Les cygnes me fascinent.
Certains sont énormes.
A se demander comment ils font pour décoller.
Et pourtant, ils le font.
Comme des Concordes.
Grâce à la puissance de leurs ailes.
Incroyablement parfaites.
Elles sont souples.
Elles peuvent s’arrondir.
Pratiquement former des sortes de tubes, lors de l’atterrissage.
Je les observe depuis des années.
Je sais pas mal de choses à leur sujet.
Mais j’en apprends encore chaque fois que j’ai l’occasion.
Ce sont des parents extraordinaires.
Depuis la couvée, jusqu’à l’adolescence, ils veillent, surveillent , éduquent leurs petits.
Rien n’est plus beau qu’une maman cygne, portant ses petits sur son dos.
Devoir trois quatre petites têtes émerger entre les plumes.
Ils grandissent vite.
D’abord gris, puis bruns, ils s’éclaircissent jusqu’à ce blanc
immaculé qui caractérise les cygnes de notre lac.
Ils en sont les rois et les reines.
Ca m’embête un peu de les voir mendier des morceaux de pain.
S’apprivoiser.
Je les aime sauvage.