
Et puis la nouvelle est tombée.
que personne ne s’inquiète, je ne rentrerai pas dans les détails.
Hier encore je disais que j’étais heureuse , parce que je croyais que tout allais bien autour de moi.
Ca n’aura pas duré longtemps…
Oh, bien sur, nous avons tous nos petits ou grands problèmes.
Mais il y a le niveau au-dessus, celui qui, en un mot terrible, efface tout les petits
ressentiments.
Un mot qui touche en plein coeur., qui laisse sans voix.
Avec un sale air de déjà vu.
Je ne sais pas si la personne me lit, mais si c’est le cas, qu’elle sache encore que
partager ses épreuves est une bonne chose.
On peut avancer ensemble, sans malentendu ni dissonance.
Avec plus de forces que si on restait sur le côté de la route.
Et que dans ses horribles tests que la vie nous tends, même si on se sent impuissant, alors reste la Foi.
Pas en la religion, mais en quelque chose qui nous dépasse, qui a sa logique propre, et qui nous permet de nous raccrocher, en espérant que l’on sera entendu.
C’est ce que je fais.
De tout coeur.