Mouvement perpétuel

J’avoue que, ça cogite , dans ma tête…

J’ai l’impression de vivre et revivre sans cesse le même schéma.

Pourtant, je croyais que c’était fini, mais apparemment, je ne dois pas avoir tout compris,

Parce que là, c’est exactement la même chose qui recommence, en plus compliqué.

Chacun y va de son petit conseil, mais au final, personne ne s’est retrouvé devant ce cas de figure.

Un des paramètres qui me complique la vie, c’est que je sais, par expérience, que la justice n’est pas la même pour tout le monde.

Que tout est réglé d’avance.

Les alliances, la politique… il y a ceux qui décident, ceux qui exécutent les ordres  et ceux qui en subissent les conséquences.

Ca fait deux groupes, différents, que j’appelle :

Les gens « normaux » et

les citoyens de seconde zone.

Ceux que l’on écoute,

ceux que l’on entends pas.

Plus la liste des injustices s’allonge et moins on vous écoute.

Vous devenez gênante.

Obligée de vous justifier.

Je n’ai pas du tout envie de le faire.

 

Quelle naïveté de penser qu’il puisse en être autrement.

J’avoue que j’aimerais y croire,

Je vais devoir m’accrocher.

J’aimerais juste retrouver la paix.

Heureusement, maintenant, je sais ou trouver conseil et soutien.

En attendant, j’appelle ma copine, ma soeur, Doris, et on va se promener.

Doris ne me juge pas.

Elle me laisse vivre.

Elle sait comme je l’apprécie, le bien que ça me fait de la voir.

Une promenade.

Toute simple dans la forêt.

Et je me sens bien mieux.

Je retourne à la gare, pour la première fois, avec elle.

Affronter .

Pour que le couloir de la gare redevienne ce qu’il est.

Un simple couloir.

Je dois rester forte.