La vie que je veux

Qu’est-ce qui compte dans la vie ?

Etre quelqu’un de bien ?

C’est quoi, c’est qui, ce « quelqu’un-de-bien » ?

Pas moi en tout cas !

Parfois, je me demande qui je suis…

Qu’est-ce que je peux bien faire…sur cette foutue planête ?

Je le sais que j’ai quelque chose à faire.. peut-être même que je le fais déjà.

Mais pas assez à mon gout.

Je m’ennuie, j’aimerais relever de nouveaux défis—

Qui n’aimerait pas être quelqu’un de génial ?

Mais c’est fatiguant d’être connu…

Sollicitée.

Critiquée…

Quel que soit le niveau.

J’ai une copine, qui a le malheur d’avoir un membre de sa famille connu internationalement.

C’est terrible à quel point les gens sont jaloux.

A quel point ça les rends stupides.

A quel point ils cherchent à profiter de sa gentillesse.

A quel point ils peuvent inventer des choses sur sa vie privée.

Mais si ils savaient…

En réalité, elle n’a jamais eu la vie facile.

C’est une bosseuse.

Une fille gentille et sensible, qui a du faire ses preuves par elle-même.

Mais les gens faussent sa situation.

Les gens ont des demandes, des exigences…

Et elle, brave fille, elle essaie de satisfaire tout le monde jusqu’à l’épuisement.

Moi j’ai envie de devenir une femme géniale, à mes yeux.

Je veux grandir, dépasser mes peurs, encore et encore.

Mais pour ça, je vais devoir passer moins d’heures sur internet.

Pas arrêter totalement, mais sortir de ce monde virtuel pour avancer dans la vraie vie.

Voilà pourquoi vous me verrez moins.

Par contre, je continuerai de montrer mes photos.

Quand à mes écrits, je me rends compte que , parfois, souvent, je me suis permis de juger des gens, des situations qui les mettaient en scène et je le regrette.

Si j’ai pu blesser des personnes, je leur demande de bien vouloir m’excuser.

J’étais dans l’erreur, je m’en rends compte.

Personne n’a le droit de dénigrer les autres.

Ni de donner des leçons de conduite.

C’est débile et contre-productif.

Par contre, j’aimerais rappeler que , si vous croyez vous reconnaitre dans mes textes, ce n’est pas forcément de vous dont il s’agit.

En réalité, je mélange mes impressions, ou plutôt je prends des exemples différents pour illustrer mon propos.

Sauf bien-sur, dans les hommages.

Mais là, on est dans le positif.

On ne dit jamais assez de bien des gens.

La Suisse est un pays étrange.

Il est mal vu de se mettre en avant.

D’utiliser le « je ».

D’ëtre fier de soi, de ses oeuvres.

D’avoir de l’ambition.

Modeste, propre et travailleur,

voilà le suisse dans sa splendeur.

Mais voilà. je ne suis qu’à moitié suisse-

Et les français, chez nous, sont vu comme

gonflé, sale et tire-au-flanc.

Ce qui ,bien sûr, n’est pas la réalité.

On ne se nourrit pas de chocolat, et les français ne passent pas leur temps à courser les grenouilles pour leur piquer leurs cuisses….

Par contre, nous avons des génies dans nos deux pays.

De grands écrivains, des inventeurs géniaux, des sportifs de pointe (Rodgeuuuuuuuur)… et c’est vrai que nos villes sont plus propres, mais c’est aussi plus petit chez nous.

La Suisse est une sorte de grand village ou tout le monde connait tout le monde.

Difficile de sortir du rôle que l’on nous distribue à la naissance.

Heureusement, il y en a qui y arrivent.

Souvent, ils partent.. et vont ailleurs faire éclater un talent qu’ils n’auraient pas pu exercer chez eux.

Parce que la famille, les amis, nous cantonnent , nous ramènent à l’image qu’ils ont de nous.

Je pense aux homosexuels, par exemple.

C’est plus facile maintenant, mais que de souffrances inutiles pour vivre selon leur véritable personalité!

Il fallait un sacré caractère, il y a 20 ans, pour s’affirmer comme tel.

Maintenant, avec internet, on peut être qui on veut, virtuellement.

On se fait des images filtrées pour s’enlever des années.

On sort des opinions extrêmes qu’on oserait jamais exprimer en direct.

Je ne crois pas que nous devrions être transparent, mais la fausseté me dérange.

Autant que la lâcheté, mais bien moins que la méchanceté.

J’ai pris conscience, il n’y a pas si longtemps, que j’étais parfois,souvent, trop dure.

Mais de quel droit !

Je ne le faisais pas exprès.

Maintenant que je me rends compte, je vais faire plus attention.

Promis !