Trop personnelle…

J’ai encore de la marge.. comment peut on être trop personnelle, alors qu’il faut toute une vie pour apprendre à se connaître.. un peu.

Et même, au bout de 100 ans, on ne sera jamais sûr de qui on peut bien être et ce que qu’on fait là.

Alors, c’est vrai, on se reproduit, si on y arrive, on perpétue la race.

C’est déjà quelque chose…

Mais à part ça ?

On essaie, plus ou moins de rester fidèle à soi-m^me, aux valeurs qu’on nous a inculqué… et si on y arrive pas, on peut compter sur les autres pour nous le rappeler.

Le problème c’est que les autres ne peuvent pas voir le monde comme nous.

forcément.. on a tous une vision différente.

Moi je le vois comme une sorte d’immense laboratoire de test .

Ou seul ceux qui décident d’avancer arrivent à tirer leur épingle du jeux.

Mais avancer, ça veut dire quoi ?

Bien faire, chaque jour son travail?

Si seulement c’était aussi facile !

Eh non…

Avancer c’est prendre des risques.

Le risque de l’imperfection, le risque de la critique, de l’incompréhension.

C’est drôle, mais on dirait que , lorsque je veux aller trop vite, ou qu’il est important que je me repose, tout se passe autour de moi pour m’empêcher de me dépasser.

Se reposer, prendre des vacances c’est indispensable.

Je ne suis pas partie cette année, comme depuis très longtemps, je ne quitte plus la Suisse.

Mon dernier voyage, c’était en Inde.

Un voayage merveilleux et enrichissant qui m’a fait un bien fou.

L’ouverture d’esprit de la population, la beautés des sites, les expériences inédites.

L’Inde est le pays parfait pour ,vraiment se dépayser.

J’aimerais retrouver mes rêves.

Tout ce qui se passe dans nis vies à un sens.

Nombreuses sont  les femmes qui tombent sur cette espèce d’individu que l’on nomme « pervers narcissiques ».

On ne peut pas les changer.

On ne peut que les fuir ou les sortir de sa vie.

C’est ce que j’ai fait.

J’ai compris maintenant, que ces gens-là ne font pas le mal volontairement.

Ils sont ainsi par leur hérédité, les événements subis dans leur vie, et on y peut rien.

Ils peuvent même vous faire croire qu’ils veulent vous aider, et s’en persuader, alors qu’en réalité, ils vous détruisent.

Et soi-même, avec ce que j’appelle le « complexe de l’infirmière »  et que d’autres nomment le « syndrome du sauveur », on peut ouvrir les yeux sur ses propres erreurs, si on veut bien se donner la peine de les examiner de près.

Je lis un livre très intéressant qui en parle, et il semblerait qu’en fait, ça atteigne beaucoup de monde de différentes façons.

J’étudie donc ce syndrome en ce moment et c’est tout à fait passionant.

Je n’en suis qu’au début, mais nul doute que ce livre va m’aider à y voir plus clair.

Il s’apelle *le syndrome du sauveur* et je vous le recommande chaudement.

Je disais au début que , lorsqu’on écrit un blog, on peut penser parfois que ce qui y est dit est trop personnel.

Je voudrais pousser un petit coup de gueule contre les gens qui s’imaginent savoir ce qui se passe dans la vie des autres, parce qu’ils ont quelques informations.

Mais surtout contre ceux qui se permettent d’intervenir, quelque soient les intentions, et font des dégâts par leur ignorance.

C’est ce que je vis actuellement.

Et pour expliquer ça, il me faudrait revenir très en arrière, ce dont je n’ai absolument pas envie.

J’ai une rogne pas possible et totalement justifiée.

Ca me touche de si près, et c’est tellement irresponsable et contre-productif

qu’il y a de quoi être en colère.

Ce que je vis recommence chaque jour.

Je suis une funambule de cette vie.

En ce moment quelqu’un s’amuse à bouger ma corde.

Bon je vais être plus claire, ça va m’aider à mettre de l’ordre dans mes pensées.

J’essaie de me calmer, mais chaque fois que je constate que mon fils est angoissé à cause de cette situation.. chaque jour en fait.. ça ravive ma colère.

J’ai pris mes disposition pour que la situation s’améliore , c’est en cours, mais en attendant, je subis.

C’est injuste.

Les gros progrès qu’il a fait ces derniers temps sont mis en danger par de fausses bonnes intentions.

Par quelqu’un qui outrepasse ses fonctions.

Malheureusement , il semblerai que ce soie plus fréquent qu’on ne le pense.

Je suis certaine que si d’autres mères d’enfant autiste me lisent, elles savent de quoi je parle.

Il faut que je patiente.

Que je subisse et ue j’essaie de minimiser les dégâts en attendant.

C’est une personne qui fait très bien son travail, mais qui est entré dans un domaine qui n’est pas le sien, et du coup à commis des fautes préjudiciables.

Et les conséquences sont pour ma pomme…

Pour celle de mon fils d’abord, et comme je vis avec…je reçois les balles perdues.

C’est très difficile à expliquer, comme ça en quelques mots.

Sans rentrer dans les détails …

Mon fils est adulte , désormais .

Son intelligence et sa sensibilité sont au-dessus de la moyenne.

Je ne peux pas, par respect pour sa vie privée, raconter ici ce qui le touche de près.

Ce que je voudrais dire, c’est que je suis révoltée.

M’en occuper sans aucune compensation depuis sa naissance, alors que le moindre séjour dans un établissement spécialisé coute des fortunes, sans aucune garantie d’amélioration, et souvent avec des conséquences néfastes…

alors que j’ai réussi à le remonter, à le stabiliser, à le faire progresser sans médicaments… et maintenant, on avance vers son indépendance.

Je fais faire des économies énormes à la société…

Que ce ne soit pas reconnu n’est pas le pire.

Ce qui m’est pénible, c’est que l’on mette ça en danger, et qu’on nous complique la vie.

On ne peut pas s’imaginer ce que ça représente.

Il faut le vivre.

Je ne connais personne d’autre qui soit dans ma situation : vivre seule avec un autiste adulte.

Je me sens un peu seule.

Mais je suis fière de mon fils, parce qu’il a grandement progressé ces derniers mois.

Et j’y suis pour beaucoup.

Je suis fière de moi aussi, donc.

Je vais tenir le coup, en attendant que le problème se résolve.

J’ai fait ce qu’il faut, j’ai trouvé de l’aide.

Je devrais être contente.

Je le serai totalement quand cette affaire sera réglée.

En attendant , je constate que ça me bouffe.

Mon temps, mon énergie, ma substance vitale.

Un jour, peut-être, avec son autorisation, je raconterai ce qu’est vraiment la vie d’une maman d’autiste.

C’est une aventure.

Dans un monde inconnu.

Une aventure sans fin.

Avec des hauts et des bas.

L’autisme n’est pas une maladie, on en guérit pas, on fait avec.

Mais , vous savez, mon fils, je ne l’échangerais pour rien au monde.