Mal à Bienne

Mon blog s’apelle bien à Bienne, pour une bonne raison.

Parce qu’on peut voir la vie de deux façons, en gros.

Et moi j’ai choisi.

Pourtant, le mal, il est là, et bien là.

Dans l’absence de coeur des gens.

Devant la cruauté des mots.

L’indifférence, l’exclusion.

Le mal est bien… partout.

Mais il faut le combattre, et pour ça, je n’ai qu’une seule arme, celle de voir le bien.

C’est ce que je fais, depuis toute petite. et ça fonctionne.

Le mal se fait tout petit devant le bien.

A condition qu’on le veuille… qu’on le veuille bien.

Il y a des gens dont je déteste l’attitude méprisante.

Moi aussi il m’arrive d’être bête, voir très bête, mais jamais méchante.

Parce que la méchanceté, c’est l’outil des faibles.

De ceux qui choisissent la facilité.

Ils me feraient presque pitié.

Je dis presque, parce que je réserve ma vrai pitié pour ceux qui en ont besoin.

Ce n’est pas le cas des méchants… eux, je les fuis, comme la peste.

Je ne leur tends pas l’autre joue… celle qui qu’ils ont frappé n’a pas besoin d’être accompagnée.

Je voudrais les effacer de ma mémoire, de ma vie.

Mais  oublier n’est pas la bonne solution non plus.

Tenir ses distances, avec ce qu’on ne peut pas changer, voilà ce que je fais.

C’est mon choix.

Je vois le bien et je me garde du mal.

Tant que je peux.

Parce qu’il y a pire que le mal.

Il y a le « bien faire ».

Le bien faire ne se préoccupe pas de ce qui est vraiment.

Le « bien faire » c’est ce qu’on aimerait croire  juste.

Mais qui ne l’est pas forcément.

Parce que rien n’est ni bien ni mal, dans le fonds.

Mais plutôt juste ou faux.

Et tout cela dépends de tellement de facteur.

Alors, gradons nous de vouloir le bien à la place des autres.

Occupons nous du notre, c’est déjà ça.

Parfois je me dis que je devrais partir, si je n’aimais pas tant ma ville.

Mais elle ne peut pas être parfaite…

Elle à ses règles.

Comme partout, finalement.

Alors, on s’adapte, ou on se bat.

Et ça je sais faire.