Il était une fois une petite ville de Suisse , pas vraiment comme les autres.
Pour de multiples raisons.
Ses habitants, entre autres, qui venaient d’horizon différents et cohabitaient en paix.
Mais ce qui la rendait spéciale, en tant que ville c’était sa proportion de nature, qui en faisait une de villes les plus verte de Suisse.
Une nature un peu sauvage, qui crevait le béton et s’installait entre les trottoirs, au gré des jardins et des parcs. sur les maisons, les toits, les façades…
le long des rivières . et au bord du lac-
Glycines mauves magnifiques, forsythias, cerisiers en fleurs, pommiers, mûres sauvages, noisetiers et des tas de fleurs dont j’ignore le nom.
Qui dit flore, dit faune.
Les oiseaux, les chauves souris, les fouines, renards, castors… s’y trouvaient bien.
Sur les rivières, les cygnes , les foulques, les canards élevaient leurs petits en toute confiance, on pouvait les observer de tout près.
Le soir après le travail, se promener sur les bords de la Thielle, le long de l’Aar, regarder le coucher de soleil depuis le Strandboden ou la plage des Pauvres…
tremper ses pieds fatigués dans l’eau douce et presque chaude, sauter des petits ponts…
Faire des photos prends un sens particulier, depuis que ce projet d’autoroute menace de mettre fin à tout ça.
Mais qui sont les foutus criminels qui veulent détruire l’esprit de la ville ?
Il faut détester Bienne pour lui infliger une pareille torture !
Heureusement les habitans ne veulent pas se laisser faire.
Essayer d’imaginer, les conséquences de ce chantier pharaonique …sur tout ça..
Pourtant, je croyais qu’on avait compris depuis longtemps que la Nature serait plus forte-
Alors pourquoi s’acharner ?