Bien à Bienne again

Voilà, tout est bien qui fini bien.

Dans le respect et la dignité.

(Voir Bien à Bienne quand même).

 

Mes proches l’ont bien constaté, ça m’avait rendu malade.

 

Je ne suis pas une pauvre chose sensible, mais une femme courageuse

qui assume  seule ses responsabilités familiales, qui travaille dur, chaque jour pour s’améliorer dans son métier de photographe.

J’avais, et j’ai toujours du respect pour nos forces de l’ordre, qui, je trouve, font plutôt bien leur travail.

Cette histoire montre bien, que même si ce n’était pas l’intention, plaisanter lourdement sur quelque chose d’aussi intime, à les mêmes conséquences que si c’était sérieux.

C’est la première chose importante à retenir, la leçon de l’histoire : nos mots ont des conséquences, à nous d’y faire attention.

Je ne voulais pas causer de problèmes au policier concerné.

J’ai bien compris que c’est avant tout quelqu’un qui aime son travail,

qu’il le fait bien  d’habitude, et que son intention n’était pas de me blesser.

D’ailleurs, il s’en est excusé et c’est tout à son honneur.

 

A aucun moment je ne l’ai dénoncé à qui que ce soit.

Cependant le chef de la police à été alerté et fait des recherches,

Personne ne s’est  défilé.

Fait appréciable.

Maintenant, je dois dire à quel point j’ai trouvé le chef de la police charmant.

Dans le sens du terme : élégant dans son comportement.

Je comprends pourquoi j’en ai entendu tellement de bien.

Et, franchement, ça fait plaisir de savoir qu’à la tête de notre police, il y a un homme de sa trempe.

Je me suis senti respectée, écoutée,

J »ai dit ce que j’avais à dire.

Et je suis ressortie de poste, entière,

droite dans mes Palladiums.

J’aimerais remercier les personnes qui se reconnaîtrons, et qui sont intervenues en ma faveur.

Il faut du courage pour prendre parti.

C’est tellement facile de détourner les yeux, de passer à autre chose.

Qu’est-ce qui se serait passé, si personne n’avait rien dit ?

J’aurais rangé cette blessure, avec les  autres, dans mon tiroir à blessures.

Les blessures quel que soit leur taille ont ceci de particuliers  :

elles collent entre elles.

 

Et même, elles en attire d’autres.

C’est bien parce que j’en connais un rayon sur la souffrance que je pouvais pas

laisser passer ça.

Ecrire m’avait soulagé un peu, puis est venu un soutien inattendu : quelqu’un m’a lu et est intervenu en ma faveur.

Il faut du courage pour prendre parti.

Mais surtout pour agir .

C’est tellement inhabituel que je l’aurais sûrement refusé, si j’avais eu le choix.

Par manque d’habitude.

Maintenant je ne le regrette pas, au contraire

ce soutien m’a permis d’aller de l’avant..

De m’exprimer, d’être entendue et d’entendre,

De faire la part des choses.

On peut toujours s’améliorer.

Tous.

En restant vigilant ,

en se remettant en question.

En prenant soin les uns des autres,

il y a des histoires qui commencent mal

dont on ressort grandi au final.

 

Bien à Bienne.

Again